Saison 2023/2024
Racing Club de Strasbourg

Le titre de 1979

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Flux RSS 506 messages · 47.240 lectures · Premier message par pierre · Dernier message par wren

  • Que de souvenirs heureux!
    Que de frissons!
  • Allez un gros cadeau!!!!!http://img312.imageshack.us/img312/1653/numriser00037ks.jpg
  • Bravo et merci! (+)
  • 27 ans, pile poil :)
    match
  • Qelle emotion ça doit etre quand on est champion , j'aimerais connaitre ça avant que je meurs ( j'ai le temps)
    mais je pense que d'ici 50 ans , ça serai normal qu'on soit au moins une fois champion de france de L1 biensur
  • Sans etre pessimiste, je pense que ce sera tout de meme dur... :((
  • ca va être de + en + basé sur l'argent, et donc de moins en moins adéquate au racing :((
  • N'empéche, pour ceux qui ont eu la chance de vivre cela et j'en fais partie, c'est a mettre au même niveau que la victoire de la France en coupe du monde.
    Faire le tour de STRASBOURG sur les voitures, le monde fou sur la place KLEBER et que dire du retour des joueurs et la folie place de la gare.....
    De plus, ce dernier match a LYON avec 2 buts du bas-rhinois WAGNER et un but du haut-rhinois "YPFA"ERHLACHER, bonjour la fierté des alsaciens.
  • conan a écrit :
    Quelques remarques sur cette saison:

    - Surprise désagréable, la moyenne de spectateurs n'est pas extraordinaire, elle est à peine supérieure à celle de l'année supérieure. Seulement deux rencontres se jouèrent devant plus de 30 000 personnes. Les matchs décisifs à domicile face à Bordeaux, Valenciennes et Bastia sont jouée devant moins de 20 000 personnes. Il n'y a "que" 29 000 personnes pour le dernier match capitalissime à la Meinau face au PSG. Moi qui croyait que la Meinau c'était le Panathinaikos cette année là... :O

    - Deux nouveaux joueurs apparaissent dans l'équipe cette année là Roger Jouve et Jacky Novi. En outre, Rolland Wagner succéde à Jacky Vergnes. Enfin le Tchadien Toko joua le rôle de joker. Un commentaire sur ces joueurs aragon?

    - On note l'apparition d'un jeune Alsacien de 18 ans, Remy Vogel qui par la suite allait connaitre la lente descente aux enfers du Racing pour ensuite devenir champion de France avec Monaco et porteur du maillot de l'Equipe de France. aragon?

    - Le Racing disposait cette année là d'un extraordinaire trio de buteurs avec Francis Piasecki, Roland Wagner et Albert Gemmrich. Par contre je suis surpris que Joel Tanter ne plantait pas beaucoup. C'était plutôt un ailier?

    - Dominique Dropsy, Leonard Specht et Raymond Domenech semblent constituer la base de l'équipe de Gress.



    Pas de desagreables surprises, le stade de la meinau etait plein à craquer, j'ai des amis qui ont vu le match sur des planches de chantier ! En effet, le stade était en partie en chantier pour la coupe d'europe des nations. Car en Mars 1980, on avait accueilli l'ajax pour le quart de final aller avec la nouvelle tribune ouest, qui etait d'ailleurs remplie de supporters hollandais.
    Et le match avant le psg, le racing avait joué à Nancy, et il y avait au moins 15 000 alsaciens à picot .
  • On est en Ligue 2 !!! Donc encore un 2 ans minimum à attendre le prochain !!! :-s
    Parlez pas de titre ... =P~
  • Champions de France !

    Quand un groupe sans « vedette », truffé de joueurs alsaciens, inscrit la plus belle page de la longue histoire du Racing centenaire. Quand Gress et Bord barrent le navire sans trembler, avec le président Léopold... 1979, année de tous les records.

