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Rayon de soleil dans la grisaille ambiante, le jeune Kévin Gameiro a été élu joueur du mois de janvier 2006 par les utilisateurs de racingstub.com. Un premier titre de gloire qui en appelle d'autre pour ce joueur prometteur.
Kévin Gameiro, folle jeunesse
Kévin Gameiro se souviendra longtemps de ses débuts étonnants sous le maillot du Racing. Sa première titularisation, il l'a connue en Coupe d'Europe en décembre dernier, face aux bouillants Serbes de l'Etoile Rouge de Belgrade qui pensaient tenir leur qualification aux abords du dernier quart d'heure. C'est sans compter sur le culot de ce gamin de 18 ans qui inscrivit un doublé fatal au club de Belgrade. Sa deuxième titularisation, ce fut face à Nancy en Coupe de France. Les Lorrains furent atomisés 4-0, dont deux buts pleins d'opportunisme de Kévin Gameiro. Quatre buts en deux matchs, on a vu des débuts beaucoup plus laborieux pour de nombreux attaquants, surtout au sein d'un Racing englué dans ses errements offensifs. Etonnant de la part d'un garçon qui n'avait jamais affolé les statistiques en CFA (un seul but en 10 matchs cette saison) et dont trois des quatre buts ont été inscrit de la tête malgré un gabarit relativement modeste.
L'exploit ne passa pas inaperçu, et même la presse nationale commença a s'intéresser à ce qui pourrait être un phénomène naissant. Les articles dithyrambiques se succédent. Kévin Gameiro est comparé à Albert Gemmrich et même à Jean Pierre Papin ! Sans entrer dans les excès, il n'apparaît pas impossible que le Racing tienne en lui une perle rare. Ses prestations face à Nancy, Metz et Bordeaux (ou il provoqua un penalty) tendent en effet à montrer que ses deux doublés ne sont pas le fruits d'un concours de circonstance. Au delà de son efficacité, le public n'a pu qu'admirer une très grande activité sur le front de l'attaque, des appels de balles incessants et une véritable intelligence dans la lecture du jeu. Kévin Gameiro semble posséder ce petit plus qui différencie un joueur issu de centre de formation qui s'épanouit au plus haut niveau de celui qui n'éclatera jamais.
Le Racing semble donc tenir en lui une solution plus intéressante à sa faillite offensive. D'ailleurs, Jacky Duguépéroux ne tarit pas d'éloges à son sujet. L'entraîneur strasbourgeois a montré par le passé qu'il croyait énormément en ce joueur, l'appelant dans le groupe il y a un an et demi déjà, alors qu'il n'avait même pas 17 ans! Mais hors de question pour lui de "griller" le nouveau chouchou d'une Meinau réclamant sa titularisation systématique. Kévin Gameiro fut dispensé du désastre face à l'OL et du périlleux déplacement à Monaco. Là ou d'autres joueurs se seraient déjà plaints de la situation, Kévin Gameiro accepte la décision de son coach sans broncher. Enthousiaste à l'idée de côtoyer le plus haut niveau, il a conscience que le chemin sera encore long et qu'il a encore énormément à apprendre. En plus d'être pétri de talent, le garçon est modeste et a la tête sur les épaules. Un atout non négligeable pour la réussite d'une carrière.
L'Afrique à l'honneur sur le podium
Etonnant de constater que pendant la CAN, des joueurs Africains brillent au sein de leur club. Voilà qui montre la richesse du football du continent noir.
A la deuxième place du baromètre mensuel, nous trouvons le fantasque et déroutant Amara Diané. L'Ivoirien de Reims a démontré face à Nancy qu'il pouvait dans un bon jour tutoyer le génie. Toujours aussi impressionnant dans sa capacité d'éliminer l'adversaire, il pêche malheureusement dans le dernier geste devant le but. Il lui faudra travailler son efficacité et son réalisme pour convaincre les derniers sceptiques, mais le potentiel est là, indéniablement.
La troisième place du podium est partagée par un ancien et un nouveau. L'ancien est Cédric Kanté, l'unique Strasbourgeois de naissance de l'effectif. Cédric est enfin de retour après une longue blessure et a été d'un apport précieux pour la défense du Racing. C'est une bonne nouvelle pour le club de revoir ce joueur sérieux et apprécié par le public.
