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- Par luyindula
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Après les déconvenues du mois de janvier, le Racing reprend peu à peu les choses en main, terminant en trombe le championnat, avec en bonus non négligeable la victoire en Coupe de la Ligue, synonyme de qualification pour l'UEFA.
Difficile de replonger dans le bain, et plus particulièrement celui d'une coupe à priori moins importante que le maintien, après avoir reçu comme étrennes un rude retour dans la zone des relégables. Et pourtant, c'est toujours quand on ne l'attend plus, que le Racing répond présent. En effet, la demi-finale face à Saint-Etienne sera plutôt bien maîtrisée par des Strasbourgeois très sérieux, qui remportent là un beau billet pour le Stade de France, grâce à Alexander Farnerud qui signe là son quatrième but en autant de matches dans cette compétition. Une qualification pratiquement anonyme, tant le stade sonne creux ce soir là (même pas 12 000 spectateurs)...
Le public revient
Qu'à cela ne tienne, à compter de cette rencontre et jusqu'à la fin de la saison, l'affluence ne descendra plus une seule fois sous la barre des 15 000 spectateurs. Des lustres que cela n'était pas arrivé. La reconquête si chère à Marc Keller commence peut-être enfin. Une fidélisation du public certainement due également aux deux énormes prestations consécutives à domicile face à Caen (5-0 et Paris (3-1) qui suivirent. Trois rencontres d'affilée remportées, pincez-moi je rêve ?!
Peut-être bien, car par la suite les Bleus vont à nouveau commencer à sombrer, en ne remportant (très difficilement) qu'un match face à Ajaccio lors du mois de mars, et ce malgré le fait de recevoir trois fois. Il est vrai que les adversaires étaient des gros calibres (Monaco, Lyon), mais tout de même, le doute s'installe à nouveau et la dix-huitième place tend une nouvelle fois ses bras.
Bordeaux, le déclic
Si le Racing a partiellement réussi à combler son retard, c'est surtout grâce à ses très bonnes performances à la Meinau, car à l'extérieur, le bilan est tout bonnement misérable. Aucune victoire, et souvent des points lâchés bêtement par manque d'attention. Si on ajoute à cela que depuis maintenant trois matchs l'attaque est muette, on se dit que le déplacement à Chaban-Delmas s'annonce extrêmement délicat. Mais une nouvelle fois l'équipe va déjouer les pronostics en allant s'imposer assez facilement 2-0 à Bordeaux. Un succès net et sans bavure qui permet d'une part de faire prendre conscience aux joueurs qu'ils sont capables de s'imposer hors de leur base, mais qui surtout leur donne une belle bouffée d'air frais avant la réception de l'OM, match à la saveur toujours particulière. Et si on n'assista pas à une démonstration comme la saison précédente, la victoire arrachée dans les ultimes secondes n'en fut que plus belle. Les deux rencontres qui suivent sont moins glorieuses, avec un nul chanceux à Auxerre, et une défaite face à l'équipe surprise Lille. A une semaine de la finale à Paris, les raisons d'être optimiste existent. On peut parler de l'excellence du gardien, de la solidité de la défense, de l'abattage de Keita mais surtout un joueur fait très forte impression match après match : Mamadou Niang. Peut-être était-ce sa résolution pour la nouvelle année, mais en tout cas il est tout simplement devenu phénoménal, capable de faire voler n'importe quelle défense en éclat en une fraction de secondes ! Associé en plus à un Pagis très malin, voilà un duo qui fait peur.
La coupe à Duguépéroux
En cette belle journée du 30 avril, la capitale de la France est envahie d'écharpes et maillots bleus et blancs. Et si beaucoup de Parisiens ignorent la raison de ce débarquement alsacien, les 30 000 personnes qui se sont déplacées pour supporter le Racing savent qu'il y a une finale à remporter !
Aussitôt dit, aussitôt fait. Certes cela n'a pas été aussi simple, mais dans l'ensemble la partie a été maîtrisée par l'équipe la plus expérimentée. Et si Mazure a vite répondu à Niang en fin de première mi-temps histoire de faire douter les Alsaciens, c'était sans compter sur l'arme secrète du RCS sortie de nulle part, alias Roberto Jésus-Christophe Devaux Carlos, coupable d'avoir déchiré les filets caennais et expédié le Racing et tous ses supporters au septième ciel, et par la même occasion en coupe UEFA. Une belle récompense pour ce guerrier de l'ombre. Une deuxième coupe pour Jacky Duguépéroux, qui cette fois n'entendra pas les déclarations amères d'un futur président aigri, comme en 1997. Un beau cadeau d'adieu également pour Egon Gindorf, président très aimé et qui doit se retirer à la fin de la saison.
