Saison 2023/2024
Racing Club de Strasbourg

St-Dié - RCS, côté tribunes

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Côté tribunes
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Par athor
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© denisub90

Après le sommet du week-end dernier face à Vesoul, dans une Meinau bien garnie et animée, le Racing retrouvait l'ambiance typique du CFA2, à St-Dié.

Le contraste est désormais habituel cette saison, où le Racing alterne matchs dans une Meinau admirablement bien remplie pour la division et stades plus modestes et folkloriques les uns que les autres. Pour l'antépénultième déplacement de ce championnat de CFA2, c'est de l'autre côté du col de Sainte-Marie que les Bleus sont allés en découdre avec le SRD Saint-Dié.
Alors évidemment, la cité vosgienne est sans doute plus connue pour son festival international de géographie que pour son club de foot, qui se morfond dans le bas de tableau de cinquième division, et c'est sans doute pour cela que l'affluence moyenne au stade Emile Jeanpierre ne flirte qu'avec la centaine de spectateurs.
Du coup, quand on reçoit Strasbourg, on choisit de mettre les petits plats dans les grands, surtout quand ce sont plus de 300 supporters alsaciens qui se rendent en Déodatie. Les voitures immatriculées 67 et 68 sont dirigées vers un parking spécialement réservé et rapidement pris d'assaut.

Pour les quelques stubistes qui étaient venus assister au match de la réserve la saison dernière, le dépaysement se prolonge à l'entrée. Finis la simple table et le petit bout de papier à 4€ qui faisait office de billet, le club a décidé de faire comme un vrai club professionnel, avec une vraie billetterie et un vrai ticket à 10€. C'est cher, mais le sésame permet également d'assister gratuitement à la rencontre St-Dié - Dijon II le 19 mai. Gageons que les supporters strasbourgeois seront nombreux à profiter de l'aubaine.
Passée la fouille, le visiteur découvre une enceinte coupée en deux, avec des barrières derrière chaque but, comme pour ne pas mélanger Vosgiens et Alsaciens (une histoire de torchons et de serviettes sans doute), et surtout une tribune de 335 places entièrement réservée.

Mais avant le match, un petit tour à la buvette s'impose, afin de tester les spécialités culinaires locales. Et le moins que l'ont puisse dire, c'est que la merguez locale est sans doute l'une des meilleures de CFA2. Les quelques bénévoles, bien que parfois dépassés par la demande, avaient de quoi se frotter les mains, les caisses ont été bien remplies par des Strasbourgeois affamés et assoiffés.

Les hommes de François Keller pénètrent sur la pelouse face à une tribune comble et des supporters bien décidés à les pousser un peu plus vers le CFA. L'ambiance est assurée et l'acoustique offerte par le toit permet de bien faire résonner certains chants comme le traditionnel "Aux armes", cette fois-ci ponctué par un "et on va monter !" plus que jamais d'actualité.
Car sur le terrain, le Racing prend facilement le dessus sur une équipe bien faible. Rapidement, Saidou Sow ouvre la marque et précipite une dizaine de fans sur le grillage. Un événement dramatique pour certain(e)s va toutefois ponctuer cette mi-temps : sur un duel à l'épaule, David Ledy percute la grille derrière la ligne de sortie de but et se fracture deux doigts. Ça ne suffit pas à arrêter le Fussballgott sundgauvien qui continue à jouer. Le kop n'oubliera pas de saluer sa volonté.

La mi-temps est l'occasion de profiter à nouveau de la programmation musicale très 70's et de croiser quelques têtes connus, de Jean-Luc Filser à Henri Ancel, en passant par Thomas Zerbini, aujourd'hui à Raon l'Etape et donc venu en voisin.

La seconde période se déroule comme la première et une ambiance toujours assurée par les visiteurs. Malgré son bras droit en charpie, David Ledy inscrit son 19ème but en championnat et poursuit l'écriture de sa légende. A sa sortie en fin de match, un chant est entonné, comme un hommage :

- Toc Toc Toc !
- (en choeur) Qui est là ?
- C'est David !
- (en choeur) David qui ?


A n'en pas douter, un futur tube à la Meinau pour, espérons le, de nombreuses saisons.

La rencontre se finit par le traditionnel salut des joueurs au grillage. L'heure est venue de retraverser les Vosges, non sans avoir troubler la quiétude de la nuit déodatienne par un petit concert de klaxons sur le parking.

athor

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