Le Racing et la DNCG
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oliverPossible. Ou bien tout simplement la lecture du forum qui suffit à faire croire que la Graeff n'aurait de toute manière pas pris ? -
« Une catastrophe »
Alain Fontanel (adjoint aux finances de Strasbourg) : « La DNCG vient de sanctionner pour la deuxième fois en quinze jours la gestion de M. Hilali. Un sauvetage du Racing a été tenté en appel dans le cadre d'une reprise du club. Un repreneur, avec le soutien des actionnaires minoritaires, a proposé in extremis des solutions. La DNCG s'est montrée implacable, probablement échaudée par les soubresauts de la saison écoulée. Il faut maintenant réfléchir rapidement aux conséquences de cette décision. »
Patrick Spielmann (président de l'association support RCS) : « Bastia était dans la même situation l'an dernier, mais a gagné son recours au CNOSF, a été réintégré et est aujourd'hui en Ligue 2. Sébastien Graeff va consulter ce week-end son avocat. Personnellement, j'ai accueilli la nouvelle avec une énorme tristesse. Je ne m'y attendais pas. »
Léonard Specht (champion de France 1979 et actionnaire minoritaire) : « Je suis surpris. Avec l'abandon des comptes courants et l'apport de Sébastien, il y a quelque chose de bizarre. Je me dis que ce n'est pas possible. On se retrouve en CFA, vous vous rendez compte. Maintenant, il faut savoir pourquoi. Je pensais que la Ville, les repreneurs et les minoritaires avaient fait ce qu'il fallait pour que l'obstacle soit franchi. On se retrouve de nouveau dans nos petits souliers. On va suivre l'évolution de la situation ces prochains jours. »
Jacky Canosi (entraîneur intérimaire) : « Les joueurs et le staff avons été avertis par M. Kientz après l'entraînement de l'après-midi. Il nous a dit que la rétrogradation était entérinée, que le club était maintenu en CFA et qu'il attendait d'en connaître les raisons. MM. Bernard et Sébastien Graeff vont voir, en concertation avec Jafar Hilali à qui le club appartient toujours, s'ils saisissent le CNOSF ou non. J'ai maintenu l'entraînement ce samedi matin, mais je ferai vraiment light pour ne pas risquer de blesser un joueur dans une situation aussi difficile. Je suis triste et déçu de cette sanction pour les joueurs et les salariés. Les gens qui travaillent au club sont fatigués. Mais à mon niveau, que puis-je faire, sinon le boulot jusqu'au bout ? »
Milovan Sikimic (ex-capitaine du Racing, qui devait rempiler pour deux saisons) : « Je ne comprends pas pourquoi il y a eu cet accord avec les minoritaires pour partir à Paris et se faire descendre. On m'a dit de refuser toutes les offres que j'avais pour rentrer à Strasbourg et signer deux ans. Résultat : je vais pouvoir jouer tout l'été au tennis. »
François Keller (entraîneur de la réserve, pressenti pour devenir coach de l'équipe professionnelle) : « Ma réaction est la même qu'après la non-vente à Frédéric Sitterlé. J'étais très étonné que Jafar Hilali ait refusé de vendre à M. Sitterlé, parce qu'il m'avait semblé que sa proposition était correcte et son projet, cohérent. J'ai une pensée pour les gens qui étaient prêts à mettre de l'argent et la sensation que tout a été fait pour nous sauver. J'ai envie de jeter le pavé sur la personne qui nous a emmenés jusque-là, mais pas sur ceux qui, depuis deux mois, ont tout tenté pour faire vivre le club, MM. Spielmann, Sitterlé, Specht, Pignatelli et, depuis quinze jours, Graeff. J'en veux terriblement au dernier propriétaire (Jafar Hilali). »
Jean-Marc Kuentz (directeur du centre de formation) : « Je ne sais pas quoi dire. J'ai du mal à exprimer ce que je ressens. Je pense surtout à tous les salariés du club, à mes collaborateurs de la formation et à tous les parents et les jeunes du centre qui attendaient depuis des mois un dénouement positif. »
