Saison 2023/2024
Racing Club de Strasbourg

Marc Keller, nouveau président du Racing ?

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Flux RSS 392 messages · 37.301 lectures · Premier message par samh · Dernier message par moderateur

  • Oui, mais dans ce cas il n'y a pas de plus-value, puisque le capital social du club ne change pas si le cours de l'action monte... Autrement dit, il retirerait la somme qu'il a investie.
    Officiellement Ginestet a revendu ses parts aux autres, avec un % de plus-value, ce qui est donc incompatible. D'où mon interrogation.
  • C'est vrai...

    Autre possibilité: Ginestet apportait de l'argent en plus de sa participation dans les parts du club, un peu comme Dreyfus à l'OM qui investit chaque année...
  • D'accord avec toi, j'y ai pensé aussi, ça aurait pu être un prêt au club (comme Abramovitch le fait en partie à Chelsea, d'ailleurs le jour où il partira le club sera pas dans la m***). Mais c'est bien sur 31% des parts du club que s'est fait le calcul... D'ailleurs c'est bien des parts qu'il doit lacher pour ne plus être majoritaire. Je suis perdu...
  • Interview tres instructive de keller

    Marc Keller : « Notre force, c'est la collégialité »

    Samedi face à Auxerre, le Racing retrouvera la L 1 au stade la Meinau. Tour d'horizon du club strasbourgeois avec Marc Keller.

    - Comment va le Racing sur un plan financier ?
    - Après des années de déficit récurrent, nous allons être à l'équilibre, voire même dégager un petit bénéfice sur la saison 2004-2005 tout en ayant clôturé la période IMG avec l'affaire Garay par exemple. N'oublions pas qu'il y a deux saisons, nous présentions encore un déficit de 12 millions d'€.

    - Quel sera le budget du club cette saison ?
    - Devant la DNCG (Direction Nationale du Contrôle de Gestion), nous avons présenté un budget à l'équilibre de 23-24 millions d'€. C'est une prévision avec une 17e place en L 1, une 17e place en notoriété, une 17e place en passages télévisés et des éliminations précoces en Coupe de France, Coupe de la Ligue et Coupe de l'UEFA. Toute place au dessus ou tout tour passé nous permettra d'avoir un bénéfice...

    « Le Racing ne fait plus sourire »

    - Vos prévisions sont-elles vos ambitions ?
    - (Il sourit). Elles sont autres. A la DNCG, nous avons présenté un budget prudent.

    - Mais encore ?
    - La Ligue 1 est dominée par 4 ou 5 clubs. Si on termine entre la 8e et la 12e place, c'est que le club aura progressé. Nous aurons fait une bonne saison si nous terminons 8e.

    - Avez-vous l'impression que le Racing joue gros cette saison ?
    - Il jouait déjà gros les saisons passées. Aujourd'hui, la donne est quelque peu différente.

    - En quoi ?
    - Le Racing ne fait plus sourire. J'ai l'impression qu'il a retrouvé sa crédibilité non seulement au niveau régional, mais aussi au niveau national.

    Maître de son destin

    - Le fruit de votre travail ?
    - Non, non. C'est le fruit du travail de gens, de tous les salariés du Racing, qui n'ont eu qu'une idée en tête : servir le club. Et il est ambitieux. En plus, avec l'assainissement de ses finances, il est redevenu maître de son destin.

    - Vraiment ?
    - Quand nous sommes arrivés au club, la situation était préoccupante. On avait des idées et une solidarité. Aujourd'hui, nous n'allons pas, même si ça va mieux financièrement, changer nos méthodes. Le club est désormais organisé pour que les gens le servent.

    - Vous dites que le Racing est redevenu maître de son destin. Mais Mamadou Niang est parti...
    - On aurait aimé le retenir et faire avec lui ce que nous avions fait avec Ljuboja. Mais, il y a quelques mois, nous lui avions dit que nous le laisserions partir si un grand club se manifestait. Comme l'offre de l'OM était intéressante, il est parti.

