Saison 2023/2024
Racing Club de Strasbourg

Les employés du Racing (les vrais)

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Flux RSS 342 messages · 45.070 lectures · Premier message par strohteam · Dernier message par frollo

  • Le clapotis du Krimmeri a laissé échapper des bruissements parvenus à mes oreilles.

    Les audiences prévues ont bien eu lieu, mais il ne s'agit que d'audiences de suivi. Seule une affaire a été plaidée, mais les prud'hommes français ne font pas preuve de la rapiditude de la justice chinoise, la délibération y étant monnaie tout aussi courante que le yuan dans l'empire du Milieu.
    Le verdict de l'affaire en question devrait donc tomber en septembre. A n'en pas douter, un appel suivra.

    Quant aux autres affaires, elles devraient pour partie être plaidées à l'automne. Pour partie seulement, car l'homme en robe du Racing (d'r Anwàlt) tarde, est-ce un hasard, à remettre ses conclusions.
  • Quoi qu'il arrive eux au même titres que les Chilavert et compagnie, s'il y a dépôt de bilan, il pourront logiquement aller se brosser pour obtenir leurs indemnités non? Ou il existe un fond de pension obscur dont personne n'a connaissance?


    Les seules vraies victimes, ce sont bien eux.
    On pourra toujours se dire que lorsque le "Racing" sera redevenu un club pro, le président pourra/devra leur proposer une embauche.
    le problème c'est que d'ici à ce que le "Racing" redevienne pro, tout ces gens là auront continué, évolué ou fini leur carrière respective.

    Qu'ils tournent la page, c'est le mieux qu'on puisse leur souhaiter.
  • Quelqu'un sait il si les salaires de mai ont été versés????
  • La rumeur a fait le tour de la Meinau hier. Après la saisie arrêt des comptes du Racing à laquelle ont procédé les services fiscaux vendredi, un doute plane sur le paiement des salaires de juin du personnel. La somme encore disponible dans les finances du RCS serait en effet inférieure aux quelque 250 000 euros nécessaires pour rétribuer les employés (hors charges patronales). Une information guère étonnante après - on l'a dit - l'action entreprise par le fisc contre le club. Pour faire le point d'une situation plus que précaire sur laquelle ils n'ont reçu aucune explication, les salariés se sont réunis informellement hier matin. Ils attendent des éclaircissements de la direction londonienne et lui en demanderont ce mercredi, puisque le directeur général Christophe Cornelie, en passe de démissionner de la présidence d'EuroRacing, la holding de tutelle du RCS (Ndlr : en assemblée générale le 7 juillet), sera en principe présent. Un conseil de surveillance vient en effet d'être convoqué ce jour-là, à 16 h, dont la question essentielle tournera autour de l'abandon des comptes courants d'actionnaires en vue d'équilibrer les comptes 2010-2011. Sans qu'on sache vraiment si Hilali et les autres ont l'intention - déjà affichée - de demander aux minoritaires de renoncer au leur. En attendant, comme le confie l'un des employés, très amer, « on regarde tous les jours les journaux pour savoir si on nous a coupé la tête. On bosse, mais personne ne peut vraiment rien avancer, parce que c'est l'incertitude totale. Personne ne nous tient au courant de ce qui se passe, excepté la presse. C'est grâce à elle qu'on a découvert que des huissiers avaient saisi les comptes vendredi à la banque. »La résignation et le désabusement transparaissent à chaque détour de phrase. « On fait notre boulot sans savoir à quelle sauce on va être mangé », décrit un autre, tout aussi fataliste. « C'est pénible, parce que ça fait trop longtemps que ça dure. À chaque nouvelle information, on ne sait vraiment plus quoi penser. On sait juste que nous avons huit ou dix jours à tenir. Heureusement que sur le plan sportif, il y a une date butoir, parce que sinon, ça traînerait jusqu'à Noël. »Au train où vont les choses, le pathétique feuilleton lancé le 4 décembre 2009 s'achèvera bien avant la trêve des confiseurs. L'été 2011 pourrait bien être la trêve de la déconfiture. L 'Alsace
    le 28/06/2011 à 00:00 par S.G.


    Voilà pourquoi les blagues de Jafarschloch ne font pas rire ; son cynisme de spéculateur ne lui fait absolument pas prendre en compte la dimension humaine de ses agissements. Sous son air bonhomme se cache une ordure
  • C'est honteux que de nos jours, en France, voir meme en Europe ont puisse traiter des employer comme cela sans que l'ont puisse rien faire ! X-(
  • Les salaires seront payés par l'assurance que chaque employeurs est obligés de cotiser (L'AGFF)...
    Une fois la liquidation prononcée ou que le sauveur décide de ne pas reprendre certains salariés, il on le choix soit le CRP ou le chomage....;
    Quoi qu'il en soit, ils on le choix mais pas d'etre à la rue....
  • 2 questions:

    1) Qu'est ce que le CRP??? J'ai bien trouvé LA convention de reclassement personnalisé.
    2) L'employeur, en fait le Racing a-t-il payé ses primes???? :-' :-' :-' J'ai le souvenir d'un serveur où visionner les matches des adversaires qui répondait "absent" au Racing qui n'avait pas payé sa cotisation.
  • Il y a encore deux autres points qui me turluzobent. Dans l'Alsace de ce matin, nous apprenons qu'un huissier de justice est passé hier.