Thierry Wendling (actionnaire minoritaire, responsable de l'enseignement au centre de formation) : « Je suis sur le c... Je ne peux pas dire autre chose. Pour les gamins, Jean-Marc Kuentz, François Keller et le centre que j'ai toujours défendus, c'est la catastrophe. Je ne trouve pas les mots. Tout le travail fait par Jean-Marc, François, toute la politique d'excellence que nous avons mise en place avec dix bacheliers reçus sur onze candidats pour l'instant, dont sept avec mention, et un onzième au rattrapage - tombent à l'eau. On est mort à cause d'un mec qui a joué avec le club, l'humain, les gamins. Je suis anéanti pour eux plus que pour moi dont le sort ne dépend pas du Racing. On paie à cause de lui. La DNCG a pris cette décision parce qu'elle en avait ras-le-bol de ce clown (Jafar Hilali). L'avocat de Sébastien Graeff, Arnaud Schmitt, avait indiqué jeudi en AG que la partie n'était pas gagnée. Nous l'avions trouvé pessimiste. On comprend pourquoi. »
Jean-Luc Witzel (ancien directeur sportif) : « C'est un coup de massue, un coup de tonnerre pas possible. Avec l'AG de jeudi, l'effort incroyable de Dominique Pignatelli qui a accepté ce vendredi matin de tirer un trait sur son argent personnel - ce qui a aidé à débloquer la situation -, je pensais que le passage devant la DNCG ne serait qu'une formalité. Il s'avère qu'elle frappe fort cette année et que le Racing en fait les frais. C'est un tout : la communication de cette année, certainement des erreurs de gestion aussi. »
L'Alsace -
Voilà, c'est fini...
La DNCG a confirmé hier après-midi la relégation du Racing en championnat de France amateur (CFA), ce qui entraîne la perte du statut pro. Le club pourrait déposer le bilan dès lundi, même si un ultime recours devant le Comité Olympique français (CNOSF) est encore envisageable.
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La décision est tombée vers 17h25, via un communiqué de la DNCG (*). Un laconique « Rétrogradation : confirme » a mis un terme aux derniers espoirs de sauver le football professionnel à Strasbourg.
Et cette fois, il n'y aura peut-être pas de nouvelle échappatoire. Car la relégation en CFA, confirmée hier par la commission d'appel de la DNCG amateurs, entraîne de facto la fin du statut pro d'un club qui le possédait depuis 78 ans.
Et seule un hypothétique appel auprès du Comité National Olympique et Sportif Français (CNOSF) peut encore inverser la tendance.
Pourtant, la journée d'hier avait bien commencé. Vers 9h30, Dominique Pignatelli et Sébastien Graeff avaient fini par trouver un accord concernant l'abandon de compte-courant, dernier point d'achoppement concernant la revente du club.
« L'accord est définitif. Maintenant, c'est à Graeff de jouer », lançait ainsi Dominique Pignatelli hier midi.
Le volet financier passé en revue
Mais le jeu a mal tourné. Reçus à Paris par la DNCG, vers 15h, Sébastien Graeff, Jafar Hilali, Patrick Spielmann (président de l'association) et Serge Oehler (adjoint aux Sports de la Ville de Strasbourg) ont été entendus pendant plus d'une heure.
Tout le volet financier a été passé en revue... En commençant par les comptes pour la saison 2010/2011, qui se sont avérés être équilibrés grâce aux abandons de compte-courant de Jafar Hilali, de la paire Specht/Lohr, de Pignatelli et de Gindorf.
Pour le budget de la saison à venir, Sébastien Graeff aurait posé des garanties bancaires à hauteur de 2,5 millions d'euros. Suffisant ou pas ? Seule la lettre de la DNCG expliquant les motifs de la relégation qui devrait arriver au siège du club lundi pourra donner une réponse.
Car d'autres aspects ont aussi été étudiés. La DNCG a notamment posé de nombreuses questions sur les créances encore en cours.
Des fournisseurs pas encore payés au passif concernant les procès en cours aux Prud'hommes, en passant par la valeur exacte de la marque « Racing », tout a été passé au crible.
La question de la convention régissant les rapports entre les amateurs et les pros a aussi été évoquée. Sébastien Graeff, candidat au rachat, a également été entendu par les neuf membres de la DNCG d'appel, qui lui ont demandé quelles étaient ses motivations.