    « Tu te rends compte ? On est champion de France. » C'était ce 1er juin dans la chaude nuit lyonnaise, avant de grimper dans le bus à destination de Coulonges et de la table de Bocuse. En dialecte, Roland Wagner, l'enfant de Drusenheim, partageait bonheur et émotion avec son compère de la pointe alsacienne, Albert Gemmrich, le fils de Preuschdorf.
    Ils l'avaient fait. Une bande de vrais copains (ils se retrouvent aujourd'hui encore à la moindre occasion) venait d'illuminer pour l'éternité l'histoire du sport alsacien.
    Avec eux, Yves « Ypfa » Ehrlacher, de Sundhoffen, Jean-Jacques « Django » Marx, de Fegersheim, Léonard Specht, de Mommenheim, René Deutschmann, le vrai Strasbourgeois, ou encore André « Dédé » Wiss, de Guémar, Rémy Vogel, formé au club, sans oublier Joël Tanter, le Breton d'Alsace. Et le coach, Gilbert Gress, un authentique gars du coin, les dirigeants, tous Alsaciens de souche, Robert Félix, né, installé à vie dans les quartiers de la Meinau et de Neudorf. Rien que des enfants du pays.

    Ces « Français de l'intérieur » naturalisés alsaciens, fondus dans le moule

    Aucun mercenaire comme aujourd'hui. Mais un Mosellan, Francis Piasecki, que beaucoup comparaient au meilleur Platini, un ch'ti nommé Dominique Dropsy, naturalisé Strasbourgeois, un Breton qui n'a plus quitté la Meinau, le roc et capitaine Jacky Duguépéroux, un Lyonnais qui s'en ira aussi au sud de la province, au FC Mulhouse et qui partagera un moment la vie d'une fille originaire de Wihr-au-Val, le patron des tricolores vice-champions du monde, Raymond Domenech. Et le gentleman fait défenseur, Jacky Novi, méridional heureux de jouer dans le froid, tant la chaleur ambiante se chargeait du reste. Et Roger Jouve, technicien subtil venu de Nice. Et le grand Tchadien Toko. Et les espoirs, Mosser, Glassmann, dont on reparlera.
    Tous ensemble. Tous fiers de défendre les couleurs d'un Racing, d'une région à laquelle avaient su s'attacher sans mal les autres piliers du RCS champion de France, de ce Racing Club de Strasbourg qui venait de donner la leçon à ce Lyon devenu entre temps le numéro 1.

    Quatre bleus du RCS en même temps avec les Bleus de France

    Quelle saison. Quel final. Quelle communion. Du jamais vu dans cette région réputée pour sa discrétion. Des trains de supporters, des bus a gogo pour venir encourager un ensemble qui avait su mûrir en division 2, remonter avec panache, conquérir dans la foulée la 3e place parmi l'élite, puis imposer un style de jeu, un enthousiasme, une marque de fabrique.
    Un Racing dont les meilleurs éléments deviennent internationaux. Dropsy, Specht, Piasecki, Gemmrich, Wagner, Jouve. Un jour au Luxembourg, ils étaient quatre ensemble avec l'équipe de France.
    En ce temps là, toute une province s'identifiait à son équipe, toute l'Alsace arborait sa fierté, les 68 rejoignaient les 67 pour chanter la gloire de « Gressa Schilles » et de ses irréductibles combattants.
    Le Racing gagnait. Paris se déplaçait jusqu'au bord du Rhin. Et de jeunes villageois s'apprêtaient à aller boire l'apéro à la table des plus grands. Vous vous rendez compte...

    source : DNA
  • Je bave... =P~
  • samh a écrit :

    Un Racing dont les meilleurs éléments deviennent internationaux. Dropsy, Specht, Piasecki, Gemmrich, Wagner, Jouve. Un jour au Luxembourg, ils étaient quatre ensemble avec l'équipe de France.


