Saison 2023/2024
Racing Club de Strasbourg

Bertrand Cantat

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Flux RSS 112 messages · 6.573 lectures · Premier message par sonikeric · Dernier message par jijirem

  • ulirch-le-pen a écrit :

    De cette "émotion" des victimes, j'en venais simplement à l'émotion du coupable. Pourquoi n'est elle pas belle elle ? Parce que c'est l'émotion de celui qui a gagné la baston ?


    parce que l'émotion de la victime est subie et qu'elle traduit une injustice et que l'émotion du coupable est la conséquence de ses actes, qu'ils soient volontaires ou non, qu'il y ai remord ou non.
    C'est pas comparable.

    Kluglicht > je ne suis pas certaine qu'il aura plus de facilités à se réinsérer qu'un type lambda...
  • Oui enfin bon c'était pas non plus une méga actrice Marie Trintignant... =; , donc quatre ans me semblent suffisants.

    Je déconne bien sûr :).
    De toute façon la justice est mal branlée, peut-être à cause de la séparation des spécialités mais on a toujours l'impression que plus le truc est énorme et la personne puissante moins ça morfle.

    Sans rire tu prends autant en dealant de l'herbe qu'en butant quelqu'un, et puis celui qui détourne des millions parce que au pouvoir en général s'en sort avec une inégibilité ou un truc dans le genre.

    Donc dire 4 ans c'est assez ou pas par rapport au crime commis, c'est un débat qui n'a pas de sens.
    Est-ce que Cantat s'est bien comporté en prison : apparemment oui.
    Est-ce qu'il regrette : apparemment oui
    Est-ce qu'il recommencera : apparemment non.
    Est-ce que c'est normal que sa libération fasse mal à Nadine Trintignant : évidemment oui.
    Est-ce que c'est à la famille des victimes de décider de la justice : évidemment non.

    Voilà. :)
  • Etant un personnage médiatique, bien sûr qu'il sera exposé à la vindicte populaire, c'est pour cela que j'exprime le voeu qu'il ne remonte pas sur scène.
    Par contre au niveau de sa réinsertion, je pense qu'il n'aura aucun mal (revenus, logement, travail). Une personne lambda aura plus de mal à trouver du travail qu'un Bertrand Cantat, cela fait pas le moindre doute.
  • C'est marrant de me répondre sérieusement. Je tentais de montrer par l'absurde l'absurdité de cette tendance à vouloir que la Justice satisfasse l'émotion des victimes. Que vous le vouliez ou non, ce sont les politiciens qui récupèrent politiquement cette affaire, pas moi.

    Ma réaction est simplement celle d'un jeune garçon qui s'inquiète, qui a vu un sarkoziste répondre à un représentant des DdH qu'il aimait les victimes lui, pas le crime...
  • anaconda a écrit :
    Oui enfin bon c'était pas non plus une méga actrice Marie Trintignant... =; , donc quatre ans me semblent suffisants.


    Entierement d'accord O:)

    anaconda a écrit :

    Sans rire tu prends autant en dealant de l'herbe qu'en butant quelqu'un, et puis celui qui détourne des millions parce que au pouvoir en général s'en sort avec une inégibilité ou un truc dans le genre.


    Dealer, c'est de l'assassinat passif. Detourner des millions, c'est la classe, rocancourt est un modele (+)

    En tant qu'ancien fan de noir dés, je me rejouis de son retour (s'il a lieu) mais c'est clair que 4 ans c'est pas des masses pour un crime.
    Je mets pas chere non plus pour un retour sur scene, il rsiquerait d'y avoir trop de polemique, et devoir pogoter avec nadine à mes cotes, ca m'enthousiasme pas des masses (-)
  • Oui enfin, si on commence comme ca, on peut rapeller que la candidate qui était en face de Sarko se doigtait bien publiquement sur la justice Chinoise... :D

    Pour revenir à l'histoire Cantat, oui je pense que la question de la place de la victime est pertinente à poser sans que celà déclenche une levée de boucliers et celle ci est totalement ignorée par la justice Française, c'est un fait.