    Pour débusquer les rats? Parce qu'il avait un creux et un furieuse envie d'un hamburger halal? Pour vérifier si les ballons étaient bien gonflés? Pour faire la bise à sa copine? Pour demander son chemin???


    Autre point, sachant que la(les) banque(s) du Racing a (ont) coupé toute ligne de crédit, le montant en caisse suffira-t-il à payer les salaires demain????

    Si cette fois ils ne sont pas payés, il n'y aura pas de Lolo pour mettre les gars au boulot, d'autant que la saison est finie.
  • J'en connais qui vont passer un week end de merde.
    Le plus dur commence, mais ça mettra fin à leurs souffrances.
  • « Comment peut-on se foutre autant de notre gueule ? »

    La pantalonnade née du rachat de leur club par le supporter Thomas Fritz n'amuse évidemment pas du tout un personnel sur les nerfs.

    Thomas Fritz s'est exprimé hier en fin de matinée durant une demi-heure ou à peu près face aux salariés du club, joueurs compris. Il n'a au mieux eu droit qu'à un peu de compassion, au pire à de la moquerie. Il faut dire que le personnel du Racing a depuis longtemps perdu le goût d'une plaisanterie forcément mauvaise, puisque chacun sait que les plus courtes sont souvent les meilleures.

    Or, depuis des semaines, Jafar Hilali s'ingénie à prolonger l'agonie professionnelle d'un club et de ses employés. Que le Londonien ait trouvé un pigeon pour occuper le devant de la scène médiatique lors des derniers jours du RCS ne les amuse nullement. « J'ai été choqué », dit l'un d'eux, « Fritz est un imbécile que Hilali utilise. On va parler de lui pendant deux ou trois jours et ensuite, ce sera fini, comme c'est fini pour le club. C'est un manque de respect envers nous. Qu'a-t-on fait pour mériter ça ? »

    Durant la réunion, l'un des salariés a carrément préféré quitter la salle. « Je ne suis pas obligé d'écouter des conneries pareilles », s'emporte-t-il, « ça ne rime à rien, sauf à amuser Jafar. » Certains de ses collègues se sont un peu lâchés. D'autres ont écouté, indifférents et persuadés désormais que rien ne peut éviter le dépôt de bilan. « Je veux bien croire que Thomas Fritz parle sincèrement avec le coeur, mais il ferait mieux de réfléchir avec sa tête », souligne une employée de longue date, particulièrement remontée contre Hilali. « Comment peut-on se foutre autant de notre gueule comme il le fait ? »

    Pour le lui demander de vive voix, le personnel devra sans doute organiser une expédition à Londres. Car ainsi s'achève le pitoyable règne de Jafar 1 er (1). Membre d'honneur, René Guérard, au club depuis 1952 (« j 'étais dirigeant et j'ai eu Gilbert Gress comme minime ou cadet dans mon équipe »), évoque avec des trémolos dans la voix la mort de son Racing. « Il a fallu que j'attende d'avoir 86 ans pour voir ça. »

    Dans la journée, les salariés ont participé à deux autres réunions : l'une avec le directeur du SNAAF (2), Thierry Brisset, en fin de matinée, l'autre avec l'avocat du comité d'entreprise Jean-Pierre Guichard en début d'après-midi (voir par ailleurs). « On sera derrière les salariés d'abord collectivement », indique Thierry Brisset, « Malgré ce qu'ils subissent, ils restent très positifs. C'est une plus-value indéniable en vue de leur reconversion. Puis à travers le CE, nous étudierons la situation de chacun. Nous allons déclencher les fonds de garantie des salaires, sachant que le plafond individuel est de 70 000 euros. Après la décision du tribunal, ça va aller très vite. Mais une chose est sûre : ce qui leur arrive ressemble à s'y méprendre à du harcèlement moral. »

    (1) Il avait ainsi signé un mail adressé au président de l'association support Patrick Spielmann.

    (2) Syndicat national des administratifs et assimilés du football.

    L'Alsace
  • La dernière phrase de l'article me fait penser qu'il va surement y avoir une action collective contre Jafar Hilali qui va être lancée pour harcèlement moral.
  • poupen a écrit, le 2011-07-13 01:15:26 :
    La dernière phrase de l'article me fait penser qu'il va surement y avoir une action collective contre Jafar Hilali qui va être lancée pour harcèlement moral.

    [-o [-o [-o
    ben j'espère ça serait la moindre des chose !!!!
  • « Un an et demi de galère »

    Les employés du club décomptent les jours avant l'audience de lundi au TGI. Pour qu'enfin cessent les tourments dont ils sont victimes.

    Sur le perron des locaux administratifs de la Meinau, quelques salariés fument une cigarette. Il est 11 h hier et le personnel s'est une nouvelle fois réuni pour faire le point. Certains profitent d'une pause pour en griller une. « C'est la dernière cigarette du condamné », lâche, désabusé, le directeur du site Christophe Krebs.

