Saison 2023/2024
Racing Club de Strasbourg

[1991-1992] RCS 4-1 Rennes (Barrages)

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Flux RSS 116 messages · 26.249 lectures · Premier message par rickle · Dernier message par lepatron

  • santo a écrit :
    Y-a encore quelqu'un qui le partage ce match sur Emule, parceque il me manque 100M et ca ne redémarre plus... :(


    ben ya deja moi !
  • Mais oui y a encore des gens qui le partage (+) , mais ce serai sympa de le laisser quelques temps en partage chez vous ensuite, parce que la il n'y a plusqu'une seule source complete.

    Sinon faite quelques recherches sur la mule, je partage plusieurs fichiers sur le racing, dont notemment un résumé contre metz l'année dernière (ils ont ramassé comme d'hab :)- ), le tifo au stade de france lors de l'entrée des joueurs et celui la c'est trop de la balle, plus des fichiers déja cités plus haut



    Et encore merci Rickle
  • Arr, j'ai enfin pû voir ce moment d'anthologie pour le Racing,et quel match! Je n'ai pas connu cette équipe mais je doit dire qu'elle est impressionnante sur ce match, tout comme une Meinau garnit de 38 000 personnes! =P~
    Marc Keller, quel joueur c'était celui là, vraiment énorme,
    et ce Kirn, il est vraiment partout celui là!! :o)

    J'ai bien aimé aussi Michel Vautrot avec ses commentaires du genre:"Strasbourg souhaiterait volontier infirmer ce fameux adage, qui dit "jamais deux sans trois" , on croirait un critique littéraire par moment!

    Et surtout, le foot quand la simulation n'existait (presque) pas, c'etait quand même bien plus spectaculaire.
  • Sa fait plus d'une semaine que je le telecharge et toujours rien.. :-w
  • Deux sources sur shareaza et 15% d'effectués. Please help me [-o
  • plus que 28 Mo à télécharger...
    je n'arrive pas à croire qu'il n'y a que 4 source possible!
    Allez, on partage les gars!
  • par contre si quelqu'un aurait le lien pour le match rcs-om (le 4-1) ce serait super... je galère vraiment pour le trouver. Merci d'avance!!!!
  • moi aussi je suis preneur!!!
  • es ce que quelqu'un l'aurait mais sur emule ?
  • Temps restant 13 secondes, enfin ça fait plutôt 30 mn maintenant :((

    Certains ont ce soucis également ?
  • ils etaient déja publié
    puique c'est moi qui l'ai ai hebergé
    d'ailleur il manque la partie 5
  • J'ai pas vu désolé. Pour ceux qui ont pas envie de chercher sur les autres pages :

    Partie 5 ( 21 mn 03 )
  • Quelle ambiance... :x
  • Nous irons tous au paradis

    Le 13 mai 1992, le Racing retrouve la Division 1 à l'issue du barrage retour contre Rennes (4-1). Un match panache pour une montée champagne. Retour sur un moment mythique :D .

    Incroyable, inoubliable, incontournable ! Ce Racing-Rennes (4-1) de la montée en D1, en ce joli mois de mai 1992, demeure le must de la Meinau. Sur le plan émotionnel et passionnel.
    Sans doute aurait-il été supplanté par le titre de champion de France 79 si les Bleus avaient été sacrés dans leur jardin alsacien plutôt que sur la pelouse de Gerland?
    Pour s'en convaincre, il suffit (pour ceux qui ont eu l'immense bonheur de le vivre) de se remémorer les images de liesse et de folie qui se sont emparées au retour de Lyon de toute une région s'identifiant à la conquête du Graal.

