Saison 2023/2024
Racing Club de Strasbourg

En bonne voie !

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Après-match
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Par marc
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Arrache, Niang, Deroff, artisans de cette première victoire © Karim Chergui

Face à des Bordelais peu impliqués, les Strasbourgeois, solidaires et appliqués, ont décroché leur première victoire à l'extérieur et réalisent du même coup un pas de plus vers le maintien, plaçant le premier relégable à 5 points.

Duguépéroux surprend et le Racing domine

Petite surprise dès le coup d'envoi du match : Jacky Duguépéroux innove. Fini les schémas tactiques offensifs, même à l'extérieur, le technicien opte pour une formation inédite. Ainsi, Cédric Kanté coulisse à gauche au poste d'Arthur Boka qui lui monte pour la première fois au milieu de terrain, Yves Deroff retrouve sa place d'arrière droit propulsant Guillaume Lacour aux côtés d'Abdessadki, Boka et de Sidi Keita, préféré à Christian Bassila. Devant, Mamadou Niang répond présent et compte sur le soutien d'Alex Farnerud placé juste derrière lui.

Dès l'entame du match, les Strasbourgeois imposent le(ur) rythme. Cette formation plutôt défensive est finalement trompeuse et aussi bien Guillaume Lacour que Yacine Abdessadki n'hésitent pas à porter le ballon haut profitant du travail colossal du jeune Keita (auteur d'un match somptueux hier soir). Face à des Bordelais pas dans le coup, c'est justement Lacour qui amène le premier le danger dans la surface girondine. Après un bon décalage de Niang, l'ancien Lyonnais entre dans la surface avant de centrer en retrait, Abdessadki reprend directement le ballon qu'Ulrich Ramé a toutes les peines a arrêter (12ème).

Les Strasbourgeois font le jeu se sentant à l'aise dans le dispositif mis en place. Bordeaux tente de relever la tête aux abords de la première demi-heure après trente minutes de domination alsacienne et essaye timidement d'inquiéter le grand Cassard par l'intermédiaire de Riera, Meriem par deux fois et Darcheville. En vain, le portier strasbourgeois est serein sur sa ligne et bloque les tentatives bordelaises profitant également du bon travail de sa charnière Devaux – Haggui qui a toujours été performante lorsqu'elle a été alignée.


Les Bordelais relèvent la tête

Malgré se regain de forme girondin, les Strasbourgeois restent bien positionnés appliquant les consignes à la lettre. Ainsi, alors que Meriem découvre le talent de Stéphane Cassard, Yves Deroff joue la contre attaque à fond en adressant une très longue transversale en direction de Mamadou Niang. Ulrich Ramé sort à la rencontre du Sénégalais qui réalise le geste parfait à la retombée du ballon trompant magnifiquement le gardien international. Malheureusement, le ballon roule, roule puis échoue à quelques centimètres du poteau. L'alerte est cette fois-ci vraiment chaude (28ème).

Les Bordelais, mauvais comme rarement (jamais ?) ils l'ont été cette saison croient au hold up quand Camel Meriel se retrouve dans une position idéale pour vaincre Cassard. Mais la sortie parfaite et l'arrêt décisif (du pied s'il vous plaît !) du gardien alsacien mettent tout le monde d'accord (37ème). Juste avant la mi-temps, Chamakh a lui encore une bonne occasion mais il rate complètement le cadre, symbole de cette mi-temps bordelaise faite d'approximations.


Les Strasbourgeois, solidaires, imposent leur jeu

La deuxième mi-temps voit le Racing continuer à produire du jeu, les Strasbourgeois mieux en forme mettant le physique des Bordelais à rude épreuve. Une frappe de Darcheville non cadrée, une tentative de Meriem, encore lui, puis une de Uche n'inquiètent personne. Pendant ce temps, les Strasbourgeois solidaires, motivés, appliqués, attentifs posent leur jeu et Niang, fidèle à lui même, en fait voir de toutes les couleurs à Kapsis et ses copains. On croit d'ailleurs au but lorsqu'il intercepte un ballon dans la défense girondine avant de buter sur Ramé, le seul Bordelais réellement en vue hier soir.

