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- Côté tribunes
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- Par rachmaninov
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Encore un déplacement folklorique pour le Racing, au pays de Bitche. Cela méritait bien un côté tribunes ! Illustré, s'il vous plaît !
Les supporters du Racing poursuivent leur exploration de l'Alsace du Nord et de ses alentours avec cette virée au pays de Bitche. Un timide soleil inonde de lumière la région et confère à l'expédition un certain charme. Ça, c'est ce qu'on se dit à l'aller, dans la voiture. Puis on entre dans Montbronn et on s'aperçoit qu'il s'agit du village le plus étendu du monde. Une rue principale interminable à remonter et on arrive enfin au stade. Pour éviter de marcher sur la route, il suffit d'emprunter le sentier d'un parcours santé, parfaite balade digestive.
Le sentier d'accès au stade
Le stade de Montbronn est modeste mais les locaux ont mis les petits plats dans les grands pour l'occasion. Trois buvettes sont disposées autour du terrain et on ne fait pas la queue 20 minutes pour avoir sa merguez crue, ça change de Reipertswiller. La tribune d'honneur est elle aussi modeste, quant à la main-courante, elle est prise d'assaut sur plusieurs rangées tout autour du terrain. Dire que le stade est plein est un euphémisme. Le délégué de la FFF a dû être indulgent.
Le stade est majoritairement acquis à la cause des Lorrains mais on trouve ça et là plusieurs grappes de Strasbourgeois. Les bâches CCS, KCB et UB90 sont bien visibles. Un mini-kop vert et blanc a été improvisé pour l'occasion, avec quelques banderoles et quelques perruques. A l'entrée des joueurs, les UB90 sortent leur traditionnelle banderole hostile à Jafar Hilali et les supporters verts et blancs donnent de la voix. L'ambiance est assez sympa, les lorrains essaient de mettre la pression sur les hommes de Laurent Fournier. Hélas pour eux, le Racing douche vite leurs espoirs en ouvrant le score.
Du côté des supporters strasbourgeois, on suit le match d'un oeil tout en discutant à bâtons rompus. Il est en effet parfois difficile d'apercevoir le terrain derrière une triple rangée de spectateurs. Certains retiendront, davantage que le match, les histoires sordides de 111 coups de couteaux et d'accident de vélo tournant au drame gynécologique héliporté narrées par une figure des tribunes strasbourgeoises dont on taira le nom.
Aperçu de la visibilité
Le racing aggrave le score, les Strasbourgeois applaudissent sans tomber dans l'excès. Alors que chacun s'apprête à profiter de la mi-temps pour aller chercher, qui une bière, qui un vin chaud (pénurie), qui les toilettes, l'USS réduit le score sous les vivats des 2 000 spectateurs. De quoi entretenir un mince espoir. La mi-temps permet aux animateurs de Radio Mélodie, installés dans un car régie de fortune, d'égayer l'ambiance en offrant des stylos. Quant au commentateur, il suit le match assis sur une cabine téléphonique désaffectée présente (pourquoi?!) en bord de terrain.
Le fameux "car régie"
La deuxième mi-temps ne connaitra pas de suspense, le Racing tue rapidement le match. Les supporters locaux continuent néanmoins à pousser sur les rares incursions de l'USS dans le terrain du Racing. Les supporters strasbourgeois s'amusent de voir Hadj marquer, juste après l'avoir déclaré inapte à la pratique du football. Au coup de sifflet final, on ne s'éternise pas en "tribune", le froid et l'humidité ayant congelé la plupart des pieds. Tout le monde regagne son véhicule, les pieds dans la boue, content d'avoir vécu un joli moment de football populaire.
Le sentier d'accès au stade
Le stade de Montbronn est modeste mais les locaux ont mis les petits plats dans les grands pour l'occasion. Trois buvettes sont disposées autour du terrain et on ne fait pas la queue 20 minutes pour avoir sa merguez crue, ça change de Reipertswiller. La tribune d'honneur est elle aussi modeste, quant à la main-courante, elle est prise d'assaut sur plusieurs rangées tout autour du terrain. Dire que le stade est plein est un euphémisme. Le délégué de la FFF a dû être indulgent.
Le stade est majoritairement acquis à la cause des Lorrains mais on trouve ça et là plusieurs grappes de Strasbourgeois. Les bâches CCS, KCB et UB90 sont bien visibles. Un mini-kop vert et blanc a été improvisé pour l'occasion, avec quelques banderoles et quelques perruques. A l'entrée des joueurs, les UB90 sortent leur traditionnelle banderole hostile à Jafar Hilali et les supporters verts et blancs donnent de la voix. L'ambiance est assez sympa, les lorrains essaient de mettre la pression sur les hommes de Laurent Fournier. Hélas pour eux, le Racing douche vite leurs espoirs en ouvrant le score.
Du côté des supporters strasbourgeois, on suit le match d'un oeil tout en discutant à bâtons rompus. Il est en effet parfois difficile d'apercevoir le terrain derrière une triple rangée de spectateurs. Certains retiendront, davantage que le match, les histoires sordides de 111 coups de couteaux et d'accident de vélo tournant au drame gynécologique héliporté narrées par une figure des tribunes strasbourgeoises dont on taira le nom.
Aperçu de la visibilité
Le racing aggrave le score, les Strasbourgeois applaudissent sans tomber dans l'excès. Alors que chacun s'apprête à profiter de la mi-temps pour aller chercher, qui une bière, qui un vin chaud (pénurie), qui les toilettes, l'USS réduit le score sous les vivats des 2 000 spectateurs. De quoi entretenir un mince espoir. La mi-temps permet aux animateurs de Radio Mélodie, installés dans un car régie de fortune, d'égayer l'ambiance en offrant des stylos. Quant au commentateur, il suit le match assis sur une cabine téléphonique désaffectée présente (pourquoi?!) en bord de terrain.
Le fameux "car régie"
La deuxième mi-temps ne connaitra pas de suspense, le Racing tue rapidement le match. Les supporters locaux continuent néanmoins à pousser sur les rares incursions de l'USS dans le terrain du Racing. Les supporters strasbourgeois s'amusent de voir Hadj marquer, juste après l'avoir déclaré inapte à la pratique du football. Au coup de sifflet final, on ne s'éternise pas en "tribune", le froid et l'humidité ayant congelé la plupart des pieds. Tout le monde regagne son véhicule, les pieds dans la boue, content d'avoir vécu un joli moment de football populaire.