    Derrière la fumée, rien ne filtre à l'horizon, si ce n'est le courrier recommandé qui vient d'arriver et valide définitivement la démission de Jafar Hilali, ex-propriétaire, et de son exécuteur des basses oeuvres, le martial Christophe Cornelie.

    Serge Cayen, prédécesseur de C. Krebs et éphémère membre du conseil de surveillance à l'automne dernier qui a vite compris qu'il ne servirait à rien ( « j'avais accepté d'y entrer pour défendre les intérêts de mes ex-collègues »), vient de quitter les bureaux. « Je suis venu, comme je le fais de temps à autre, pour soutenir des salariés tout entiers dévoués au Racing, qui sont encore à leur poste, alors que le club est sur le point de disparaître. Pourtant, ils ne viendraient pas que personne ne s'en rendrait compte. Mais ils sont tous là, parce qu'ils sont motivés et passionnés. Ils accomplissent leur travail du mieux qu'ils peuvent alors qu'on se fout de leur gueule depuis des mois et ne sont pas sûrs d'être payés. Voir dans cet état de désespoir des gens avec qui on a partagé tant de joies et de misères, ça me rend malade. J'ai envie de pleurer. »

    Il n'est pas le seul. Les employés peinent à réprimer des larmes de colère. « On parle des 77 salariés, mais on oublie leurs familles qui, depuis près de deux ans, sont soumises à un yo-yo intolérable, entre espoir et abattement », gronde l'un d'eux. « Hier (mardi), la vente à ce pauvre supporter a été la goutte d'eau qui a fait déborder le vase. Un an et demi de galère est remonté à la surface, pour nous et nos familles. »

    « Lundi, ce sera réel »

    Le moral est au plus bas. Aussi le secrétaire du comité d'entreprise Eric Moerckel met-il un point d'honneur à maintenir les réunions d'information. « D'abord pour mettre tout le monde au courant de ce qui se passe, même si ça ne sert plus à rien. Ensuite pour garder la cohésion, pour que nous restions solidaires. Enfin pour éviter que chacun reste dans son bureau à ruminer et se faire des mauvais films. C'est tout ce qu'on peut faire, mais c'est nécessaire. Plus on approche de l'échéance du tribunal, plus c'est difficile. Lundi, ce sera réel et encore plus dur. Le tribunal est un passage obligé parce qu'on sait qu'il n'y a pas d'issue. »

    Tous souhaitent maintenant que leur club agonisant soit euthanasié. « On prie pour que la présidente de la chambre commerciale du TGI prononce la liquidation. Si elle le fait, je crois que nous irons l'embrasser », soupire une employée. « Ces derniers jours, personne ne s'est vraiment intéressé à nous. J'entends parler du plan B. Mais ce plan B concerne uniquement le centre de formation. Qui se préoccupe du sort des salariés de la SASP ? Les Londoniens ? Les élus ? On ne les a pas vus. La seule personne qui va s'intéresser à nous, c'est le liquidateur. »

    (1) Union nationale des footballeurs professionnels.

    L'Alsace
  • Toujours dans l'expectative

    http://www.lalsace.fr/fr/images/A8D2F040-2A42-4835-893C-0CD3E1E53...

    Patrick Spielmann a participé à la réunion informelle d'hier à Strasbourg en compagnie d'Albert Gemmrich, le président de la Ligue d'Alsace de football. Archives Jean-Marc Loos

    L'administrateur Claude-Maxime Weil a débuté sa deuxième semaine à la tête du RCS hier par une réunion avec les représentants des salariés du club. Le comité d'entreprise est convoqué ce jeudi pour mettre en place les premières suppressions d'emplois.

    Claude-Maxime Weil le répète inlassablement. La situation du RC Strasbourg ne connaîtra pas de grand bouleversement avant le 6 août, date limite de dépôt des offres de reprise du Racing par les éventuels repreneurs. Jusque-là, face à l'incertitude, l'administrateur judiciaire doit, en sa qualité de patron intérimaire, tenir les rênes du club et poser des jalons afin de préparer au mieux les futures et importantes échéances.

    Représentants du personnel

    À ce titre, il a une nouvelle fois rencontré hier après-midi les représentants du personnel, à l'initiative du kiné Eric Moerckel, dans les locaux administratifs du stade de la Meinau.

    « Les représentants des salariés m'ont fait part de leurs inquiétudes, précise à ce sujet M. Weil. Ils aimeraient avoir des réponses définitives mais nous sommes toujours dans l'expectative. Même si, à ce jour, on connaît deux dates importantes, à savoir le 6 et le 22 août. Le 6 août, on saura déjà où on va et on pourra alors trancher dans le vif. »

    Une réunion informelle à laquelle le président de la Ligue d'Alsace de football (LAFA) Albert Gemmrich et le président de l'association support RCS Patrick Spielmann ont également été invités à participer.

