Saison 2023/2024
Racing Club de Strasbourg

Quand le Jazz est là...

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Flux RSS 978 messages · 61.861 lectures · Premier message par denpasar · Dernier message par speedy67

  • Voilà, celui dont nous parlions quelques post plus haut, j'ai nommé Jimmy Smith, est mort avant-hier à l'âge de 79 ans :((


    L'organiste de jazz noir américain Jimmy Smith, qui a révolutionné le jazz au clavier dans les années 50 et 60, est mort à l'âge de 79 ans, a annoncé sa maison de disques mercredi.

    http://www.cyberpresse.ca/arts/images/022005/4ce84e0.jpg

    Smith est mort mardi à son domicile de Phoenix (Arizona, sud-ouest), précise un communiqué de la maison de disques Concord Records.

    «Jimmy était l'un des plus grands musiciens et l'un des plus innovants de son temps. J'aime l'homme autant que sa musique», a déclaré son ami Joey Defrancesco.

    La chaîne de télévision MTV a indiqué que Smith avait été retrouvé mort devant sa télévision en pleine après-midi par son imprésario Bob Clayton.

    Smith était né en Pennsylvanie le 8 décembre 1925. D'autres biographies font état d'une naissance en 1928.

    Après avoir débuté comme pianiste, il est passé à l'orgue Hammond B3 pendant les années 50 et 60 qu'il a contribué à faire connaître dans le milieu du jazz, alliant avec brio rythm and blues, blues et gospel.

    AFP
  • Ray Charles remporte cinq récompenses aux Grammy AwardsLEMONDE.FR | 14.02.05

    Ray Charles, monstre sacré du blues, décédé en juin 2004, a ravi la vedette à la jeune génération, lors de la 47e cérémonie de remise des Grammy Awards, les récompenses américaines de la musique, dimanche 13 février, à Los Angeles.
    Cinq récompenses ont été décernées à Ray Charles à titre posthume, dimanche aux Grammy Awards à Los Angeles, dont les trophées du meilleur album et du disque de l'année.
    Le pianiste a remporté les prestigieux Grammys du meilleur album pour Genius Loves Company , réalisé en collaboration avec plusieurs artistes, et du meilleur single pour Here We Go Again, son duo avec la chanteuse Norah Jones. Il a aussi raflé les prix de l'album pop et de la collaboration pour ce même duo.
    "J'aimerais juste personnellement remercier Ray Charles , a dit Norah Jones. Je pense que cela montre à quel point la musique peut être merveilleuse, à 100 % avec Ray Charles." Plusieurs hommages ont été rendus au musicien, dont l'un par l'acteur Jamie Foxx (qui l'incarne dans le film Ray), le producteur Quincy Jones et la chanteuse Alicia Keys, qui ont interprété Georgia on My Mind, tandis que des photos en noir et blanc défilaient en fond de scène.
    A côté, la jeune génération, pourtant fort représentée dans les nominations, a quelque peu déchanté :)- :-B

    Ca fait toujours plaisir, non :o) ??
  • Le saxophone de Charlie Parker atteint 262 000 dollars aux enchères
    LEMONDE.FR | 21.02.05

    Directement sortis des collections des héritiers, 430 instruments, partitions et vêtements des plus grands noms du jazz ont été mis en vente, dimanche, à New York.
    Le saxophone du légendaire virtuose du jazz Charlie Parker, mort le 12 mars 1955, a été vendu, dimanche 20 février, 262 000 dollars (environ 200 500 euros) au cours d'enchères historiques organisées par Guernsey's à New York. Le saxophone alto, fabriqué pour Charlie Parker en 1947 et gravé à son nom, souvent gagé par le musicien, lorsqu'il avait un besoin d'argent liquide, puis racheté, avait été rangé sous un lit, à la mort de l'artiste, par son épouse, Chan Parker, puis légué à sa fille en 1999.
    Le saxo de Charlie Parker était l'une des pièces phares d'une vente exceptionnelle d'instruments, de vêtements et de partitions de musiciens légendaires comme Louis Armstrong (:x), Benny Goodman (:(), John Coltrane (:x) et Stan Getz (:x). "C'est assez extraordinaire, rien de tout cela n'avait été vu avant", a commenté Arlan Ettinger, président de la maison Guernsey's. Et d'ajouter : "Si un rocker avait une guitare en 1964, il y a de fortes chances qu'en 1965 il l'eût déjà perdue, échangée, brisée ou vendue. Mais ce que nous avons mesuré en rencontrant les familles du jazz est qu'elles ont toujours ces trésors trente ou soixante ans plus tard, et qu'elles les chérissent."

