Saison 2023/2024
Racing Club de Strasbourg

Dopage

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Flux RSS 319 messages · 25.041 lectures · Premier message par superdou · Dernier message par superdou

  • Dopage : Yannick Noah dénonce la "potion magique" des Espagnols
    Yannick Noah
    "Comment une nation peut-elle du jour au lendemain dominer le sport à ce point ?". Yannick Noah, dans une chronique publiée dans Le Monde daté de samedi, s'interroge sur les performances des sportifs espagnols ces dernières années. Il n'accuse pas directement, mais évoque explicitement le dopage. "Aujourd'hui, le sport c'est un peu comme Astérix aux Jeux olympiques : si tu n'as pas la potion magique, c'est difficile de gagner. Et là, on a l'impression que, comme Obélix, ils sont tombés dans la marmite. Les veinards", écrit-il. L'ancien champion évoque les contrôles positifs récents du cycliste Alberto Contador ou l'affaire Fuentes, qui avait éclaboussé le football ou encore le tennis, et lance un appel. "Arrêtons l'hypocrisie. La meilleure attitude à adopter est d'accepter le dopage. Et tout le monde aura la potion magique"...
    lemonde
  • Noah, dopage et dérapage
    Vivement critiqué par le milieu du sport pour ses allégations sur le dopage en général, Yannick Noah a précisé sa pensée dans une interview paru dans le journal Le Monde daté de samedi. L'ancien tennisman réfute l'idée d'être favorable au dopage et regrette "la sensation très désagréable de servir de bouclier".

    Quelques jours après la publication de sa tribune dans les colonnes du journal Le Monde, qui a suscité de vives critiques dans le milieu du sport, Yannick Noah s'est exprimé sur ses propos liés au dopage. Alors qu'il avait laissé entendre qu'il était favorable à la légalisation de substances interdites, l'ancien tennisman français est revenu sur sa position. "Je suis contre toute forme de dopage mais je suis aussi hypersensible à l'injustice. Or, aujourd'hui, il y a trop de tricheurs qui gagnent. En Espagne ou ailleurs", a expliqué le chanteur dans une interview paru dans Le Monde daté de samedi.

    En visant les sportifs espagnols, Noah avait provoqué des réactions en chaîne dans la presse ibère et parmi les joueurs actuels comme Rafael Nadal et David Ferrer. Emilio Sanchez, un ancien tennisman espagnol et ami du Français, lui avait adressé une lettre ouverte cette semaine en réponse à ses allégations. Mais Noah affirme ne pas avoir voulu provoquer: "Il s'agissait bien entendu d'une démonstration par l'absurde. Mon intention n'était pas de dire: 'A partir de maintenant, la bonne idée serait de mettre tous les gamins sous perfusion !' Mais entre ceux qui font semblant de ne pas comprendre, ceux qui ne savent pas lire, ceux qui n'ont pas d'humour et ceux qui sont motivés parce que, tout d'un coup, ils ont droit à la parole, on perd de vue l'objectif qui était le mien: soulever cette chape de plomb qui pèse sur le dopage."

    Yannick Noah regrette qu'il soit devenu la cible d'une partie du milieu sportif, alors que la Fédération française de tennis (FFT) a exprimé son désaccord dans un communiqué. "J'ai eu le patron (directeur général) de la Fédération, Gilbert Ysern, et je lui ai dit ma façon de penser", précise-t-il, ajoutant qu'il a eu "la sensation très désagréable de servir de bouclier" en disant "tout haut ce que tout le monde sait ou pense." Avant de conclure: "Je suis arrivé à un moment de ma vie où je ne vais pas me planquer au nom du politiquement correct." Pas sûr que cela soit suffisant pour regagner du crédit...
  • Euro 2012 Dopage: Le gardien de l'Ukraine suspendu deux ans
    L'Ukraine pourrait se passer des services d'Oleksandr Rybka durant l'Euro 2012 qu'elle organise conjointement avec la Pologne. Le gardien du Shakhtar Donetsk a été suspendu pour une durée de deux ans par l'UEFA pour un contrôle positif à un diurétique permettant une perte de poids lors d'un match de championnat d'Ukraine disputé le 27 novembre dernier. Rybka était en balance avec le gardien du Spartak Moscou Andriy Dykan pour une place de titulaire à l'Euro. Le Shakhtar Donetsk annonce toutefois ce lundi sur son site internet vouloir faire appel de cette décision que le club juge "extrêmement sévère." Dykan avait notamment été aligné lors de la défaite face à la France en match amical en juin dernier (1-4), Rybka prenant le relais face à l'Allemagne en novembre (3-3). L'Ukraine fait partie du groupe D en compagnie de l'Angleterre, de la France et de la Suède et débutera la compétition le 11 juin face à la Suède.
    Football.fr
  • Bystron suspendu deux ans

    http://www.francefootball.fr/Medias/Photos/201202/644x416/bystron...

