Saison 2023/2024
Racing Club de Strasbourg

Vous reprendrez bien de la Duche ?

Note
0.0 / 5 (0 note)
Date
Catégorie
Personnel
Lectures
Lu 4.136 fois
Auteur(s)
Par zottel, jpdarky
Commentaires
3 comm.
lyon-la-duchere-rcs.jpg
© allez-racing

Le Racing est une fille pénible. A l'heure de l'oeuvre Duchère, elle est souvent triste peuchère.

Ma petite maman chérie,
mon tout petit frère adoré,
mon petit papa aimé,

Je vais mourir !

Mais pourquoi le Commissaire Zorky a t'il accepté ce stage de "team building" à La Duchère ? C'est que les huiles (le Commissaire il dit "les grosses légumes") du quatrième étage ont décidé que notre service avait un problème de productivité suite à l'audit qui a lui même suivi le drame de la soit disant bavure avec Mr Keller (cf. https://racingstub.com/page.php?page=news&id=5217" target="_blank" class="st-target-blank">"L'Yzeure du crime" dans la même collection. NdZJPD). "En conséquence de quoi", ont-ils décidé, nous devons nous rééduquer loin de nos bases, dans un quartier sordide de Lyon. Voir image au verso de la présente carte postale.

http://zottel.racingstub.com/blogs/z/zottel/photos/002/ballons-b7...

Au recto par contre c'est tout serré, je peux pas rentrer dans les détails, ma petite maman (chérie) et les autres.
Pour faire vite; au début de l'audit je ne me suis pas trop méfié. Les messieur de KPMG (pour Keller-Pignatelli-Moerckel-Gress ; c'était un audit quattro, mes préférés) nous a dit qu'ils seraient impartiaux. Bon, déjà là, le Commissaire a levé les yeux au ciel.

Après trois jours avec nous et plusieurs stylos bic brisés, le type de l'audit nous a dit que l'"impressionant alliage de prétention, de stupidité et de naiveté de notre service confinait au sublime et qu'il faudrait probablement affecter une équipe de savants internationaux pour nous étudier", mais que notre existence même constituait "un risque permanent pour la sécurité des citoyens et la crédibilité de l'institution policière dans son ensemble" et qu'il allait l'écrire dans son rapport final pour me big boss du quatrième étage. Là je lui ai dit que c'était Robbie Williams qui chantait "Sublime" et pas le groupe Alliage, et il s'est effondré en pleurs, et puis il a fallu appeler une ambulance.

C'est le lendemain qu'un mémo était posé sur le bureau du Commissaire. Après l'avoir lu, il nous a dit qu'il avait décidé d'accepter la suggestion de la hiérarchie de partir à la Duchère. Même si c'était pendant nos vacances de la Noël, parce que bon, il fallait soulager tout ce beau monde qui visiblement était au bord du "beurnahoute". Le Commissaire est un homme bon et magnanime, il se soucie de la santé des gens, même de nos supérieurs. Quel homme le patron quand même.

Le lendemain on arrive à la Duchère. Le Commissaire m'explique que l'exercice de "Team Building" qu'on nous a confié consisterait à tenter de se tenir tranquille tous les deux loin de la Nuée Bleue. "Vous voyez, mon bon Dattel, pouf pouf" me dit sereinement le Commissaire, formant des diagrammes de schémas tactiques de Furgland avec la fumée de sa pipe, "les médiocres croient qu'en éloignant de leurs yeux l'excellence opératoire et le génie pur que nous représentons, cela les rendra moins pathétiques, que cela diminuera notre évidente supériorité mentale. Accordons leur ce répit, afin qu'ils rechargent leurs batteries d'ego meurtri par la froide réalité cinglante de leur petitesse."

C'est alors qu'on le voit. Il est accoudé au comptoir, le regard vague de ceux qui n'en pensent pas plus. Mais les allers-retours entre verre et bouteille nous le font reconnaître ; "Buvez, éliminez ?" lance le patron. C'est Jérôme Tonnetot, le joueur qui élimina le Racing de la CdF en 2005, à la grande satisfaction de l'agent dyslexique christian payan.

http://zottel.racingstub.com/blogs/z/zottel/photos/002/tonnetot-5...
Portrait de Jérôme Tonnetot vu de loin, Yann Arthus-Bertrand, 2012

Rappelons-nous ce style unique et ces mots lancés sur le forum Racingstub.com ; "Encore un grand match de l'éliminator Jérome TONNETOT. Tonnetot est allez ssaluer Duguépéroux spécialement après le match il y quelques instant de la part de l'agent Ch Payan. On vous l'avez dit ....ne jamais sous estimer les adversaires et faire des choix plus sérieux. " (le lien, pour nos plus jeunes lecteurs).