Alors qu'on se dirige vers un point du match nul vraiment flatteur pour les Bordelais, le coaching de Jacky Duguépéroux fait parler de lui. Boka, pas trop à l'aise à son nouveau poste, laisse sa place à Salim Arrache. L'Algérien, pour son presque-premier ballon, s'amuse à faire taire ses détracteurs et à montrer qu'on l'a peut être enterré un peu trop vite. Après un bon mini rush sur « son » côté gauche, il passe en revue un puis deux adversaires avant d'en mystifier deux autres qui le prenaient en sandwich à proximité du poteau de corner. Son centre immédiat est parfait à tel point que Abdessadki inexplicablement seul au point de pénalty n'a plus qu'à tendre le pied pour tromper Ramé (73ème). Le but est magnifique, le moment quasi-historique, le Racing mène à l'extérieur à un quart d'heure de la fin du match.

Même si cette ouverture du score est logique (oh que oui !) on craignait que ce Racing soit incapable de faire la différence pour concrétiser sa domination, voire pire, qu'il réédite ses traditionnelles erreurs individuelles qui habituellement le privent de points précieux. Et bien non, Strasbourg gère en patron et deux minutes après le but, le Niang-Show peut commencer. Bien servi par Farnerud à 50 mètres des buts de Ramé, Niang réalise la feinte de corps parfaite lui permettant de mettre toute la défense adverse dans le vent. S'en suit un bon rush, dans l'axe, dont il est le spécialiste et pour une fois la finition est au rendez-vous, son tir enroulé ras de terre trompant facilement le gardien bordelais (76ème).


En bonne voie...

La messe est dite, le Racing tient sa première victoire à l'extérieur. Les Strasbourgeois ont joué sur leurs qualités et ont parfaitement joué ce match d'un bout à l'autre. Ce match avait des airs de match « charnière » et il se pourrait bien qu'il se révèle être le tournant de la saison du Racing. Car en plus des trois points engrangés, le Racing peut se satisfaire des revers de ses concurrents directs (à l'exception d'Ajaccio) et par la même s'installer à une 14ème place (meilleur classement de la saison) rassurante. Avec 5 points d'avance, Strasbourg est sur les bons rails et si les joueurs rééditent la même prestation qu'hier pour les 7 dernières rencontres, on voit mal comment ils pourraient être relégués.

Ca fait du bien un peu de bonheur !

marc

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Stammtisch
  • tenseur Ça ne passera pas chaque année
  • tenseur Notre maintien très probable tiens du miracle, tant le niveau du racing à été souvent décevant
  • titof67 Un joueur à 24 ans voir 26 peux déjà aider mais pas que des jeunes de 19 ans
  • takl +1000 pour le patriarcat
  • takl je vous laisse deviner à quel niveau je place l'instinct
  • takl si déjà on fait les trucs sans réfléchir, autant se laisser guider par l'instinct.
  • takl J'espère qu'on fera surtout avec ni tête
  • takl :)
  • lamazonienbleu Espérons qu'on construise avec cette base et qu il n'y ait pas un énorme chamboulement sans queue ni tête
  • lamazonienbleu Il y aura de nouveaux jeunes, espérons qu ils soient choisis aux bons postes et qu ils soient bons
  • lamazonienbleu Perso les joueurs d expérience je n y crois pas...
  • titof67 Pour moi il faut un joueur d'expérience par ligne. Et un gardien d'au moins 24 ans avec de la bouteille
  • tenseur En effet *
  • tenseur En effer
  • lamazonienbleu Curieux de voir le vrai sens du projet cet été
  • lamazonienbleu Pourtant il y une base de joueurs pour faire une très belle équipe aussi
  • lamazonienbleu Une meinau qui gronde et se vide.... Et tu deviens vite Troyes
  • lamazonienbleu Le départ des derniers vieux, des arrivées de nouveaux gamins sans cohérence sportive
  • lamazonienbleu Faudrait pas grand chose pour que ça s ecroule
  • tempest La chance du racing est qu'actuellement les clubs promus de L2 sont tous plus ou moins des canard boîteux

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