    Le défenseur David Bystron, du Viktoria Plzen, a été suspendu deux ans par l'UEFA après avoir été contrôlé positif à une substance interdite, en novembre, lors d'un match de la Ligue des champions face au BATE Borisov (1-0). La suspension de Bystron, 30 ans, sera donc synonyme d'absence à l'Euro 2012 pour le joueur tchèque.

    «Nous savons de quelle substance il s'agit mais laissons au joueur la décision de la révéler ou non, en raison de la nature sensible de cette information», a déclaré Adolf Sadek, le manager du Viktoria Plzen. Selon la presse tchèque, Bystron a abusé de la méthamphétamine lors d'une sortie dans une boîte de nuit quelques jours avant, à Borisov.

    FF
  • Y. Offredo (FDJ) suspendu un an pour manquement aux règles de localisation
    Yoann Offredo (FDJ) a été suspendu un an par la commission de discipline de la Fédération française de cyclisme, selon l'Equipe. Le coureur de 25 ans avait enfreint trois fois en 18 mois les règles de localisation dans le cadre de la lutte antidopage et risquait jusqu'à deux ans de de suspension.

    Offredo avait fourni son programme en retard par deux fois et n'avait pas notifié un changement de sa localisation en juillet dernier. La sanction n'est pas appliquée rétroactivement et il sera donc absent du peloton en 2012 alors qu'il se préparait à disputer les classiques du printemps. Un appel reste possible.
  • Tiens Jeanie Longo a été blanchie pour la même chose .
    D'un autre côté faut qu'ils pensent tout le temps à signaler où ils sont . Ils ont oublié d'aller regarder dans les toilettes .
  • Ca, c'est le topic dopage dans le foot. Il y a un autre topic, dans "dans tout, de rien", qui parle de cyclisme. :-B
  • Espagne/dopage: une radio espagnole offre 200.000 euros de dédommagement au Barça

    Une station de radio espagnole reconnaît avoir porté atteinte à "l'honneur" du Barça, qui la poursuit en justice pour une

    information relative au dopage, et propose au club une indemnisation de 200.000 euros en dédommagement, a-t-elle annoncé sur son site internet.
    La station COPE avait affirmé le 13 mars 2011, dans son émission "Le match de minuit" ("El Partido de las doce") que le Real Madrid s'apprêtait à demander de manière officelle à la Fédération espagnole de football des contrôles antidopages plus sérieux. Elle avait ensuite relayé des déclarations présentées comme émanant du Real Madrid, selon lesquelles des médecins "à la réputation douteuse" séviraient au Barça.
    Le Real avait formellement démenti, et le FC Barcelone avait déposé plainte pour "atteinte illégitime à l'honneur du club", en réclamant à la radio 6.190.090 euros de dommages et intérêts.
    COPE a reconnu sur son site, lundi soir, que "l'information en question n'était pas exacte et provenait d'une source non recoupée" et qu'elle constituait "une atteinte à l'honneur du club".
    "La radio déclare que dans les prochaines 48 heures, elle s'apprête à payer au club catalan le montant de 200.000 euros, hauteur à laquelle elle estime les dommages causés", a ajouté COPE sur son site.
    Le FC Barcelone n'a pas encore fait savoir s'il se contentait de cette somme ou s'il maintenait ses poursuites.
    La Cour suprême espagnole avait condamné en novembre dernier le quotidien français Le Monde à verser 15.000 euros au Barça pour avoir affirmé en 2006 qu'il existait un lien entre le club et un médecin, le Dr Eufemanio Fuentes, qui doit être jugé dans "l'affaire Puerto".
    JMM
  • Foot - GRE :
    Un gardien suspendu deux ans
    Le gardien d'OFI Crète Polychronis Vezyridis, contrôlé positif à la cocaïne, a été suspendu deux ans par la Commission de discipline de la Ligue grecque de football. Vezyridis, 37 ans, contrôlé positif le 26 février avant la rencontre de Championnat AEK Athènes-OFI, a expliqué que les traces de cocaïne «proviendraient d'une pipe offerte par quelques supporters du club».


