André Bord
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romeocrepeQue l'on loue ou que l'on fustige son action, il faut bien reconnaître l'envergure du personnage... Le conflit Bord-Gress a tourné dans l'opinion au désavantage du premier, mais personnellement je les renvoie dos à dos. Il est facile d'imputer le goût du pouvoir absolu au premier, homme politique de stature nationale, comme si un technicien ne pouvait pas être atteint de ce genre de disposition...
Autre remarque: contrairement à tant d'autres, qui jouent les chevaliers transparents (ectoplasmiques même), ou les pseudo-vierges démocratiques, André Bord n'a jamais caché qu'il fonctionnait en réseau. Que cela ait pu servir son intérêt personnel, c'est évident, mais cela a aussi servi le Racing, comme filipe le rappelait dans son article. Faire jouer ses réseaux pour arranger des situations délicates, c'est aussi ce qu'on attend d'un homme politique, après tout! -
ross3 a écrit : Superbe article !!! (+) Je ne connaissait pas cette page de l'histoire entre Gress et Bord.Merci aragon.
Heu ce second article sur les fréres ennemis c'est l'oeuvre de filipe, hein :)
Bravo à lui d'ailleurs (+)
Maintenant les stubistes ont tout les éléments en main pour juger le plus polémisant des présidents du Racing... voire lui rendre justice :) -
Sans doute l'article le plus intéressant que j'ai été amené à lire sur le stub. Tout simplement passionnant, bravo (+)
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Excellent article (décidément, en ce moment... (+)). Je ne savais que Bord avait une histoire aussi riche, digne d'un scénario hollywoodien (+)
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Je me joins à vous : excellent article, bravo filipe (+)
A. Bord était (et est toujours d'ailleurs) vraiment un sacré personnage... à la fois sauveur du Racing à son arrivée et destructeur au début des années 80.
Il est toujours là, dans l'ombre de toute façon :)
J'ignorais qu'il avait influé sur le cas Hosni, mais c'est fortement probable. Pour faire bouger les ministères, son réseau a dû être bien utile :) -
Brillant article "historique". Un bon boulot de recherche a sans doute été nécessaire!
Félicitations à son auteur (+) -
Comme tout le monde j'ai adoré cet article, vraiment excellent.
Mais le cas Hosni justement, ça a été dit quelque part que Bord avait eu une influence, ou bien c'est juste des suppositions ? (ou bien filipe a-t-il lui aussi ses réseaux ?
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Une histoire propre aux Racing :)) . Mais j'en veut bien plus à Proisy / Mc Cormack
qu'à Bord ou Gress qui eux au moins avaient une passion pour le foot et pour le Racing.
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C'est clair que c'est pas le même monde
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Absolument d'accord.
Bord et Gress ont fait un pari sportif: s'investir dans un club bien mal en point. Objectif atteint, bien que gâché par la suite dans les conditions que l'on sait.
Proisy, ses patrons et ses sbires ont fait un pari financier: investir dans un club bien portant. Objectif lamentablement raté, gâché dès le début dans les conditions que l'on sait. -
thomas68 a écrit : Mais le cas Hosni justement, ça a été dit quelque part que Bord avait eu une influence, ou bien c'est juste des suppositions ? (ou bien filipe a-t-il lui aussi ses réseaux ? )
Je ne veux pas répondre pour filipe, mais dans "l'Alsace Foot" paru mercredi, il y a un interview (très intéressant au demeurrant) d'André Bord, dans lequel justement il confie être intervenu auprès de Michèle Alliot-Marie pour les papiers d'Hosni. On y apprend qu'il était également intervenu l'an dernier pour Karim Haggui. -
Très non article auquel je me permet toutefois d'apporter un petit bémol... Il n'est fait aucune allusions au rôle très important joué par le prédecesseur de Gilbert Gress, Elek Schwartz, qui a construit tout l'effectif avec lequel Gress est devenu champion de France... Donc pour moi, la réussite de 1979 n'est pas dûe au seul tandem Gress - Bord... :)
Sinon, l'implication de Bord dans le club n'avait-il pas non plu, au moins partiellement, un lien avec le fait qu'il lorgnait allégrement sur la mairie de Strasbourg ? Un Tapie avant l'heure ? Je me souviens qu'à l'époque, lors des matchs de préparation du club, le André n'hésitait pas à faire le tour de la main courante pour serrer des mains, et la mienne en particulier, alors que je n'avais qu'une douzaine d'années...
