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- Par hyrka
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Mal en point en championnat, le Racing remet en jeu son titre. A l'heure actuelle, c'est pourtant le cadet de ses soucis.
Le Stade Malherbe de Caen a raté de peu le maintien la saison passée. L'équipe coachée par Patrick Rémy puis par Franck Dumas avait enchaîné des résultats en dents de scie, mais réussissait tout de même à accrocher douze points lors des six dernières journées de Ligue 1, laissant entrevoir un maintien miraculeux. Malgré cela, les Caennais ont retrouvé la Ligue 2 un an seulement après l'avoir quittée, échouant à un petit point du premier non relégable, le FC Nantes.
Du côté alsacien, on se souvient que le Racing avait migré au Stade Michel d'Ornano pour accueillir Auxerre lors de la saison 2000-2001 afin de purger la suspension de la Meinau (suite à « l'affaire du pétard » de RCS-Metz) . Les 3 726 spectateurs et Jacques Rémy, buteur de la soirée, en parlent encore. On se souvient aussi et surtout du 5-0 infligé aux Normands à la Meinau la saison passée, on se souvient en revanche un peu moins du terne 0-0 ramené de Normandie au mois de septembre 2004.L'apothéose du Stade de France en finale de Coupe de la Ligue en avril dernier reste quant à elle bien gravée dans les esprits.
4ème match en onze jours
La Coupe de la Ligue, justement, la revoilà. C'est elle qui avait rendu presque « acceptable » la saison passée. On y avait vu quelques éclairs de la part du Racing, un Alexander Farnerud au taquet et un Jean-Christophe Devaux en buteur providentiel. Mais à l'heure actuelle, c'est avec désarroi que l'on regarde le parcours victorieux des Alsaciens lors du cru 2005 de cette épreuve. Strasbourg se traîne en championnat, et malgré des matchs européens probants, la tête n'est pas vraiment à cette Coupe de la Ligue. Avec trois matches (dont deux défaites) en huit jours, et des blessures qui commencent à peser lourd sur l'effectif (Haggui, Keita, A. Farnerud et Devaux sont out), ce match de milieu de semaine n'est pas forcément une très bonne nouvelle pour le Racing. Et du côté caennais, il y a fort à parier qu'un esprit de revanche donnera aux Normands une motivation supplémentaire. L'ambiance est morose, et aucune solution ne se dessine à l'horizon de Strasbourgeois bien pâles après quatre mois de compétition.
Une équipe A' ?
Des solutions pourtant, les jeunes pousses de CFA et les habitués du banc depuis le début de saison pourraient en apporter. Jacky Duguéperoux lui-même l'a annoncé : il laissera les « anciens » au repos. Nicolas Puydebois a déjà obtenu son ticket pour ce match et devrait, comme Vercoutre l'an dernier, jouer l'ensemble des matchs de coupes nationales. De quoi permettre à Stéphane Cassard, auteur d'inhabituelles bourdes lors des derniers matchs de souffler sur le banc. Haikel Gmamdia, pointé du doigt pour son faible rendement depuis son arrivée malgré un temps de jeu très maigre, est lui aussi assuré de jouer cette rencontre. Krebs, appelé à la dernière minute pour renforcer le groupe en stage à Bagnoles (Orne) pourrait lui aussi avoir sa chance, tout comme Faty qui a goûté aux joies du football pro pour quelques minutes à Bâle et qui pourrait apporter un peu de « hauteur » au milieu de terrain du Racing dont la taille moyenne frise l'indécent. Salim Arrache devrait lui être titularisé en lieu et place d'un Le Pen diminué après sa blessure contractée au Mans.
Il est clair que pour l'instant, l'objectif principal des Strasbourgeois n'est pas forcément de remporter à nouveau la Coupe de la Ligue. Il s'agira plutôt d'un galop d'essai qui permettra aux uns de souffler (et de se remettre en cause ?) et aux autres de démontrer les alternatives possibles à un jeu du Racing sclérosé et incroyablement inefficace offensivement en championnat. Mais pas d'erreur possible, le match contre Saint-Étienne samedi a une toute autre importance que l'opposition face à Caen.