    « Il est important de réaffirmer que les deux entités font partie du même club, précise Patrick Spielmann. Mais aussi de se parler face à face et d'essayer de répondre aux diverses questions que les salariés se posent. »

    Le comité d'entreprise convoqué jeudi

    Par ailleurs, l'administrateur judiciaire a, comme le prévoit la procédure normale, convoqué le comité d'entreprise ce jeudi, en début d'après-midi, en vue du licenciement d'une partie importante du personnel.

    « Nous devrions avoir l'autorisation du juge-commissaire (Jean-Pierre Wolf, Ndlr) aux alentours du 6 ou 7 août et à partir de ce moment-là, j'aurai la possibilité de licencier. Et je le ferai en fonction des propositions des éventuels repreneurs que nous connaîtrons le 6 août. Si tous me disent qu'ils n'ont besoin que de quatre personnes, on ne va pas en garder 50. Même si on sait déjà que, de toute façon, un club amateur ne peut pas avoir de plus de trois ou quatre salariés administratifs. »

    Fidèle à sa ligne de conduite, Claude-Maxime Weil a également demandé aux salariés de mettre en place une organisation pour le premier match de la saison de CFA à domicile (prévu le 20 août face à la réserve du FC Metz). Notamment à ceux de Racing Espace Vert (*) qui s'occupent de la pelouse du stade de la Meinau.

    Comme pour montrer que, même malade, le coeur du Racing est toujours capable de battre.

    (*) Claude-Maxime Weil a également été désigné administrateur judiciaire provisoire de REV et déposera le bilan de cette filiale du RCS le 22 août prochain devant le tribunal de grande instance de Strasbourg.

    L'Alsace
  • 40 salariés toujours dans l'expectative

    Le comité d'entreprise du Racing a duré environ deux heures cet après-midi. Les salariés espéraient être fixés sur leur sort. Pour 40 d'entre eux, sur 55, ce n'est toujours pas le cas. Il a été question de possibilités de reclassement, de formation voire d'indemnisation, mais ils n'en sauront pas plus avant le 8 août, date à laquelle le repreneur officiellement désigné devrait être connu. Les 15 autres quittent le Racing dès aujourd'hui, soit après avoir démissionné, soit après avoir négocié leur départ à l'amiable.

    DNA
  • La dernière charrette

    http://www.lalsace.fr/fr/images/7A242864-FF55-4509-A5F1-2CC228289...

    Claude-Maxime Weil a pu prendre conscience une fois de plus hier de ce qu'Eric Moerckel qualifie « d'état de délabrement mental des salariés. » Mais au moins a-t-il clarifié la situation de la plupart d'entre eux. Photo Dominique Gutekunst

    L'administrateur judiciaire du RCS Claude-Maxime Weil a informé hier le comité d'entreprise que quinze salariés sur les vingt encore présents au club seraient licenciés ces prochains jours, sans doute le 19 août. Le sort des cinq autres n'est pas encore réglé.

    C'était un passage obligé, à la fois redouté et attendu par la plupart des salariés : hier après-midi, lors d'une réunion marathon de quelque quatre heures dans les bureaux de la Meinau, Claude-Maxime Weil a informé le comité d'entreprise du licenciement prochain de quinze des vingt employés encore sous contrat au Racing.

    L'administrateur judiciaire nommé le 18 juillet a fixé un échéancier auquel le juge-commissaire du Tribunal de Grande Instance de Strasbourg devrait donner son aval en fin de semaine. « Nous allons adresser une requête à Jean-Pierre Wolf pour qu'il rende une ordonnance en ce sens vendredi. Ensuite, après un délai légal de trois jours, les salariés seront convoqués le jeudi 18 (Ndlr : le lundi 15 est férié) à une réunion d'information préalable. Leur licenciement pour raisons urgentes, inévitables et indispensables devrait intervenir dès le lendemain, le vendredi 19. Quinze salariés, tous personnels de bureau et entraîneurs, sont concernés. Les cinq autres sont les trois que souhaite conserver le repreneur Frédéric Sitterlé (une comptable, une standardiste aide comptable et une secrétaire détachée au centre de formation) et les deux concierges de la Meinau qui vont y rester et dont les conditions de rétribution vont devoir être étudiées, peut-être avec la Ville(1). »

    Sur le papier, les choses semblent limpides. Dans les faits, la situation est cependant bien plus complexe qu'il n'y paraît. La gestion - humaine notamment - de Jafar Hilali et son armada londonienne a laissé au sein du personnel des traces indélébiles. De profondes cicatrices même. À telle enseigne que deux des trois salariées pressenties pour garder leur emploi ne sont pas du tout enclines à rester. « J'ai le sentiment d'être prise en otage », lâchait même l'une d'elles après la réunion, « après tout ce que nous avons vécu, ce n'est plus possible. »

    Un cri du coeur qu'a entendu l'administrateur judiciaire : « Les gens ont beaucoup souffert et en ont ras-le-bol de la structure actuelle. Mais après réflexion et avec des éléments plus concrets, comme la perspective de travailler dans une petite structure sympathique adaptée au CFA, peut-être leur position changera-t-elle. »

    FFF : pas de décision demain ?