    Maintenant quelle place? Comment procéder? Il existe des annuaires d'analyses juridiques sur la question qu'il serait fastidieux de dévelloper. La question mérite d'être posée même si la réponse est très complexe. L'affaire Cantat/Trintignant est une illustration douloureuse de ces questions, avant tout des problèmes humains, ce qu'on a tendance à oublier.
  • guiltyx a écrit :
    Dealer, c'est de l'assassinat passif. Detourner des millions, c'est la classe, rocancourt est un modele (+)

    C'est pour ça que je précisais "de l'herbe".
    Et puis je pensais pas à des gars comme Rocancourt mais à des politiques qui détournent des fonds publics, qui reçoivent des pots-de-vin, ou les patrons voyous qui mettent leur boîte sciemment en faillite en se mettant des millions dans les fouilles et en foutant des gens qui galèrent au chômage.

    Bref.
  • Un article du Monde que j'apprécie beaucoup, qui parle pas mal de ces histoires d'émotions par rapport aux victimes.

    Robert Badinter : "Ne pas confondre justice et thérapie"
    LE MONDE | 08.09.07 | 12h55

    Nicolas Sarkozy a annoncé des mesures nouvelles sur la justice, à l'occasion de plusieurs faits divers. A chaque fois, il affirme son intention de se placer du côté des victimes. Quelle doit être la place de la victime dans le processus judiciaire ?


    La justice pénale doit impérativement prendre en compte les intérêts de la victime, assurer le respect de ses droits et la réparation des préjudices subis. La victime doit être traitée en justice avec toute l'humanité que sa souffrance appelle. J'ai été le témoin jadis de l'indifférence avec laquelle l'appareil judiciaire traitait la victime. A la chancellerie, j'ai beaucoup oeuvré pour étendre les droits et améliorer la condition des victimes d'infractions. Depuis lors, des progrès sont encore intervenus.



    Mais il faut rappeler que la justice pénale n'a pas pour mission d'être une thérapie de la souffrance des victimes. Elle a une fonction répressive, dissuasive et expressive, car elle exprime les valeurs de la société. Mais elle ne saurait avoir une finalité thérapeutique. Il existe des systèmes judiciaires, notamment anglo-saxons, qui n'admettent pas la victime comme partie dans le procès pénal, la réparation de son préjudice étant assurée par les juridictions civiles.

    Ce n'est pas notre choix et l'on doit s'en féliciter. Mais au nom de la souffrance des victimes, qui appelle toute la solidarité de toute la société, nous ne devons pas altérer le difficile équilibre de la justice pénale qui repose sur les principes du procès équitable inscrit dans la Convention européenne des droits de l'homme.

    Or nous assistons à une sorte de dérive. Se proclamer du côté des victimes est toujours politiquement profitable. Qui serait contre ? Nous sommes dans une société d'émotion qui se veut compassionnelle. Rien ne mobilise plus l'émotion que le crime et la souffrance des victimes, décuplée par la médiatisation et la puissance des images à la télévision. Cela nourrit la pulsion de vengeance qui est au coeur de la réaction humaine en présence d'un crime atroce. Mais la justice ne peut se confondre avec la vengeance ni avec la compassion pour les victimes. C'est ce qui rend son exercice si difficile. Rappelons-nous l'affaire d'Outreau...


    En matière de justice, on a l'impression que la loi est modifiée à chaque fait divers. Peut-on construire une politique pénale de cette façon ?


    Devant la vague émotionnelle que suscite un crime odieux, les femmes et les hommes politiques se sentent interpellés. La réponse la plus simple consiste à dire : faisons une loi pour éviter que cela se reproduise. Regardons ce qui est advenu depuis 2002 en matière de récidive, notamment celle des délinquants sexuels. Alors que la loi Guigou de 1998 avait déjà instauré un suivi socio-judiciaire, on a voté successivement les lois Perben 1 et 2, la loi sur la récidive de 2005, celle sur la prévention de la délinquance en mars 2007, un nouveau texte à la session extraordinaire de juillet, et on nous annonce une nouvelle loi à la rentrée parlementaire !

    La multiplication des lois, sans chercher à s'assurer de leur efficacité, engendre un désordre législatif préjudiciable. Trop de lois nuisent à la Loi. Quel bilan a-t-on fait de l'ensemble de ces textes ? Quelle a été l'effectivité de leurs dispositions ? On est entré dans un système où la loi devient un mode de communication politique. Mieux vaudrait s'assurer de sa mise en oeuvre.