La Ville a manifesté son soutien, avec une lettre signée par Roland Ries, confirmant que la municipalité était prête à consentir un effort financier considérable pour aider le centre de formation.
Mais toutes ces bonnes intentions ont été balayées par le gendarme financier, qui a été intraitable hier.
Le dernier espoir réside désormais en un appel auprès du CNOSF (**). Certains optimistes prennent pour exemple le club de Bastia, qui avait été réintégré en National par le CNOSF, l'an passé, après avoir essuyé deux refus de la DNCG. Mais les situations du club corse et du club alsacien ne sont pas similaires et rien ne dit que ce qui a fonctionné pour le SCB marchera pour le Racing.
« La DNCG, échaudée par les soubresauts »
Du côté de la Mairie, c'était hier la soupe à la grimace. « La DNCG vient de sanctionner pour la deuxième fois la gestion de M. Hilali. Un sauvetage du Racing a été tenté dans le cadre d'une reprise du club. Un repreneur, avec le soutien d'actionnaires minoritaires, a proposé in extremis des solutions. La DNCG s'est montrée implacable, probablement échaudée par les soubresauts de la saison écoulée », explique ainsi Alain Fontanel, qui s'est beaucoup dépensé pour trouver une solution.
« Il nous faut maintenant collectivement réfléchir rapidement aux conséquences de cette décision », expose encore le vice-président de la CUS. Et si possible, trouver des solutions, pour éviter la mort d'une institution alsacienne plus que centenaire.
BARBARA SCHUSTER
(*) Direction Nationale du Contrôle et de Gestion (**) Comité National Olympique et Sportif Français.
DNA -
Ah! Ces fameuses Commissions, il faut étudier leur composition pour voir s'il n'y a pas conflit d'intérêt. En tous cas, j'aime beaucoup la décision de cette DNCG qui ne donne ses raisons que dans deux jours. Il y a abus de pouvoir et meurtre au troisième degré. Ne nous comparons pas à Bastia. La Corse a un statut spécial, et est connu pour son intégrité dans tous les domaines..... Domenech, ancien strasbourgeois aurait pu injecter ses indemnités dans le club.....J'ai encore plein d'autres idées aussi vaseuses mais pour le moment, il n'y a que l'humour qui permette de tenir la tête hors de l'eau. Nausée
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on ne connai pas les details de ce qu'il s'est passer a la dncg mais il y a de gros problemes.
sur quoi jugent ils les dossiers? on leurs apporte les garanti financière on nous relegue c'est a n'y rien comprendre si ils ne supportent pas jafar ou x ou y raison leurs mission est de vérifier les finances et c'est tout§. si les comptes sont équilibré ils auraient du replacer le racing en national. -
Putain je suis un peu dèg. ce matin !!
La DNCG a été intransigeante , il aurait mieux fallu l'être quand l'autre idiot était encore en place avec ses budgets prévisionnels à deux balles. Mais non à ce moment là elle a fait preuve d'une belle et grande indulgence .
Qu'ils aillent tous au diable ,bordel
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Le plus écoeurant c'est de se dire que dans le reste de l'Europe certains clubs surendettés peuvent continuer à recruter,alors que le Racing est proche du néant pour le prix d'un orteil de Ronaldo.
Il est beau le football moderne. -
tikko67 a écrit, le 2011-07-09 08:30:11 : on ne connai pas les details de ce qu'il s'est passer a la dncg mais il y a de gros problemes.
sur quoi jugent ils les dossiers? on leurs apporte les garanti financière on nous relegue c'est a n'y rien comprendre si ils ne supportent pas jafar ou x ou y raison leurs mission est de vérifier les finances et c'est tout§. si les comptes sont équilibré ils auraient du replacer le racing en national.
Ou tu as vu qu'on apporte des garanties financières suffisantes ?
Y'a 1M d'abandon de compte courant pour cloturer la saison précédente et 2,5M d'apport pour la prochaine saison, t'appelles ca des "garanties financières" ^^
Sur la dernière saison le club a grosso modo perdu 5M+, entre tous les abandons de compte courant et les ventes de joueurs (Ou de clause, cf Gameiro) pour renflouer les finances, et ca sans avoir été au prud'homme.
c'est pas avec 2,5M de garantie de passif que la DNCG va être cool.