    Pour le secrétaire du comité d'entreprise Eric Moerckel, le mal-être des deux salariées en question (2) est « significatif de l'état de délabrement mental des employés après tout ce qui s'est passé en un an et demi. Les gens sont à ce point détruits qu'ils en sont réduits à demander à sortir du club et à perdre leur travail alors qu'on leur propose de le conserver. »

    Pourtant, le kiné assure que tous restent indéfectiblement attachés à « leur » Racing. Voilà pourquoi ils vont très vite demander audience à Frédéric Sitterlé. « Nous restons préoccupés par l'avenir du club. Même si nous n'y travaillerons plus, nous avons respiré et transpiré Racing pendant des années. Il est difficile d'en partir du jour au lendemain, mais nous aimerions surtout que les lendemains du club soient plus radieux. Aujourd'hui, le projet de M. Sitterlé soulève beaucoup d'interrogations que nous avons besoin de lever. Parce que les salariés qui vont rester, si peu nombreux soient-ils, ont, eux, besoin de certitudes. Ne serait-ce que sur le plan sportif, puisque la Fédération ne s'est pas encore prononcée sur le niveau auquel le Racing évoluera cette saison. »

    La FFA le fera-t-elle dès ce mercredi, comme l'information en a peut-être été relayée un peu hâtivement en fin de semaine passée ? Pas sûr. Hier, son comité exécutif n'avait pas encore été convoqué pour demain. « C'est encore possible, mais ce n'est pas une certitude », reste prudent l'adjoint strasbourgeois aux finances Alain Fontanel.

    Pour les salariés, l'insoutenable attente touche à sa fin. Pour leur club, elle pourrait bien en revanche durer un peu plus longtemps que prévu.

    (1) Jusqu'en 2000, les deux concierges, certes salariés du club de football, étaient rétribués par la Ville par le biais de subventions exceptionnelles. La Meinau étant propriété de la municipalité, la question de leur rémunération va devoir être posée à cette dernière.

    (2) L'une des deux était absente hier, mais sa collègue assure qu'elle est dans le même état d'esprit qu'elle.

    L'Alsace
  • Ce message est une brève publiée par katzo68.
    Quinze salariés sur les vingt encore présents au club seront licenciés ces prochains jours. Le sort des cinq autres n'est pas encore réglé.
    Source: L'Alsace
  • La chargé de c/c-PQR Norinois a visiblement oublié cet article ce matin, à moins qu'nue fois de plus la Stub n'ait ramé comme le Racing face à ses ennemis



    « Enfin de l'empathie »

    http://www.lalsace.fr/fr/images/D1BF656D-E2D8-4812-A64C-4C1EC60A3...

    Frédéric Sitterlé et son conseiller Henri Ancel, qui sortent ici des locaux administratifs, ont échangé durant une bonne heure et demie avec les salariés hier après-midi. Ils les ont écoutés sans leur faire de fausses promesses. Photo S.G.

    Le candidat à la reprise Frédéric Sitterlé a rencontré hier à la Meinau les salariés du club pour leur expliquer sa volonté de reconstruire sur la durée et leur apporter une attention dont ils avaient perdu l'habitude depuis un an et demi.


    La scène se déroule dans le bureau des entraîneurs hier midi au centre de formation. Alexander Vencel, l'ex-emblématique gardien et coach des portiers du Racing qui travaille désormais pour la FIFA, vient échanger quelques instants avec le directeur Jean-Marc Kuentz et l'entraîneur François Keller, pour l'heure chômeurs et donc bénévoles dans l'attente de la signature de leurs nouveaux contrats avec la future SASP (1) créée par le repreneur Frédéric Sitterlé.

    Le grand Franco-Slovaque vient de diriger une séance spécifique avec les jeunes gardiens du centre. « Je viendrai de temps en temps donner un coup de main (Ndlr : bénévolement, bien sûr) , mais ça restera très ponctuel. »

    À ses côtés, F. Keller, qui est passé par tous les sentiments au cours de ce dernier mois marqué par un incessant chaud et froid, sourit : « C'est parce qu'il reste des mecs comme ça que le club ne peut pas mourir. » Voilà justement, en substance, le message que Frédéric Sitterlé s'est efforcé de faire passer au personnel qu'il a rencontré à la Meinau un peu plus tard, en début d'après-midi.

    Cette entrevue était née d'une volonté commune du candidat à la reprise et du secrétaire du comité d'entreprise, le kiné Eric Moerckel, qui estime que la démarche du Haut-Rhinois a été constructive : « La méthode nous a plu, parce que c'est d'abord une personne à l'écoute. Les salariés sont dans une situation telle qu'ils ont besoin d'exprimer leur mal-être. Mais ils n'ont pas toujours eu en face l'interlocuteur pour le faire. M. Sitterlé est quelqu'un de calme et posé. C'est rassurant humainement. »

