Saison 2023/2024
Racing Club de Strasbourg

Drancy - RCS, côté tribunes

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Côté tribunes
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Par guigues
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© anais

Si c'est Drancy j'y vais aussi ! Tel était le slogan de ce déplacement en région parisienne pour le 32ème de finale de la coupe de France. 90 minutes inside – plus prolongations.

Le tirage au sort et son oracle à la longue chevelure nouée en catogan avaient donc réservé la pittoresque destination de Drancy aux amoureux du RCS, en ce début d'année 2012. Les UB90 affrètent leur traditionnel bus pour ce déplacement 'lointain' qui prend le départ dimanche vers 7h du matin. Ce qui, il faut l'avouer, est un départ matinal auquel n'est plus habitué la majorité des fans du Racing : Schiltigheim c'est tout de même plus proche.

C'est de la bombe bébé !

Drancy entre Aulnay sous bois – sa centrale d'arrêt – et Tremblay en France. Pour l'Alsacien sorti de son 'heim' natal, cela sonne comme un traquenard. Pourtant, à notre arrivée à Drancy nous constatons qu'il s'agit d'une banlieue pavillonnaire proprette et pour le moins calme. Le bus arrive juste à temps pour le coup d'envoi, après que l'escorte de police a enfin trouvé le point de rendez vous qu'elle nous avait fixé au centre. Ce qui visiblement ne correspond pas exactement au centre ville. La police est d'ailleurs présente en nombre conséquent aux abords du stade pour ce match, à Paris on n'est jamais trop prudent.

Grâce à l'accueil amical et efficace de la sécurité du stade nous ne ratons pas, ou peu, le début de la rencontre et les voyageurs rejoignent les fans parisiens déjà présents dans le parcage. Au total une centaine de fans prend place derrière la main courant derrière le but où le Racing attaque en première mi temps. La preuve que la diaspora stubiste parisienne est bel et bien vivante. Une buvette nous est réservée pour le plus grand bonheur du club local : les boissons houblonnées seront « sold out » à la fin de la soirée.

Le match commence, les chants également. Constants en première mi temps, ils seront un peu plus épars en seconde et quasi nuls en prolongation. Le stress de la Coupe de France.

Drancy de froid ?

La température est clémente mais les supporteurs présents se seraient bien évités ces satanées prolongations et les funestes tirs au but. L'un des bénévoles également puisqu'il nous fait part de sa joie de voir Strasbourg l'emporter, en raison de la cote de 4.15 au loto foot. Gageons qu'il aura tout de même apprécié la qualification de son équipe : il avait également joué le match nul sur une autre grille. Dans l'ensemble, on peut d'ailleurs saluer l'accueil des Drancéens qui ont fait de ce match une belle fête. Pour se réchauffer, les fans du Racing improvisent divers pogos et autres jeux dans l'espace qui leur est réservé. Il faut dire que ce petit bout de stade est bucolique avec ses sapins. L'ambiance est bon enfant et la police l'a bien compris puisqu'elle laisse les strasbourgeois chahuter entre eux en assurant sa mission à distance.

Finalement ce sera les TAB. Le stadier surnommé Guy Roux, sans qu'il y ait une once de ressemblance avec l'original mis à part le bonnet, nous promet qu'ils se dérouleront devant notre parcage. La chance étant de notre coté, les TAB partent de l'autre. Un signe qui ne trompe pas, Genghini rate le sien et tout le monde comprend alors que la partie est d'ores et déjà perdue. C'est l'abattement et la colère dans les tribunes, surtout qu'après le troisième but tout le monde se voyait déjà en 16ème de finale. Dur de digérer autant d'émotions en seulement 120 minutes. Le champagne est donc rebouché, littéralement puisque certains supporteurs avaient apporté avec eux ledit breuvage.

En face, c'est la fête. Le terrain est envahi, pacifiquement. Excepté deux ou trois idiots du village qui tentent de venir provoquer les Strasbourgeois, l'immense majorité des Drancéens fêtent la qualification avec leurs joueurs. Les joueurs du Racing viennent eux voir leurs supporteurs. Les visages sont fermés, la déception lisible. Keller, Ledy, Modeste & co tapent dans les mains des fans, ces derniers les encouragent pour le championnat à venir. Personne ne s'y trompe c'est là le véritable objectif du club. Un dernier chant est lancé : « Strasbourgeois, nous sommes là toujours pour toi. Et tous ensemble on va chanter pour ses couleurs qu'on a dans le coeur ». Symbolique.

Nous patientons ½ heure dans un calme relatif en attendant que le bus arrive. Ce dernier n'arrivant toujours pas, deux courageux supporteurs s'improvisent streakers sur la pelouse désertée. Un sans le haut, l'autre sans le bas. La sécurité et la police les coursent avant de les raccompagner vers la sortie. Le bus arrive enfin. Il est 18 H et il faut rentrer encore en Alsace.

Épilogue anecdotique :


Station service en Champagne-Ardennes 20h15. Pause casse croute pour le bus des supporteurs du Racing. Le bus se gare à coté de celui de l'ESTAC. A l'intérieur du restau route ce n'est malheureusement que l'équipe 2 troyenne qui se restaure. Deux courageux supporteurs vont aux nouvelles de Jean Marc Furlan mais ce dernier n'est malheureusement pas de la partie. Il est demandé de lui transmettre les "meilleurs voeux de Strasbourg", à charge de revanche.

guigues

Commentaires (3)

Flux RSS 3 messages · Premier message par pierrotledingo · Dernier message par ulirch-le-pen

  • Gageons que la diaspora limougeaude aurait été moins importante au Stade Saint-Lazare en 16èmes de finale
  • Il est demandé de lui transmettre les "meilleurs v?ux de Strasbourg", à charge de revanche. J'adore
  • Les quelques provocations de ce qui étaient apparemment des supporters d'autres équipes parisiennes et les tentatives de réponses doivent rester secrètes ? Cela a quand même mobilisé quelque peu les matraques des flics en civil...

    Par ailleurs, bon résumé d'une ambiance bonne enfant entre amateurs. "Guy Roux" était vraiment sympathique et les stadiers dans l'ensemble des plus diplomat' et bons joueurs.

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