    - Sans regret pour vous ?
    - La vente d'un joueur fait partie de la vie d'un club. (Amusé). Et puis, si on a des propositions, c'est que nous possédons de bons joueurs. Nous nous sommes battus pour conserver Mickaël Pagis et Alexander Farnerud.

    - Plus précisément ?
    - Il y a 12 mois, ils seraient tous les deux partis. Là, nous avons pu mener des négociations pour les conserver. Notre situation financière nous le permet.

    Le juste prix

    - Vous étiez réputés pour une politique salariale raisonnable. L'avez-vous reniée ?
    - On a fait des efforts, mais la moyenne des salaires versés reste correcte. Notre système reste basé sur les primes. Elles sont très intéressantes, mais elles ne seront versées que si le Racing termine au pire 10e.

    - Mamadou Niang sera-t-il remplacé ?
    - On s'y emploie, mais pas à n'importe quel prix. Même quand on a bien vendu un joueur, comme c'est le cas avec Mamadou Niang, on veut acheter à un juste prix. Donc, on a des pistes.

    - Comme celles qui mènent à Haykel Guemandia ?
    - Dans ce genre de situation, on doit être patient. Nous le sommes comme nous l'avons été pour faire venir Niang, Alexander Farnerud, Sidi Keita, Karim Hagui ou Vaclav Drobny. Mais, une nouvelle fois, ce n'est pas parce que nous avons bien vendu un de nos joueurs que nous allons acheter "mal". Notre objectif, c'est de conserver la meilleure équipe possible. On le doit à notre public.

    « La valeur d'un club, ce sont ses supporters »

    - Justement, vous pourriez franchir la barre des 9 000 abonnés le soir d'Auxerre. Que représente ce nombre record pour vous ?
    - En Angleterre, on dit "No fans, no value". Je pense ainsi. La valeur d'un club dépend du nombre de spectateurs, de supporters même, qui remplissent son stade.
    Quand je suis arrivé au Racing, on m'avait dit qu'il était impossible de fidéliser le public ici. On a accompli, Pierre Brochet en tête, un gros travail de fond, un travail de proximité. On a pris contact avec 2 à 300 comités d'entreprise, fait des offres auprès des clubs de foot de la région.
    Je suis fier de voir un club comme l'AS Munster avoir 40 abonnements. Je peux aussi parler de Schirrhein, de Niederlauterbach ou d'Ittenheim...

    « On recherche un équilibre »

    - On vous sent fier...
    - En quatre saisons, nous sommes passés de 3 000 à 8 500 abonnés aujourd'hui. Et puis, même si je n'en n'ai pas pleinement profité sur le moment, avoir déplacé 25 000 Alsaciens au Stade de France pour la finale de la Coupe de la Ligue est une fierté. Tout y était : le temps, le scénario et la victoire. Sur le plan logistique, ce déplacement a également montré que nous étions à la hauteur.

    - Un joli bilan, mais un bilan gâché par la non élection de Philippe Ginestet au poste de président lors de l'intersaison, non ?
    - Ce n'était pas un problème d'hommes, mais un problème de fonctionnement. Aujourd'hui, c'est réglé. Quand nous avons repris le club avec Egon Gindorf et Patrick Adler, nous avons décidé que tout serait basé sur la collégialité. Elle est garante du fonctionnement et de l'équilibre du Racing. C'est aussi sa force.

    - Quel est et quelle sera la politique sur les trois prochaines saisons ?
    - On essaye d'avoir un équilibre entre des joueurs d'expérience comme Pagis, Johansen, Le Pen, Cassard et des jeunes formés au club ou ailleurs.

    « Brême devra nous indemniser... »

    - On voit arriver des joueurs comme Krebs, Bellaid, Sennaoui, Faty ou Schneider...
    - La priorité est donnée à notre centre de formation. Les jeunes, qui en sortent et qui en sortiront de plus en plus nombreux, sont notre priorité. Je pense à Gasmi, Othon, Fanchone, Gameiro ou Nkambule. Ils sont notre fond de commerce et nous leur ferons confiance.