    Interrogés informellement, tous les employés présents ont confirmé cette impression. Ils ont apprécié que le probable prochain propriétaire ne se confonde pas en promesses abracadabrantesques. Ce matin, l'homme d'affaires de Blodelsheim s'entretiendra individuellement avec les deux salariées qu'il entend garder au sein de la future structure, mais qui, à chaud, n'étaient guère enclines à rester (2). Toutes deux ont admis que le discours du repreneur les avait séduites, tout en précisant qu'elles attendent leur rendez-vous en tête à tête pour se déterminer. « Lui avait vraiment envie de nous rencontrer », poursuit E. Moerckel. « Ces derniers temps, nous sommes surtout tombés sur des gens qui parlaient Racing, mais pas forcément des salariés. Son projet nous paraît cohérent. Il a été très honnête en nous disant qu'il était là pour que le club ne meure pas, tout en reconnaissant qu'il n'avait pas les reins assez solides pour emmener seul le club au-delà du National. On est loin des effets d'annonce sans suite qu'on a connus ces dernières années. Il a une qualité que beaucoup de nos dirigeants récents n'avaient pas : l'empathie à l'égard du personnel. »

    « Désolé de ne pas pouvoir faire plus »

    Précisément, le patron de myskreen.com confie qu'il avait « besoin d'entendre les salariés, de connaître leurs attentes et prendre la pleine mesure de leur situation, parce que je crois que quand on voit ça de l'extérieur, on sous-estime ce qu'ils ont vécu depuis un an et demi. Mais par-delà l'écoute que je leur ai accordée, je voulais comprendre leur ressenti et partager avec eux mon envie de reconstruire sur la durée. Je ne suis pas là pour faire un coup, mais pour rebâtir un grand club. Ça risque de prendre du temps, mais ça ne m'effraie pas. Au départ, ce sera sans la voilure d'un club de Ligue 1 ou Ligue 2 que le Racing a toujours été, tout simplement parce que ce n'est pas possible en CFA. Il y a dans ce personnel des compétences dont le RCS n'a plus besoin aujourd'hui, mais dont - je l'espère - il aura besoin à nouveau un jour. Un exemple : rien ne justifie de conserver un chargé de sécurité à temps plein en CFA. Mais dans notre projet, il est prévu de recréer ce poste la 3 e année si nous remontons en Ligue 2. Je suis désolé de ne pas pouvoir faire plus. Mais si le club est dans cette situation, ce n'est pas notre faute. Encore moins la leur, parce qu'ils ont beaucoup donné. C'est ce que je voulais leur dire. »

    Le probable futur patron souhaitait surtout que les employés ne se fassent pas de fausses illusions. Ça tombe bien : il y a belle lurette que ces derniers ne s'en bercent plus.

    (1) Société anonyme sportive professionnelle.

    (2) Également concernée, la secrétaire du centre de formation, Dominique Fischer, a déjà accepté de poursuivre sa mission.




    On constatera que Sitterlé, lui, ne s'adresse pas aux salariés par mail en se contentant d'ordres comminatoires, mais se rend sur place pour les écouter. Sur le site de sa société, nulle mention de capital humain ou de l'importance de la place de l'humain dans sa société, mais un futur repreneur qui vient au contact tout en sachant que seuls 3 de ceux auxquels ils s'adressent seront conservés. En vue de conserver 3 salariés, il consacrera aussi du temps à des entretiens personnels et c'est tout à son honneur.
  • Enfin quelqu'un pour qui la relation humaine reste une des valeurs essentielles ....
  • La fin d'un monde

    http://www.lalsace.fr/fr/images/B7D41CF3-86F9-4736-B967-999BC026A...

    Les supporters clients se cassaient déjà le nez à la boutique de la Meinau. Sur la porte des bureaux désormais close, les horaires d'ouverture ont été retirés. Ne reste plus que l'encadrement de scotch qui les y maintenait appliqués. Photo S.G.

    Alors que la 1 re chambre commerciale du Tribunal de Grande Instance de Strasbourg se prononcera lundi prochain sur l'avenir du RCS, tout l'environnement prend peu à peu conscience que le football professionnel est mort du côté de la Meinau. Les matches amicaux en témoignent.

    Le secrétaire du comité d'entreprise du Racing, Eric Moerckel, le disait jeudi à la Meinau après la réunion au cours de laquelle l'administrateur judiciaire Claude-Maxime Weil venait d'annoncer au personnel que 15 des 20 salariés restants seraient licenciés le 19 août. « C'est un choc, c'est vrai, mais je crois que ce sera pire lorsque les employés iront chercher la lettre recommandée officialisant leur licenciement. Ce jour-là, il n'y aura plus de retour en arrière possible. »

    Toutes proportions gardées, les amoureux du RCS et du football professionnel strasbourgeois vivent ces jours-ci une expérience elle aussi bien douloureuse. Sans doute ne prendront-ils la mesure de l'ampleur du désastre orchestré par Jafar Hilali et ses complices que lorsque l'équipe de François Keller se déplacera le samedi 27 à Moulins pour la 3 e journée de CFA. Du moins en principe.

    Mais pour eux comme pour les salariés, les signes de la mort du foot pro strasbourgeois se multiplient. Notamment lors des matches amicaux. L'époque à laquelle le RCS attirait 2000 spectateurs dans la campagne alsacienne est bel et bien révolue. Ils n'étaient que 400 à Obermodern, 300 à Reipertswiller, 150 à Biesheim et 400 à Still, pour ne citer que les dix derniers jours.