Quant au nouveau, Edgard Gnobela Loué, il a effectué une arrivée fracassante et très remarquée dans le championnat de France. Totalement inconnu en Europe il y a trois semaines, victime d'un sur-poids de 8 kg, ce jeune Ivoirien au style atypique a su trouver sa place au milieu de terrain. Joueur aux apparences lourdes mais au physique de 3e ligne de rugby, il constitue une véritable muraille où viennent invariablement s'échouer ses adversaires. Il est en outre doté d'une technique intéressante balle au pied. Edgard Loué a su séduire le public alsacien dès son arrivée.
Les bonnets d'ânes du mois
Habitué de la rubrique, Yves Deroff figure à la dernière place du classement. Il est décidément le mal aimé des stubistes, qui n'hésitent pas à le placer en tête des flops lors de la rencontre face à Metz alors que plusieurs journaux nationaux ont salué sa bonne performance. Il en faudra beaucoup plus pour convaincre les observateurs de racingstub.com !
Devant lui Pontus Farnerud n'est toujours que le fantôme du joueur magnifique que Strasbourg a connu il y a deux ans. Des performances correctes face à Lyon (ou il fut l'un des très rares Strasbourgeois à surnager) et à Monaco ne suffisent pas à sortir de la médiocrité d'ensemble.
Enfin Jean Christophe Devaux complète ce podium peu enviable. Héros de la finale de la Coupe de la Ligue, écarté des terrains quelques semaines sur blessure, il tarde à retrouver le rythme et le niveau qu'on lui connaît habituellement.
Rappel : Comment est désigné le « joueur du mois » ?
Après chaque match, un baromètre est lancé permettant d'évaluer la performances des joueurs. A la fin de chaque mois, les votes des différents baromètres sont comptabilisés. La moyenne des notes associée à quelques critères comme le temps de jeu, la note maximale et la note minimale permettent de désigner un « joueur du mois ».
Les matchs pris en compte pour le mois de janvier sont : RCS-Lyon,RCS-Nancy,Monaco-RCS, RCS-Metz, Bordeaux-RCS
Le match face à Lyon-Duchère n'est pas pris en compte et ce à titre exceptionnel.
Kévin Gameiro se souviendra longtemps de ses débuts étonnants sous le maillot du Racing. Sa première titularisation, il l'a connue en Coupe d'Europe en décembre dernier, face aux bouillants Serbes de l'Etoile Rouge de Belgrade qui pensaient tenir leur qualification aux abords du dernier quart d'heure. C'est sans compter sur le culot de ce gamin de 18 ans qui inscrivit un doublé fatal au club de Belgrade. Sa deuxième titularisation, ce fut face à Nancy en Coupe de France. Les Lorrains furent atomisés 4-0, dont deux buts pleins d'opportunisme de Kévin Gameiro. Quatre buts en deux matchs, on a vu des débuts beaucoup plus laborieux pour de nombreux attaquants, surtout au sein d'un Racing englué dans ses errements offensifs. Etonnant de la part d'un garçon qui n'avait jamais affolé les statistiques en CFA (un seul but en 10 matchs cette saison) et dont trois des quatre buts ont été inscrit de la tête malgré un gabarit relativement modeste.
L'exploit ne passa pas inaperçu, et même la presse nationale commença a s'intéresser à ce qui pourrait être un phénomène naissant. Les articles dithyrambiques se succédent. Kévin Gameiro est comparé à Albert Gemmrich et même à Jean Pierre Papin ! Sans entrer dans les excès, il n'apparaît pas impossible que le Racing tienne en lui une perle rare. Ses prestations face à Nancy, Metz et Bordeaux (ou il provoqua un penalty) tendent en effet à montrer que ses deux doublés ne sont pas le fruits d'un concours de circonstance. Au delà de son efficacité, le public n'a pu qu'admirer une très grande activité sur le front de l'attaque, des appels de balles incessants et une véritable intelligence dans la lecture du jeu. Kévin Gameiro semble posséder ce petit plus qui différencie un joueur issu de centre de formation qui s'épanouit au plus haut niveau de celui qui n'éclatera jamais.
