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- Après-match
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- Par superdou
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En cumulant une victoire acquise avec la manière et une sortie des places de relégables, le Racing a fait plaisir à tous ses supporters. Un doublé d'Abdessadki et un but de Niang ont permis de concrétiser les nombreuses offensives strasbourgeoises.
C'est par une nouvelle soupe aux pois - knaks que la soirée a commencé pour les dirigeants et les supporters strasbourgeois. Il semblerait que les joueurs n'aient pas été conviés sous le prétexte que ce ne serait pas la meilleure préparation pour le match contre Auxerre, ce dont on peut difficilement douter.
C'est donc le ventre plein et bien réchauffés que les plus fidèles du Racing pourront suivre le match au milieu d'une température glaciale. L'hiver est arrivé, ce qui n'est pas obligatoirement une bonne nouvelle pour le Racing, le terrain dur n'aidant pas à déployer un jeu porté sur l'offensive.
Néanmoins, la mauvaise nouvelle de la journée n'est pas tombé côté Strasbourgeois, pour une fois, mais plutôt pour Auxerre où le capitaine Yann Lachuer a du déclarer forfait. Si on ajoute cette absence à celle de Bonaventure Kalou, on aura donc un AJA privé de ses deux ailiers, ce qui ne peut lui être que préjudiciable quand on connaît le style de jeu de nos adversaires du soir.
Composition des équipes
Strasbourg
Auxerre
Un début en fanfare
La première occasion est l'oeuvre de Niang qui butte sur Cool (2ème). Néanmoins, le Racing est bien entré dans le match, ce qui est une excellente nouvelle. Toutefois, il faudrait rapidement concrétiser les nombreuses occasions que le Racing se créé, afin de ne pas revivre la déception Marseillaise.
Mais, après 10 premières minutes sans partage des Strasbourgeois, les occasions commencent à se raréfier, la défense Auxerroise commençant à comprendre le jeu des attaquants Alsaciens.
Bien que plus rares, les occasions pour le Racing n'en sont néanmoins pas taries pour autant, à l'image de cette accélération d'Arrache dont le centre très haut est repris victorieusement par Abdessadki (Strasbourg 1-0 Auxerre, 20ème).
Des Auxerrois passifs et punis
Et dès la minute suivante, Arrache, lancé à une vitesse phénoménale, laissant sur place la totalité de l'équipe bourguignonne, se retrouve seul sur son côté gauche pour un duel face à Cool, mais le ballon, bien qu'hors de portée du gardien file au raz du poteau (22ème).
Les Auxerrois semblent sous le choc de ce but, et ne touchent plus le ballon. Les occasions se multiplient, mais un brin de maladresse empêche encore les Strasbourgeois de faire le break. Du moins, jusqu'à la 34ème minute ou Niang, servi magnifiquement par son compère Pagis en profondeur, laisse la défense sur place grâce à l'une de ses fameuse accélération, et place le ballon au fond des filets de Cool (Strasbourg 2-0 Auxerre, 34ème).
Le Racing fait plaisir à voir ce soir, mêlant qualité de jeu et efficacité tant offensive que défensive, il démontre bien que sa convalescence se passe fort bien, et qu'il ne mérite plus de figurer parmis les relégables.
Le Racing, menant 2 à 0 sans être réellement mis en danger jusque là, arrive à la mi-temps en se faisant toutefois sa plus grosse frayeur. Sur un coup franc Auxerrois, il a fallu d'abord un reflexe de Cassard, suivi d'un sauvetage sur la ligne de Devaux pour éviter que les Bourguignons ne reviennent dans le match. Certains Auxerrois ont même cru au but sur le premier tir, ce qui a provoqué quelques discussions autour de l'arbitre, qui est resté sur sa position en n'accordant pas de but (45ème+1).
Un Racing intenable, puis solidaire
A la mi-temps, nul doute que Guy Roux a dû re-motiver ses troupes en poussant l'une de ses gueulantes dont il a le secret, mais celle-ci restera sans suite.
En effet, dès la reprise, les Strasbourgeois ont repris le contrôle du jeu, ce qui n'est pas rien pour un relégable qui affronte l'un des prétendants à la qualification pour la Ligue des Champions. Du coup, très logiquement, sur un nouveau déboulé d'Arrache, qui est totalement intenable ce soir, le centre de ce dernier arrive au second poteau pour Abdessadki qui reprend de volée pour le troisième but Strasbourgeois. Extraordinaire. (Strasbourg 3-0 Auxerre, 56ème).