Alors bien sûr j'étais pas à la réunion, je prend le chiffre de 2,5M car c'est celui que j'ai pu entendre, mais ca doit représenter la réalité, je doute que Graeff ait mis 10M sur la table et que la DNCG nous ait relégué.
Ils doivent avoir peur qu'on dépose le bilan à la première grosse amende prud'hommale. -
Le racing meurt et c'est triste. Mais ce qui est symptomatique et sociologiquement intéressant, c'est que cela se fait dans l'indifférence nationale quasi-complète. Ah si nous avions été St Etienne, Paris ou Marseille, y aurait un Foot-ton d'organiser sur TF1. ça ne change rien au problème me direz-vous, mais faudrait s'en rappeler à l'avenir ...
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En lisant la liste des questions du compte-rendu de Barbarapapa, je me rend compte que la DNCG était très au courant du dossier, à croire qu'elle lisait la PQR, mais la bonne.
On imagine toutefois le lecteur de la seule Pravda interloqué, le vide du regard dévoilant son incompréhension devant cette phrase:Barbarapapa de la Pravda a écrit : Des fournisseurs pas encore payés au passif concernant les procès en cours aux Prud'hommes, en passant par la valeur exacte de la marque « Racing », tout a été passé au crible.
Hein?
Unbezàhlti Faktürà, Prud'hommes, Marque Racing, was esch denn dàs?
:-B :-B
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Grenoble est dans la même situation que nous,sauf que pour eux la chute a été encore plus rapide.
Oui je sais,Grenoble n'a pas notre palmarès,mais ils ont évolué en Ligue 1,et c'est un club,un vrai club,avec une vrai histoire.
Si Evian-Thonon Gaillard Machin Bidule chouette disparait je m'en contre fiche,tout comme pour Arles-Avignon..mais la c'est quand même des dinosaures,des pionniers du foot Français.
J'ai l'impression qu'il y a à l'heure actuel,un grand ménage qui est entrain de se dessiner,epurer la 3ème division,afin que les gros s'en sortent plus facilement. -
Ce message est une brève publiée par il-vecchio.
Le Racing décidera lundi s'il dépose un recours devant le CNOSF, après avoir étudié les raisons de la rétrogradation en CFA.
Source: France 3 Alsace -
Le national la saison prochaine ne ressemblera à rien, à moins d'un mois de la reprise on ne connait toujours pas les équipes qui y participeront :
- Martigues remplace Grenoble
- Epinal remplace Pacy sur Eure
- Cherbourg remplace Gap
- Red Star remplace Strasbourg
Pour la préparation d'avant saison on ne peut pas dire qu'on arrange complètement les clubs repêchés ! Préparé une saison en national ce n'est pas la même chose qu'en CFA !
20% des clubs présents en national ne le seront donc que grâce aux décisions de la DNCG !
Gap par exemple est relégué pour un passif de 80000 euros, presque rien comparé au passif strasbourgeois ! -
Quand on voit toutes les sanctions de cette chère DNCG, on peut légitimement s'inquiéter pour le football français. Quand on veut être tellement vertueux avec les finances des clubs, dans une Europe qui elle ne le fait pas, on court à la catastrophe. Si on continue sur ce rythme, dans les prochaines années, d'autres grands clubs français vont y passer et il n'y aura plus que des clubs acheter par des milliardaires russes ou qataris.
Et quand on pense que la FFF est maintenant dirigé par Le Graet ...
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La fin de l'espoir est le commencement de la mort
Ce 8 juillet devait marquer le début de la reconstruction après le sabotage méticuleux de Jafar Hilali. Cependant c'est tout le contraire puisqu'il acte la rétrogradation administrative du club en CFA.
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bah c pas plus mal qu'un pays commence à faire le ménage en espérant que tôt ou tard les autres suivent
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rcsforever a écrit, le 2011-07-09 10:57:03 : Le plus écoeurant c'est de se dire que dans le reste de l'Europe certains clubs surendettés peuvent continuer à recruter,alors que le Racing est proche du néant pour le prix d'un orteil de Ronaldo.