    - Mais Amaury Bischoff, qui est parti pour Brême, n'est-il pas un contre-exemple de votre politique ?
    - Il a pensé qu'il lui fallait partir pour réussir. Je le regrette d'autant plus qu'il est Colmarien comme moi. Il a gâché six ans de travail en quelques mois. On a tout fait pour le retenir, mais il ne nous a pas écouté.
    Son dossier a été transmis à la FIFA et s'il veut jouer pour Brême, son nouveau club devra nous indemniser (300 000 €, NDLR). Les intérêts du Racing seront préservés.

    « Il n'y a pas d'affaire Hosni »

    - Comme dans "l'affaire" Hosni où vous semblez avoir été optimistes ?
    - Il n'y a pas d'affaire. Nous avons été précis dans cette histoire, mais son club devait obtenir des autorités militaires égyptiennes son exemption. Son contrat ne sera validé que s'il est dispensé de ses obligations militaires. C'est aussi simple que ça.

    - Il est toujours retenu dans son pays. Et vous avez du mal à vous décider, visiblement ?
    - On tient à ce joueur à moyen terme. On travaille sur son dossier depuis près de deux ans, nous sommes allés le voir sept ou huit fois. C'est le type même du joueur que nous aimons faire venir. Alors, c'est vrai, nous sommes ennuyés pour prendre une décision définitive.

    « Jacky a la gnac »

    - On change de sujet. Lors de votre arrivée, vous aviez émis le souhait de travailler avec un entraîneur de votre génération. Après le départ de Ivan Hasek et la mise à l'écart de Antoine Kombouaré, c'est pourtant Jacky Duguépéroux qui a repris le flambeau...
    - (Il sourit). Je ne me souviens plus avoir dit ça. Pour dire la vérité, quand Ivan est parti, nous avions déjà pensé à Jacky Duguépéroux. Mais, à l'époque, c'était trop risqué. Il était en charge du recrutement avec Philippe Thys, un poste clé. Nous ne voulions pas affaiblir ce secteur.

    - Un risque que vous avez toutefois pris en octobre dernier quand il a fallu trouver un successeur à Kombouaré ?
    - Oui. La situation a modifié la donne. Avec Jacky, on se retrouve avec l'esprit et l'image que nous voulions avoir. Il est un serviteur du club.
    (Il marque une pause avant de reprendre). Nous avions simplement sous-évalué sa frustration et son désir de revanche. Il a vécu des moments difficiles au Racing. S'il est devenu plus serein, il a su insuffler sa gnac, son envie de gagner. J'ai appris à le connaître et on fonctionne bien ensemble.

    « Il faut agir sur nos recettes »

    - Peut-on rêver d'un Racing qui vise régulièrement une qualification en Coupe d'Europe ?
    - Le club va se retrouver à un tournant en juin prochain, à l'échéance de notre convention de location du stade à la Ville. Si on veut le pérenniser à un certain niveau, cette saison est même capitale...

    - C'est-à-dire ?
    - Notre redressement s'est fait sur des choix sportifs, avec la maîtrise de nos dépenses. Aujourd'hui, pour pouvoir progresser, il nous faut agir sur nos recettes. Ce n'est pas un désir, mais une vraie obligation.
    En gros, 50% de nos rentrées proviennent des droits télé que nous ne maîtrisons pas. Les autres 50% émanent de la billetterie, du merchandising et du marketing. Or, nos loges sont pleines et nos salons sont occupés à 95%. Nous n'avons plus un mètre carré pour accueillir les gens et nos supporters...


