André Bord
Flux RSS 126 messages · 12.577 lectures · Premier message par aragon · Dernier message par lepatron
-
aragonDivorce à l'alsacienne
Septembre 1980 : champion de France 15 mois plus tôt, le Racing va se saborder. Les deux hommes qui l'ont amené au sommet du football français, André Bord, le président, et Gilbert Gress, l'entraîneur, rendent public leur conflit, et tout explose...
Cliquez ici pour lire la suite de cet article -
bon ce que je retiens de ces "duels" (bord-gress et ginestet-keller), c'est que c'est souvent le president qui s'attire les foudres de la population.
est-ce que les gens se sentiraient plus proche de l'entraineur (manager) parce qu'il est physiquement plus proche ?
ou bien le president n'est-il percu que comme un geldschisser (litteralement un chieur d'argent) ?
-
Imagines la même situation entre Gindorf & Keller.
Crois tu que l'avis des supporters refletterait la même tendance ? -
ben non justement parce que gindorf est (tres) proche des supporters pour un president (+)
et puis entre nmous ca m'etonerait que gindorf arrive a s'embrouiller avec qui que ce soit.
il a du etre president des bisounours dans une vie anterieure :p -
Il doit aussi savoir taper du poing sur la table quand il le faut. Seulement il a l'air plus réfléchis, peut être moins impliqué qu'un Ginestet et avec toute son expérience, sait où apposer ses convictions et où se placer en retrait. C'est l'image que j'ai de lui en tout cas.
-
samh a écrit : ...
et puis entre nous ca m'etonerait que gindorf arrive a s'embrouiller avec qui que ce soit.
il a du etre president des bisounours dans une vie anterieure :p
Personnellement aurais-tu pensé que Bassila puisse se mettre sur la gueule avec Sence ?!
-
oh tu sais avec bassila, je m'attends a tout :)
-
Et des avis sur cette magnifique affaire Bord - Gress qui a plombé le club pendant 20 ans, vous n'en avez pas ?
-
J'étais trop petit Et pas vraiment au courant de cette affaire non plus
-
marc a écrit : Et des avis sur cette magnifique affaire Bord - Gress qui a plombé le club pendant 20 ans, vous n'en avez pas ?
ben comme l'a dit aragon dans son article, chacun a eu ses torts.
il est souventrare que l'un soit tout blanc et l'autre tout noir.
maintenant c'est arrive en pleine heure de gloire du racing (apres son seul titre de champion de france), et ca a coincide avec son declin.
:( -
Mon inimitié pour Gress prend ses racines à cette époque ... je me revoie sautant de joie chez mes parents en apprenant l'arrivée de Carlos et pis vala pas que l'autre dit qu'il ne colle pas à son système et le veut pas !! Mon père, d'habitude si calme et posé, s'est mis à faire des bonds en disant "purée quand on a la chance d'avoir un gars comme lui dans l'effectif, on s'adapte un peu, on fait un minimum d'efforts" (le tout en alsacien et avec des mots moins chatiés que ça
) ... Que Bord avait dépassé ses prérogatives, sans doute, mais le coup étaiut beau et si Gress avait fait une seconde preuve d'intelligence tout se serait bien passé, mais cette année là il a prouvé qu'il n'est qu'un gars borné refusant tout avis extérieur même quand cela pourrait être une chance ...
Bref, j'aime pas les politiques, mais sur ce coup là, j'execre Gress. -
C'est aussi, au delà du caractére de Gress, peut être un certain aveu des limites du Gilbert comme technicien:
Il n'a pas voulu, ou il pensait ne pas savoir changer de systéme de jeu pour s'adapter à la machine à marquer qu'était Bianchi?
On ne peut pas dire que la suite de sa carriére d'entraineur montre un technicien sachant évoluer et s'adapter!
Ce qu'il y a d'étonnant , c'est que dans les années 70 il avait 5 ans d'avance en France (avec une équipe de combattants ou tout le monde peut marquer, ou tout le monde défend, et, sacré particularité par rapport à l'avenir, tout en gardant un 4-3-3 traditionnel), et que rapidement il s'est trouvé en retard...
Son systéme de jeu était en quelque sorte le transitoire vers le football moderne qu'on connait aujourd'hui, mais il est resté bloqué sur ce transitoire toute sa carriére... -
ben il s'est endormi sur ses lauriers.
"ca a marche une fois donc pourquoi je changerai ?"
