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- Par nikolko
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Une prestation affligeante, une défaite logique face à de solides Lillois et une place de bon dernier. Tel est le bilan de la soirée pour un Racing agonisant et plus bas que terre. A moins d'une révolte pure et simple, la Ligue 2 est là.
La coupe d'Europe n'était donc à nouveau qu'un feu de paille. Un pétard mouillé. Un de plus... On s'en doutait un peu certes, et l'espoir de voir le Racing réaliser un coup chez une équipe qui tient son rang en ligue des champions n'était pas bien grand. Un espoir de fou...
La débâcle
Mais tout de même! A l'heure où Metz gagne son premier match contre un concurrent direct et après les déclarations récentes d'Egon Gindorf on en espérait un peu plus d'un groupe qui a joué résigné et battu dès le premier coup de sifflet. On parle souvent de match référence, celui là pourrait bien l'être en terme de médiocrité. Battus dans les duels, mauvais dans les choix, indignes dans la circulation de balle, les Strasbourgeois ont cette fois touché le fond. D'autant plus contre un Lille sûr de son football et parfaitement organisé.
La volonté des joueurs était de ne pas laisser tomber le coach ? La réalité en a été tout autre pour beaucoup d'entre eux.
Une dernière ?
De l'inédit pourtant en ce début de rencontre avec un Boka ailier gauche et un Arrache attaquant au côté de Pagis. Sonnant comme un ultime baroud d'honneur, un ultime essai, pour un Jacky Duguépéroux qui tirera par ailleurs le bilan de sa prestation au Racing après la rencontre... et prendra « sa part de responsabilité » sur les erreurs aujourd'hui certaines commises dans le recrutement puisqu'il l'a « cautionné » mais défendra néanmoins son idée du jeu en étant « sûr de son football ».
Odemwingie
La nouveauté n'apportera cependant rien. Dès l'entame de match, les Bleus perdent psychologiquement ce qui sera toute la rencontre une bataille de milieu de terrain. Les Lillois sont plus mordants et Strasbourg n'arrive pas à aligner plus de deux passes. Un joueur du Nord va de plus leur faire très mal : Osaze Peter Odemwingie. Dès la 6', le Nigérian prend de vitesses l'axe central et ouvre magnifiquement le score sur une frappe croisée à l'entrée de la surface. 1-0 pour les locaux.
Par trois fois, le jeune Lillois aura encore l'occasion de briller (21', 25', 28') sans parvenir à marquer mais il ne manquera pas de faire souffrir la défense strasbourgeoise bien vite remaniée avec un retour de Kanté d'ans l'axe et de Boka en latéral ; Devaux étant remplacé par Pontus Farnerud. Dès lors, la défense du Racing sera à peu près le seul compartiment efficace dans le jeu.
Quand ça veut pas...
La seconde mi-temps est d'un niveau légèrement supérieur côté alsacien, mais la physionomie du match reste la même. Lille domine et se crée les plus belles occasions. Contre toute attente, Strasbourg est pourtant bien proche de revenir au score à la 49' lorsque l'aîné des Farnerud décoche une frappe aux 18 mètres face au but qui vient s'écraser sur le poteau d'un Sylva complètement battu. Mais voilà, pour la seule véritable situation dangereuse de Strasbourg dans le match, la chance a choisi son camp.
C'est également ce que l'on peut se dire lorsque Lichsteiner, sur un centre en cloche complètement anodin, trompe Cassard qui juge mal la trajectoire du ballon et le laisser filer sous la barre. 2-0, le match est plié. (65')
Lille se procurera encore un certain nombre d'occasions très nettes et trouvera même la barre mais le score ne changera plus. Huitième défaite pour le Racing cette saison, aucune victoire, et maintenant 7 points de retard.
Etat d'urgence
Nous sommes maintenant à quelques heures des décisions annoncées par le président du RCS vu le résultat de ce soir qui plonge véritablement le club dans la crise. Les déclarations émues de Duguépéroux laissent à penser que le technicien se veut réaliste quant à son avenir en tant qu'entraîneur chez les Pros. Mais le limogeage de ce dernier n'est il pas l'ultime erreur (de plus) à ne pas commettre ?
Quoiqu'il en soit, il faut agir et vite. S'il règne un calme relatif autour du club depuis le début de saison, cela ne peut continuer. Seuls quelques joueurs ont surnagé et ont montré de l'envie dans la rencontre d'aujourd'hui et il faudra bien à un moment ou à un autre relever la tête. Ou admettre que l'on n'est pas prêt pour le haut niveau...