    « De toute façon, Dieu ne m'a jamais laissé tomber... »

    Mais en ce 13 mai 1992, la Meinau rugissait et rougissait de plaisir. Ce Strasbourg-Rennes qui attira 35 709 spectateurs, malgré la retransmission en direct par les caméras d'Antenne 2, demeure le match référence de toute une génération.
    Parce que le système des barrages d'accession à l'époque en match couperet aller-retour (le Racing avait signé un prometteur 0-0 en Bretagne) fait monter l'adrénaline. Parce ce qu'à lui seul le but d'extra-terrestre signé Stephen Keshi avait de quoi inciter à une lévitation collective.
    Sacré Stephen ! Ce paquet de muscles était toujours en adéquation avec l'événement, ayant une fâcheuse habitude de snober les petits rendez-vous entre ennemis de la D2 pour n'exprimer son talent que lors des matches à gros enjeu.
    « J'ai du mal en 2e division, avoue le stoppeur venu d'Anderlecht. Quand c'est facile, je fais n'importe quoi. Je suis en principe chargé de marquer les avants-centres adverses et au final ce sont eux qui... me marquent. Le monde à l'envers! Je ne me sens qu'à l'aise dans la difficulté. Il me faut sentir la pression. Celle de l'adversaire, de la foule. Là, je suis concentré, motivé. De toute façon, Dieu ne m'a jamais laissé tomber... »
    Moins médiatique, plus subtile, mais tout aussi efficace aura également été au cours de ce match la métamorphose de Jacky Paillard. Arrivé du... Stade Rennais en septembre 91 et non considéré comme joker à la suite de sa résiliation de contrat, l'ancien Toulousain et Lavallois qui n'avait pas toujours justifié sa réputation en cours de championnat aura donc attendu cette finale des barrages d'accession pour frapper un grand coup en inscrivant deux des quatre buts strasbourgeois.

    « A force de répéter que la 2e division ne m'intéressait pas, j'en oubliais de marquer »

    « A force de me répéter que la 2e division ne m'intéressait pas, j'en oubliais de marquer, soulignera Paillard dans les vestiaires. Le président rennais voulait amputer mon salaire de 50%. Le Racing m'a alors accueilli et je crois l'avoir maintenant payé en retour. »
    Mais ce jour là, c'est aussi une Meinau à l'unisson derrière ce Racing flamboyant qui a transcendé une équipe strasbourgeoise qui aurait pu être paralysée par l'enjeu. D'autant qu'après avoir été mise sur de bons rails par une tête victorieuse de José Cobos (5e) suite à un centre de Peron, une fusée flottante de Le Dizet, l'entraîneur récemment démissionné du FC Nantes-Atlantique, refroidit l'ambiance après un quart d'heure de jeu (1-1). Jusqu'à ce bijou de frappe lobée signée Keshi (20e) et ce doublé de Paillard (27e et 87e).
    Les confettis du bonheur pouvaient tomber du ciel, les supporters pouvaient envahir pacifiquement et chaleureusement la pelouse, la Racingmania pouvait frénétiquement et fusionnellement se répandre à travers les rues de la ville. Et dans la chaleur de cette nuit de printemps (il faisait encore 30° au coup d'envoi), la place Kléber fut l'artère principale de cette opération à coeur ouvert...

    « Qui en Alsace peut procurer de telles émotions ? »

    Le lendemain, les flonflons de la fête à peine dissipés, Gilbert Gress et le président Jacky Kientz se penchaient déjà sur la saison de la remontée. « Que les joueurs aient fêté leur victoire, c'est très bien. Qu'ils soient bons copains, c'est bien. Mais j'ai connu deux cracks : Di Stefano et Puskas. Ils ne se parlaient pas dans la vie, mais sur le terrain quelle entente et quel régal ! Voilà ce qui compte », s'exclamait l'entraîneur du Racing.
    « Ce match là est devenu un spectacle parce ce que les entraîneurs l'ont voulu, que les deux équipes ont respecté le football et que la correction l'a emporté sur l'enjeu, se félicitait encore Gilbert Gress. Qui en Alsace peut procurer de telles émotions ? Est-ce que l'on se rend compte de ce que nous avons fait pour la promotion de la région en une heure et demie ? »
    Le Racing venait de réussir son immense pari. Et Gress aussi : « La pression au fil des semaines est montée de façon incroyable. C'est la première fois que j'y étais à ce point soumis. Jamais, je crois, on n'a autant attendu d'un entraîneur. Il y a eu la Coupe d'Europe déjà, mais en Coupe, si vous chutez, il vous reste la D1. Là en cas d'échec, c'était le néant. Jamais, l'an prochain, nous n'aurions eu 30 000 personnes au stade... »

    source : DNA
  • Merci, Monsieur Keshi

    En s'imposant 4-1 face à Rennes dans une Meinau pleine comme un oeuf, le Racing, aidé par le coup de patte magique de Stephen Keshi, retrouve enfin sa place en première division. Une victoire dignement fêtée dans les rues de Strasbourg.

