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Nous sommes les Strasbourgeois, toujours présents pour toi, même en CFA. Oui mais voilà, c'est comment le CFA ?
Loin, très loin du football professionnel se trouvent les mystérieuses contrées du championnat de France amateur. Quatre royaumes se côtoient sans jamais se rencontrer, 4 pour les 4 points cardinaux ou bien les 4 premières lettres de l'Alphabet. 4 dont seul le premier peut accéder à l'étage supérieur.
Nous allons nous intéresser au groupe B, enfin au royaume de l'Est, où les supporteurs du Racing Club de Strasbourg ont décidé de reconquérir leur prestige passé. Ils sont pour cela aidés par les mythiques frère KELLERs, auteurs de bien des exploits en des temps reculés.
Pour réussir dans sa quête le Racing doit comme tout bon royaume être doté d'un château fort où peuvent se réfugier ses fidèles, fuyant les conditions climatiques désastreuses ou pire, les retransmissions TV de la ligue 1. Home Sweet Home ou plutôt un donjon vieillissant et spartiate, hantée par le fantôme du légendaire Gilbert Gress.
Néanmoins 8421 fanatiques auront en moyenne rejoint la Meinau cette saison. La plus grosse affluence étant évidemment le record absolu des royaumes de CFA face au voisin norhinois. Le derby face au club dont il faut taire le nom rassemblera 20 044 personnes, pour l'un des matchs le plus triste de la saison coté terrain mais assurément le plus tendu niveau tribunes. A L'inverse seulement 4 984 assisteront à l'ouverture des hostilités face à Raon L'Etape en Août. L'hiver était encore loin, les esprits encore insouciants.
Malgré 3 défaites, 2 en championnat et une en coupe de France face aux Sangliers Sedannais, la Meinau a rempli son rôle de forteresse presque imprenable. Elle se classe au 26ème rang des affluences nationales. Le public par sa présence massive et ses encouragements a permis à l'équipe de mater tous ses adversaires directs sur ses terres, à l'exception des Don Quichotte de Moulins.
La meilleure ambiance a été sans conteste la rencontre face au PSG2. Malgré l'absence d'enjeu, un nul suffisant au RCS ce soir là, le public de la Meinau a poussé ses champions comme jamais depuis mouts années. Un final à casser les oreilles avec le tube « quand le virage entonne » suivi par l'ensemble de la Meinau. L'ambiance face à Grenoble ou Sedan fut également sympathique, ce qui confirme que l'adversaire joue souvent sur la motivation ... des tribunes.
Afin d'inspirer respect voire terreur aux clubs amis comme ennemis, le Racing club de Strasbourg a pu compter sur la créativité débordantes de ses supporteurs. Diverses animations ont été organisées au cours de la saison. Le match d'ouverture face à Raon a ainsi permis d'exhiber le logo historique du club, accompagné de la légende « ramenez ce logo au plus haut niveau ». Ensuite C'est le match face à Montceau qui a vu la réalisation d'un logo géant aux dimensions de 30 mètres sur 30. Toujours dans l'optique du retour du logo mythique du club, une banderole accompagnait le tifo : « une subvention n'appelle pas de compensation, notre logo n'a pas de prix » était présente de la quart de virage. Le tout signé UB90/KCB/FSRCS.
Pour l'année 2013 c'est une animation étendards géants aux couleurs des UB90 qui ouvrait le bal. Animation ensuite recyclée et adaptée pour la venue de l'équipe réserve sochalienne. Puis face à Villefranche la Meinau découvrait les canons lance-confettis pour un rendu des plus festifs et des traces qui sont encore aujourd'hui visibles au niveau du toit.
Enfin arrivait le moment temps attendu de l'année et la réception des malandrins du Sud de l'Alsace. Pour cette occasion, la Meinau faisait le plein et revêtait ses habits de lumière afin d'éblouir ses adversaires du jour. Un tifo recouvrant tout le quart de virage était réalisé : une mosaïque de cartons peints représentant les armes de la ville sur la partie basse, banderole « Strasbourg » en son centre complétée par « brille pour nous » un peu plus bat et enfin des drapeaux argentés accompagnés de cierges magiques, en son sommet. À l'exception de ces derniers malheureusement imperceptibles, l'impact visuel est réussi. Pourtant cela ne permet pas aux bleus de terrasser leurs homologues régionaux.
Le bilan de la saison tifo reste mitigé. Les quelques animations proposées ont été réussies mais leurs nombres ainsi que leur originalité n'arrivent toujours pas à rivaliser avec les glorieux temps du monde professionnel. A l'extérieur la satisfaction est par contre de mise.