Il est beau le football moderne.
Foutaises.
Que l'endettement de certains clubs étrangers soit trop important, faramineux même, soit. Mais leur situation n'a rien à voir avec celle du Racing. Aucun ne présente un risque de défaut de paiement significatif. Au besoin, ils disposent d'actifs à céder, ou de garanties de leurs dirigeants et propriétaires. Le Real a par exemple vendu il y a quelques années son centre d'entraînement pour solder une partie de ses ardoises. Ca n'est certes pas de la bonne gestion à terme, mais ça les regarde.
Les clubs français n'ont pas, ou peu, de capacité d'endettement parce qu'ils n'ont pas grand chose à présenter comme garanties. Ils ne sont pas propriétaires de leurs installations, à commencer par les stades, et leurs ressources sont trop largement dépendantes de ressources aléatoires (transferts, droits TV). Dans ces conditions, il est normal qu'ils ne soient pas autorisés à s'endetter et il est légitime de leur demander d'expliquer comment ils vont financer leur déficit d'exploitation avant de s'aligner au épart du championnat.
Au final si l'on peut reprocher quelque chose à la DNCG c'est même plutôt d'avoir été trop indulgente avec le RCS la saison dernière. Et d'ailleurs la décision de décembre 2010 qui a permis de recruter Noro alors qu'il y a eu des problèmes de trésorerie dès le printemps suivant est très mal passée auprès des autres clubs de National, à raison. -
Il y a une "source interne" au club citée par l'Equipe qui balance dru à propos du passage à la DNCG :
"C'étaient surtout des déclarations de bonnes intentions assurant que le passif serait comblé, mais qui ne s'appuyaient pas sur des attestations juridiques ou des justificatifs assez précis"
Par ailleurs, la somme de 2,5M€ annoncée par Graeff est effectivement insuffisante vu que le club sort d'une saison avec un déficit d'à peu près 5M€. S'ils comptaient vraiment mettre ça, ça n'était pas la peine de faire tout ce cirque depuis 10 jours. Au passage, je ne peux m'empêcher de penser que le delta nécessaire pour vraiment assurer 2011/2012 correspond peu ou prou au cash promis à Hilali. Encore une fois, le ver était dans le fruit dès le départ avec ce prix délirant pour le rachat.
Au final, la décision de la DNCG est beaucoup moins surprenante que ce qu'on pouvait penser dans un premier temps. Rapide, et sévère, mais juste. -
Et là on fait quoi nous ? plus rien ......
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En même temps si de nombreuses personnes espérent depuis longtemps déjà la mise en place d'une DNCG européenne ce n'est pas pour rien non plus.
Qu'ils aient ou non des actifs les clubs français sont clairement défavorisés.
Si le Racing était espagnol,ou avait un roi derrière lui,quelque chose me dit que la sanction aurait été différente.. -
D'un certain coté c'était assez facile à prévoir. Certains clubs ficèlent pendant des semaines leur dossier, et nous on débarque avec une vente actée le matin même. J'imagine sans peine que ça ne satisfaisait pas la DNCG. Cela dit ce que je comprends pas c'est d'une part tous les recours possibles, et d'autre part qu'on attende pas dans ce cas que le repreneur peaufine son dossier.
C'est de la perte de temps et des incertitudes permanentes sur la composition du championnat et son calendrier. -
rcsforever a écrit, le 2011-07-09 14:23:19 : En même temps si de nombreuses personnes espérent depuis longtemps déjà la mise en place d'une DNCG européenne ce n'est pas pour rien non plus.
Qu'ils aient ou non des actifs les clubs français sont clairement défavorisés.
Si le Racing était espagnol,ou avait un roi derrière lui,quelque chose me dit que la sanction aurait été différente..
Pardon, mais c'est complètement foireux comme raisonnement, et ça n'est pas parce que c'est un lieu commun très répandu que ça vaut quelque chose. Tu intervertis les causes et les conséquences.
Les clubs français ne sont pas véritablement "défavorisés", ils sont simplement plus faibles à la base parce qu'ils n'ont pas une assise populaire, sociale, culturelle, médiatique comparable à leurs homologues étrangers. En découle une faiblesse financière persistante, et donc une sous-capacité d'endettement, et la nécessité d'un contrôle strict pour maintenir la cohérence des championnats.