    Prenons le cas de l'affaire Francis Evrard. Elle pourrait faire l'objet d'une commission d'enquête parlementaire. Pourquoi, dans ce cas, l'arsenal des dispositions inscrites dans les lois existantes n'a-t-il pas fonctionné ? Pourquoi les mesures de surveillance judiciaire ont-elles été inopérantes ? A-t-il fait l'objet d'un traitement psychiatrique en détention ? A-t-on mobilisé juges de l'application des peines, psychiatres, agents d'insertion et de probation à sa sortie ? Cette affaire grave révèle une série de dysfonctionnements auxquels il serait plus urgent de porter remède que de légiférer dans la hâte.


    La principale mesure est celle d'un hôpital-prison pour délinquants sexuels dangereux, où ils iraient après leur peine. Que pensez-vous de cette initiative ?


    Il faut bien mesurer que ce qui s'annonce là est un changement profond de la fonction du juge. Que prévoit-on ? Le juge sera en présence d'un détenu qui aura purgé entièrement sa peine, qui "aura payé sa dette à la société", comme on le dit familièrement. Que va-t-on demander à ce juge ? Au vu d'un rapport d'expertise psychiatrique - et la psychiatrie n'est pas une science exacte -, le juge devrait décider la détention de quelqu'un qui n'aurait pas commis de nouvelle infraction, mais qui recèlerait en lui la possibilité d'en commettre, en fonction d'une dangerosité présumée. Le juge ordonnerait une détention sans infraction ni condamnation !

    Je crains que pour pallier les carences dont on aura fait preuve, dans le traitement des condamnés au cours de l'exécution de leur peine, on ne crée un système judiciaire destiné à mettre à l'écart, sinon à éliminer, des individus en raison d'une dangerosité présumée. Nous sommes là en face d'un choix très grave pour l'avenir.


    Quelle solution faudrait-il mettre en place ?


    Il faudrait, dès l'arrivée en détention de tels condamnés, mettre en place un véritable projet pénitentiaire, élaboré à partir d'un bilan médical et psychiatrique. Il faudrait élaborer un programme de traitement pour les années à venir en détention et au-delà dans le cas d'une libération conditionnelle ou d'une surveillance judiciaire.

    Il faudrait qu'une telle prise en charge soit effective, qu'elle ne soit pas seulement inscrite dans la loi ou sur des circulaires sans être réellement appliquée. Si l'on ne mobilise pas tous les moyens de traitement pendant que de tels criminels sont en prison durant des années, alors comment supprimer ou atténuer leur dangerosité et préparer leur sortie ?



    Cela vaut non seulement pour ceux qui sont atteints de troubles mentaux ou les délinquants sexuels, mais aussi pour tous ceux qui sont condamnés à des peines d'une certaine durée. La préparation à la sortie est essentielle pour tout détenu et pour la société. La réinsertion est l'un des objectifs fondamentaux de la prison. Il faut s'en préoccuper dès l'entrée et pas à la veille de la sortie. Toutes les mesures qui facilitent cette réinsertion et la prévention de nouvelles infractions doivent être effectivement mises en oeuvre, y compris la généralisation du bracelet électronique dans le cadre de la libération conditionnelle ou de la semi-liberté s'agissant de tels criminels.




    Autre fait divers, autre annonce. Nicolas Sarkozy a demandé que l'on organise des procès pour les irresponsables pénaux.

    Ce serait un détournement de la justice que de juger des déments déclarés comme irresponsables. On aurait un procès fictif dont le but serait de permettre aux familles des victimes de "faire leur deuil". Les psychiatres estiment que le processus de deuil est si complexe qu'on ignore réellement quel effet thérapeutique peut susciter un tel procès. Il est naturel qu'une victime veuille assister au jugement de l'auteur de l'infraction. Mais on ne va pas transformer le procès en psychodrame judiciaire. Ce serait dévoyer la justice sans mieux assurer les droits des victimes.

    Il existe déjà des dispositions en faveur des victimes en présence d'une éventuelle irresponsabilité pénale pour cause de démence. La partie civile peut demander une contre-expertise psychiatrique. Si le non-lieu est prononcé, elle peut faire appel devant la chambre de l'instruction qui tient une audience publique. La loi permet de reconnaître que le crime a été commis par la personne jugée irresponsable, et la victime peut obtenir des dommages-intérêts en l'absence de condamnation pénale.