La quête en cette saison 2012/13 n'était pas pas aisée et ne pouvait passer uniquement par le confort même sommaire du stade de la Meinau. Il fallait que les vaillants guerriers partent à la conquête de sinistres endroits reculés voir hantés tel que Chasselay, Yzeure ou même la terrible ville du Sud Alsace dont tout le monde a oublié jusqu'au nom.
Heureusement pour les 11 valeureux défenseurs -17 avec les remplaçants et le fameux 17ème homme-, ils ne marchèrent jamais seuls. Partout ou ils allèrent, étaient d'autres Strasbourgeois pour les soutenir. Si je m'en réfère aux grimoires des UB90, sur leur site internet, ce sont en moyenne 271 Strasbourgeois qui suivirent le Racing à l'extérieur. Ces chiffres sont bien évidemment gonflés par le titanesque déplacement dans le Sud de la région ou plus de 800 fans donnèrent une leçon de supportérisme à leur adversaire du soir. Le train bleu restera d'ailleurs une des grandes réussites de cette saison, à renouveler dans la convivialité et la tolérance. Grenoble permis également de voir plus de 300 Alsaciens en Isère pour un match au somment. Enfin comment ne pas parler de Raon à Epinal, finale épique disputée dans un stade acquis à la cause bleue et blanche et qui vit le Racing triompher grâce à ses 2800 supporteurs officiellement présents ce soir là. Officiellement car dans le contingent Raonnais se camouflait également de nombreux fans du RCS.
À contrario, Yzeure et Jura Sud furent les plus petites mobilisations strasbourgeoises. Moins d'une trentaine de supporteurs, en raison de l'éloignement mais aussi de divers aléas climatiques et sportifs. Malgré ces déceptions, l'engouement à l'extérieur fut satisfaisant, la seule vue de la nuée bleue à Epinal justifiant d'avoir souffert toute la saison derrière le club.
Le bilan animation à l'extérieur donne donc également satisfactions. Grâce à un taux de remplissage des tribunes mises à la disposition du Racing, de nombreuses animations ont pu être réalisées. Lors du derby, une animation chasuble & drapeaux permis de porter haut les couleurs bleues et blanches. Le stade Marcel Picot reçu la visite d'un voile à damiers floqué du logo du RCS. Enfin Grenoble & Raon furent l'occasion de colorer la tribune visiteur par divers moyens : drapeaux, étendards, papelitos, etc.
On triomphe sans gloire. Quid des adversaires du Racing lors de cette campagne de CFA 12/13. Beaucoup n'auront pas osé se montrer sur les gradins de la Meinau. Les 2 bonnes surprises sont les prestations des fans de Grenoble venus en nombre et en forme, ainsi que le bus de fans du PSG venus soutenus l'équipe 2 à grand renfort de pyrotechnie. A l'extérieur, seul Grenoble dispose d'un stade et d'un soutien digne de ce nom. Marcel Picot le seul autre stade de la poule étant déserté lors de la venue du Racing.
Pour le reste du championnat, rien à signaler. Le Racing & ses hordes de supporteurs déchaînés triomphent donc de ce bien de cet aisé challenge qu'était de conquérir le royaume de CFA. Il y eu bien sûr des moments de doutes au plus profond de l'hiver glacé mais le printemps est venu pour permettre d'accomplir la divine mission.
C'est un tout autre challenge qui attend les fans Strasbourgeois l'an prochain. Le national, championnat peu attractif, ajoute 3 nouvelles difficultés majeures :
- les matchs le vendredi soir. Imposé sans justification, cet horaire décalé en semaine est nuisible pour les travailleurs et surtout les enfants. Difficile d'avoir un public familial lorsqu'il y a école le lendemain.
- les distances accrues. Alors que les supporteurs du RCS ont écumé le grand Est, poussant parfois leurs expéditions dans le Sud ou vers le Centre, cette nouvelle saison les emmènera aux confins du monde civilisé. Les adversaires se concentrent dans l'Ouest voire le Sud Ouest ce qui n'arrange pas l'affaire de nos voyageurs.
- les adversaires. Les adversaires eux-mêmes constituent encore moins des affiches alléchantes. Exit Grenoble le frère jumeau de galère, exit le rival régional, exit les réserves de clubs pros qui sonnaient comme un doux souvenir aux oreilles des spectateurs. L'an prochain le Racing sera dans le dur avec des clubs inconnus et lointains.