    ... pas pour faire de la figuration: Un peu d'histoire, c'est la période O:)
    (La France l'emporte 3-1 au Luxembourg lors des qualifications pour l'Euro 80)

    Les 4 joueurs du Racing sont:
    -Dominique Dropsy (17 sélections en tout), Roger Jouve (7 sélections), Francis Piasecki (3 sélections, barré par Platini, mais dans ce match meneur de jeu/second avant-centre et auteur d'une passe décisive pour un futur strasbourgeois, Didier Six (52 sélections) ) et Albert Gemmrich (5 sélections), auteur du troisième but.
    A noter, outre Didier Six, qu'un autre futur racingmen figurait dans cette équipe de France: Jean-François Larios, 17 sélections.

    Equipe

    (Equipe trés offensive, c'était le Luxembourg...)

    Source: Mémoire :D et Le site de la FFF .
  • J'ai un film 8 mm de 8 minutes d'un match contre et à Nancy en 1979 avec Platoche, Moutier, Rouyer le film est muet et filmé caméra à l'épaule à côté des buts !!!...

    Des débordements de Tanter, des sorties musclées de Dropsy... Les gaillards faisait pas semblant !

    Avis aux pirates de l'INA, je peux faire des copies de DVD contre des échanges possibles...archives d'époques vidéos, sonores...
  • Que de souvenirs, toute ma jeunesse .
    Quand tu as connu une équipe comme celle de 1979 , je bois de temps en temps un coup avec Deutschmann , tu ne peux qu'être désolé de ce qu'il est devenu.
    Je demande pas qu'il soit régulièrement champion de france mais à un autre niveau.

    J'ai passé toute la saison , et d'autres , dans le quart de virage côté Neudorf, à côté de la tribune présidentielle , on y allait avec des potes à vélo.
    Il n'y avait pas les clubs de supporters et les gars cherchant la bagarre. On buvait un coup après le match avec les supporters des équipes adverses, surtout les messins, sans problème même en ayant perdu.
    Le foot c'est un sport, un jeu, pas la guerre comme certains guignols veulent le faire penser.

    L'arrivée à la gare des joueurs, j'en ai la larme à l'oeil.
  • deldongo a écrit :

    Il n'y avait pas les clubs de supporters et les gars cherchant la bagarre. On buvait un coup après le match avec les supporters des équipes adverses, surtout les messins, sans problème même en ayant perdu.
    Le foot c'est un sport, un jeu, pas la guerre comme certains guignols veulent le faire penser.

    (+)
  • 5 strasbourgeois dont le buteur contre l'espagne, qui dit mieux??

    Le 08-11-1978, Paris (Parc des Princes, #37897)
    Amical
    Arbitre : M. ESCHWEILER Walter ( R.F. Allemagne)
    FRANCE
    1 - 0
    (1 - 0)
    ESPAGNE

    Evolution du score
    FRANCE
    ESPAGNE

    * 1:0 Specht (41), reprise de la tête au second poteau d'un coup franc tiré par Rocheteau à 18 m à gauche.

    Les équipes

    FRANCE

    * [3] DROPSY Dominique (R.C. Strasbourg)
    * [9] BATTISTON Patrick (F.C. Metz)
    * [1] SPECHT Léonard (R.C. Strasbourg)
    * [17] LOPEZ Christian (A.S. Saint-Etienne)
    * [18] JANVION Gérard (A.S. Saint-Etienne)
    * [6] PETIT Jean (A.S. Monaco)
    * [56] MICHEL Henri = (F.C. Nantes)
    * [2] PIASECKI Francis (R.C. Strasbourg)
    * [14] ROCHETEAU Dominique (A.S. Saint-Etienne) puis >73 [3] SOLER Gérard (A.S. Monaco)
    * [1] PLEIMELDING Pierre (Lille O.S.C.) puis >57 [5] GEMMRICH Albert (R.C. Strasbourg)
    * [21] SIX Didier (Olympique de Marseille)

    ESPAGNE

    * Gonzalez MIGUEL-ANGEL
    * Perez MARCELINO
    * Bernardo Miguel "MIGUELI"
    * OLMO Antonio
    * ESCALZA Francisco
    * VILLAR Angel
    * DEL BOSQUE Vicente puis > 46 SOLSONA Daniel
    * ASENSI Juan puis > 46 LEAL Eugenio
    * ROJO José Francisco puis > 46 SAURA Enrique
    * Gomez Juan "JUANITO"
    * Alonso Carlos "SANTILLANA"