    MANUSCRIT DE JOHN COLTRANE

    Parmi les autres instruments notables, figurait aussi une clarinette de Benny Goodman, vendue pour près de 25 000 dollars (19 100 euros :O :))), et une trompette de Dizzy Gillespie qui a atteint les 31 000 dollars (23 700 euros). Autre pièce marquante, un manuscrit comportant des notations de John Coltrane - au stylo encre - sur les arrangements de son mythique morceau A Love Supreme =P~. Les trois feuilles, très disputées, sont finalement parties pour 129 500 dollars (99 100 euros). Une lettre de Louis Armstrong émaillée d'insultes et adressée à son agent s'est vendue, elle, à 29 500 dollars (22 500 euros). La vente incluait également, au titre des raretés, un carnet de Thelonious Monk, dans lequel le futur compositeur de Round Midnight notait à l'âge de 16 ans ses pensées. Le carnet a été vendu 70 800 dollars (54 200 euros).
    Outre les collectionneurs privés, plusieurs musées et universités ont participé aux enchères : le Kansas City Museum of Jazz a notamment acheté plusieurs lots, dont une montre en or ayant appartenu à Charlie Parker vendue 13 000 dollars (9 950 euros).
    Les familles de nombreux musiciens représentés ont décidé de reverser l'argent tiré de la vente à diverses fondations, notamment des institutions cherchant à promouvoir le jazz. "Laisser partir des trésors dans l'espoir que quelque chose du passé apportera quelque chose à l'avenir est vraiment merveilleux", s'est réjoui M. Ettinger.
  • "Ray" : la légende de Ray Charles au fil de sa musique
    LE MONDE | 22.02.05

    Film américain de Taylor Hackford avec Jamie Foxx, Kerry Washington, Regina King (2 h 32)

    Jamie Foxx incarne magnifiquement le musicien mort en 2004, après avoir collaboré au film. Loin de l'hagiographie, le réalisateur Taylor Hackford retrace l'itinéraire de l'artiste et de l'homme et évite les embûches en ne quittant jamais son axe principal : la musique.

    Tout est dans l'intro. Celle de What'd I Say =P~, les trois accords du blues réinventés au piano électrique. Un morceau qui commence aussi bien ne peut mener qu'au bonheur. Un film qui commence par ces notes fait une énorme promesse, que Ray tient jusqu'au bout : celle de faire du cinéma avec la musique en restant fidèle aux deux arts.
    On plane donc au-dessus d'un clavier ou deux mains dansent cette fameuse introduction. Il n'est pas besoin d'être un savant musicologue pour se rendre compte que ces mains sont justes, dans les notes, dans le tempo. Ce sont celles de l'acteur Jamie Foxx. Et pourtant ce qu'on entend, c'est bien Ray Charles. Ce miracle, renouvelé du début à la fin de ce long film, est en fait le résultat d'un travail prodigieux, mais, le temps de la projection, il n'est pas besoin de chercher à comprendre, juste de croire, et ce n'est pas très difficile.
    La mort de Ray Charles, le 10 juin 2004, a familiarisé la planète entière avec la biographie du Genius. Son enfance cruelle (la mort accidentelle de son frère, bientôt suivie par la cécité) dans le Sud des Etats-Unis au temps de la dépression et de la ségrégation, sa traversée des Etats-Unis et ses débuts de musicien professionnel loin de chez lui, dans le Nord-Ouest, son admiration pour le jazz sophistiqué de Nat King Cole et la transformation de sa musique après qu'il eut signé un contrat avec le label Atlantic. Son héroïnomanie aussi, ses frasques amoureuses, sa conversion à la country music.
    Il y a là de quoi faire : un mélo ou une chronique sociale, la version rhythm'n'blues de Rocky ou un remake musical des polars sudistes des années 1960, comme Dans la chaleur de la nuit, où il chantait le thème principal.
    Taylor Hackford, le metteur en scène, effleure ces hypothèses, mais ne quitte jamais du regard l'axe principal du film, la musique. C'est elle qui préserve le film de toutes les embûches. Un exemple : avant de quitter le Sud, le jeune Ray Charles veut se faire embaucher comme musicien de session dans un studio où l'on enregistre de la country music. Les Blancs ont les tronches, l'accent et la dégaine des petits Blancs que l'on voit dans les séquences de lynchage. D'ailleurs, ils regardent d'un sale oeil le petit nègre aveugle.
    Tout est arrangé pour que, plein de bonne conscience, on prenne en commisération l'un et l'on tienne les autres dans le plus grand mépris. Et puis Ray Charles s'assied au piano, le groupe commence à jouer une ritournelle et la scène s'envole au-dessus des clichés, pour célébrer l'un des plus beaux accidents de l'histoire américaine, qui a vu se télescoper les musiques de deux communautés dont l'une haïssait l'autre, pour donner naissance à toutes les musiques qui ont composé la bande originale de la deuxième moitié du XXe siècle.