Jérôme Tonnetot : "Vous êtes nouveaux venus, pas vrai ? Vous avez de la chance. Ici vous êtes à [s]la Duch'[ /s]."

Dattel : "Berk."

Zorky : "C'est réellement ravissant, jeune homme. Mais je crains que nous soyons déjà obligé de partir, mon assistant Dattel - que vous voyez là - n'a pas pris ses dispositions pour enregistrer la soirée spéciale Plus Belle La Vie. Pourrions-nous appeler un taxi ?"

JT : "Nan mais faut savoir que Lyon, Lugdunum c'était une grosse ville romaine. Jules César, Rosa-rosa-rosam, Asterix, c'est nous, même que là où je suis assis, il y avait un colisée de 40000 places assises, je compte même pas les populaires !"

D : "Ou, ça juste sous vos fesses ? Vous l'avez pas vu depuis quand-Vous pouvez décrire l'objet ? Z'êtes pas malin quand même, je vous annonce direct que les indices sont..."

Z : "Bouclez-là Dattel."

JT : "Je vous raconte l'histoire parce que là on voit plus rien, l'empire romain ça branlait dans le manche sur la fin, alors on a éliminé. A la Duchère on aime pas le désordre. Ma mère me faisait régulièrement ranger ma chambre. D'ailleurs je l'ai éliminée elle aussi (la mère, pas la chambre)."

Z : "C'est à peine croyable. Vu de loin, on croirait que votre bled n'est qu'un gros chantier insignifiant ! Vu de près aussi d'ailleurs."

http://zottel.racingstub.com/blogs/z/zottel/photos/002/clipboard0...
"Le quartier connut par le passé quelques incidents qui contribuèrent à lui attribuer une réputation perfectible aux yeux de beaucoup de Lyonnais", Wikipedia, 2012

JT : "Mais non. On a é-li-mi-né. Un chantier ce serait Bagdad, ou Berlin, c'est pas le genre de la maison. Ich bin ein Berliner, ça c'est pour vous les casques à pointe. Tiens d'ailleurs Kennedy aussi, je crois qu'on l'a éliminé".

Z (pendant que Dattel griffonne furieusement sur son bloc-notes les aveux du suspect) : "Vous frisez le ridicule jeune homme".

JT : "Pensez-y, éliminer est ici un choix conscient et réfléchi. J'ai mille autres exemples. Ce serait un bête cliché si c'était comme un pardessus de commissaire, qui d'ailleurs est éliminé lui aussi, regardez vos coudes, on voit la chemise".

Z : "Cessez, c'est... c'est moi qui pose les questions. Et puis on dit élimé d'abord."

JT : "Ne cherchez pas le bouquet, misère. J'ai appris le français à la Christian Payan Academy, j'avais même fait deuze derrière Wiltord et Amaury Bischoff."

D (en apparté mais sans Pascale Clark) : "(Commissaire, ce type dégage une impression diffuse d'infériorité, c'est la première fois que je ressens ça)"

Z : "(Mon jeune ami, il doit s'agir de ce qu'il est convenu d'appeler un imbécile. Gardez votre calme et laissez moi faire, tout va bien se passer)."

Z (à voix haute à nouveau) : "Bien, bien, bien, well, well comme disent les Britanniques. Je vois que vous avez réponse à tout, monsieur l'Eliminator. Mais laissez-moi vous montrez ceci (il tend sa carte tricolore) et dites moi ce que vous voyez. AHAHAH ! Vous êtes fait coquin ! Dattel, bouclez moi ça et flanquez-lui un coup de pompe dans les bijoux. Non laissez, je vous montre. Voilà. Là tu rigoles moins, Farinelli ! Apprenez que la soirée Plus Belle la Vie c'était hier ! Vous n'avez même pas cillé tout à l'heure, j'ai comme l'impression que vous nous mentez et ce depuis le début ! Alors, hein ? A Eliminator, Eliminator et demi ! "

D : "HIER ? Me dites pas ça chef ! Je dors plus depuis que Mélanie a eu sa fracture du sourcil. Vous me direz y a les résumés mais c'est pas pareil, il y a pas la saveur de l'instantané et..."