Mais si la joie est immense, aussi bien place Kleber que dans les tribunes et vestiaires du Stade de France, il ne faut pas oublier que pour l'heure l'essentiel n'est pas encore acquis, à savoir le maintien.
Deux derbys salvateurs
A la vue du calendrier, on pouvait craindre le pire, et l'euphorie aurait vite pu faire place à la déception. Pourtant, face à deux de ses bêtes noires, le Racing réussira l'exploit de s'imposer, et avec à propos de surcroît ! Menés à Sochaux, les joueurs ne trembleront pas et remonteront tranquillement leur retard grâce entre autres à un but génial de Pagis. Une semaine plus tard, les Messins céderont devant le talent de Niang et Pagis, qui en profitera pour inscrire à nouveau un but merveilleux, un slalom d'une facilité déconcertante (il paraîtt que Meniri a attrapé un rhume suite à ce match, à force de se prendre des vents...) Six points qui assurent définitivement au Racing son maintien parmi l'élite. Quel soulagement ! A tel point que la fessée reçue à Rennes (0-4) n'a pas surpris grand-monde, tellement les joueurs ont du se surpasser pour revenir de l'enfer. Mais les Racingmen finiront quand même leur saison en beauté, en battant de faibles Bastiais (2-0), décrochant ainsi lors de l'ultime journée leur meilleur classement de la saison (et depuis la remontée en 2002 soit dit en passant) : onzième.
Un bilan appréciable
Au final, 2004-2005 aura vu la renaissance du Racing, grâce au retour de Duguépéroux qui a réussi un bel exploit en réveillant cette équipe qui semblait déjà condamnée après 9 journées. Il faut tout de même noter que si le championnat avait commencé en même temps que sa prise de fonction, le Racing serait sixième. Chapeau bas. Ajoutons à cela cette Coupe de la Ligue remportée avec brio, un public qui revient, une ossature de l'équipe qui tient la route et on se dit que la saison suivante s'annonce sous les meilleurs auspices. Avec en plus des finances remises à zéro, tout ne pouvait que s'enchaîner favorablement.
Malheureusement, au lendemain de cette victoire face aux Corses, Marc Keller allait tout chambouler en annonçant son départ si Philippe Ginestet prenait les commandes du club comme cela était convenu. Une énième crise interne, officiellement résolue avec le maintien de Gindorf comme président, qui rappelle tout de même que le Racing n'est pas un club comme les autres...
Le public revient
Qu'à cela ne tienne, à compter de cette rencontre et jusqu'à la fin de la saison, l'affluence ne descendra plus une seule fois sous la barre des 15 000 spectateurs. Des lustres que cela n'était pas arrivé. La reconquête si chère à Marc Keller commence peut-être enfin. Une fidélisation du public certainement due également aux deux énormes prestations consécutives à domicile face à Caen (5-0 et Paris (3-1) qui suivirent. Trois rencontres d'affilée remportées, pincez-moi je rêve ?!
Peut-être bien, car par la suite les Bleus vont à nouveau commencer à sombrer, en ne remportant (très difficilement) qu'un match face à Ajaccio lors du mois de mars, et ce malgré le fait de recevoir trois fois. Il est vrai que les adversaires étaient des gros calibres (Monaco, Lyon), mais tout de même, le doute s'installe à nouveau et la dix-huitième place tend une nouvelle fois ses bras.
Bordeaux, le déclic
Si le Racing a partiellement réussi à combler son retard, c'est surtout grâce à ses très bonnes performances à la Meinau, car à l'extérieur, le bilan est tout bonnement misérable. Aucune victoire, et souvent des points lâchés bêtement par manque d'attention. Si on ajoute à cela que depuis maintenant trois matchs l'attaque est muette, on se dit que le déplacement à Chaban-Delmas s'annonce extrêmement délicat. Mais une nouvelle fois l'équipe va déjouer les pronostics en allant s'imposer assez facilement 2-0 à Bordeaux. Un succès net et sans bavure qui permet d'une part de faire prendre conscience aux joueurs qu'ils sont capables de s'imposer hors de leur base, mais qui surtout leur donne une belle bouffée d'air frais avant la réception de l'OM, match à la saveur toujours particulière. Et si on n'assista pas à une démonstration comme la saison précédente, la victoire arrachée dans les ultimes secondes n'en fut que plus belle. Les deux rencontres qui suivent sont moins glorieuses, avec un nul chanceux à Auxerre, et une défaite face à l'équipe surprise Lille. A une semaine de la finale à Paris, les raisons d'être optimiste existent. On peut parler de l'excellence du gardien, de la solidité de la défense, de l'abattage de Keita mais surtout un joueur fait très forte impression match après match : Mamadou Niang. Peut-être était-ce sa résolution pour la nouvelle année, mais en tout cas il est tout simplement devenu phénoménal, capable de faire voler n'importe quelle défense en éclat en une fraction de secondes ! Associé en plus à un Pagis très malin, voilà un duo qui fait peur.
