André Bord
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aragon:)
Un peu pompeux et organisé tout ça mais c'est intelligent.
Qui sait si ce n'est pas le déclencheur d'une nouvelle époque de sérénité triomphante pour le Racing?
Car c'est bien depuis cette histoire de 1980 que le Racing n'arrive jamais à décoller, toujours miné par des conflits de personnes et de pouvoir...
Peut-être prendre ce geste d'apparence anecdotique pour un signe de destin apaisé.
Faudra bien que ça cesse, on est pas le Marseille de l'Est à ce point
Edit: Sont plutôt bien conservés ces deux croutons :D -
Autres article (décidemment) dans les DNA :
Bord et Gress : l'amour-haine
Bord - Gress. Faits pour s'entendre, ils se séparent avec fracas. Dommage...
« J'ai un seul regret aujourd'hui. Les divergences avec Gilbert Gress. Avec le recul, je reste persuadé plus que jamais qu'il serait devenu un grand président du Racing. »
Plus de vingt ans après, André Bord, Racingman de toujours avec Francine Heisserer - la fille de l'éternel Oscar - son épouse, bleu de coeur au-delà des divergences, incidents et autres dérapages ayant tristement alimenté la chronique, a passé l'éponge sur ce qui restera comme un énorme gâchis.
Deux hommes passionnés, deux bâtisseurs
L'amour-haine entre deux passionnés, deux hommes de caractère, deux bâtisseurs faits pour s'entendre, d'abord conquérants pour le bien du RCS et de tout le sport alsacien. Puis, insensiblement, inéluctablement, définitivement ( ?) séparés. Et qui s'affrontent par articles de presse, livres interposés.
La terrible soirée du 21 septembre 1980. Racing - Nantes, les deux derniers champions de France. Gress est limogé. A la fin de la partie, le coach se rend au centre du terrain pour saluer ses supporters.
Et c'est l'explosion. Le débordement, les cris, puis les actes. Bagarres, la Meinau en feu, les barres de fer qui se mêlent aux drapeaux brûlés. Les compagnies de C.R.S. appelées en renfort. « Il n'était pas beau, le foot, cette nuit là. Un cauchemar », nous rappelle un commandant, des frissons dans la voix un quart de siècle plus tard.
L'histoire, malheureusement, ne se récrit pas...
Dommage pour qui avait pu mesurer tout le potentiel non exploité. Regrets éternels dans les coeurs des observateurs qui avaient vu les uns et les autres jouer ensemble au volley à Monaco, déjeuner de concert au « Renard Prêchant » ou aux « Mille Pâtes », avant de s'entre-déchirer.
Combien de titres, de trophées, de victoires, à tout jamais dilapidées, alors que la cote des bleus de l'Alsace réunie atteignait son paroxysme.
L'histoire, malheureusement, ne se récrit pas. -
A noter que l'équipe de l'expo a annoncé cette nouvelle et diffusé cette photo en exclu il y a déjà une semaine :-B
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Pompeux, le style de Jean-Pierre Meyer ? :))
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boogie a écrit : c'était pas avec le Decastel qu'elle avait friquoté, la Francine ?
Je crois plutôt que c'était avec Yves Ehrlacher. -
boogie a écrit : Pompeux, le style de Jean-Pierre Meyer ? :))
Pompeux de faire une réconciliation dans les journaux et en public surtout.
Et en plein centenaire... c'est sans doute une idée de journalistes mais les 2 lascars n'ont pas manqués l'occasion de grapiller des petits fours :p
Opportuniste tout ça... mais tant mieux de toute façons O:) -
aragon a écrit : boogie a écrit : Pompeux, le style de Jean-Pierre Meyer ? :))
Pompeux de faire une réconciliation dans les journaux et en public surtout.
Et en plein centenaire... c'est sans doute une idée de journalistes mais les 2 lascars n'ont pas manqués l'occasion de grapiller des petits fours :p
Opportuniste tout ça... mais tant mieux de toute façons O:)
ce qu'il faut savoir c'est que nous (l'equipe de l'expo) on a appris la nouvelle il y a une grosse dizaine de jours chez christian daniel qu'on allait voir pour l'expo
c'est lui qui nous l'a raconté (il avait passé plus d'un an avec les deux en separé pour y arriver) et c'est lui qui nous a proposé en accord avec les 2 de le mettre à l'expo avec la photo à l'appui
ensuite je pense que l'info c repandu surement deja avant l'expo dans l'entourage des concernés ou des anciens du clubs et les journalistes, selon moi, ils ont chopé l'info que sur nos panneaux de l'expo
je suis donc aps trop dac quand tu dis que c pompeux pour eux de faire ca en public pendant la periode du centenaire et devant les jounalistes puisque selon moi si on l'avait pas diffusé je suis meme pas sur que ces derniers auraient ete au courant
de plus ni christian daniel ni gilbert gress (je sais aps pour bord) repondrons presents dans aucune des festivités ptetre meme pas pour l'expo (à priori bord et daniel se tatent pour cette derniere) -
Merci pour ces précisions, et mea-culpa.