    Aujourd'hui, le nombre de non-lieux pour irresponsabilité totale est infime par rapport à celui des criminels qui sont considérés comme partiellement irresponsables, condamnés et envoyés dans des établissements pénitentiaires où ils sont très nombreux. C'est là une des grandes difficultés à laquelle est confrontée l'administration pénitentiaire : la détention et le traitement des condamnés atteints de troubles mentaux et qui sont en prison. Dans le cadre de la loi pénitentiaire, cette question majeure devra être traitée.


    Le gouvernement a annoncé son intention de créer un juge des victimes. Qu'en pensez-vous ?


    Je ne vois pas son rôle. S'il s'agit de défendre les intérêts des victimes en justice, c'est aux avocats de le faire. Et toute victime peut obtenir au besoin l'assistance d'un avocat d'office. Alors que fera le juge ? Recevoir la victime, la guider à travers le dédale des procédures, c'est là aussi la fonction de l'avocat. Veiller à l'exécution de la décision rendue ? Là aussi, c'est à l'avocat de le faire. Devra-t-il alors veiller à ce que les avocats s'acquittent avec diligence de leur tâche ? Singulière mission pour un magistrat.

    Il y a quelques années, le gouvernement avait instauré un ministre délégué aux droits des victimes. Ses mérites personnels n'étaient pas en cause, mais son domaine de compétence est toujours demeuré insaisissable. Et on n'a pas renouvelé l'expérience.


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    Robert Badinter
  • Robert Badinter est un sage et un grand homme ! :x :x :x
  • anaconda a écrit :
    guiltyx a écrit :
    Dealer, c'est de l'assassinat passif. Detourner des millions, c'est la classe, rocancourt est un modele (+)

    C'est pour ça que je précisais "de l'herbe".
    Et puis je pensais pas à des gars comme Rocancourt mais à des politiques qui détournent des fonds publics, qui reçoivent des pots-de-vin, ou les patrons voyous qui mettent leur boîte sciemment en faillite en se mettant des millions dans les fouilles et en foutant des gens qui galèrent au chômage.

    Bref.


    Sarkozy? :-/ O:)
  • ulirch-le-pen a écrit :

    Par contre, je trouverai indécent que le mec se refasse de l'argent en sortant de nouveaux albums, parce que, qu'il le veuille ou non, il se fera de l'argent sur cet homicide involontaire. Et en même temps, si on le relâche, il a le droit de faire ce qu'il a toujours aimé faire... Bref, là dessus, chais pas quoi y penser...


    En même temps, le mec doit retravailler s'il veut bouffer et comme son métier d'avant c'était chanteur...
  • anaconda a écrit :
    Robert Badinter est un sage et un grand homme ! :x :x :x


    Pas mieux =P~
  • Sans rire, s'il y a un politique pour qui je voterais les yeux fermés et avec qui j'adorerais bouffer c'est lui. :x
  • Le fait même que je réponde à ce sujet est en contradiction avec ce que je vais dire mais bon:

    Pour moi, Bertrand Cantat, je m'en fous un peu. On en parle tous les jours eu égard à son personnage de scène, mais c'est avant tout un français (enfin je veux dire, un habitant de France) qui doit s'assujetir à la loi en vigueur. Mes connaissances n'étant pas très évoluées à ce sujet, je sais juste que dans sa situation (1/2 de la peine écoulée), il a le droit de demander la conditionnelle, et qu'on a le droit de le satisfaire. Donc je laisse la loi décider. S'il sort, il ne sort pas parce que c'est Cantat, s'il reste en prison, on ne le fera pas rester parce que c'est Cantat. Du moins j'ose l'espérer.

    Qu'il soit public ou non, l'homme qui effectue cette démarche, et son aboutissement, ne doivent pas dépendre pas de qui il est, mais de ce qu'il a fait depuis son geste. Tout ne se réduit pas à la personne.

    C'est un peu comme si on disait que ceux qui ont voté non au référendum, c'était juste pour virer Chirac... Ce serait complètement abruti de leur part. :D :-'
  • sarkozy va le protégé héhéhé! en + il lui baisse les impots! :o) (-)
    Et il dois rester en taule! C'est un homme presser et lache qui a tuer avec ses mains! Un voleur de booster prend presque autant! Mais bon vue qu'en Frabce la justice est naze il va sortir et va pouvoir sortir des disques, sera sur les plateaux TV et se fera pleins de fric! Si moi je tue quelqu'un j'recois pas de sous :(( !