    L'HÉROÏNE POUR SURVIVRE

    Quand il s'est agi d'entamer la saison de la distribution des prix du cinéma américain, Ray a été classé dans la catégorie "musical" par les Golden Globes, les trophées remis par la presse étrangère accréditée à Hollywood. Cette classification un peu abusive n'est pas tout à fait absurde.
    Contrairement à d'autres biographies filmées de musiciens (dont le monstrueux The Doors d'Oliver Stone), Ray n'est pas entrecoupé de numéros musicaux, qui feraient irruption dans la narration. A chaque fois que la musique se fait entendre, elle dit à la fois l'itinéraire de l'artiste et de l'homme, qu'il triomphe de l'adversité (I Got a Woman) ou qu'il s'apprête à rompre avec l'un des grands amours de sa vie (Hit the Road Jack).
    Cette célébration constante de l'artiste permet de tourner le dos aux habitudes hagiographiques du "biopic", le film biographique hollywoodien, et de tracer une image convaincante de l'homme. Dès le début de sa carrière professionnelle, alors qu'il tournait dans le Sud avec le groupe de Lowell Fulson, Ray Charles s'est accroché à l'héroïne.
    Taylor Hackford et Jamie Foxx montrent cette addiction non pas comme une déchéance mais comme une stratégie de survie vouée à l'échec. A rebours du moralisme ambiant, ils évoquent la fraternité des toxicomanes et ne dissimulent pas que cette dépendance a duré presque exactement le temps qu'a duré l'apogée créatif de Ray Charles.
    Cet amour lucide pour la personne de Ray Charles permet d'en faire un grand personnage de cinéma. Ce travail repose en grande partie sur les épaules de Jamie Foxx. L'acteur s'appuie sur l'étonnante ressemblance physique avec son modèle et sur son talent de musicien, qui lui permet de tenir son rang de chanteur, de pianiste et de chef d'orchestre. Ce qu'accomplit l'interprète ne relève toutefois pas seulement du mimétisme.

    LES MOYENS DU GRAND SPECTACLE

    Il y a dans son interprétation une charge d'émotions contradictoires ; la quête du plaisir et celle de la reconnaissance se heurtent à la peur de l'obscurité et à la culpabilité jamais évacuée (Ray Charles n'arrive pas à se convaincre qu'il n'est pas responsable de la mort de son frère), la fraternité musicale est battue en brèche par le souci constant de ne pas devenir la victime des hommes d'affaires.
    C'est ainsi que l'on voit le musicien quitter Atlantic pour ABC, maison de disques sans âme, ou se détacher de ses musiciens au profit d'un entourage d'abord soucieux de rentabilité. Pour ces séquences pas forcément reluisantes, Foxx fait passer à la fois l'égoïsme de Ray Charles et sa volonté (que légitime l'histoire de tant de ses contemporains) de jouir des fruits de son succès.
    Au service de cette légende réaliste, Taylor Hackford met les moyens du grand spectacle américain : reconstitution d'époque soignée, scènes de foule (la manifestation des militants des droits civiques qui demandent à Ray Charles de ne pas jouer dans des théâtres pratiquant la ségrégation), morceaux de bravoure (la rencontre avec Ahmet Ertegun, le patron d'Atlantic, l'invention de What'd I Say). En un contrepoint pas très complexe mais très efficace, les femmes (à commencer par la formidable mère qu'interprète Kerry Washington) de la vie de Ray Charles apparaissent pour donner la mesure du parcours intérieur du musicien.
    Il y a dans la musique de Ray Charles - surtout dans celle qu'il a enregistrée entre 1953 et son départ pour ABC - une renonciation joyeuse à la sophistication, au profit de la vigueur et du plaisir immédiat. Taylor Hackford en a trouvé l'équivalent cinématographique, faisant de Ray la célébration irrésistible d'une des facettes les plus brillantes du rêve américain.