    « La Meinau est vétuste »

    - Vous voulez un nouveau stade, en clair ?
    - Il faut réfléchir et vite. Des clubs, qui nous sont comparables, sont en train de nous distancer. Je pense à Nice, à Rennes, à Saint-Etienne et même à Lille dont le projet est bloqué. A Rennes, pour prendre cet exemple, le club dispose de 2 500 sièges pour ses relations publiques. Nous n'en n'avons que 800.
    Nous sommes là pour offrir un spectacle, ça passe aussi par des parkings, des boutiques, des restaurants, des espaces où se retrouver et la Meinau est vétuste.

    - C'est le futur président du Racing qui parle ?
    - Ce qui compte pour moi, ce n'est pas le titre. C'est de continuer à pouvoir travailler sereinement. Et puis, le plus important commence samedi face à Auxerre. Ça, c'est la vérité. Le potentiel et les idées que nous avons ne se matérialiseront que si nous effectuons une bonne saison.


    source : DNA
  • Oulalala ... Des travaux ou un nouveau stade se profile dans les années à venir si ca se passe bien !
  • paroles, paroles, paroles ... toujours et encore des paroles :-'
  • Il n'a pas tout à fait tort sur le point de soit remettre le stade d'actualité, si l'on reagrde bien la SIG qui n'avait pas de salle il est vrai s'est vu attribuer une belle salle de Basket. Le Hockey strasbourgeois à ou aura lieu dans une patinoire flambant neuve. Il est compréhensible que le Racing demande de l'investissement dans le Stade de la Meinau, si ce n'est qu'une petite cure de jouvence. Mais pour réussir à obtenir un p'tit quelque chose (réfection du stade) à la ville, il fait demander gros (nouveau stade) :D
  • quand je vois le temps que ca met pour les panneaux d'affichage, je n'ose meme pas imaginer ce que ca donnerait pour un investissement plus lourd :-w
  • Tient en parlant des panneaux j'ai pris une photo de nous nouveaux panneaux, ils sont énormes :-$
  • et ou est la photo???
    moi je préfère un nouveau stade qu'une rénovation car sinon on aura une meinau à 20 000 ou moins pendant longtemps...
  • bon je ramene ma pelle et mon seau, on commence quand?
  • On notera que ce nouveau panneau côté Ouest est splendide et fraîchement installé puisque le film de protection se trouve toujours dessus, en espérant que les techniciens pensent à le retirer d'ici samedi :))

    http://img261.imageshack.us/img261/8963/rcs0013kf.jpg

    Vivement de vrais panneaux.
  • Ce message est une brève publiée sur le portail.
    Devaux: « Marc Keller a le même discours que le président Aulas. Il veut monter un club solide avec de jeunes joueurs. »
    Source: France Football
  • tiens tiens...pas de reactions des anti-aulas ? :-'
  • Le même discours, pas les meme faits et gestes :D
  • ben s'il tient le meme discours, il fera les memes faits et gestes pour mettre ses paroles en application :D
  • Aulas :-&
    mais dans cette réaction il y'a une part de jalousie, pour sûr
    Keller si il nous fait le même coup qu'AUlas je signe tt de suite, je suis désolé mais pour être champion de France 4 fois de suite, je suis prêt a vendre un peu de mon âme.

    Parconter je sais que Marco différe d'aulas sur un point :
    l'humilité, ou au moins en donne l'image.
    Au contraire d'Aulas qui est fait tout à Lyon:
    il donne des leçons d'éco, d'arbitrage, de foot , et même de morale à tout le monde [-X
  • thelak a écrit :
    On notera que ce nouveau panneau côté Ouest est splendide et fraîchement installé puisque le film de protection se trouve toujours dessus, en espérant que les techniciens pensent à le retirer d'ici samedi :))

    http://img261.imageshack.us/img261/8963/rcs0013kf.jpg

    Vivement de vrais panneaux.


    Tu vas sous Photoshop, tu supprimes l'horloge, tu mets en noir et blanc et nous voila revenus aux temps glorieux de la fin des années 70. :))

    Franchement, faut moderniser les installations!!!!!!
    :-w
  • Marc Keller, figure de proue

    http://www.lalsace.fr/fr/images/78905AFC-E4F2-4B40-B52A-C0B74FBFD...