    - Michel opère comme demi défensif (chargé de neutraliser le meneur de jeu Del Bosque, puis Solsona).- Forfaits : Rey, Platini et Jouve.- Réserves : Bertrand-Demanes, Marx(RCStrasbourg), Bathenay et D. Simon.

    fff
  • juninho67 a écrit :
    deldongo a écrit :

    Il n'y avait pas les clubs de supporters et les gars cherchant la bagarre. On buvait un coup après le match avec les supporters des équipes adverses, surtout les messins, sans problème même en ayant perdu.
    Le foot c'est un sport, un jeu, pas la guerre comme certains guignols veulent le faire penser.

    (+)


    La violence dans le football a toujours existée (en Angleterre je crois qu'en 1890 on recense déjà des bagarres et des joueurs maltraités à la fin d'un match), comme elle est un élément intrinsèque de nos sociétés.
    Aujourd'hui le football est un sport surmédiatisé et fait le bonheur des journalistes en quête de sensations fortes pour leurs auditoires. Ce n'était pas le cas ou peu avant (ça doit débuter avec les verts et la TV, et exploser en 98) ; alors c'est sur qu'on ne parlait pas du moindre pet de travers en tribune.
    On peut verser dans le « c'était mieux avant », et effectivement en 79 on vivait certainement encore dans l'euphorie des 30 glorieuses en ne regardant peut être pas ce qu'il se passait ailleurs dans le monde.
    Mais je ne pense pas que c'était beaucoup plus rose qu'à l'heure actuelle.
  • :-B
  • Une saison inoubliable, épisode 1

    Juillet 1978 : la Coupe du Monde vient de s'achever et une année exceptionnelle débute pour le RCS. On vous propose de la vivre - ou de la revivre - tout au long de la saison grâce aux témoignages des stubistes qui ont eu la chance de la connaître.

    Cliquez ici pour lire la suite de cet article
  • Existe-t-il un éventuel calendrier de festivités officielles lié aux 30 ans du titre??
  • Il y a déjà rien eu ( ou si peu ) pour le centenaire alors pour les 30 ans du titre ....... #-o

    Edit: en disant rien ou si peu , je parle du club et non des tifos etc de la part des UB's qu'il n'y ait pas de méprise :)
  • Encore un article original et passionnant, merci (+)
  • Oui excellent !

    J'ai vu mon premier match à la Meinau au printemps 78, un RCS-Nantes qui s'était terminé par un 1-0, but de Vergnes il me semble, j'avais 8 ans et j'avais été très impressionné, notamment la sortie avec la foule, j'avais tanné mon père pour qu'il m'emmène, je ne sais plus pourquoi ce match en particulier, c'est vrai que les Canaris étaient des vedettes à l'époque, j'ai retrouvé la fiche http://www.racingstub.com/page.php?page=match&id=882 - j'aurais juré que c'était un but de Vergnes ! Ou alors je confonds avec un Nice-RCS écouté à la radio et où Vergnes avait mis un but pour une victoire 0-1.

    @maus - oui j'allais parler de France-Espagne, 5 gars du RCS, ce fut l'apogée, mais ça n'a pas duré longtemps, de mémoire après le Hollande-France : 1-0 en 80 avec but casquette pour Dropsy après une faute de Specht.

    Plus généralement les années 77-80 ont été formidables, mais c'est impressionnant comme ça c'est vite délité quand même, ah ce fameux recrutement de "stars" imposé à Gress par Bord et finalement les copains de la Meinau qui semblaient être une grande famille n'ont pas hésité à partir rapidement non plus, comme Gemmrich, ça a fait mal ça, comme quoi...
  • Moi j'ai vu mon premier match a la Meinau durant cette saison,j'avais 10 ans.
    C'était RCS-NANCY 3-0 buts de Deutschmann,Piasecki,et Marx je crois.
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