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- Par chris68
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Entre soif de titres et la perspective de disputer la Coupe du Monde avec les Bleus, le milieu de terrain international Camel Meriem a choisi l'AS Monaco, un club à la mesure de ses ambitions. Retour sur le parcours d'un espoir du football français...
Né le 18 Octobre 1979 à Audincourt, petite bourgade du Doubs, le jeune Camel fait naturellement ses débuts au FC Sochaux dès 1986. Pur produit du centre de formation sous la houlette de Mehmet Bazdarevic, Meriem côtoie au centre un certain Danijel Ljuboja. Il fait alors partie de la génération dorée du FC Sochaux et dispute ainsi son premier match en L1 face à Bastia (2-1) lors de la saison 1998/1999 et marque son premier but face à Nancy (1-1) quelques mois plus tard. Après un titre de champion de L2 en 2001 et une première partie de saison encourageante en compagnie des Frau, Pedretti et consorts, il rejoint les Girondins de Bordeaux au mercato d'hiver, club alors Européen et candidat à la Ligue des Champions qui a très vite remarqué l'étendue de son talent. Le club termine 4ème et remporte la Coupe de la Ligue face à Lorient. Le jeune milieu de terrain, âgé alors de 22 ans, va donc découvrir la Coupe d'Europe. Mais sa saison 2002/2003 est difficile malgré la 4ème place des Girondins de Bordeaux et se conclue par un prêt à l'Olympique de Marseille, où sa carrière va prendre une autre dimension.
La grande épopée en coupe de l'UEFA
Très vite, il devient un homme de base du dispositif mis en place par Alain Perrin. Il sera l'auteur de quelques bonnes performances en Ligue des Champions notamment face au Real Madrid au Vélodrome. Il est l'un des rares à s'extirper du marasme dans lequel sombre l'équipe à l'automne 2003 après la claque 4-1 face à Strasbourg et conserve son statut de titulaire indiscutable sous la houlette de José Anigo. Il est d'ailleurs l'un des grands artisans de l'épopée marseillaise en Coupe de l'UEFA avec Didier Drogba et Fabien Barthez réalisant de grands matchs face à Liverpool, Newcastle ou encore l'Inter Milan.
L'équipe de France
Forcément, après une telle saison, Bordeaux n'est pas prêt à le céder à un OM qui désire pourtant le conserver. Finalement, le joueur retourne en Gironde où il est l'un des seuls à se démarquer au cours d'une saison 2004/2005 catastrophique où Bordeaux fut au bord de la relégation. Il connaît au même moment ses premières sélections en équipe de France, rentrant souvent en cours de jeu tentant d'apporter sa vivacité à la sélection nationale. Si il veut que sa carrière prenne un véritable envol, il lui faut néanmoins quitter Bordeaux. C'est l'AS Monaco qui, après un exercice 04-05 mitigé, a choisi de recruter français et de laisser stars et paillettes de coté. C'est ainsi que les Maoulida, Sorlin ou encore Warmuz rejoignent le Rocher. Camel Meriem signe donc un contrat de 4 ans à Monaco pour un montant d'environ 6 millions d'€ ce qui en fait l'un des principaux transferts de l'été. Ses objectifs sont clairs : disputer le titre à Lyon, remporter des trophées sans oublier la Ligue des Champions. « Monaco m'ouvre de nouveaux horizons. Je monte en puissance. C'est un nouveau palier dans mon ascension. Pour moi, signer à Monaco, c'est faire preuve de beaucoup d'ambitions. »
Pourtant, ses débuts à Monaco sont, à l'image de l'équipe à Didier Deschamps, mitigés. Assez discret sans être mauvais, il lui manque encore les automatismes avec ses compères que sont Maoulida, Sorlin ou Adebayor. Nul doute qu'il devrait vite se révéler un élément incontournable dans le dispositif monégasque et permettre un jeu mieux coordonné que la saison passée. Avec sa nouvelle philosophie dont Camel Meriem en est le symbole, Monaco semble enfin armé pour faire armes égales avec son rival lyonnais pour le titre de champion, et quoiqu'il en soit, être un adversaire redoutable pour le Racing...
La grande épopée en coupe de l'UEFA
Très vite, il devient un homme de base du dispositif mis en place par Alain Perrin. Il sera l'auteur de quelques bonnes performances en Ligue des Champions notamment face au Real Madrid au Vélodrome. Il est l'un des rares à s'extirper du marasme dans lequel sombre l'équipe à l'automne 2003 après la claque 4-1 face à Strasbourg et conserve son statut de titulaire indiscutable sous la houlette de José Anigo. Il est d'ailleurs l'un des grands artisans de l'épopée marseillaise en Coupe de l'UEFA avec Didier Drogba et Fabien Barthez réalisant de grands matchs face à Liverpool, Newcastle ou encore l'Inter Milan.
L'équipe de France
Forcément, après une telle saison, Bordeaux n'est pas prêt à le céder à un OM qui désire pourtant le conserver. Finalement, le joueur retourne en Gironde où il est l'un des seuls à se démarquer au cours d'une saison 2004/2005 catastrophique où Bordeaux fut au bord de la relégation. Il connaît au même moment ses premières sélections en équipe de France, rentrant souvent en cours de jeu tentant d'apporter sa vivacité à la sélection nationale. Si il veut que sa carrière prenne un véritable envol, il lui faut néanmoins quitter Bordeaux. C'est l'AS Monaco qui, après un exercice 04-05 mitigé, a choisi de recruter français et de laisser stars et paillettes de coté. C'est ainsi que les Maoulida, Sorlin ou encore Warmuz rejoignent le Rocher. Camel Meriem signe donc un contrat de 4 ans à Monaco pour un montant d'environ 6 millions d'€ ce qui en fait l'un des principaux transferts de l'été. Ses objectifs sont clairs : disputer le titre à Lyon, remporter des trophées sans oublier la Ligue des Champions. « Monaco m'ouvre de nouveaux horizons. Je monte en puissance. C'est un nouveau palier dans mon ascension. Pour moi, signer à Monaco, c'est faire preuve de beaucoup d'ambitions. »
Pourtant, ses débuts à Monaco sont, à l'image de l'équipe à Didier Deschamps, mitigés. Assez discret sans être mauvais, il lui manque encore les automatismes avec ses compères que sont Maoulida, Sorlin ou Adebayor. Nul doute qu'il devrait vite se révéler un élément incontournable dans le dispositif monégasque et permettre un jeu mieux coordonné que la saison passée. Avec sa nouvelle philosophie dont Camel Meriem en est le symbole, Monaco semble enfin armé pour faire armes égales avec son rival lyonnais pour le titre de champion, et quoiqu'il en soit, être un adversaire redoutable pour le Racing...