Le 30 avril 2005 et le Stade de France semblent déjà si loin... Il reste quand même un titre à défendre, mais il faut surtout retrouver le sens du but. Vite.
Du côté alsacien, on se souvient que le Racing avait migré au Stade Michel d'Ornano pour accueillir Auxerre lors de la saison 2000-2001 afin de purger la suspension de la Meinau (suite à « l'affaire du pétard » de RCS-Metz) . Les 3 726 spectateurs et Jacques Rémy, buteur de la soirée, en parlent encore. On se souvient aussi et surtout du 5-0 infligé aux Normands à la Meinau la saison passée, on se souvient en revanche un peu moins du terne 0-0 ramené de Normandie au mois de septembre 2004.L'apothéose du Stade de France en finale de Coupe de la Ligue en avril dernier reste quant à elle bien gravée dans les esprits.
4ème match en onze jours
La Coupe de la Ligue, justement, la revoilà. C'est elle qui avait rendu presque « acceptable » la saison passée. On y avait vu quelques éclairs de la part du Racing, un Alexander Farnerud au taquet et un Jean-Christophe Devaux en buteur providentiel. Mais à l'heure actuelle, c'est avec désarroi que l'on regarde le parcours victorieux des Alsaciens lors du cru 2005 de cette épreuve. Strasbourg se traîne en championnat, et malgré des matchs européens probants, la tête n'est pas vraiment à cette Coupe de la Ligue. Avec trois matches (dont deux défaites) en huit jours, et des blessures qui commencent à peser lourd sur l'effectif (Haggui, Keita, A. Farnerud et Devaux sont out), ce match de milieu de semaine n'est pas forcément une très bonne nouvelle pour le Racing. Et du côté caennais, il y a fort à parier qu'un esprit de revanche donnera aux Normands une motivation supplémentaire. L'ambiance est morose, et aucune solution ne se dessine à l'horizon de Strasbourgeois bien pâles après quatre mois de compétition.
Une équipe A' ?
Des solutions pourtant, les jeunes pousses de CFA et les habitués du banc depuis le début de saison pourraient en apporter. Jacky Duguéperoux lui-même l'a annoncé : il laissera les « anciens » au repos. Nicolas Puydebois a déjà obtenu son ticket pour ce match et devrait, comme Vercoutre l'an dernier, jouer l'ensemble des matchs de coupes nationales. De quoi permettre à Stéphane Cassard, auteur d'inhabituelles bourdes lors des derniers matchs de souffler sur le banc. Haikel Gmamdia, pointé du doigt pour son faible rendement depuis son arrivée malgré un temps de jeu très maigre, est lui aussi assuré de jouer cette rencontre. Krebs, appelé à la dernière minute pour renforcer le groupe en stage à Bagnoles (Orne) pourrait lui aussi avoir sa chance, tout comme Faty qui a goûté aux joies du football pro pour quelques minutes à Bâle et qui pourrait apporter un peu de « hauteur » au milieu de terrain du Racing dont la taille moyenne frise l'indécent. Salim Arrache devrait lui être titularisé en lieu et place d'un Le Pen diminué après sa blessure contractée au Mans.
Il est clair que pour l'instant, l'objectif principal des Strasbourgeois n'est pas forcément de remporter à nouveau la Coupe de la Ligue. Il s'agira plutôt d'un galop d'essai qui permettra aux uns de souffler (et de se remettre en cause ?) et aux autres de démontrer les alternatives possibles à un jeu du Racing sclérosé et incroyablement inefficace offensivement en championnat. Mais pas d'erreur possible, le match contre Saint-Étienne samedi a une toute autre importance que l'opposition face à Caen.
Le 30 avril 2005 et le Stade de France semblent déjà si loin... Il reste quand même un titre à défendre, mais il faut surtout retrouver le sens du but. Vite.