Z : "Dattel, pour l'amour de Derrick, bouclez-là. Ou mettez vous un coup de genou dans les glaouis et bouclez-vous avec le suspect."

Le ton bourru du commissaire cache parfois mal la satisfaction... Je pense qu'à cet instant il revoit le chef du quatrième, avec son gros doigt et le rapport d'audit KPMG pointé sur nous. Au lieu de dire quelque chose, il a bredouillé "Vous, vous, vous..." et des gouttes de salive moussaient à la commissure de ses lèvres purpurines, c'était horrible. Puis il est parti en claquant la porte. Puis il est entré à nouveau dans le bureau et a hurlé "CA VA CHIER BANDE DE MOULES !", et il est reparti en claquant la porte, à nouveau.

Eh bien c'est sacrément injuste de parler comme ça à d'honnêtes fonctionnaires. Mais cette fois avec l'Eliminator dans la musette, on allait en remontrer à la brigade ! Du moins c'est ce qu'on s'est dit à ce moment-là le commissaire et moi.

Quand soudain : "UN INSTAN MESSIEURS." Le son discordant de la faute d'orthographe fait exploser un tympan. "OUAIS, UN INSTENT".

http://zottel.racingstub.com/blogs/z/zottel/photos/002/dddf-cb182.png
Improbable rebondissement; deux guignols dispersent la maréchaussée


Le premier des deux gars c'est Payan lui-même (vide supra) qui nous braque avec une arme à feu. Damned. Le Commissaire lui lance :

Z : "Tu es ridicule, misérable sbire de la conspiration de l'argent qui pourrit le football de l'intérieur, regarde toi, médiocre négrier aux petits pieds, tu ne sais même pas tenir une arme, tu la tiens par le canon."

Ce chef ! Il voit tous les détails. Le payan ne se démonte pas :

P : "Ooops, en effet, attendez, en plus j'ai oublié de ricaner, gniark gniark gniark, vous êtes actuellement dans la ligne de mire de mon acolyte... LILAS HI !"

LH : "Qui ça ?"

P : "Ha non, heu, comment tu t'appèles deja bourricot ?"

H : "hilali chef, hilali !"

P : "Ha voilà, Ritaline."

Petit maman chérie... Nous sommes bel et bien faits comme des rats. Cet anodin exercice de team-building est définitivement une sale affaire, sans même qu'on puisse invoquer l'éternelle maigreur des indices.

Et voilà pourquoi le commissaire et moi-même sommes attachés sur une planche avec de la corde qui serre au fond d'une cuve. Le minable trio Tonnetot-payan-hilali nous a annoncé qu'il allait faire déverser plusieurs hectolitres de beaujolais nouveau dans la cuve pour faire un exemple en nous éliminant et ainsi inspirer la terreur jusqu'au coeur de la capitale universelle de la culture et du football champagne. C'est d'ici que je vous écris avec mes dents, la carte postale coincée dans la bouche du grand Zorky.

Nous allons mourir. La tête haute, mais on va mourir quand même. Bisous.



Epilogue

C'est ici que s'arrête l'émouvante carte postale d'adieu en 4 volumes de Dattel, qui est parvenu tachée de rouge à la redaction (sang ? Beaujolais ?). Cependant, rassure-toi lecteur, le terrible forfait du trio des malfaisants médiocres capota lamentablement. Les effluves de banane matinée de cassis à la fraise tagada rongèrent les cordes qui les entravaient. Ou c'était peut-être le pH à 1.2 du liquide. Toujours est-il que Zorky et Dattel purent d'échapper, et profitèrent de l'incrédulité des trois cuistres pour les alpaguer et boucler une nouvelle affaire avec brio et cette fois-ci 3,2 grammes d'alcool frelaté dans le sang. Voilà.

Co-écrit par Zottel et JPDarky

zottel, jpdarky

Commentaires (3)

Flux RSS 3 messages · Premier message par roulian · Dernier message par il-vecchio

Commenter


Connectés

Voir toute la liste


Stammtisch

Mode fenêtre Archives