Bravo pour avoir rendu public ce fait important (pour les anciens dans mon genre du moins) -
Gress ne sera donc pas au centenaire? Peut être sera t'il dans les studios de FBA au micro d'Eric Genetet vu que les deux hommes s'apprécient.
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Moi, j'etais à ce fameux match Racing-Nantes, quel gachis !
Il faut dire que Gress était presque un Dieu pour la plupart des supporters du Racing, c'etait l'homme du terrain limogé par le pouvoir !
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zemams a écrit : Mon inimitié pour Gress prend ses racines à cette époque ... je me revoie sautant de joie chez mes parents en apprenant l'arrivée de Carlos et pis vala pas que l'autre dit qu'il ne colle pas à son système et le veut pas !! Mon père, d'habitude si calme et posé, s'est mis à faire des bonds en disant "purée quand on a la chance d'avoir un gars comme lui dans l'effectif, on s'adapte un peu, on fait un minimum d'efforts" (le tout en alsacien et avec des mots moins chatiés que ça
) ... Que Bord avait dépassé ses prérogatives, sans doute, mais le coup étaiut beau et si Gress avait fait une seconde preuve d'intelligence tout se serait bien passé, mais cette année là il a prouvé qu'il n'est qu'un gars borné refusant tout avis extérieur même quand cela pourrait être une chance ...
Bref, j'aime pas les politiques, mais sur ce coup là, j'execre Gress.
Pour Bianchi, je crois que Gress avait raison, pourquoi changer sa tactique pour un seul joueur, meme s'il s'appelait Bianchi !
Les clubs ou Bianchi jouait n'on jamais rien fait, par contre lui terminait toujours meilleur buteur !
Donc, toute l'equipe jouait pour un joueur, ce qui est bien sur tout le contraire du systeme de Gress !
D'ailleurs en 92, Gress faisait pareil avec Monczuk, ce qui n'avait pas empecher le Racing de monter et d'avoir la meilleure attaque ! -
Tiens à propos de ce RCS-Nantes, dans le dvd qui sort pour le centenaire Gress réaffirme que son tour de terrain d'adieu à la fin du match n'était pas prémédité.
Or l'autre jour à l'expo Gilbert Heiné (ancien joueur du Racing et ami de Gress) confirmait que tout avait été prévu à l'avance.
La preuve, Gress mettait d'habitude un survet pendant les matchs, or ce soir là il avait mis son plus beau costume...
Heiné, qui a assisté à la rencontre, se rappelle également très bien de l'après-match et expliquait que ce soir là il a vu certains notables connus de la place strasbourgeoise balancer des bancs et des chaises sur les CRS qui protégeaient l'entrée du couloir des vestiaires. -
quelqu'un aurai une video de ce rsc nantes?
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Tu rêves... :(
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« Ma seule erreur de recrutement, c'est celle du président... »
Quelques mois seulement se sont écoulés depuis les derniers frissons européens que déjà des inquiétudes se font jour. Dans la Sportschule de Grünberg, petit village allemand où le Racing établit ses quartiers de préparation en vue de la nouvelle saison, l'ambiance est pesante en ce mois de juillet 1980. Gress n'affiche plus la même sérénité. Il est même hermétique à toute discussion avec la presse. « Je n'ai pas le droit de faire de déclaration, c'est marqué dans mon contrat. » Raymond Hild, son fidèle adjoint et confident, joue les médiateurs et le persuade de sortir de son mutisme. Il n'a pas à eu à insister beaucoup. Car Gress a un besoin impérieux de parler. De se vider.
Plus qu'il n'en faut
Depuis quelques semaines le torchon brûle avec le président Bord qu'il accuse d'ingérence technique. « C'est presque dans la rue que j'ai appris la décision de Jouve de se reconvertir. » Plus qu'il n'en faut pour exaspérer le technicien alsacien sérieusement confronté à une pénurie d'attaquants. Gemmrich est parti à Bordeaux, l'Allemand Janzon est resté au Bayern, Bianchi va résilier son contrat. La chance de l'Israélien Vicky Peretz qui peut signer pour trois ans.
Pour faute professionnelle grave
Le bras de fer est engagé avec le président. « Je vais peut-être me faire virer dans deux mois. » Prémonitoire ou issue inéluctable ? « Je pensais pouvoir rester bien avec Bord, mais je me suis trompé. La seule erreur de recrutement que j'ai faite, c'est celle du président. » Pourquoi, c'est vous qui l'avez choisi ? « Oui, bien sûr ! » Peu après cet entretien dans les DNA, Gress est licencié pour faute professionnelle grave. Un secret pas vraiment bien gardé puisque le match contre Nantes, le 23 septembre à la Meinau (perdu 2-1), scellera définitivement son sort.
