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- Par luyindula
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Après l'éviction de Kombouaré, Jacky Duguépéroux est nommé entraîneur et effectue son grand retour aux commandes de l'équipe professionnelle, 7 ans après un départ douloureux. Le fameux choc psychologique aura bien lieu...
Injustement débarqué par Proisy avant le début de l'ère McCormack, Jacky Duguéperoux, avec qui le Racing a vécu ses plus belles années depuis la remontée en 1992, est donc appelé à la rescousse pour redresser une situation quasiment désespérée. Un homme aux valeurs très fortes, aussi simples que fondamentales, à qui l'on demande l'impossible, à savoir véhiculer celles-ci à un groupe apathique et démobilisé. Hasard du calendrier, son premier match a lieu, comme pour son prédécesseur, en Corse, face à une formation d'Ajaccio difficile à jouer. Si le résultat final s'avère décevant (2-2, le Racing ayant mené deux fois au score), on note quand même déjà quelques changements. Tout d'abord les joueurs ont semblé solidaires, et se sont arrachés en toute fin de match pour préserver ce point si précieux. Ensuite, Mamadou Niang retrouve enfin le chemin des filets, lui qui était si maladroit depuis le début de saison. Certes au niveau du fond de jeu ce n'est pas encore mirobolant, mais ce nul est encourageant. A noter également que le coach strasbourgeois n'a pas hésité à titulariser en lieu et place de Bassila, le jeune Sidi Keita, grand espoir du club.
Une Meinau imprenable
Pour la réception de Nice, un seul mot d'ordre : la victoire à tout prix ! Et c'est dans un stade qui sonne bien creux que le Racing réussit enfin à gagner son premier match de la saison. Un succès long à se dessiner, Strasbourg qui comme à son habitude a joué avec le feu, menant un long moment, avant de voir Balmont ramener les Niçois à 1-1. Mais quelques minutes plus tard, Pagis sur penalty et Arrache avec l'aide providentielle de la pelouse (un signe ?) scellaient définitivement le sort du match. Il aura fallu attendre onze rencontres pour récolter ces trois points ! Ouf !
Jusqu'à la trêve, l'équipe alternera défaites à l'extérieur (parfois injustes, comme à Marseille et Metz) et victoires à domicile, avec deux nuls également à Lille et face à Sochaux. Et si le Racing continue malheureusement à être relégable, on le sait désormais capable de beau jeu, et cela même à l'extérieur, même si sur le plan comptable il n'était pas vraiment récompensé. On le sait aussi capable de se surpasser, comme cette héroïque victoire dans les arrêts de jeu face aux Girondins de Bordeaux, grâce à un très grand Cassard et une abnégation sans faille de chacun.
Un marabout Jacky ? Pas seulement. Car s'il a su redonné confiance à ses joueurs, il a également établi des règles très strictes pour stimuler la concurrence en faisant jouer les meilleurs à l'entraînement. Un exemple ? Le maintien (amplement mérité tant il a sauvé la mise à plusieurs reprises) de Cassard dans les buts, alors que Vercoutre avait eu la promesse d'être titulaire. Oui mais voilà, c'était avec Kombouaré, et les choses ont évolué depuis.
Une trêve bien au chaud
Aussi incroyable que cela puisse paraître, le Racing passe Noël à la quinzième position, sortant de la zone de relégation grâce à un but du capitaine Cédric Kanté face à Rennes. Tout bonnement impensable seulement deux mois auparavant. Autre cadeau, anodin à ce moment-là, la qualification pour les quarts de finale de la Coupe de la Ligue, après un match face au LOSC qui se terminera par une séance de tirs aux buts jouée par -10° ! Voilà qui annonce une année 2005 peut-être plus réjouissante.
Suite à cela, le mercato hivernal ouvre, mais le coach est satisfait des ses troupes et ne réclame aucun renfort. En effet la défense est devenue plutôt hermétique, le milieu est très travailleur, et le duo d'attaque commence à trouver des affinités, grâce à un Niang aux qualités presque retrouvées. Il faut noter que pour une fois le Racing n'est pas obligé de vendre pour assainir ses finances, car au moment où l'équipe sombrait en bas de tableau, Philippe Ginestet, un des actionnaires du club, n'a pas hésité à débourser 3.2M€ pour le bien du club. Une somme d'argent qui a donc permis entre autres de garder le Sénégalais. Pour l'anecdote, à quelques heures de la fin du marché, le Marseillais Fabrice Fiorèse a failli être prêté apparemment un souhait du futur président (qui ne le sera jamais finalement) mais l'affaire capotera pour d'obscures raisons mathématiques.
En janvier, le Racing ne sait pas gagner (proverbe alsacien)
Le tant redouté premier mois de l'année arrive enfin. En effet, comme une sorte de malédiction, Strasbourg a toujours coulé lors de ces 31 jours, sans que l'on ne sache réellement pourquoi. Et pour ne pas changé, le Racing entame 2005 par une élimination sans gloire à Sedan. Vu la prestation, on peut penser que les joueurs ont fait un choix en mettant cette épreuve de côté. En championnat, suivront des résultats similaires au début de saison, avec simplement 2 points pris sur 12, mais trois rencontres à l'extérieur. Le verdict sera sans appel, Strasbourg replonge et pointe à la 19e place au soir de la 24e journée. Sans trop qu'on ne sache pourquoi, et sans atteindre la médiocrité des trois premiers mois, le jeu s'est quelque peu liquéfié. Peut-être les joueurs se sont-ils vu trop beaux trop vite, ça ne serait pas la première fois.