    Bref Cantat ou pas purge ta peine:!!!!
  • Il n'a pas été jugé dans le pays où il a commis le crime... en Lituanie ou Estonie...? :-/
  • C'est en Lituanie, d'ailleurs il avait commencé à purger sa peine là-bas avant qu'il soit extradé vers la France. Mais je ne me souviens pas s'il a été jugé là-bas, ou a juste été en détention provisoire.
  • jugé là-bas c'est sur!
  • bakso a écrit :
    sarkozy va le protégé héhéhé! en + il lui baisse les impots! :o) (-)
    Et il dois rester en taule! C'est un homme presser et lache qui a tuer avec ses mains! Un voleur de booster prend presque autant!


    Sarkosy va le protéger ! Le Canta est assez contre les grands patrons, les copains de Sarko.
    Tuer de sa main ou faire tuer par quelqu'un c'est kif, kif, il a tué quelqu'un même s'il ne voulait pas le faire . Il faudrait aussi le soigner mais pas le laisser sortir même si ce n'est pas un assassin comme d'autres .

    C'est quoi un booster ?
    C'est débrider un scooter ?
  • c'est un scooter... tout simplement :D
  • Ben là... même pas encore libéré, il empoche déjà 35 000 € de VSD qui a publié des photos de lui en taule!
  • il les a empoché parce qu'il a porté plainte après que les photos (prises à son insu) aient été publiées...
  • deldongo a écrit :

    Sarkosy va le protéger ! Le Canta est assez contre les grands patrons, les copains de Sarko.
    Tuer de sa main ou faire tuer par quelqu'un c'est kif, kif, il a tué quelqu'un même s'il ne voulait pas le faire . Il faudrait aussi le soigner mais pas le laisser sortir même si ce n'est pas un assassin comme d'autres .
    Citation:


    Pourquoi il ne faudrait pas le laisser sortir? Au vu de la loi il a purgé sa peine non? Il a merdé, il a payé, il a gagné le droit qu'on lui foute la paix avec cette histoire maintenant. Je pense que c'est déjà assez de poids sur sa propre conscience, faut pas croire que le mec va sortir les mains dans les poches en sifflotant.

    Puis après, je ne vois pas en quoi il n'aurait pas le droit de reprendre sa carrière artistique. Si les gens sont assez cons pour acheter ses albums uniquement dans le but de râler, bein c'est de l'argent qu'ils donneront à un gars qu'ils n'aiment pas.
  • Nouvelle permission de sortie pour Bertrand Cantat


    Bertrand Cantat, condamné à huit ans de prison pour avoir porté des coups mortels à sa compagne Marie Trintignant et qui pourrait bénéficier prochainement d'une libération conditionnelle, a obtenu une nouvelle permission de sortie, a-t-on appris mardi soir de source judiciaire.
    Le chanteur a obtenu une permission de sortie de quelques jours et devra rentrer à la prison avant le 15 octobre, a indiqué à l'AFP le procureur de la République Paul Michel qui n'a pas précisé la date de début et de fin de cette permission de sortie.
    C'est le 15 octobre que le vice-président du tribunal de grande instance chargé de l'application des peines, Philippe Laflaquière, répondra à la requête de mise en liberté conditionnelle du chanteur déposée par son avocat Me Olivier Metzner.
    Bertrand Cantat peut prétendre à cette mesure après avoir purgé fin juillet 2007 la moitié de sa peine. Le parquet disposera alors de 24 heures pour faire appel.
    "Le parquet a indiqué qu'il ne s'opposait pas à la requête de remise en liberté conditionnelle", avait déclaré le 20 septembre dernier Me Metzner à l'issue de l'examen de cette demande de libération conditionnelle au centre de détention de Muret (Haute-Garonne), où est détenu le chanteur du groupe rock Noir Désir.
    Figure emblématique et parolier du groupe, Bertrand Cantat a été décrit par l'administration pénitentiaire comme un détenu "modèle". Il a déjà bénéficié de plusieurs permissions de sortie réglementaires, notamment lors des fêtes de fin d'année qu'il a passées avec sa famille dans la plus grande discrétion.En attendant lundi de savoir s'il sera libéré ou non.
  • chouette des vacances! :D

    Merci pour cette intervention...
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