Strasbourg est en effet la seule équipe qui n'a pas trouvé de solution à un problème identifié depuis fort longtemps. « Je ne suis pas sûr de pouvoir atteindre les objectifs avec cet effectif » déclarait cet été le coach strasbourgeois. Il avait clairement raison. Il faut un renfort dans les plus brefs délais et de qualité. Pour ne pas se couper l'herbe sous le pied, ne vaudrait il pas mieux recruter plutôt que de se délester ?
La débâcle
Mais tout de même! A l'heure où Metz gagne son premier match contre un concurrent direct et après les déclarations récentes d'Egon Gindorf on en espérait un peu plus d'un groupe qui a joué résigné et battu dès le premier coup de sifflet. On parle souvent de match référence, celui là pourrait bien l'être en terme de médiocrité. Battus dans les duels, mauvais dans les choix, indignes dans la circulation de balle, les Strasbourgeois ont cette fois touché le fond. D'autant plus contre un Lille sûr de son football et parfaitement organisé.
La volonté des joueurs était de ne pas laisser tomber le coach ? La réalité en a été tout autre pour beaucoup d'entre eux.
Une dernière ?
De l'inédit pourtant en ce début de rencontre avec un Boka ailier gauche et un Arrache attaquant au côté de Pagis. Sonnant comme un ultime baroud d'honneur, un ultime essai, pour un Jacky Duguépéroux qui tirera par ailleurs le bilan de sa prestation au Racing après la rencontre... et prendra « sa part de responsabilité » sur les erreurs aujourd'hui certaines commises dans le recrutement puisqu'il l'a « cautionné » mais défendra néanmoins son idée du jeu en étant « sûr de son football ».
Odemwingie
La nouveauté n'apportera cependant rien. Dès l'entame de match, les Bleus perdent psychologiquement ce qui sera toute la rencontre une bataille de milieu de terrain. Les Lillois sont plus mordants et Strasbourg n'arrive pas à aligner plus de deux passes. Un joueur du Nord va de plus leur faire très mal : Osaze Peter Odemwingie. Dès la 6', le Nigérian prend de vitesses l'axe central et ouvre magnifiquement le score sur une frappe croisée à l'entrée de la surface. 1-0 pour les locaux.
Par trois fois, le jeune Lillois aura encore l'occasion de briller (21', 25', 28') sans parvenir à marquer mais il ne manquera pas de faire souffrir la défense strasbourgeoise bien vite remaniée avec un retour de Kanté d'ans l'axe et de Boka en latéral ; Devaux étant remplacé par Pontus Farnerud. Dès lors, la défense du Racing sera à peu près le seul compartiment efficace dans le jeu.
Quand ça veut pas...
La seconde mi-temps est d'un niveau légèrement supérieur côté alsacien, mais la physionomie du match reste la même. Lille domine et se crée les plus belles occasions. Contre toute attente, Strasbourg est pourtant bien proche de revenir au score à la 49' lorsque l'aîné des Farnerud décoche une frappe aux 18 mètres face au but qui vient s'écraser sur le poteau d'un Sylva complètement battu. Mais voilà, pour la seule véritable situation dangereuse de Strasbourg dans le match, la chance a choisi son camp.
C'est également ce que l'on peut se dire lorsque Lichsteiner, sur un centre en cloche complètement anodin, trompe Cassard qui juge mal la trajectoire du ballon et le laisser filer sous la barre. 2-0, le match est plié. (65')
Lille se procurera encore un certain nombre d'occasions très nettes et trouvera même la barre mais le score ne changera plus. Huitième défaite pour le Racing cette saison, aucune victoire, et maintenant 7 points de retard.
Etat d'urgence
Nous sommes maintenant à quelques heures des décisions annoncées par le président du RCS vu le résultat de ce soir qui plonge véritablement le club dans la crise. Les déclarations émues de Duguépéroux laissent à penser que le technicien se veut réaliste quant à son avenir en tant qu'entraîneur chez les Pros. Mais le limogeage de ce dernier n'est il pas l'ultime erreur (de plus) à ne pas commettre ?
Quoiqu'il en soit, il faut agir et vite. S'il règne un calme relatif autour du club depuis le début de saison, cela ne peut continuer. Seuls quelques joueurs ont surnagé et ont montré de l'envie dans la rencontre d'aujourd'hui et il faudra bien à un moment ou à un autre relever la tête. Ou admettre que l'on n'est pas prêt pour le haut niveau...
Strasbourg est en effet la seule équipe qui n'a pas trouvé de solution à un problème identifié depuis fort longtemps. « Je ne suis pas sûr de pouvoir atteindre les objectifs avec cet effectif » déclarait cet été le coach strasbourgeois. Il avait clairement raison. Il faut un renfort dans les plus brefs délais et de qualité. Pour ne pas se couper l'herbe sous le pied, ne vaudrait il pas mieux recruter plutôt que de se délester ?