La coupe à Duguépéroux
En cette belle journée du 30 avril, la capitale de la France est envahie d'écharpes et maillots bleus et blancs. Et si beaucoup de Parisiens ignorent la raison de ce débarquement alsacien, les 30 000 personnes qui se sont déplacées pour supporter le Racing savent qu'il y a une finale à remporter !
Aussitôt dit, aussitôt fait. Certes cela n'a pas été aussi simple, mais dans l'ensemble la partie a été maîtrisée par l'équipe la plus expérimentée. Et si Mazure a vite répondu à Niang en fin de première mi-temps histoire de faire douter les Alsaciens, c'était sans compter sur l'arme secrète du RCS sortie de nulle part, alias Roberto Jésus-Christophe Devaux Carlos, coupable d'avoir déchiré les filets caennais et expédié le Racing et tous ses supporters au septième ciel, et par la même occasion en coupe UEFA. Une belle récompense pour ce guerrier de l'ombre. Une deuxième coupe pour Jacky Duguépéroux, qui cette fois n'entendra pas les déclarations amères d'un futur président aigri, comme en 1997. Un beau cadeau d'adieu également pour Egon Gindorf, président très aimé et qui doit se retirer à la fin de la saison.
Mais si la joie est immense, aussi bien place Kleber que dans les tribunes et vestiaires du Stade de France, il ne faut pas oublier que pour l'heure l'essentiel n'est pas encore acquis, à savoir le maintien.
Deux derbys salvateurs
A la vue du calendrier, on pouvait craindre le pire, et l'euphorie aurait vite pu faire place à la déception. Pourtant, face à deux de ses bêtes noires, le Racing réussira l'exploit de s'imposer, et avec à propos de surcroît ! Menés à Sochaux, les joueurs ne trembleront pas et remonteront tranquillement leur retard grâce entre autres à un but génial de Pagis. Une semaine plus tard, les Messins céderont devant le talent de Niang et Pagis, qui en profitera pour inscrire à nouveau un but merveilleux, un slalom d'une facilité déconcertante (il paraîtt que Meniri a attrapé un rhume suite à ce match, à force de se prendre des vents...) Six points qui assurent définitivement au Racing son maintien parmi l'élite. Quel soulagement ! A tel point que la fessée reçue à Rennes (0-4) n'a pas surpris grand-monde, tellement les joueurs ont du se surpasser pour revenir de l'enfer. Mais les Racingmen finiront quand même leur saison en beauté, en battant de faibles Bastiais (2-0), décrochant ainsi lors de l'ultime journée leur meilleur classement de la saison (et depuis la remontée en 2002 soit dit en passant) : onzième.
Un bilan appréciable
Au final, 2004-2005 aura vu la renaissance du Racing, grâce au retour de Duguépéroux qui a réussi un bel exploit en réveillant cette équipe qui semblait déjà condamnée après 9 journées. Il faut tout de même noter que si le championnat avait commencé en même temps que sa prise de fonction, le Racing serait sixième. Chapeau bas. Ajoutons à cela cette Coupe de la Ligue remportée avec brio, un public qui revient, une ossature de l'équipe qui tient la route et on se dit que la saison suivante s'annonce sous les meilleurs auspices. Avec en plus des finances remises à zéro, tout ne pouvait que s'enchaîner favorablement.
Malheureusement, au lendemain de cette victoire face aux Corses, Marc Keller allait tout chambouler en annonçant son départ si Philippe Ginestet prenait les commandes du club comme cela était convenu. Une énième crise interne, officiellement résolue avec le maintien de Gindorf comme président, qui rappelle tout de même que le Racing n'est pas un club comme les autres...