Le Racing semble donc tenir en lui une solution plus intéressante à sa faillite offensive. D'ailleurs, Jacky Duguépéroux ne tarit pas d'éloges à son sujet. L'entraîneur strasbourgeois a montré par le passé qu'il croyait énormément en ce joueur, l'appelant dans le groupe il y a un an et demi déjà, alors qu'il n'avait même pas 17 ans! Mais hors de question pour lui de "griller" le nouveau chouchou d'une Meinau réclamant sa titularisation systématique. Kévin Gameiro fut dispensé du désastre face à l'OL et du périlleux déplacement à Monaco. Là ou d'autres joueurs se seraient déjà plaints de la situation, Kévin Gameiro accepte la décision de son coach sans broncher. Enthousiaste à l'idée de côtoyer le plus haut niveau, il a conscience que le chemin sera encore long et qu'il a encore énormément à apprendre. En plus d'être pétri de talent, le garçon est modeste et a la tête sur les épaules. Un atout non négligeable pour la réussite d'une carrière.
L'Afrique à l'honneur sur le podium
Etonnant de constater que pendant la CAN, des joueurs Africains brillent au sein de leur club. Voilà qui montre la richesse du football du continent noir.
A la deuxième place du baromètre mensuel, nous trouvons le fantasque et déroutant Amara Diané. L'Ivoirien de Reims a démontré face à Nancy qu'il pouvait dans un bon jour tutoyer le génie. Toujours aussi impressionnant dans sa capacité d'éliminer l'adversaire, il pêche malheureusement dans le dernier geste devant le but. Il lui faudra travailler son efficacité et son réalisme pour convaincre les derniers sceptiques, mais le potentiel est là, indéniablement.
La troisième place du podium est partagée par un ancien et un nouveau. L'ancien est Cédric Kanté, l'unique Strasbourgeois de naissance de l'effectif. Cédric est enfin de retour après une longue blessure et a été d'un apport précieux pour la défense du Racing. C'est une bonne nouvelle pour le club de revoir ce joueur sérieux et apprécié par le public.
Quant au nouveau, Edgard Gnobela Loué, il a effectué une arrivée fracassante et très remarquée dans le championnat de France. Totalement inconnu en Europe il y a trois semaines, victime d'un sur-poids de 8 kg, ce jeune Ivoirien au style atypique a su trouver sa place au milieu de terrain. Joueur aux apparences lourdes mais au physique de 3e ligne de rugby, il constitue une véritable muraille où viennent invariablement s'échouer ses adversaires. Il est en outre doté d'une technique intéressante balle au pied. Edgard Loué a su séduire le public alsacien dès son arrivée.
Les bonnets d'ânes du mois
Habitué de la rubrique, Yves Deroff figure à la dernière place du classement. Il est décidément le mal aimé des stubistes, qui n'hésitent pas à le placer en tête des flops lors de la rencontre face à Metz alors que plusieurs journaux nationaux ont salué sa bonne performance. Il en faudra beaucoup plus pour convaincre les observateurs de racingstub.com !
Devant lui Pontus Farnerud n'est toujours que le fantôme du joueur magnifique que Strasbourg a connu il y a deux ans. Des performances correctes face à Lyon (ou il fut l'un des très rares Strasbourgeois à surnager) et à Monaco ne suffisent pas à sortir de la médiocrité d'ensemble.
Enfin Jean Christophe Devaux complète ce podium peu enviable. Héros de la finale de la Coupe de la Ligue, écarté des terrains quelques semaines sur blessure, il tarde à retrouver le rythme et le niveau qu'on lui connaît habituellement.
Rappel : Comment est désigné le « joueur du mois » ?
Après chaque match, un baromètre est lancé permettant d'évaluer la performances des joueurs. A la fin de chaque mois, les votes des différents baromètres sont comptabilisés. La moyenne des notes associée à quelques critères comme le temps de jeu, la note maximale et la note minimale permettent de désigner un « joueur du mois ».
Les matchs pris en compte pour le mois de janvier sont : RCS-Lyon,RCS-Nancy,Monaco-RCS, RCS-Metz, Bordeaux-RCS
Le match face à Lyon-Duchère n'est pas pris en compte et ce à titre exceptionnel.