Dernière provocation : un salut à la foule en fin de match en guise d'adieu. La Meinau a compris. Les tribunes s'embrasent. « Bord démission ! » Mais c'est Gress qui part. « Un jour je reviendrai. » Il reviendra.
source : DNA -
Quelle ovation quand Gress est passé sur le grand écran,l'Alsace n'a pas oublié.
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La rubrique satirique « N'en croyez pas un mot » était une de mes préférées dans France Football à l'époque où celui ci était un excellent journal (Et à l'époque, on pouvait faire des rubriques et articles satiriques sans craindre les foudres des sans-humour, comme actuellement sur le Stub de la part de quelques éléments extérieurs Ce post prouvera peut-être qu'on peut autant sourire d'être victime qu'auteur...)
Voici celui du 30 septembre 1980, la semaine suivant le limogeage de Gress, bien sûr consacré à "l'affaire" Bord-Gress.
(note: Francine Heisserer, fille de l'immense Oscar, était l'adjointe d'André Bord)
N'en croyez pas un mot
Rififi à la Meinau
Carlos Bianchi a adressé une gentille lettre à Gilbert Gress à la suite du limogeage de l'entraîneur strasbourgeois:
« J'espère que vous reprendrez vite le dessus, a écrit l'avant-centre argentin. C'est dur d'être mis sur la touche en cours de saison. J'ai connu ça naguère et j'en ai beaucoup souffert. C'est pourquoi je vous plaint de tout mon coeur. »
Gilbert Gress a beaucoup apprécié ce message:
« C'est bien la preuve que tout les joueurs sont avec moi, même ceux qui nous ont quittés »
Interrogés pour savoir s'ils étaient pour Gress ou pour le président, les joueurs strasbourgeois ont préféré un silence prudent. L'un d'eux a pourtant fini par avouer:
« Nous sommes en priorité pour celui qui signe nos chèques en fin de mois »
C'est-à-dire pour le président.
Le président, c'est Francine Heisserer.
Fille d'un international qui obtient plusieurs fois l'Oscar du meilleur footballeur, Francine a été élevé dans le sérail. Elle connaît parfaitement les dix-sept lois du jeu et sait faire la différence entre un libéro et un stoppeur.
De plus, cet ancien « major » de Sciences Po n'a besoin de personne pour faire ses discours. Ce qui n'est pas le cas de tout les président du football français.
Madame le président du Racing Club de Strasbourg a réuni son comité de gestion l'autre jour pour examiner le problème posé par la succession de Gress:
« Messieurs, je ne peux pas tout faire dans ce club. Il faut donc trouver un entraîneur Il doit être alsacien pour être capable de répondre aux spectateurs. Il doit avoir été international et avoir une forte personnalité. Ce doit être un homme de caractère, rigoureux, autoritaire s'il le faut avec les joueurs, avec lesquels il ne doit pas faire de sentiments.
Voyez vous quelqu'un qui réponde à ces qualités? »
Un long silence s'établit, puis, timidement, une voix s'éleva:
« Je ne vois guère qu'un homme qui ressemble à ce portrait. C'est Gilbert Gress »
(Pierre Courtois (+) ) -
Il me semble que Francine Heisserer est aussi l'épouse d' A. Bord. Si mes souvenirs sont exacts, ils ont du se marier à peu près à la même époque. Je crois que c'est J. Chirac alors maire de Paris qui a célébrer leur union à la mairie de Paris.
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étant de la famille (assez éloigné néanmoins) je te confirme qu'ils sont mariés
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André Bord veuf, s'est remarié avec Francine Heisserer en effet. Mais je n'ai pas la date de ce remariage (postérieur à cette période évoqué ici en tout cas)
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Mais le mariage a effectivement été célébré par J.CHIRAC maire de PARIS car A.BORD était du R.P.R (je ne me souvient plus si c'était le même nom a l'époque).
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Exact c'est bien J. Chirac qui les a mariés, d'ailleurs il y avait pas mal d'invités prestigieux : le couple Delon/Dax, Charles Pasqua (témoin du mariage il me semble), Gérard Oury, Michelle Morgan, JP Melville, etc.
Sinon pour en savoir plus sur Bord, on peut toujours jeter un coup d'oeil ici. :D -
Ce message est une brève publiée par spiskopat.
André Bord (ancien président du Racing de juin 1979 à novembre 1985) affirme travailler à une solution de reprise.
Source: DNA -
Ouh là...Bord il était déjà pas très frais en 1980...alors 30 ans plus tard !
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Il n'est pas loin des 90 ans tout de même..
Enfin plus rien ne m'étonne dans ce club tellement c'est énorme ce qu'il s'y passe en cette saison..
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