    Le désintérêt guette d'autant plus que la construction de l'équipe est toujours au point mort, faute de certitudes sur le niveau auquel elle évoluera en 2011-2012. Hier matin, le repreneur Frédéric Sitterlé, son conseiller Henri Ancel, l'adjoint strasbourgeois aux finances Alain Fontanel et les représentants de l'association (le président Patrick Spielmann et l'administrateur Léonard Specht) se sont retrouvés pour la 2 e fois en 48 heures pour débattre de l'opportunité de saisir le Tribunal Administratif. « Il faut bien tout peser », glisse H. Ancel, « D'un côté, si d'aventure le TA nous réintégrait en National, nous ne serions évidemment pas prêts. De l'autre, s'il nous déboutait, ça affaiblirait notre position vis-à-vis de la Fédération. »

    À la Meinau, la porte est close

    La religion du trio repreneur-Ville -association n'est donc pas faite. Toute l'Alsace attend avec une certaine anxiété la décision du TGI le lundi 22 et celle de la FFF dans la foulée. Hier à Still, tous ceux qui espèrent la renaissance du club étaient présents autour de la main courante : Sitterlé, qui a confirmé à Moerckel vouloir rencontrer en fin de semaine tous les salariés (1)« par souci de transparence, même s'il ne pourra pas faire de miracle » (dixit le kiné), Specht, Spielmann, Ancel, Robert Mosser (actionnaire minoritaire), Alexander Vencel et même Marc Keller, venu apporter son soutien à son frère cadet François. Rentré dans son Alsace natale après son éviction de Monaco, l'ancien DG du Racing y perçoit au quotidien la détresse et l'incrédulité de ceux que la situation actuelle désole. « Beaucoup de personnes, notamment d'un certain âge, viennent me dire que ce qui arrive au club leur fait vraiment mal au coeur. »

    La mort du Racing pro, à l'âge de 78 ans, n'est par ailleurs pas sans répercussions fâcheuses pour le football alsacien. « C'est un coup dur pour les gros clubs amateurs de la région qui ont souvent pu récupérer les joueurs qui ne franchissaient pas le cap du professionnalisme au RCS », pointait hier à Still Jean-Marie Kromer, trésorier d'un Sporting Schiltigheim bien placé pour le savoir.

    Aujourd'hui, le Racing se retrouve devant une page blanche et la Meinau sonne désespérément le creux. Depuis quelques jours, les horaires d'ouverture des bureaux ont été enlevés et la porte d'entrée reste close, comme la boutique avant elle. Le téléphone de l'accueil reste en permanence décroché. Samedi, au plus tard lundi, les derniers salariés - excepté ceux que Frédéric Sitterlé souhaite conserver - iront chercher leur lettre de licenciement. Le professionnalisme strasbourgeois disparaîtra définitivement avec leur départ.

    (1) Il en a déjà vu les représentants jeudi et en a reçu deux en entretien individuel vendredi.

    L'Alsace
  • La FFF décidera mercredi

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    Frédéric Sitterlé rencontrera les salariés cet après-midi à la Meinau. Photo Dominique Gutekunst

    La Fédération a annoncé qu'elle statuerait définitivement en milieu de semaine sur le sort d'un Racing qui saura alors s'il jouera cette saison en CFA ou CFA 2.

    Plus que quelques jours d'attente. Lundi, la 1 re chambre commerciale du Tribunal de grande instance de Strasbourg rendra son verdict sur le dossier du RCS. « À mon avis, il n'y aura pas de surprise, anticipait dès hier après-midi l'avocat du comité d'entreprise du club, Jean-Pierre Guichard. Le plan de reprise de Frédéric Sitterlé sera retenu. »

    La liquidation judiciaire de l'actuelle SASP (Société Anonyme Sportive Professionnelle) devrait donc intervenir un peu plus tard. Auparavant, F. Sitterlé créera sa propre société pour administrer le club et soutenir l'association et le centre de formation.

    Dans l'attente du verdict, les acteurs du dossier préfèrent toutefois rester prudents. D'autant qu'un autre écueil se dressera dans la foulée ou presque en travers de leur route : celui de la Fédération Française de Football qui déterminera à quel niveau (CFA ou CFA 2) évoluera le RCS en 2011-2012. Cette dernière a en effet fait savoir qu'elle se prononcerait mercredi, à trois jours seulement des débuts - pour l'heure théoriques - du club en CFA le samedi 27 à Moulins lors de la 3 e journée de CFA.

    Lettres de licenciement envoyées aujourd'hui

    C'est aussi ce week-end-là que la réserve strasbourgeoise ouvrira sa saison. Elle devait en principe se déplacer ce dimanche (16 h) à Vauban pour la première journée de DH. Mais en demandant en fin de semaine passée sa relégation volontaire en championnat régional, ses dirigeants avaient aussi sollicité auprès de la Ligue d'Alsace un report du premier rendez-vous. Au motif que la plupart des joueurs, en particulier les jeunes appelés à évoluer en DH, n'est toujours pas qualifiée. Mardi, le comité directeur des Pierrots avait refusé ce report à l'unanimité. Mais hier, la LAFA a tranché et a remis le match à une date à fixer.