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Possible, encore qu'il était conscient qu'à la mairie de Strasbourg le maître du jeu était Pierre Pflimlin et personne d'autre. Cependant, dans le contexte de guerre froide, puis ouverte vers 1976-1986, entre centristes (Pflimlin) et gaullistes, André Bord restait à l'affut. Je crois même qu'il s'est présenté en dissident en 1989 contre Rudloff, successeur de Pflimlin, mais cela reste à confirmer. Par contre, ce qui est certain, c'est qu'au niveau RPR, il était en concurrence féroce avec un certain... Robert Grossmann, au demeurant président général de l'ASL Robertsau. A l'origine, Robert Grossmann n'était pas l'élu robertsauvien chantant le Laeuch à longueur de discours, il chassait au Sud, sur les terres de Bord! Grossmann a été le (jeune, 27 ans) conseiller général de Neudorf-Meinau en 1967, quartier de résidence de Bord! Dans la foulée, Grossmann s'est présenté contre Bord aux législatives de 1968, mais Bord a infligé une belle gamelle à son challenger.
La guerre entre les deux s'est poursuivie jusqu'à nos jours... Et qui sait si tous les épisodes en sont vraiment écrits. -
excellent article mais ne manque-t'il pas un volet...privé, dans le genre Pernaut-Marquay-Ducruet?
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J'espère que non, ne serait-ce que par respect pour la mémoire d'Oscar Heisserer, beau-père d'André Bord et homme exemplaire.
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spaetzlemann a écrit : excellent article mais ne manque-t'il pas un volet...privé, dans le genre Pernaut-Marquay-Ducruet?
c'était pas avec le Decastel qu'elle avait friquoté, la Francine ?
Sinon, je confirme que Bord s'était bien présenté aux municipales contre Rudloff en 1989... -
Ah cette abondance d'anecdotes sur une trame charpentée d'un bout crucial de l'histoire du club : un délice. Alors merci zé bravo
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boogie a écrit : Très non article auquel je me permet toutefois d'apporter un petit bémol... ....
Un inconscient qui parle ?
:D
(chaque stub a son divan, c'est bien connu) -
Concernant l'influence de Bord sur l'arrivée d'Hosni, ma seule source était un article des DNA (01 aout). Maintenant, d'après Klaus ça semble se confirmer... reste à savoir si cela a vraiment favorisé l'arrivée de l'égyptien.
Sinon je suis tout à fait d'accord pour dire que la réussite du club en 79 n'est pas seulement le fait de Bord et Gress: il y a aussi Schwartz, Léopold, Fass, etc. Mais tous ces gens pourront peut-être faire l'objet d'articles d'hommage dans le futur?!
Quant à l'utilisation politique faite par Bord de sa présidence du club, il y est bien placé pour savoir à quel point le risque était énorme.
Aussi, on peut difficilement lui reprocher de faire le tour de la main courante pour serrer les mains... Gindorf distribue bien de la soupe avant les matchs!
Je crois qu'il faut tout de même lui reconnaitre le fait qu'il est un vrai supporter du club et que c'est en grande partie sa passion qui l'a guidé et finalement perdu.
Ah oui! merci pour tous ces compliments
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Oui... Euh... Gindorf n'est pas un homme politique et ne prépare pas, sauf erreur de ma part, d'échéances électorales... :D
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Il peut en servir de la soupe, si il espère devenir maire de Monaco :p
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Certaines réactions prouvent bien qu'à partir du moment où un club va mal, on reproche tout et n'importe quoi à son président, qui plus est quand ce dernier est un homme politique.
Finalement, faut croire que si un club a tout intérêt à avoir un dirigeant influant à sa tête (pour le prestige et les bonnes relations), la réciproque n'est que très rarement vraie.
Pour Bord, son parcours au Racing est à l'image de sa vie : extra-ordinaire, puisqu'il a connu le meilleur et le pire.
Ce qu'on peut lui reprocher le plus c'est son aveuglement face à une situation qui ne cessait de se dégrader (ah ça les problèmes de vision présidentielle )
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Très bel article , bravo
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Les retrouvailles.
Un soir de novembre 1980, le président du RCS, André Bord, licencie son entraîneur « mythique » Gilbert Gress, à la tête de l'équipe qui a décroché en 1979 ce qui reste aujourd'hui le seul titre de champion de France de Division 1. La Meinau s'embrase, au sens propre. Une tout autre époque, celle où l'expression « Ce soir, on vous met le feu » s'appliquait au pied de la lettre. Pendant 25 ans, les deux hommes ne se sont plus adressé la parole. Mais ils se sont retrouvés voici quelques jours, juste avant le centenaire, autour d'une table. Histoire de digérer non seulement un bon repas, mais le contentieux qui les opposait depuis un quart de siècle. « Énormément de personnes, Christian Daniel (ex-journaliste de France 3 Alsace) et Jérôme Christ (président de la SIG) notamment, ont contribué à ces retrouvailles », témoigne « Schilles ». « On a pu parler de certaines choses. Il y a des regrets par rapport aux événements qui ont pu se passer, principalement celui de n'avoir pas réussi, André Bord, son épouse et moi, simplement demeurer amis, quand l'amitié aurait dû motiver nos actions. »
Fâchés depuis 25 ans après l'épisode le plus célèbre de l'histoire du Racing - la Meinau incendiée - Gilbert Gress et André Bord ont enterré la hache de guerre l'année du centenaire.
source : l'Alsace
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