Saison 2023/2024
Racing Club de Strasbourg

Des canaris qui rient, des cigognes qui pleurent

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Après-match
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Par boogie
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Cassard a sauvé ce qui pouvait l'être © Karim Chergui

Désespérant ! Dans un vrai match de mal classés, sans relief aucun, le Racing s'incline une nouvelle fois à l'extérieur. Pas de césar de la première victoire à l'extérieur ce soir.

Les racingmen débutent la rencontre privés de Kanté, foudroyé par une gastro-entérite. C'est Fahmi qui prend sa place en défense centrale. Ce coup du sort ne semble pas trop gêner dans un premier temps des Strasbourgeois appliqués. En effet, dès la première minute, Le Pen et Farnerud sèment la panique dans l'arrière-garde nantaise. La pression est alsacienne, notamment grâce à un Boka très offensif. Le match est incontestablement pris par le bon bout par les Alsaciens qui sont tout prêts d'ouvrir le score 5 minutes plus tard. Sur un corner obtenu par Abdessadki, Devaux hérite du ballon à hauteur du point de pénalty. Mais sa reprise qui filait dans le but est déviée par les pieds nantais (6ème minute).

Puis petit à petit, les Nantais refont surface, grâce à un pressing agressif. C'est tout d'abord Da Rocha qui se signale, mais sa frappe lointaine est hors-cadre (8ème minute). Mais les canaris deviennent de plus en plus pressants et il faut toute la classe de Cassard pour sauver les apparences. Un premier centre de Savinaud, décalé par Da Rocha, trouve la tête de Keseru. Mais le goal alsacien se détend bien (18ème minute). Une nouvelle tête de Diallo permet à Cassard d'effectuer une belle envolée (23ème minute). Et c'est encore lui qui est là pour contrecarrer une nouvelle tentative de la tête de Yapi, bien servi par le remuant Savinaud.

Le Racing démontre pourtant par séquence qu'il peut superbement jouer au ballon, face à des Nantais vraiment fébriles. Une combinaison Le Pen-Lacour met la défense des canaris au supplice, même si la tête de Le Pen passe à côté des cages de Landreau (18ème minute). Dans la foulée, une belle remontée de balle strasbourgeoise met sur orbite Johansen qui écrase trop sa frappe alors qu'il se retrouve seul devant Landreau. Mais on sent les Strasbourgeois trop faciles au fil des minutes qui passent. La hargne et l'engagement du début de match laissent alors la place à des pertes de balles exaspérantes, prémisses des sauts de concentration dont le Racing est spécialiste. Et ce qui devait arriver arriva, juste avant la mi-temps. Diallo file sur l'aile droite et centre au cordeau pour Keseru qui reprend la balle hors de portée du malheureux Cassard (45ème minute).

Alors que la première période s'était achevée sur un coup du sort, la seconde débute de la même manière, mais à l'avantage du onze strasbourgeois. Abdessadki trouve Niang, placé sans l'axe à 30 mètres des buts adverses. Entre deux défenseurs nantais, le Sénégalais contrôle le ballon de la poitrine et profite d'un appel de Farnerud pour mystifier ses gardes du corps. Sa frappe croisée à raz de terre est limpide et trompe Landreau, qui ne peut qu'effleurer le ballon (47ème minute).

Pourtant, alors qu'on pensait que ce but allait réveiller le Racing, c'est bien Nantes qui se montre le plus dangereux. Et c'est tout à fait logiquement que les jaunes et verts doublent la mise sur un contre fulgurant. Keseru, oublié pas Boka sur l'aile droite, déborde et centre au 2ème poteau sur un Quint lui aussi étrangement seul et qui n'a pas plus qu'à ajuster un Cassard impuissant (55ème minute). Et Nantes enchaîne. Il faut tout le talent de Cassard pour éviter au Racing de couler définitivement. Sur une mauvaise passe de Keita, Keseru, encore lui, récupère le cuir mais sa frappe est repoussée par le gardien strasbourgeois (62ème minute). Puis Toulalan se distingue d'une frappe fulgurante des 40 mètres que Cassard arrive à dévier sur la barre transversale.

Le sursaut alsacien ne survient qu'à un quart d'heure du terme de la rencontre et coïncide avec la rentrée de Camadini qui remplace Keita. Le corse trouve Mouloungi, qui avait lui-même remplacé un Farnerud transparent. Le Gabonais s'enfonce dans la surface et adresse un centre en retrait vicieux, mais la reprise de Camadini est repoussé par un défenseur nantais (75ème minute). Le Racing enchaîne enfin et Boka adresse un long centre au 2ème poteau à destination d'Abdessadki, qui remet instantanément sur Niang. Celui-ci contrôle de la poitrine, mais sa superbe reprise de volée n'est pas cadrée (76ème minute). Mais c'est trop tard. Et même la dernière tentative de Camadini n'y changera rien. Après s'être échappé sur l'aile droite, il centre au second poteau pour la tête de Mouloungi, mais l'argentin Cetto est là pour suppléer un Landreau battu et repousse la balle sur la ligne. C'est bel et bien fini. A ne jouer que par bribes, le Racing ne réussira pas à vaincre hors de ses bases. Mais ça, on le savait déjà...

boogie

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