    Pendant ce temps, les quinze salariés du RCS concernés, auxquels Frédéric Sitterlé s'adressera cet après-midi comme il en avait manifesté le souhait « par souci de transparence », ont été conviés à la Meinau à une réunion préalable à leur licenciement. En présence de Jean-Pierre Guichard, ils ont écouté François Bouteloup, conseil en droit du travail qui oeuvre en collaboration avec l'administrateur judiciaire Claude-Maxime Weil, Dominique Wagner, représentante de l'unité territoriale du Bas-Rhin, deux délégués du pôle emploi et le cabinet de reclassement Experilis, représenté par Bernard Schott, leur présenter les modalités de leur départ et la CRP (convention de reclassement personnalisé). « L'État va financer la cellule de reclassement, a dévoilé D. Wagner à la sortie des locaux. Parce que le constat est là : le Racing n'a plus d'argent du tout. Ça fait très bizarre de devoir le dire. »

    Dès aujourd'hui partiront les lettres de licenciement d'une demi-douzaine d'employés. Les salariés protégés, eux, seront réunis mardi pour traiter leurs cas particuliers. Leurs licenciements seront ensuite soumis vendredi au vote du comité d'entreprise, puis, sitôt après, à l'inspection du travail qui recevra les intéressés en entretiens individuels durant la première quinzaine de septembre. « Le plus tôt sera le mieux », suggère le secrétaire du CE Eric Moerckel.

    L'Alsace
  • repartir en cfa 2 = une très mauvaise nouvelle également pour les employés de l'ex rcs
    mais mon esprit tordu y voit aussi un bon moyen de réduire le coût de fonctionnement du club
  • Ca ne change rien pour eux.
    En CFA, il aurait fallut au minimum 2 saisons parfaites pour qu'on retrouve le statut Pro, et donc, qu'on les reprenne.
    Or, je ne pense pas qu'ils attendraient aussi longtemps ...
  • onycroit a écrit, le 2011-08-19 21:47:22 :
    repartir en cfa 2 = une très mauvaise nouvelle également pour les employés de l'ex rcs
    mais mon esprit tordu y voit aussi un bon moyen de réduire le coût de fonctionnement du club


    tu ne crois pas qu'il y aurait d'autres clubs locaux qui pourraient s'avérer intéressants, plus sains et sans doute moins bordéliques ?
    Je ne comprends pas très bien quel serait l'intérêt de descendre volontairement de division pour économiser 100 ou 200 000€, le but c'est bien de remonter et fructifier l'investissement placé dans le Racing.
  • Inéluctable liquidation

    La relégation volontaire du Racing en CFA 2 devrait conduire la 1 re chambre commerciale du Tribunal de Grande Instance de Strasbourg à prononcer aujourd'hui - au plus tard demain - la liquidation judiciaire pure et simple de la SASP Racing. Sans anticiper la décision d'un TGI qui examinera ce matin (9 h) le dossier RCS, l'administrateur Claude-Maxime Weil, nommé le 18 juillet, estime ce scénario inévitable : « Le tribunal ne devrait donner son accord à aucun des deux candidats repreneurs. Le dossier de Thomas Fritz (Ndlr : le propriétaire supporter qui a acquis la holding de tutelle Racing Investissements pour un euro symbolique auprès de l'ex-propriétaire Jafar Hilali) ne comporte toujours aucun volet financier et est irrecevable en l'état. Quant à celui de Frédéric Sitterlé, il avait été formulé dans l'hypothèse d'un redémarrage en CFA. Il va être retravaillé. Le TGI n'aura donc d'autre solution que de prononcer immédiatement la liquidation judiciaire de la SASP. Il n'y aura pas de plan de continuation. C'est donc l'association qui va redémarrer en championnat. Parallèlement, Frédéric Sitterlé va constituer sa société. Sur le fond, ça ne change rien. Il s'acquittera de 156 000 euros pour racheter les actifs du club et se mettra d'accord avec l'association pour le financement. En fait, les accords entre F. Sitterlé et l'association ont déjà été trouvés. »

    Sur le fond, ça ne change effectivement pas grand-chose. Sur la forme, si. Notamment pour les trois salariées (la comptable Sylvie Fritz, l'assistante comptable Anne Messer et la secrétaire du centre de formation Dominique Fischer) que F. Sitterlé souhaitait à l'origine conserver dans le projet CFA. Elles et les deux concierges - dont le cas était également en suspens et qui sera ultérieurement discuté avec la Ville, propriétaire de la Meinau - vont être licenciés. Avantage pour eux : ils percevront leurs indemnités au même titre que leurs quinze collègues qui faisaient déjà partie de la charrette. « J'ai rencontré les trois et leur ai assuré que je les reprendrai ensuite dans la nouvelle SASP aux mêmes conditions salariales et avec leur ancienneté », détaille l'entrepreneur haut-rhinois : « Elles ont accepté d'être de la nouvelle aventure. »

    L'Alsace
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