Ton "Si..." est absurde. Le Racing n'est pas le Real, et ne le sera jamais. Au passage, l'histoire du Roi est une légende urbaine tenace, mais fausse. Ce n'est pas le caprice d'un monarque constitutionnel qui peut sauver les miches du Real. La vérité est plus prosaïque : la majorité de la dette du club est détenue par des banques locales qui n'ont aucune raison de presser trop fort vu les répercussions économiques, politiques, sociales et médiatiques qu'aurait un couac financier du Real. Cela dit, lesdites banques finissent toujours par se rembourser, même si elles accordent des facilités par moment. C'est un calcul assez pragmatique qui reflète la puissance de l'institution. C'est parce que le Real est puissant qu'il peut se permettre d'être endetté, et pas l'inverse comme tu le suggères. -
De nombreux journalistes ont mis en avant le fait que le roi a régulièrement épongé certaines dettes et même si je n'en ai pas la preuve je n'ai aucun mal à le croire.
Et lorsqu'on parle "d'actifs" sous forme de garanties,il s'agit d'effectif également,or un club surendetté capable de recruter un jeune espoir à prix d'or aura l'occasion de faire une forte plus-value si ce dernier explose par la suite,chose impossible pour un club français à moins d'en avoir immédiatement les moyens.
Un simple exemple qui montre que la concurrence est déloyale en Europe. -
Un simple exemple qui démontre que le raisonnement de strohteam se tient plutôt... Les grands clubs européens doivent leur statut à la ferveur populaire qui les entourent et aux répercussions économiques qu'ils génèrent.
Comment peut on parler d'injustice et d'incohérence entre un club de Liga et un club de ligue 1 ? Leur capacité d'endettement est proportionnelle à la valorisation de leur image et à la popularité du football.
En france, on est des petits joueurs, et des petits supporters (au niveau quantitatif, ça n'enlève rien à la légitimité des stubistes encore présents :) ) -
strohteam a écrit, le 2011-07-09 14:01:28 : rcsforever a écrit, le 2011-07-09 10:57:03 : Le plus écoeurant c'est de se dire que dans le reste de l'Europe certains clubs surendettés peuvent continuer à recruter,alors que le Racing est proche du néant pour le prix d'un orteil de Ronaldo.
Il est beau le football moderne.
Foutaises.
Que l'endettement de certains clubs étrangers soit trop important, faramineux même, soit. Mais leur situation n'a rien à voir avec celle du Racing. Aucun ne présente un risque de défaut de paiement significatif. Au besoin, ils disposent d'actifs à céder, ou de garanties de leurs dirigeants et propriétaires. Le Real a par exemple vendu il y a quelques années son centre d'entraînement pour solder une partie de ses ardoises. Ca n'est certes pas de la bonne gestion à terme, mais ça les regarde.
Foutaises bis, l'actualité du racing est certe prenante mais je ne peux pas te laisser dire ça.
Une brève est passée cette semaine dans pas mal de canards en France et sur certaines chaines d'infos :
Santander: Un déficit de 33 millions d'euros
Le Racing Santander lance un appel au secours. Endetté à hauteur de 33 millions d'euros, le club espagnol a demandé à être placé sous contrôle judiciaire. "Aujourd'hui est un mauvais jour pour le club et il ne va pas être facile d'en parler aux joueurs et aux fournisseurs, a déclaré son président Francisco Pernia en conférence de presse. Nous essayons d'éviter des ennuis plus graves, comme une relégation en Segunda B (3e division). Le problème concerne un manque de liquidités et d'accès au crédit", a-t-il ajouté. Le Racing doit cette situation à un homme, l'homme d'affaires indien Ahsan Ali Syed, qui a racheté le club en janvier dernier. Le 12e de la Liga affirme que Ali Syed n'a pas tenu ses engagements financiers et demande aux anciens propriétaires, ainsi qu'au gouvernement régional, de venir en aide au club. A noter qu'après le Real Majorque, le Real Saragosse, le Betis, le Rayo et Granada, Santander est le 6e club de Liga à se placer sous contrôle judiciaire.
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