    L'Equipe.fr
  • Deux ans de suspension pour une pipe :p
  • A 37 ans, ça sonne un peu comme une fin de carrière!
  • Il peut encore aller loin avec le régime crétois :)
  • Mertzwiller

    Un an ferme pour un commerce illégal sur Internet
    Les bons filons du « dealer de médicaments »

    Depuis Mertzwiller, un ex-culturiste de 42 ans a développé une activité commerciale lucrative sur Internet. Il a revendu des médicaments interdits en France, des coupe-faim mais aussi des anabolisants. Pour un chiffre d'affaires de près de 200 000 €.


    Les nombreuses annonces gratuites et messages postés sur les forums ont fini par attirer l'attention de la cellule de surveillance de la gendarmerie de Rosny-sous-Bois en charge de la cybercriminalité. La recherche de l'adresse « IP » de l'ordinateur conduit les militaires à Mertzwiller.

    Depuis le village situé au nord-ouest de Haguenau s'étend un trafic de grande envergure de compléments alimentaires et autres coupe-faim. Des produits, tous interdits en France, que le vendeur, bénéficiant de complaisances outre-Rhin où l'achat est légal, s'est procurés auprès de pharmacies allemandes, notamment à Kehl où il s'est rendu à 41 reprises dans cinq établissements différents.

    Il continue la vente malgré une mise en examen

    La perquisition menée le 14 décembre 2010 au domicile de Christophe Wagner permet de saisir sept colis remplis de produits prohibés ainsi que 23 boîtes de Tenuate et de Regenon, deux anorexigènes, et de trouver des ordonnances préremplies sur l'ordinateur.

    Mis en examen et placé sous contrôle judiciaire le lendemain, l'ancien culturiste alors âgé de 40 ans n'arrête pas son commerce pour autant. Et ce malgré un avertissement solennel du magistrat instructeur lors d'un second interrogatoire. L'activité commerciale reprend et s'enrichit d'une nouvelle compétence : les anabolisants. Il vend notamment de la nandrolone à un cycliste amateur d'une soixantaine d'années dans la région de Nantes, qui lui-même en écoulera auprès d'une connaissance. Une petite partie de son trafic qu'il n'a pas reconnue hier à l'audience.

    «Une activité dangereuse»

    La récidive étant constituée, le quadragénaire est écroué le 6 janvier 2012. Une incarcération qui met fin à un commerce débuté en janvier 2009. En l'espace de deux ans et demi, le Bas-Rhinois a fourni 350 clients français et belges, essentiellement des femmes cherchant à perdre du poids. Une activité qui a généré un chiffre d'affaires de près de 200 000 €, soit un bénéfice net estimé entre 120 et 150 000 €. Cette vente massive de coupe-faim via Internet et les réseaux sociaux est jugée sans précédent par le pharmacien inspecteur Benoît Dufay, détaché au service national de douane judiciaire.

    Face au tribunal, le prévenu explique avoir suivi un régime qui a forcé l'admiration de ses proches désireux de connaître sa méthode. « J'ai perdu 17 kg lors de ma première cure. Je voulais leur rendre service. »

    Une aide illégale qui est vite devenue une activité très lucrative. « Vous êtes un dealer de médicaments. Vous ne vous êtes pas soucié de la santé de vos clients qui vous prenaient pour un spécialiste, dénonce la vice-procureur Lydia Pflug qui regrette que les complices allemands n'aient pas été inquiétés. Vous avez pratiqué une activité très dangereuse grâce à laquelle vous avez retiré des bénéfices substantiels. » La représentante du parquet requiert trois ans de prison dont 18 mois ferme avec maintien en détention.

    Les « dysfonctionnements » qui ont permis au trafic de durer sont pointés du doigt par la défense. « L'Europe est encore imparfaite juridiquement. Interdits en France, les produits sont vendus sur prescription simple de l'autre côté du Rhin », rappelle M e Francis Metzger.

    Le conseil revient également sur la situation personnelle de son client « pris dans une nasse depuis sa rupture conjugale ». Le trafic aurait servi à rembourser « les nombreuses dettes » contractées par l'épouse. « Tout l'argent y est passé », insiste M e Metzger qui termine en soulignant que le trafic n'a pas fait de victimes sanitaires.