Nul doute n'est néanmoins permis, les Strasbourgeois répondront présents sur le terrain comme en tribune. Car ainsi est faîte la légende du Racing : vous n'êtes pas 11 mais des milliers.
Nous allons nous intéresser au groupe B, enfin au royaume de l'Est, où les supporteurs du Racing Club de Strasbourg ont décidé de reconquérir leur prestige passé. Ils sont pour cela aidés par les mythiques frère KELLERs, auteurs de bien des exploits en des temps reculés.
La Forteresse - presque - imprenable de la Meinau.
Pour réussir dans sa quête le Racing doit comme tout bon royaume être doté d'un château fort où peuvent se réfugier ses fidèles, fuyant les conditions climatiques désastreuses ou pire, les retransmissions TV de la ligue 1. Home Sweet Home ou plutôt un donjon vieillissant et spartiate, hantée par le fantôme du légendaire Gilbert Gress.
Néanmoins 8421 fanatiques auront en moyenne rejoint la Meinau cette saison. La plus grosse affluence étant évidemment le record absolu des royaumes de CFA face au voisin norhinois. Le derby face au club dont il faut taire le nom rassemblera 20 044 personnes, pour l'un des matchs le plus triste de la saison coté terrain mais assurément le plus tendu niveau tribunes. A L'inverse seulement 4 984 assisteront à l'ouverture des hostilités face à Raon L'Etape en Août. L'hiver était encore loin, les esprits encore insouciants.
Malgré 3 défaites, 2 en championnat et une en coupe de France face aux Sangliers Sedannais, la Meinau a rempli son rôle de forteresse presque imprenable. Elle se classe au 26ème rang des affluences nationales. Le public par sa présence massive et ses encouragements a permis à l'équipe de mater tous ses adversaires directs sur ses terres, à l'exception des Don Quichotte de Moulins.
La meilleure ambiance a été sans conteste la rencontre face au PSG2. Malgré l'absence d'enjeu, un nul suffisant au RCS ce soir là, le public de la Meinau a poussé ses champions comme jamais depuis mouts années. Un final à casser les oreilles avec le tube « quand le virage entonne » suivi par l'ensemble de la Meinau. L'ambiance face à Grenoble ou Sedan fut également sympathique, ce qui confirme que l'adversaire joue souvent sur la motivation ... des tribunes.
Déployez les bannières, oriflammes & autres tifos.
Afin d'inspirer respect voire terreur aux clubs amis comme ennemis, le Racing club de Strasbourg a pu compter sur la créativité débordantes de ses supporteurs. Diverses animations ont été organisées au cours de la saison. Le match d'ouverture face à Raon a ainsi permis d'exhiber le logo historique du club, accompagné de la légende « ramenez ce logo au plus haut niveau ». Ensuite C'est le match face à Montceau qui a vu la réalisation d'un logo géant aux dimensions de 30 mètres sur 30. Toujours dans l'optique du retour du logo mythique du club, une banderole accompagnait le tifo : « une subvention n'appelle pas de compensation, notre logo n'a pas de prix » était présente de la quart de virage. Le tout signé UB90/KCB/FSRCS.
Pour l'année 2013 c'est une animation étendards géants aux couleurs des UB90 qui ouvrait le bal. Animation ensuite recyclée et adaptée pour la venue de l'équipe réserve sochalienne. Puis face à Villefranche la Meinau découvrait les canons lance-confettis pour un rendu des plus festifs et des traces qui sont encore aujourd'hui visibles au niveau du toit.
Enfin arrivait le moment temps attendu de l'année et la réception des malandrins du Sud de l'Alsace. Pour cette occasion, la Meinau faisait le plein et revêtait ses habits de lumière afin d'éblouir ses adversaires du jour. Un tifo recouvrant tout le quart de virage était réalisé : une mosaïque de cartons peints représentant les armes de la ville sur la partie basse, banderole « Strasbourg » en son centre complétée par « brille pour nous » un peu plus bat et enfin des drapeaux argentés accompagnés de cierges magiques, en son sommet. À l'exception de ces derniers malheureusement imperceptibles, l'impact visuel est réussi. Pourtant cela ne permet pas aux bleus de terrasser leurs homologues régionaux.
Le bilan de la saison tifo reste mitigé. Les quelques animations proposées ont été réussies mais leurs nombres ainsi que leur originalité n'arrivent toujours pas à rivaliser avec les glorieux temps du monde professionnel. A l'extérieur la satisfaction est par contre de mise.
Donjons et dragons.