:p -
Bravo à Aragon, bel article, sérieux, précis et bien écrit! (+)
Quelle déception ce fût à l'époque! :( -
Mais finalement, André Bord ne semble pas si nauséabond que ça... ?
Il a fait l'erreur de s'immiscer dans le domaine technique mais à part ça, était-il un bon président ? -
Merci Aragon, super article sur une époque telle douloureuse, même pour un 'étranger' comme moi.
Par contre tu indiques à la fin de l'article :
"** Après la descente en division 2 en 1976, l'arrivée du tandem Bord/Gress entraîne :
- La remontée immédiate en Division 1 en 76/77"
A l'époque Léopold était président, avec Schilcher entraîneur, puis le duo Schilcher/Schwartz, n'est-ce pas, au lieu de Bord-Gress?
Pour la petite histoire, Alain Léopold était allé voir Marc Berdoll à Sarrebruck afin de le faire signer au Racing pour 77/78 (il opta finalement pour Marseille). -
D'ailleurs j'ai tout un bouquin la dessu "L'affaire racing", avec des images de la place kleber après le titre les supporters de la meinau durant l'incendie, et bien toute l'histoire du racing du titre jusqu'à la crise.
Si sa interesse quelqu'un... -
Disons que, à l'époque, Bord fut presenté comme le diable dans cette affaire...
Il était ambitieux, avide de pouvoir, il fut maladroit, mais si je devais prendre parti (ce que j'ai essayé de ne pas trop faire dans cet article, j'espére avoir réussi), je dirais que, au final, Gress à 51% de torts et Bord le reste...
Si c'est Bord qui déclenche "l'affaire" par son immiscion dans le domaine technique, en effet, c'est peut être aussi parce que Gress, tête de mûle, avait besoin de se retrouver devant le fait accompli pour évoluer...
Et Gress, à partir de là, n'a pas eu une once de diplomatie, et a lui même provoqué le clash final (genre "si je meurs, ce sera avec mes idées, et tant pis si le Racing meurt avec moi")
Mais vu les "manoeuvres" souterraines de Bord par la suite, allez, restons avec des torts partagés, c'est déjà rendre un peu justice à Bord, qui ne fut pas un si mauvais président qu'on veut bien le dire... -
Merci pour les précisions... peut être que d'autres "anciens" pourront donner leur sentiment sur ces deux zozios :)
Sinon, pandemonium, le stub et ses archives sont vivement intéressés par ton bouquin ! -
schlesier : (entre autre :) )
En effet, André Bord n'était pas président en 1976, c'était bien Alain Léopold, mais Bord était là, dans l'ombre (je n'arrive pas à retrouver quel était son poste exact)
"Sans lui (Bord, donc, ndla), le Racing n'existerait plus, le public et les supporters ne sauront jamais ce qu'il lui doivent. Si, un jour, le Racing refait surface, c'est à lui que nous le devons"
(Léopold et Maechler, 1977)
C'est en juillet 78 qu'il présente sa candidature et est élu à l'unanimité par toutes les sections du club, eu égards à son travail de l'ombre salvateur depuis 2 ans.
En seconde division, c'est bien Schilcher, entraineur-joueur, puis l'apport d'Elek Schwartz, qui permettent au Racing de remporter le titre de division 2 76/77.
Le comité directeur fera venir Gilbert Gress du Xamas Neuchâtel au début de la saison 77/78.
Il y avait donc une petite erreur de date dans l'article... bien vu schlesier
Erreur corrigé par marc maintenant
-
Super ton article mon cher aragon :) Grâce à cette page de l'histoire du club que je ne connais pas bien du tout, j'ai pu me rendre compte que le côté "unique en son genre" du Racing ne date pas d'hier... Ahhh... Le Racing...
-
http://img201.echo.cx/my.php?image=numriser9iq.jpg
Voila une photo tirée du bouquin "l'affaire racing" -
André Bord et le Racing : l'échec de sa vie ?
Dirigeant incontournable du club dans les années 70 et 80, on lui doit tout autant le sacre de 79 que la descente aux enfers des années 80. Mais de l'homme, qu'en sait-on vraiment ?
Cliquez ici pour lire la suite de cet article -
Superbe article !!! (+) Je ne connaissait pas cette page de l'histoire entre Gress et Bord.Merci aragon.
Il faut être inscrit et connecté pour ajouter un commentaire. Déjà inscrit ? Connectez-vous ! Sinon, inscrivez-vous.