    Christophe Wagner a été condamné à trois ans d'emprisonnement dont un ferme pour infraction sur le commerce de substances vénéneuses et exercice illégal de la profession de pharmacien. Les scellés ont été confisqués. Le quadragénaire devra également rembourser les 21 000 € d'allocations chômage perçus durant son trafic et verser une amende de 3 000 € à l'ordre des pharmaciens.

    Le « dealer » a été reconduit à la maison d'arrêt, hier, en fin de matinée.

    DNA du 13 juillet 2012
  • Ce n'est pas récent récent, mais c'est une interview intéressante de Erwann Menthéour :


    par
  • Sympa cet entretien.

    Un article paru ce jour dans l'Equipe sur un rapport remis par l'Agence américaine antidopage à l'UCI qui accable définitivement L. Amstrong et prouve un dopage continu, systémique et quasi-mafieux durant toute sa carrière. Edifiant. http://www.lequipe.fr/Cyclisme/Rapport-usada/
  • Mauvais topic non?
    Ça c'est le dopage dans le foot, pour le cyclisme c'est sur "de tout de rien".
  • Mais non, ça ne peut pas être vrai, on sait tous qu'il n'y a que les méchants cyclistes qui se dopent, ça n'existe pas dans les autres sports. :-'
  • Ce qui est assez "amusant", c'est que Barton prend la parole... pour défendre Lance Armstrong. C'est là que j'ai un peu de mal à le suivre... #-o
  • Juninho, une carrière en suspens

    Pour avoir commis une infraction lors d'un contrôle anti-dopage, Juninho pourrait être suspendu deux ans. A 37 berges, une telle sanction serait vraisemblablement synonyme de fin de carrière pour le joueur le mieux évalué du championnat brésilien. Retour sur les faits qui sont reprochés à l'ex-Lyonnais.

    Avec Juninho, les coups-francs ressemblaient à des pénaltys. A une sanction définitive. Comme celle qui pourrait mettre brutalement fin à la carrière du septuple champion de France. A 37 ans, l'ex-Lyonnais envisageait sûrement de ne pas tarder à raccrocher les crampons, mais pas de la manière qu'il peut désormais redouter, si le tribunal du sport du Brésil le condamne à deux ans de suspension, la peine maximum encourue. Une telle décision sonnerait comme un coup de tonnerre pas seulement à Lyon, mais aussi au Brésil où Juninho, s'il n'est pas le joueur le plus médiatique du pays, est tout simplement considéré par l'hebdomadaire de référence Placar, comme l'actuel meilleur élément du Brasileiro, le championnat national.

    Une infraction au code mondial anti-dopage ?

    Mais, au fait, que reproche-t-on exactement à Juninho ? Les faits remontent au 23 septembre. Ce dimanche-là, le Vasco de Gama rend visite au Ponte Preta. Quatre-vingt dix minutes passent sans qu'un but ne soit marqué. Triste spectacle. Au terme de la rencontre, Juninho apprend qu'il doit passer un contrôle anti-dopage. Le serial tireur commet alors un impair en passant par la case "vestiaire", avant de se soumettre au contrôle. Plus de trois semaines après ces faits répréhensibles, le tribunal du sport brésilien informe, ce mercredi, que Juninho s'est rendu coupable d'une infraction au code mondial anti-dopage, carrément, et que la sentence tombera ce vendredi. Dans le meilleur des cas, l'ancienne idole de Gerland peut s'en sortir en écopant d'un simple avertissement. Dans le pire, il serait suspendu deux ans.

    Que Juninho ait commis une infraction ne signifie toutefois pas qu'il se soit dopé. Reste que son passage par les vestiaires ne peut que générer des doutes sur sa probité. Le leader du Vasco de Gama a peut-être une explication probante à fournir pour justifier son infraction, mais il n'a pas encore pris la parole publiquement. Précisons que Juninho ne sera pas le seul joueur à être jugé par le tribunal du sport de son pays. Pour avoir commis la même infraction, Juan, défenseur du Santos, et le gardien de Fluminense, Ricardo Berna, trembleront, eux aussi, pour la pérennité de leur carrière. Tous sont accusés d'avoir violé le code mondial anti-dopage, mais aussi celui du sport brésilien. Une «conduite contraire à l'éthique» leur est reprochée, et pourrait leur valoir six matches de suspension. Un moindre mal, en comparaison de la peine de deux ans qui les menace.