La quête en cette saison 2012/13 n'était pas pas aisée et ne pouvait passer uniquement par le confort même sommaire du stade de la Meinau. Il fallait que les vaillants guerriers partent à la conquête de sinistres endroits reculés voir hantés tel que Chasselay, Yzeure ou même la terrible ville du Sud Alsace dont tout le monde a oublié jusqu'au nom.
Heureusement pour les 11 valeureux défenseurs -17 avec les remplaçants et le fameux 17ème homme-, ils ne marchèrent jamais seuls. Partout ou ils allèrent, étaient d'autres Strasbourgeois pour les soutenir. Si je m'en réfère aux grimoires des UB90, sur leur site internet, ce sont en moyenne 271 Strasbourgeois qui suivirent le Racing à l'extérieur. Ces chiffres sont bien évidemment gonflés par le titanesque déplacement dans le Sud de la région ou plus de 800 fans donnèrent une leçon de supportérisme à leur adversaire du soir. Le train bleu restera d'ailleurs une des grandes réussites de cette saison, à renouveler dans la convivialité et la tolérance. Grenoble permis également de voir plus de 300 Alsaciens en Isère pour un match au somment. Enfin comment ne pas parler de Raon à Epinal, finale épique disputée dans un stade acquis à la cause bleue et blanche et qui vit le Racing triompher grâce à ses 2800 supporteurs officiellement présents ce soir là. Officiellement car dans le contingent Raonnais se camouflait également de nombreux fans du RCS.
À contrario, Yzeure et Jura Sud furent les plus petites mobilisations strasbourgeoises. Moins d'une trentaine de supporteurs, en raison de l'éloignement mais aussi de divers aléas climatiques et sportifs. Malgré ces déceptions, l'engouement à l'extérieur fut satisfaisant, la seule vue de la nuée bleue à Epinal justifiant d'avoir souffert toute la saison derrière le club.
Le bilan animation à l'extérieur donne donc également satisfactions. Grâce à un taux de remplissage des tribunes mises à la disposition du Racing, de nombreuses animations ont pu être réalisées. Lors du derby, une animation chasuble & drapeaux permis de porter haut les couleurs bleues et blanches. Le stade Marcel Picot reçu la visite d'un voile à damiers floqué du logo du RCS. Enfin Grenoble & Raon furent l'occasion de colorer la tribune visiteur par divers moyens : drapeaux, étendards, papelitos, etc.
A vaincre sans péril.
On triomphe sans gloire. Quid des adversaires du Racing lors de cette campagne de CFA 12/13. Beaucoup n'auront pas osé se montrer sur les gradins de la Meinau. Les 2 bonnes surprises sont les prestations des fans de Grenoble venus en nombre et en forme, ainsi que le bus de fans du PSG venus soutenus l'équipe 2 à grand renfort de pyrotechnie. A l'extérieur, seul Grenoble dispose d'un stade et d'un soutien digne de ce nom. Marcel Picot le seul autre stade de la poule étant déserté lors de la venue du Racing.
Pour le reste du championnat, rien à signaler. Le Racing & ses hordes de supporteurs déchaînés triomphent donc de ce bien de cet aisé challenge qu'était de conquérir le royaume de CFA. Il y eu bien sûr des moments de doutes au plus profond de l'hiver glacé mais le printemps est venu pour permettre d'accomplir la divine mission.
C'est un tout autre challenge qui attend les fans Strasbourgeois l'an prochain. Le national, championnat peu attractif, ajoute 3 nouvelles difficultés majeures :
- les matchs le vendredi soir. Imposé sans justification, cet horaire décalé en semaine est nuisible pour les travailleurs et surtout les enfants. Difficile d'avoir un public familial lorsqu'il y a école le lendemain.
- les distances accrues. Alors que les supporteurs du RCS ont écumé le grand Est, poussant parfois leurs expéditions dans le Sud ou vers le Centre, cette nouvelle saison les emmènera aux confins du monde civilisé. Les adversaires se concentrent dans l'Ouest voire le Sud Ouest ce qui n'arrange pas l'affaire de nos voyageurs.
- les adversaires. Les adversaires eux-mêmes constituent encore moins des affiches alléchantes. Exit Grenoble le frère jumeau de galère, exit le rival régional, exit les réserves de clubs pros qui sonnaient comme un doux souvenir aux oreilles des spectateurs. L'an prochain le Racing sera dans le dur avec des clubs inconnus et lointains.
Nul doute n'est néanmoins permis, les Strasbourgeois répondront présents sur le terrain comme en tribune. Car ainsi est faîte la légende du Racing : vous n'êtes pas 11 mais des milliers.