    Il est 16h. Avec mes potes Mimi, Claude et Mayeul, on a déjà le nez collé aux grilles qui entourent la Meinau. A 16 ans, pas trop de soucis pour être à l'heure au stade.
    Habituellement, se pointer à 18h suffit pour trouver une place correcte dans le kop, mais là, on a décidé de venir le plus tôt possible. A côté de nous, une centaine d'autres supporters sont déjà là. Drapeaux, tambours et bouteilles d'eau. Le tout, en bleu et blanc s'il vous plaît.
    J'ai pris un pull bleu rayé blanc, faute d'avoir un vrai maillot du Racing et j'ai mon écharpe siglée RCS enroulée autour de la tête. Certains ont maquillé leur visage à la peinture. Mais malgré cette ambiance de fiesta, personne n'est euphorique. Loin de là.
    Tout le monde a encore en tête les barrages de la saison passée. Après une victoire 3-1 face à Nice, nos héros s'étaient effondrés au stade du Ray et Sansone avait encaissé six buts. La honte...
    Ce soir là, on jouait au foot dans la cour du Marie-Curie, à l'Esplanade avec les potes du lycée. La radio à fond, pour suivre le match. Et on avait tous pleuré tandis qu'Éric Sold égrenait les buts niçois. On y avait tellement cru à ce retour en première div', que la déception avait été à la hauteur de nos espérances.

    Cobos, chouchou des filles de la Meinau, marque le premier but

    Alors, devant les grilles de la Meinau ce 13 mai, personne ne fait vraiment le malin. Et deux heures plus tard, alors qu'on entonne tous le désormais traditionnel « les Bordelais sont tous des enc... » dans le quart de virage, la tension reste palpable.
    Une tension qui a mis un certain temps à descendre. Rien à faire, même après le premier but du « chouchou » Cobos, le noeud à l'estomac est toujours là.
    Sans parler de l'égalisation de Serge Le Dizet, qui a douché un stade prêt à exploser. En fait, il a fallu attendre ce but venu d'ailleurs de Stephen Keshi pour qu'enfin tout le monde se mette à respirer, à hurler, à en profiter. Et à commencer à y croire.
    Avec un but aussi extraordinaire, marqué des 35 m avec une telle nonchalance par un Nigérian voué à défendre, on savait que plus rien ne pouvait arrêter la marche en avant de nos Meinau boys. « Et but de Stephen.... », a commencé le speaker. Et 30 000 personnes ont hurlé un « Keshi ! ! ! » qui ressemblait à un grondement venu des enfers.

    On a embrassé la moitié de la tribune en hurlant comme des débiles

    Mayeul, lui, a disparu dans le quart de virage, aspiré par la foule en liesse. On l'a retrouvé dix minutes plus tard, toujours debout, le sourire aux lèvres... mais quatre étages plus bas. Pendant ce temps, on avait du embrasser la moitié de la tribune avec Mimi, tout en hurlant comme des débiles.
    Le reste du match est passé comme dans un rêve. Jacky Paillard a alourdi l'addition, réalisant le match de sa vie. Et le seul drapeau breton visible, agité dans les tribunes Nord, a enfin été remballé. Ne manquait plus, au coup de sifflet final, qu'un petit tour sur la pelouse, après avoir escaladé les grilles.
    Un brin d'herbe mythique dans la poche, restait encore à célébrer cette montée, tant attendue depuis mon premier match à la Meinau en 1989. Direction la place Kléber, son concert de klaxons et ses bouteilles de Champagne partagées au goulot.
    Cette nuit-là, un allumé avait escaladé la statue de Kléber pour tenter d'y accrocher le seul et unique drapeau qui méritait vraiment d'y flotter ce soir là : celui des bleus et blancs.
    Une fête qui est restée dans les mémoires des supporters. Parce qu'elle a été, jusqu'à présent, la dernière de cette ampleur. Ni les victoires en Coupe de la Ligue (1997), ni celle obtenue en Coupe de France (2001) et encore moins la remontée en 2002 n'entraîneront ensuite une telle liesse dans les rues de Strasbourg.

