Saison 2023/2024
Racing Club de Strasbourg

Victoire !

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Après-match
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Par rachmaninov
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Au terme d'un match haché et éprouvant nerveusement, le Racing a enfin obtenu son premier succès de la saison, sur la pelouse de Nancy. Le record brestois de la victoire la plus tardive de 1980 « échappe » ainsi aux Alsaciens, pour leur plus grande

Les jours bénis

Avoir le Racing dans le coeur, c'est savoir qu'on va en prendre plein le casque mais que les jours bénis existent et qu'y goûter vaut le plus bel élixir des dieux.
Cet adage d'id (cf. Tu sais que tu m'as manqué toi ? résume à lui seul la vie de supporter du Racing. La saison 2005/2006 ne déroge pas à la règle, les coups durs se succédant à une cadence régulière et désespérante. Au point qu'on en était arrivé à se demander si les jours bénis existent. Hier soir, de Lorraine (tout un symbole), la lumière est enfin venue.

Un match âpre


Disons le tout de suite, ce premier succès n'a pas été acquis avec le panache d'un Barça des grands soirs. Non, il s'est dessiné avec peine, dans la douleur, au-delà des 90 minutes réglementaires, au terme d'un match plutôt médiocre. Les Strasbourgeois rentrent bien dans le match, avec beaucoup de motivation semble-t-il. Mais tout ceci reste peu fécond, et les occasions de buts sont rares, tant sur le but de Puydebois que de Bracigliano. On sent de la tension dans les esprits, le match s'échauffe, contrastant avec la température rude. A la 25e minute, un cafouillage se produit dans la surface strasbourgeoise, ponctué par une frappe à bout portant de Lecluse. Pagis contre de la poitrine et non pas de la main, ce qui déclenche l'ire des supporters lorrains.

Le match s'anime, mais tout ceci reste brouillon. Seul Pagis fait parler sa technique par fulgurance, mais aussi son caractère, tout ceci n'étant décidément pas sans rappeler un certain Cantona. A la 36e minute, Gmamdia s'infiltre dans la surface de réparation nancéienne et se fait sécher par Diakhaté. S'ensuit le sempiternel bal des contestataires autour de l'arbitre M. Lannoy, mais ce dernier reste sourd aux jérémiades lorraines. Pagis, comme à Nantes, exécute la sentence avec la froide détermination qui le caractérise. La mi-temps est sifflée sur ce score de 1-0 pour le Racing.

La fulgurance de Diané


Sans surprise, les joueurs de l'ASNL se jettent à l'abordage au retour des vestiaires, et sans surprise, les Strasbourgeois ne tardent pas à encaisser un but. Après un bon centre, Duchemin remet de la tête sur Zerka, qui en pivot, trompe le paradoxal Puydebois d'une frappe de pupille qui peine à atteindre les filets par manque de vitesse. ASNL-RCS : 1-1. Paradoxal, car quelques minutes plus tard, le gardien strasbourgeois sort une parade monumentale sur une frappe de Chretien qui prenait le chemin de la lucarne. Dans la foulée, Diané, parti dans une course folle vers le but de Nancy, marque d'une petite pichenette astucieuse et inattendue de l'extérieur du pied droit. ASNL-RCS : 1-2

La souffrance


Il reste à tenir ce score pour les hommes de Duguépéroux. Ils semblent plutôt bien s'acquitter de leur tâche, lorsque le match devient fou à la 58e minute. Deroff glisse sur le ballon dans un duel avec Adailton. Il tombe et glisse de tout son poids sur le tibia du joueur nancéien. La blessure du Brésilien est spectaculaire et grave, on peut voir les joueurs appeler avec de grands gestes leur banc ou s'éloigner sous le choc de la vision du tibia fracturé... Le match s'arrête plusieurs minutes, et lorsque le malheureux joueur est enfin évacué, M. Lannoy expulse Deroff, de façon totalement injustifiée. Duguépéroux proteste et est renvoyé à ses chères études par un arbitre apparemment dépassé par la situation. Il va falloir jouer à dix, la tâche s'annonce ardue.

Strasbourg est acculé dans son camp, et ne récupère le ballon que pour le dégager le plus loin possible. Ce même ballon revient dans les secondes qui suivent dans la surface strasbourgeoise. Les défenseurs sont arc-boutés sur leur but. Puydebois effectue quelques sorties aériennes rassurantes. Le match semble n'en plus finir. A la 88e minute, le temps semble s'arrêter, le sang des supporters strasbourgeois se glace : Zerka est seul face à Puydebois, sa frappe se dirige vers le but, le goal alsacien est battu... A côté ! Soulagement !

A la 91e minute, un nouveau cafouillage se produit, et Puydebois sort une nouvelle frappe de Zerka, un petit miracle ! Encore quelques minutes interminables, et M. Lannoy siffle la fin du match. Les Strasbourgeois exultent, les supporters sont aux anges. Une bataille est gagnée, reste à gagner la "guerre" du maintien. Pour de nouveaux jours bénis...

rachmaninov

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