    Bon, ben, si quelqu'un est motivé pour aller le voir et nous en parler, vu que pour moi c'est mal barré :((
  • Quelques photos du Genius. Devinez quoi??? Généralement il a la classe :o)

    www.petrifiedtruth.com/ archives/Ray%20Charles.jpg

    www.florida-arts.org/. ../raycharles.htm

    www.fojimoto.com/ journal.html

    www.nga.ch/sits/ Blue%20sits/ray%20charles.htm

    www.mariemarion.com/.../ 2004_06_01_archive.html =;
  • on ne vois pas de photo?
  • Oups :'> Sorry

    http://www.petrifiedtruth.com/archives/Ray%20Charles.jpg

    http://www.florida-arts.org/programs/halloffame/images/RayCharles.jpg

    http://www.dk-studio.com/media/entertainment/box6pic.jpg

    http://biografieonline.it/img/bio/Ray_Charles.jpg

    http://www.nga.ch/img/Blue%20Img/Ray%20Charles%20a.JPG

    Moi je dis B-) (je sors)
  • Parce que Satchmo a aussi sa place ici...

    http://www.soulwalking.co.uk/%A5Artist%20GIF%20Images/Louis-Armst...

    http://musicmoz.org/img/editors/gaterbait/armstrongl_best.jpg

    http://www.ukcia.org/potculture/50/satchmo.jpg

    Une seule chose a dire: :D
  • L'article des DNA du jour sur Cobos...

    Futur jazzman ?

    Quant à la musique, il adore. « J'aime me repasser des disques des années 70, dit-il avant de sourire. Je suis assez nostalgique de certains moments vécus. Et, là, j'ai des projets. Je ne dis pas que je deviendrai chanteur, mais ça me tente sans être une obsession. »
    Avec un copain du milieu, qui navigue entre Paris et New York, le projet est réel. « Ce serait plutôt du jazz =D =D . On a déjà réalisé une compilation. On verra plus tard. Mais je ne peux pas vivre sans musique. »

    Hum... "Avec un copain du milieu, qui navigue entre Paris et New York" :O Ciao Marc!!! :))
  • Le fils de Jacques Dutronc est guitariste de jazz, est-ce que quelqu'un sait si il fait parti d'un groupe ??
  • Pour ceux qui ne sont pas allés voir "Ray" , c'est vrément dommage !! J'ai adoré ce film ; dur de rester assis quand on entend des musiques comme ça et que l'on voit tout le monde qui danse ! enfin bon on voit aussi toutes les souffrances que Ray a du subir tout au long de sa vie , surtout dans sa jeunesse , en étant noir et aveugle ! Mais j'avous qu'il s'est quand même bien fait plaisir , en voyant toutes les femmes dans le film ... Voila maintenant si le film est encore à l'affiche a Strasbourg , et que vous avez le temps , allez y , je pense que vous ne seriez pas déçut !
  • dartagnan a écrit :
    Le fils de Jacques Dutronc est guitariste de jazz, est-ce que quelqu'un sait si il fait parti d'un groupe ??


    Ben si il est guitariste de jazz, c'est sur, oui, il fait parti d'un groupe... :p

    Sinon, détail un peu intégriste pour lola, Ray Charles c'est du Blues, du Rythm&Blues, de la Soul, country, ce que tu veux... mais pas du Jazzzzzzzzzzz [-X

    Ceci dit ça n'enlève rien au magnifique film "Ray"... ;)
  • melchior12 a écrit :
    Ben si il est guitariste de jazz, c'est sur, oui, il fait parti d'un groupe


    Pas certain que ce soit la réponse attendue. [-X

    A ce que je crois savoir, le fils Dutronc s'est spécialisé dans le jazz manouche, en grand fan de Django, et sévit surtout sur scène, avec trois autres guitaristes, sous son nom de baptème. Par contre rayon discographie, étrangement, je n'ai rien trouvé. :-/

    Petite interview du fils de.
  • Merci mosto, les liens sont d'ailleurs forts interressants (+)
  • Soir-ce concert du genie Steve Coleman à la Salle des Fêtes de Schiltigheim pour une de ses 3 seules dates en France. Parait qu'il reste quelques places...