    Après en avoir été un joueur emblématique de 1991 à 1996 puis le directeur général de 2001 à 2006, Marc Keller pourrait devenir le prochain président du Racing. Jean-Marc Loos

    Depuis une dizaine de jours, l'ancien joueur et directeur général du RCS, sollicité par la Ville, étudie les conditions d'un rachat du club. Celui qui pourrait en devenir le prochain président tente de rassembler un tour de table auquel l'ex-président Egon Gindorf, mais aussi Pierre Schmidt, Thierry Wendling, Thierry Herrmann et Patrick Adler ont accepté de participer.

    Ce serait une énorme sensation et l'information est d'ailleurs encore à prendre au conditionnel après avoir été longtemps confidentielle : six ans après son départ, rendu inéluctable par ses désaccords récurrents avec le nouvel actionnaire majoritaire de l'époque Philippe Ginestet, Marc Keller va-t-il reprendre les commandes du Racing, lui qui en a été joueur de 1991 à 1996 et directeur général de 2001 à 2006 ? Sondé à plusieurs reprises cette saison par divers intervenants de l'épineux dossier RCS (dont Frédéric Sitterlé en diverses occasions), l'ex-international (six sélections, un but) avait toujours répondu par la négative.

    Il y a un mois encore, il avait repoussé une approche informelle. Comme il le déclarait en toute sincérité dans la page spéciale consacrée le 8 mars par « L'Alsace » à la fratrie Keller (François et Marc), l'ancien directeur général ne se voyait pas replonger dans le milieu du foot à court terme. Mais voici une quinzaine, l'adjoint strasbourgeois aux finances Alain Fontanel, plaque tournante des négociations entamées pour le rachat du club à Frédéric Sitterlé (propriétaire de la marque et donc incontournable), lui fait passer un message via Patrick Adler, alternativement vice-président et président du conseil de surveillance du RCS lorsque Marc Keller en était DG. Adler a déjà convaincu Thierry Herrmann, directeur associé de « Herrmann immobilier frères et fils » (« L'Alsace » du 2 juin), d'entrer dans le tour de table. Mais celui-ci, qui a croisé l'enfant de Balgau quelque temps plus tôt lors d'une rencontre informelle, fait de son retour une priorité.

    Sa requête a évidemment été relayée à A. Fontanel qui demande à rencontrer « Marco » Keller. Les deux hommes se voient il y a deux semaines. Le Haut-Rhinois pose une condition préalable qu'il n'avait guère envie de transgresser hier au téléphone. « Que tout reste confidentiel le temps que je prenne connaissance de la situation réelle », a-t-il fini par concéder du bout des lèvres, « Je ne voulais pas me sentir tenu d'y aller parce que mon nom était sorti dans la presse. Je voulais prendre le soin d'étudier cela à tête reposée, sans pression extérieure. Il y a un mois, j'étais sûr dans ma froideur. Aujourd'hui, je suis tiède. Depuis une dizaine de jours, mon idée est de rassembler un pool d'investisseurs, sachant que les gens désireux de me suivre ne viendront que si je pilote le projet. »

    Sûrement pas enclin à aller trop vite en besogne, Marc Keller refuse toutefois de confirmer ce que son entourage laisse entendre : s'il accepte de relever le défi, il prendra la présidence. En attendant, il a déjà fait appel à sa garde rapprochée. Tous ses anciens coactionnaires de 2003 à 2005, l'ex-président Egon Gindorf, Pierre Schmidt (le charcutier alsacien de l'enseigne éponyme), Thierry Wendling et Patrick Adler, ont accepté de l'accompagner, à des degrés divers. Thierry Herrmann aussi. Selon nos sources, l'ancien ailier, très attaché à un club dont son jeune frère, François, est l'entraîneur, souhaite aussi associer d'autres amoureux du RCS avec lequel il entretient des relations privilégiées.

    Une vraie offre ce soir ?