    Même vu et revu, ce boulet de Keshi reste un ovni

    Comme beaucoup, j'avais enregistré le match sur VHS. Parce que faut bien l'avouer aussi, à force de chanter, de sauter et d'agiter drapeaux et écharpes, on ne voyait jamais grand-chose à ce qui se déroulait sur le terrain.
    Alors ce match, il a usé le magnétoscope de mes parents. A commencer par le soir même. Deux fois. Ensuite, la cassette a été tellement vue et revue que la bande finissait par ne plus tourner à la bonne vitesse. Mais même repassé une dizaine de fois, ce boulet de Keshi reste un ovni.
    Et on a beau avoir vu ensuite des victoires plus prestigieuses, comme face à Liverpool, des étrangers plus talentueux, comme ce diable de Mostovoï, ce match face à Rennes reste le summum. Une équipe, un public, une montée. Et ce but venu de la planète Mars. Merci monsieur Keshi.

    source : DNA
  • Ce papier de Barbara Schuster dans les DNA me laisse perplexe. :(

    Tous les jours sur le stub, je lis des billets d'une bien meilleure tenue. :)

    Et la prochaine fois, elle nous racontera son premier concert de Placebo ?
  • Aujourd'hui cela fait déjà 15 ans que l'on a assité à ce splendide match de barrage face à Rennes. Quel beau souvenir, quel match, il va falloir que je le revisionne un de ces quatres. :x
  • Cet article a un gout de déja vu.
    Si quelqu'un a des archives ou plus simplement le bouquin UB90 sorti l'année dernière (y'a une partie "dossier de presse" avec divers articles traitant du groupe et du quart de virage).

    Je suis quasi certain que c'est le même!
  • Telechargement lance sur la mule pour ma part. Il y a quelques sources de disponible, je croise les doigts.

    Sinon y-a-t-il un moyen de sauvergarder les videos Dailymotion directement sur son disque dur, histoire de pouvoir regarder la match meme sans internet ?

    Ah la la avec cette remontee du racing on se plait a revivre les grandes pages de son histoire. :))
  • Au complet chez moi. :D

    Merci a ceux qui continuent a préserver la mémoire des grandes heures du racing.
  • vega1940 a écrit, le 2009-07-29 17:47:51 :

    Impossible d'afficher la vidéo dailymotion <div><object width="480" height="381"><param name="movie" value="http://www.dailymotion.com/swf/xgsz1_rcsrennes-1992_sport&related=1"></param><param name="allowFullScreen" value="true"></param><param name="allowScriptAccess" value="always"></param><embed src="http://www.dailymotion.com/swf/xgsz1_rcsrennes-1992_sport&related=1" type="application/x-shockwave-flash" width="480" height="381" allowFullScreen="true" allowScriptAccess="always"></embed></object><br /><b><a href="http://www.dailymotion.com/video/xgsz1_rcsrennes-1992_sport">RCS-RENNES 1992</a></b><br /><i>envoy&eacute; par <a href="http://www.dailymotion.com/twiseg">twiseg</a>. - <a href="http://www.dailymotion.com/fr/channel/sport">Foot, rugby, surf et encore plus de sports en vidéo.</a></i></div>




    A noter que le résumé de ce match qui a marqué toute une génération vient de la cassette "le grand retour" qui était sortie quelques temps après.
    Une Meinau pleine et une ambiance de folie,Cobos qui ouvre le score comme un symbole,le tir de Keshi,la revanche de Paillard,Gress bras vers le ciel..
    Que de magnifiques souvenirs en une seule rencontre.
  • 20 ans déjà...
  • J'y etais bien sur, ambiance grandiose, déjà bien avant le match, un pote à moi la vessie trop remplie et lui trop serré dans les places debouts avait pisser en plein quart de virage.... :))
    20 ans dejà :((
  • Purée j'avais 17 ans !
    Je suis rentré sans ti shirt le soir tellement c'etait la furie en tribune...
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