Saison 2023/2024
Racing Club de Strasbourg

Arles lovely !... ah non.

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Après-match
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Par zottel
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"JAF", encore à la peine ce soir © jeanclaude

Malgré les efforts des forces de l'anti-Racing, malgré nos ex-joueurs chargés de médire, le Racing a presque triomphé. Il est dommage que les mi-temps soient souvent au nombre de deux.

Pour inaugurer le match, les UB90 ont fait grève durant une certaine durée (10 minutes ? 15 ?), vraisemblablement calée sur l'heure aléatoire de la Stammtisch de Racingstub.com. En tout cas, le silence était assourdissant. Dans cette ambiance de cathédrale en semaine, le Racing accueillait Arles-Avignon, sa première place, et ses quelques noms bien connus comme celui du globe-trotter Kaba Diawara.

Une mi-temps qui mériterait au moins d'être vue à la télé


Au fond, on l'aime bien ce Racing : des joueurs neufs, des jeunes enthousiastes, de l'humble, du besogneux. Un entraîneur moustachu. L'équipe a même une belle tête (l'auteur l'a compris en regardant sa radio), et, une fois n'est plus coutume depuis une éternité, le Racing a deux pointes :

Equipe


En fait, ça commence fort, dans le gazouillis des sifflets des non-grévistes. Ledy, qui réapparaît dans le 11, allume une mèche dès la cinquième minute avec son culot habituel. Mais hélas, toujours avec aussi peu de réussite. L'homme en forme, on le sait, est Magaye Gueye : après une reprise pleine de culot à la sixième minute, il s'infiltre dans la surface dix minutes plus tard et ouvre le score. 1-0 ! Le minot met à nouveau le Racing sur orbite.

Tous les regards se tournent vers... la défense, qui a tant fait défaut pour garder le score à Laval (ne parlons même pas de Istres, qui se souvient de Istres ? Personne). Les autres titulaires de la ligne d'attaque ne sont pas en reste, Nicolas Fauvergue tente de trouver ses partenaires (Bah, 24') et hisse sa tête au dessus de la melée (45+2'), Seid Khiter manque le cadre de peu, David Ledy multiplie les appels. Même Stéphane Pichot y va de sa montée et son occasion (25'), et Steven Pelé saute presque assez haut sur coup franc (31').

C'est chouette, c'est fluide, et à l'image des 20 premières minutes contre Laval, le Racing montre de bonnes dispositions pendant cette fois toute la première mi-temps. On ne voit pas les Arlésiens, sauf le malheureux Jean-Christophe Vergerolle qui sort blessé (38').

Une grève de 45 minutes


Las, on les voit beaucoup plus par la suite. Le Racing devient brouillon et l'ACAA de plus en plus agressif. C'est l'heure de vérité pour la défense. Pascal Janin tente bien de faire diversion en faisant rentrer Yassine Bezzaz à la place de Seïd Khiter, et Marcos Dos Santos à la place de Nicolas Fauvergue ; le capitaine Lacerba Ramos Rodrigo veut montrer le chemin en tirant de loin (65'). Mais ça ne trompe personne, et ça commence à chauffer près des buts strasbourgeois.

Kevin Sommer réussit une première superbe parade à la 61', sur une tête de N'Diaye. Voilà probablement de quoi lui mettre du baume au coeur après son match raté de Laval. Mais à la 67', il ne peut rien faire sur une tête piquée de Diawara. Egalisation d'Arles...Il faut dire, que décidément, la défense est fébrile, Milovan Sikimic et Jean-Alain Fanchone en tête. Le deuxième est même franchement fautif sur le but arlésien.

Le Racing, piqué au vif (on le note quand même avec plaisir) tente de réagir, mais sans beaucoup de rigueur. Le manque de confiance est palpable, et logique du reste au vu du début de saison. On voit même Yassine Bezzaz sortir (84') après être entré en jeu, évènement plutôt rare mais qui vaut son lot de sifflets au milieu gauche. Après la "faute professionnelle" de Jean-Alain Fanchone, Pascal Janin montre qu'il ne veut pas s'en laisser conter, au point même que Bezzaz est cette fois clairement au pied du mur.

Sur un rythme incertain, la rencontre finit par mourir, à peine entrecoupée d'occasions de Kaba Diawara et de bons élans de Gueye ou Mamadou Dioulde Bah. Ce sera donc 1-1, match nul.

Le Racing est bien fragile. On attend avec impatience qu'il révèle son potentiel, et que reviennent les Guillaume Lacour, Stéphane Cassard et Emil Gargorov qui contribuent tant à l'âme de ce club.

zottel

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