Une éclaircie tout de même, la qualification pour les demi-finales de la « coupe en chocolat », après un succès étriqué (3-2) contre Clermont, de quoi continuer à rêver...
Dès demain, retrouvez la dernière partie de ce bilan, dans l'épisode III : un nouvel espoir.
Une Meinau imprenable
Pour la réception de Nice, un seul mot d'ordre : la victoire à tout prix ! Et c'est dans un stade qui sonne bien creux que le Racing réussit enfin à gagner son premier match de la saison. Un succès long à se dessiner, Strasbourg qui comme à son habitude a joué avec le feu, menant un long moment, avant de voir Balmont ramener les Niçois à 1-1. Mais quelques minutes plus tard, Pagis sur penalty et Arrache avec l'aide providentielle de la pelouse (un signe ?) scellaient définitivement le sort du match. Il aura fallu attendre onze rencontres pour récolter ces trois points ! Ouf !
Jusqu'à la trêve, l'équipe alternera défaites à l'extérieur (parfois injustes, comme à Marseille et Metz) et victoires à domicile, avec deux nuls également à Lille et face à Sochaux. Et si le Racing continue malheureusement à être relégable, on le sait désormais capable de beau jeu, et cela même à l'extérieur, même si sur le plan comptable il n'était pas vraiment récompensé. On le sait aussi capable de se surpasser, comme cette héroïque victoire dans les arrêts de jeu face aux Girondins de Bordeaux, grâce à un très grand Cassard et une abnégation sans faille de chacun.
Un marabout Jacky ? Pas seulement. Car s'il a su redonné confiance à ses joueurs, il a également établi des règles très strictes pour stimuler la concurrence en faisant jouer les meilleurs à l'entraînement. Un exemple ? Le maintien (amplement mérité tant il a sauvé la mise à plusieurs reprises) de Cassard dans les buts, alors que Vercoutre avait eu la promesse d'être titulaire. Oui mais voilà, c'était avec Kombouaré, et les choses ont évolué depuis.
Une trêve bien au chaud
Aussi incroyable que cela puisse paraître, le Racing passe Noël à la quinzième position, sortant de la zone de relégation grâce à un but du capitaine Cédric Kanté face à Rennes. Tout bonnement impensable seulement deux mois auparavant. Autre cadeau, anodin à ce moment-là, la qualification pour les quarts de finale de la Coupe de la Ligue, après un match face au LOSC qui se terminera par une séance de tirs aux buts jouée par -10° ! Voilà qui annonce une année 2005 peut-être plus réjouissante.
Suite à cela, le mercato hivernal ouvre, mais le coach est satisfait des ses troupes et ne réclame aucun renfort. En effet la défense est devenue plutôt hermétique, le milieu est très travailleur, et le duo d'attaque commence à trouver des affinités, grâce à un Niang aux qualités presque retrouvées. Il faut noter que pour une fois le Racing n'est pas obligé de vendre pour assainir ses finances, car au moment où l'équipe sombrait en bas de tableau, Philippe Ginestet, un des actionnaires du club, n'a pas hésité à débourser 3.2M€ pour le bien du club. Une somme d'argent qui a donc permis entre autres de garder le Sénégalais. Pour l'anecdote, à quelques heures de la fin du marché, le Marseillais Fabrice Fiorèse a failli être prêté apparemment un souhait du futur président (qui ne le sera jamais finalement) mais l'affaire capotera pour d'obscures raisons mathématiques.
En janvier, le Racing ne sait pas gagner (proverbe alsacien)
Le tant redouté premier mois de l'année arrive enfin. En effet, comme une sorte de malédiction, Strasbourg a toujours coulé lors de ces 31 jours, sans que l'on ne sache réellement pourquoi. Et pour ne pas changé, le Racing entame 2005 par une élimination sans gloire à Sedan. Vu la prestation, on peut penser que les joueurs ont fait un choix en mettant cette épreuve de côté. En championnat, suivront des résultats similaires au début de saison, avec simplement 2 points pris sur 12, mais trois rencontres à l'extérieur. Le verdict sera sans appel, Strasbourg replonge et pointe à la 19e place au soir de la 24e journée. Sans trop qu'on ne sache pourquoi, et sans atteindre la médiocrité des trois premiers mois, le jeu s'est quelque peu liquéfié. Peut-être les joueurs se sont-ils vu trop beaux trop vite, ça ne serait pas la première fois.
Une éclaircie tout de même, la qualification pour les demi-finales de la « coupe en chocolat », après un succès étriqué (3-2) contre Clermont, de quoi continuer à rêver...
Dès demain, retrouvez la dernière partie de ce bilan, dans l'épisode III : un nouvel espoir.