    A bout de bras

    Dimanche dernier, Juninho, annoncé forfait, n'a pas participé à la défaite des siens sur le terrain de Santos (2-0). En revanche, les deux semaines précédentes, il avait porté à bout de bras son équipe. Le 6 octobre, il inscrit le seul but d'une rencontre disputée sur la pelouse de l'Atlético-GO. Une semaine auparavant, soit une semaine après son contrôle anti-dopage irrégulier, le milieu de terrain avait déjà fait trembler les filets, et adressé deux passes décisives lors de la victoire du Vasco face à Figueirense (3-1). A 37 ans, Juninho n'avait clairement rien d'un retraité. Il le sera peut-être de force, dès ce vendredi. Mais seulement, dans le pire des cas...

    SoFoot
  • Juninho suspendu deux ans !

    La sanction est tombée pour Juninho. Coupable d'être repassé par le vestiaire de son équipe avant d'aller satisfaire à un contrôle anti-dopage, ce qui est contraire au règlement, le milieu de terrain du Vasco da Gama a été suspendu deux ans par le tribunal des sports brésiliens. L'ancien joueur de l'Olympique Lyonnais (37 ans) a la possibilité de faire appel.

    ff

    Je penses qu'on peut dire que c'est la fin de sa carrière.
  • Il a été suspendu avant que la comission ne se réunisse ? :-/
  • Il a déclaré au "Monsieur OL" d'RMC que c'était un gars qui avait voulu se faire de la pub sur son dos. Il dit que comme chaque fois, il est allé prendre sa douche avant de passer le contrôle ( qui est son quatre ou cinquième de la saison, aucun n'a eu de problème ), et qu'il a ensuite été exécuté le contrôle devant les responsables. Selon lui il n'y a aucun problème.
  • Finalement il n'a eu qu'un simple avertissement et va pouvoir continuer sa carrière.
  • Blatter et Platini en flagrant déni de dopage

    Le hasard ou le calendrier des relations publiques suisses nous ont valu ces derniers jours une série de déclarations sur l'éventualité du dopage dans le football, très classiques mais dont on peut encore s'étonner. Précédant de quelques jours Joseph Blatter, Michel Platini, spécialiste de cet exercice depuis toujours (lire "Platini, positif à la mauvaise foi"), a ouvert le bal avec une interview pour Ouest France, mercredi dernier, dans laquelle il dit ne pas croire en l'existence d'un dopage organisé dans le football.

    PLATINI NE VOIT PAS

    "Il y a peut-être quelques cas isolés. Mais je ne vois plus les clubs de football organiser leur dopage." Le président de l'UEFA sait que son ancien club, la Juventus, a été convaincue de dopage organisé pour ses pratiques des années 1994-1998, ses dirigeants n'échappant en appel à leur condamnation que par un biais juridique (lire "La Vieille dame tapait dans la pharmacie"). Mais il ne nous explique pas ce qui ferait qu'aujourd'hui, les clubs auraient renoncé à cette tentation alors que le rythme des compétitions s'est accru en même temps que l'intensité physique des matches et la pression des enjeux économiques.

    En réalité, les clubs n'ont jamais eu autant de raisons d'organiser le dopage de leurs effectifs, et l'une des meilleures d'entre elles est que la lutte antidopage n'est pas de la plus grande virulence dans ce sport. Probablement parce que tout le monde s'applique à "ne pas y croire", et ne craint pas, comme Platini pour expliquer des "différences de rythme flagrantes entre certaines équipes ou certains championnats" (c'est la question du journaliste), de recourir à des fables: "Ce sont les angles des caméras de télévision, les façons de filmer qui ne sont pas les mêmes partout, qui donnent cette impression", nous dit Platini, qui n'a pas tout à fait tort de préciser: "Je dis cela de façon tout à fait sérieuse". [1] :o)