    Si vous voulez en prendre plein les oreilles (et la vue), c'est à ne pas rater !

    Le site de Steve Coleman
  • Un chti contrendu [-o
  • Bon, ben, pour la claque on repassera hein...

    Arrivé un quart d'heure avant le début (prévu) du concert, il ne reste évidemment plus que les places sur les cotés de libres, celles du milieux étant occupées du premier au dernier rang. Le "spectacle" commence avec la demi-heure syndicale de retard. La salle est archi comble. Sur scène, la présence d'un pupitre pour chaque zikos me surprend un peu...

    La formation s'appelle "Steve Coleman - Reflex", avec basse/batterie, un trombone, une trompette, une chanteuse, et Steve bien sur au sax.

    Les lumières s'éteignent et un déluge d'applaudissements s'abat. Mais très vite tous le monde déchante.
    Le touriste à la basse n'est pas prêt (normal me diront les bassistes), s'étire encore un peu les doigts et fait chauffer son ampli. Ceci a le don de rendre Steve bien furieux et on le comprend. Il improvise alors quelques phrases pour patienter. Pendant ce temps, la section rythmique se lêve et va consulter les partitions sur le pupitre du tromboniste ! Ils connaissaient pas la set-list ou quoi ?
    Steve doit ensuite rappeler la pulsation à plusieurs reprises au bassiste (!) et au tromboniste. Il leur parle même pendant le deuxième morceau, et leur rappelle qu'il faut le suivre lui avant le troisième... Ambiance...
    S'en est déjà trop pour beaucoup de monde, qui se lève et part.
    La suite du concert ne sera que gestes de mauvaise humeur de Steve envers ses zikos, rappels à l'ordre rythmiques, et mouvements des spectateurs direction la sortie...

    Pour ceux (dont moi) qui s'attendaient à du free funk ultra groovy, post-bop à envolées saxiques et cuivriques sur base rythmique ultra carré, ben... que dale, rien, le néant. Une platitude totale, pas d'énergie, zéro groove, aucune harmonie. Bref, ça tournait pas.
    Et ceci par la faute d'un bassiste à l'ouest, d'un tromboniste limite, et d'une chanteuse dont on se demande ce qu'elle faisait là (ça doit être la meuf au bassiste : "Hey, Steve t'as pas un p'tit taff pour ma meuf, elle est chanteuse et super gentille...)

    Lorsque les lumières se rallument, un bon tiers des sièges sont vides, et les survivants se regardent d'un air pantois.
    Le rappel sera anecdotique, sans Steve qui devait avoir honte et sans la chanteuse (enfin elle était p't'être là mais rien vu ni entendu...).

    Pour résumer, concert de merde, niveau d'une mauvaise répèt', formation où règne une tension latente. Ces musiciens n'ont visiblement pas le temps de travailler longtemps ensemble avant une tournée (d'où les pupitres...). Faut courir le cachet, même à ce niveau...
    Grosse déception pour moi comme pour le reste des spectateurs je pense.
    A revoir si il repasse par Strasbourg car c'est quand-même une sacrée pointure au sax, Steve Coleman...
  • Purée :O

    J'imagine la déception des plus accros :(
  • Impressionnant, ce truc!
    Mais en même temps, c'est ce qu'on appel un moment jazzy :-B
    Comment c'est possible qu'il se retrouve avec des sidemen aussi miteux? Ils ont fait des albums ensemble?
    En tout cas, j'espère que tu n'as pas payer la place trop chère :(
  • L'article des DNA :

    La grande absence

    Une mauvaise surprise. A la salle des fêtes de Schiltigheim, le grand Steve Coleman nous joua ce mardi un jazz approximatif, sans corps ni âme.

    Entouré de ses jeunes musiciens, le saxophoniste essayait de nous proposer un mélange de vibrations soul funky et d'une sorte de « chabadabada » jazz, aux fortes influences brésiliennes. Mais dès les premières mesures, l'affaire, malheureusement, devint claire : un groupe hésitant, complètement crispé, et très mal à l'aise avec son répertoire. Un batteur imprécis, un bassiste presque absent. La section de cuivres (saxophone, trompette et trombone) qui peine à donner le groove, et une jeune chanteuse complètement perdue.