    Une chose est sûre : la journée d'aujourd'hui s'annonce décisive. Marc Keller et ses alliés se retrouveront ou, pour certains, seront représentés à une réunion programmée cet après-midi dans un hôtel de la ville. Sans entrer dans les détails, l'ex-dirigeant de l'AS Monaco confie sa crainte de voir le Racing aller droit dans le mur : « La DNCG lui a accordé un délai en faisant confiance à la capacité des dirigeants à bâtir un pool d'investisseurs. Mais si le club se présente lors de la 2 e audience (voir encadré) sans ce pool, il explosera. J'ai conscience que le Racing va passer à l'as si des solutions ne sont pas trouvées rapidement. Mais je reste extrêmement prudent tant que je n'ai pas vu toutes les pièces du puzzle sur la table. »

    Ses réserves tiennent à la situation financière du RCS. Le déficit de 1,462 million d'euros pour 2011-2012 et l'impératif besoin en fonds propres de 850 000 euros avant le 30 juin sont de nature à freiner ses ardeurs. « Notre réunion doit nous permettre d'affiner les conditions dans lesquelles nous irons si nous devons y aller, l'idée étant de formuler une vraie offre après. Si tel est le cas, encore faudra-t-il que Frédéric Sitterlé, propriétaire de la marque, l'accepte. »

    Marc Keller, muet comme une tombe sur le sujet, et ses partenaires financiers (Ndlr : lui aussi investirait dans le club) souhaiteraient que Sitterlé assume tout ou partie du déficit creusé au cours d'une saison 2011-2012 dont il avait défini les orientations. Une utopie ? Sans doute. Car on imagine mal le Blodelsheimois sortir le carnet de chèques avant de céder le club alors qu'il ne l'a jamais fait quand il en tenait les rênes. Sans parler du rachat de la marque, payée 150 000 euros l'été dernier par celui qui restera dans une histoire plus que centenaire comme un météore de plus...

    C'est dire si la cause est loin d'être entendue, même si on voit mal F. Sitterlé prendre le risque de passer dans l'opinion publique comme le fossoyeur du Racing après lui avoir si longtemps fait croire qu'il en était le sauveur.

    L'Alsace
  • Enfin des news... Keller va t'il fédérer les gens là où Sitterlé a échoué?
    En tout cas, ça semble être la piste la plus chaude
  • Marc Keller...
    Je ne sais pas trop quoi penser de cet article.

    D'un côté ça ne me déplaîrait pas parce que c'est un gars du cru qui plus est un ancien joueur et dirigeant (je sais c'est léger).
    De l'autre côté c'est un gars qui est parti du Racing avec un bilan mitigé, qui s'est fait viré de Monaco et qui semble revenir avec des anciens ('tain mais on n'arrivera jamais à s'en débarrasser ???)
  • Ce message est une brève publiée par katzo68.
    Marc Keller pourrait prendre la tête d'un groupe d'investisseurs susceptible de financer le Racing.
    Source: L'Alsace
  • Des anciens qui vont quoi faire ?
    Si c'est pour mettre de l'argent , si tu n'en veux pas , trouve du blé .
    Faut arrêter de critiquer bêtement .
  • samh a écrit, le 2012-06-13 06:00:39 :
    Marc Keller...
    Je ne sais pas trop quoi penser de cet article.

    D'un côté ça ne me déplaîrait pas parce que c'est un gars du cru qui plus est un ancien joueur et dirigeant (je sais c'est léger).
    De l'autre côté c'est un gars qui est parti du Racing avec un bilan mitigé, qui s'est fait viré de Monaco et qui semble revenir avec des anciens ('tain mais on n'arrivera jamais à s'en débarrasser ???)

    le bilan de Marc Keller au Racing n'est pas si mitigé que cela, de plus a Monaco il est un des présidents qui a eu le moins les moyens ces dernières saisons !
  • Keller n'a jamais été président, ni au Racing, ni à Monaco. [-X
Discussion verrouillée.
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