    BLATTER MINIMISE

    Platini a progressé : il ne dit plus comme jadis que le dopage ne sert à rien dans le football puisqu'il n'aide pas à réussir une passe – occultant aussi bien la variété des "bénéfices" des produits dopants que la nécessité, même pour le meilleur technicien du monde, d'être en pleine possession de ses moyens au moment de réussir sa passe. Sepp Blatter, son homologue de la FIFA auquel on dit qu'il pourrait succéder en 2015, a progressé lui aussi. Il ne dit plus qu'il n'y a pas de dopage dans le football. Mais dimanche soir dans une séquence diffusée lors du Canal Football Club, lui aussi a avancé l'extrême rareté des cas positifs: "On a un ou deux cas, 0,0 je ne sais pas combien de pour-cent de cas”, balaye-t-il d'un revers de main.
    Invoquer les contrôles négatifs est un argument dont la minceur a été démontré dans le cyclisme, comme récemment au travers de l'annulation de tous les titres de Lance Armstrong (lui n'ayant même jamais été contrôlé officiellement positif [2]). Et encore parle-t-on d'une discipline significativement plus contrôlée que le football: Joey Barton faisait récemment remarquer à quel point il trouvait aberrant de n'avoir jamais subi le moindre contrôle sanguin durant dix ans de carrière au plus haut niveau... Selon l'Anglais de l'OM, du dopage dans le football, "Il y en a, il suffit de regarder". Mais on ne trouve que ce que l'on cherche, et l'on cherche mollement.

    DES GOUTTES DANS LE NEZ (ET DE LA SCHNOUF)

    Virtuose des stratégies de diversion, tant il a eu souvent à éloigner les remugles soulevés par toutes les enquêtes sur son régime, Blatter nous épate encore avec la manoeuvre suivante. Selon lui, la plupart des cas détectés maintenant concernent “la drogue, la marijuana ou un peu de schnouf”. En définitive, il n'y aurait que des écarts de conduite individuels, de nature sociale et non sportive, concernant des substances récréatives et non dopantes... Et Blatter d'affirmer qu'il est... “certain qu'il n'y a pas de dopage organisé dans un sport collectif”. La FIFA et l'UEFA s'accordent, en un bel ensemble, sur les conclusions du débat.

    Christophe Dugarry, qui a été concerné par la question mais ne le rappelle pas [3], a réagi en plateau à l'interview de Sepp Blatter: "Dans le football, on ne parle pas de dopage, on parle de joueurs positifs, parce qu'il y a des produits interdits mais qui ne sont pas une volonté de se doper, je pense à des gouttes pour le nez, à des médicaments pour le rhume. On a plus souvent affaire à des joueurs pas très sérieux, pas très appliqués sur les médicaments qu'il faut prendre ou ne pas prendre, plutôt qu'une vraie volonté de se doper pour améliorer ses performances comme il y a dans d'autres sports." Pour le consultant de Canal+, même les contrôles positifs ne constituent pas des cas de dopage: il n'y a là que des erreurs individuelles, pas même intentionnelles.

    LE FOOTBALL MIRACULEUSEMENT ÉPARGNÉ

    Pourtant, "l'amélioration des performances" qu'évoque Dugarry est devenue une obsession chez les joueurs et les clubs, soumis à des obligations croissantes de compétitivité. Ces derniers mettent en oeuvre des techniques de préparation athlétique (musculation, endurance, vitesse, explosivité) de plus en plus optimisées et médicalisées, brouillant la limite entre pratiques licites et illicites et posant de graves problèmes de déontologie médicale (lire "La solution du produit n'est jamais loin"). Ce que le football ne veut pas voir, c'est qu'en réalité toutes les conditions sont réunies pour que le dopage existe dans le football. "Aujourd'hui, ils ne peuvent plus dire que [la pratique dopante] n'existe pas, mais ils affirment qu'elle n'est pas organisée. Ils minimisent la part de la dérive. Dans les faits, ce n'est pas le cas", a répondu le docteur Jean-Pierre de Mondenard aux propos de Michel Platini (lire ici).

    À ces risques toujours plus évidents, l'UEFA et la FIFA n'opposent qu'une aimable désinvolture, et nous prient de croire cette histoire de nuage radioactif qui épargnerait miraculeusement la principale discipline sportive mondiale. La FIFA était plus combattive quand elle résistait à l'Agence mondiale antidopage qui s'en prenait à son inaction. Des gouttes ou de la schnouf dans le nez, et beaucoup de poudre aux yeux: les instances du football organisent, sinon le dopage, du moins une légèreté qui ne pourrait mieux le favoriser.

    [1] Il faut dire qu'à plusieurs reprises, sur le même sujet, il avait dit en substance que s'il y avait du dopage, ça se saurait.
    [2] Positif aux corticoïdes en 1999, il avait fourni un certificat médical et l'analyse a posteriori de six échantillons urinaires de 1999 qui avait établi son recours à l'EPO n'était pas exploitable devant les instances sportives (lire l'article du monde.fr en 2005).
    [3] Contrôlé positif à la nandrolone en 1999, il a été absous pour vice de procédure (lire "Le chevalier inexistant").

    Latta sur le Monde.fr
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