    Une coquille vide

    La formation, alors, joue de longs morceaux en « bégayant ». Steve Coleman ne cache pas son mécontentement, et celà ajoute bien évidemment une pression supplémentaire sur les musiciens. Un mécanisme déréglé, qui nous envoyait de faibles pulsations, presque robotiques. Un jazz tiède et incertain. Une équipe déboussolée qui s'efforce de trouver quelques miettes de beauté dans une écriture, il faut bien le dire, carrément faible.
    En deux heures et demie, Steve Coleman joua seulement quatre morceaux. Autour de thèmes qui méritaient un traitement beaucoup plus serré et, finalement, une lecture plus professionnelle. Par moments, la formation parvint, tout de même, à resserrer les rangs et à distiller quelques beaux passages, mais l'émotion retombait aussitôt, et leur jazz redevenait coquille vide.
    L'un après l'autre, les musiciens démissionnaient. Perdus entre le funk, le jazz et ce chant à la Astrud Gilberto mal approprié à ces rythmes de streetsoul urbaine. Replié sur lui même, Steve Coleman garde son inspiration et son souffle, on l'espère, pour une autre fois. Certains spectateurs ont carrément quitté la salle pendant le concert, d'autres étaient un peu plus enthousiastes, mais avec des musiciens comme Steve Coleman, on doit très clairement exiger davantage. Une musique réelle, l'alchimie, le métissage et l'ouverture du jazz. Sinon rien.

    Vélibor Colic



    J'ai connu mieux comme "moment jazzy" quand-même... :))
    Niveau prix, n'étant plus étudiant c'était 15 euros, ce qui fait cher pour la préstation mais pas cher pour Coleman enfin...

    Sinon, après quelques recherches, je me suis apperçu que la section ryhmique n'était pas celle des Five Elements (tu m'étonnes...), le trombone et la chanteuse sont en guest.
    Il est peut être arrivé une couille au vrai bassiste, ou un autre plan...

    J'ai quelques potes au cons' à Stras qui m'ont expliqué aussi qu'en ce moment, les groupes (même avec des pointures) ne prennaient plus le temps de répéter ensemble avant de tourner. Ils courent tous le cachet. Dur dur la vie de sideman...
  • Fallait pas y aller ! :p
  • cigogne a écrit :
    Fallait pas y aller ! :p


    Si tu appréciais le Jazz et connaissait Steve Coleman, tu y serais certainement allé.
    Certes sa préstation fut très mauvaise, mais ça aurait put être un moment d'anthologie aussi.
    T'es jamais allé voir un film avec de super acteurs que t'as trouvé tout pourri en sortant ? Ben fallait pas y aller...
  • Dis moi melchior, toi qui a l'air de bien apprécier le jazz : sais-tu s'il y a d'autres concerts à ne pas rater à venir sur Strasbourg et sa région ?
  • Je ne suis pas vraiment au fait de l'actualité jazzy strasbourgeoise, mais généralement, en se faisant une petite sélection à partir du programme de "Jazz d'or", y'a franchement moyen de prendre son pied... En plus y'a des chtis concerts gratuits franchement pas dégueux...
    Bon, je sais, c'est en novembre, mais autant se préparer à l'avance, genre si tu connais pas les mecs, tu choppes des skud à la BMS (où chez melchior12 ;) ) puis tu fais tes choix à partir de là...
  • :O Mais comment tu sais que j'ai piqué (copié s'entend) les trois-quart de ma cédéthèque à la BMS ? :))
    La BMS c'est un super plan, surtout si t'es étudiant. Tu payes environs 15 euros à l'année et tu peux prendre jusqu'à 6 skuds à la fois. Moi j'y allais souvent au pif, d'après la pochette aussi, puis si ça me plaisais pas tant pis je ramenais le lendemain. Bon c'est vrai j'habitais à 100m, mais il y a d'excellents skuds, un catalogue aussi bien pratique pour réserver les meilleurs qui une fois en rayon repartent cash et c'est donc galère pour tomber dessus. Ca te coute un timbre quand-même je crois la réservation...

    Quand à Jazz d'Or, je crois que cette année c'est vers mi-mai (pas sur) je me renseigne. Mais il y'a souvent des pointures, et surtout des concerts de mecs moins connus qui si sont très forts... et moins cher !
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