Mais attention, le Racing semble reculer après ce dernier but. Et face à une équipe aussi expérimentée et forte offensivement qu'Auxerre, ce n'est pas une manière de jouer. La sanction ne se fait pas attendre. Après quelques timides tentatives Bourguignonnes, sur un coup-franc anodin, Pieroni effectue une tête qui va se loger dans le but de Cassard. (Strasbourg 3-1 Auxerre, 65ème).
Le Racing n'est plus relégable
Au même moment, une excellente nouvelle arrivait en provenance de Toulouse. Le TFC ouvrait le score face à Bastia, sortant du coup le Racing de la zone de relégation. Il ne faudrait pas que cette nouvelle soit rapidement ternie par un second but Auxerrois, ceux-ci étant beaucoup plus présent dans le match depuis ce but.
Et c'est ainsi que le Racing doit maintenant compter sur la chance en plus de son talent pour empêcher les Auxerrois de revenir dans le match, à l'image de ce coup-franc de Mignot qui est repoussé par le poteau (79ème), et qui suivait un autre coup franc qui a demandé une splendide parade de Cassard (77ème).
Le Racing tient, tant bien que mal, ce résultat qui fait énormément de bien pour le moral et au classement. Les Strasbourgeois, bien que maintenant dominés, se battent sur chaque balle, multipliant les efforts physiques. C'est beau une équipe qui se bat et qui joue. Comment ces mêmes joueurs, pathétiques sous les ordres de Kombouaré, ont ils pu se transformer en guerriers sous les ordres de Duguépéroux ?
La soirée idéale
Et c'est donc dans cet état d'esprit que se finit le match. Le Racing l'emporte face à un ténor de la ligue 1, alignant de fait sa troisième victoire à domicile consécutive. Et ceci grâce à un fond de jeu exceptionnel présenté par le Racing, qui a non seulement outrageusement dominé Auxerre sur tous les plans de jeu, du moins pendant une bonne heure, mais également su y ajouter l'efficacité qui a tant fait défaut à Marseille.
Le Racing n'est plus relégable ce soir. De match en match, cette équipe ne cesse de progresser, au point même d'avoir été étonnants lors de ce match.
Il est maintenant temps d'exporter ces bonnes performances à l'extérieur. Pourquoi pas dès la semaine prochaine, chez le second du championnat, la surprenante équipe du Lille OSC.
C'est donc le ventre plein et bien réchauffés que les plus fidèles du Racing pourront suivre le match au milieu d'une température glaciale. L'hiver est arrivé, ce qui n'est pas obligatoirement une bonne nouvelle pour le Racing, le terrain dur n'aidant pas à déployer un jeu porté sur l'offensive.
Néanmoins, la mauvaise nouvelle de la journée n'est pas tombé côté Strasbourgeois, pour une fois, mais plutôt pour Auxerre où le capitaine Yann Lachuer a du déclarer forfait. Si on ajoute cette absence à celle de Bonaventure Kalou, on aura donc un AJA privé de ses deux ailiers, ce qui ne peut lui être que préjudiciable quand on connaît le style de jeu de nos adversaires du soir.
Composition des équipes
Strasbourg
Auxerre
Un début en fanfare
La première occasion est l'oeuvre de Niang qui butte sur Cool (2ème). Néanmoins, le Racing est bien entré dans le match, ce qui est une excellente nouvelle. Toutefois, il faudrait rapidement concrétiser les nombreuses occasions que le Racing se créé, afin de ne pas revivre la déception Marseillaise.
Mais, après 10 premières minutes sans partage des Strasbourgeois, les occasions commencent à se raréfier, la défense Auxerroise commençant à comprendre le jeu des attaquants Alsaciens.
Bien que plus rares, les occasions pour le Racing n'en sont néanmoins pas taries pour autant, à l'image de cette accélération d'Arrache dont le centre très haut est repris victorieusement par Abdessadki (Strasbourg 1-0 Auxerre, 20ème).
Des Auxerrois passifs et punis
Et dès la minute suivante, Arrache, lancé à une vitesse phénoménale, laissant sur place la totalité de l'équipe bourguignonne, se retrouve seul sur son côté gauche pour un duel face à Cool, mais le ballon, bien qu'hors de portée du gardien file au raz du poteau (22ème).
Les Auxerrois semblent sous le choc de ce but, et ne touchent plus le ballon. Les occasions se multiplient, mais un brin de maladresse empêche encore les Strasbourgeois de faire le break. Du moins, jusqu'à la 34ème minute ou Niang, servi magnifiquement par son compère Pagis en profondeur, laisse la défense sur place grâce à l'une de ses fameuse accélération, et place le ballon au fond des filets de Cool (Strasbourg 2-0 Auxerre, 34ème).
Le Racing fait plaisir à voir ce soir, mêlant qualité de jeu et efficacité tant offensive que défensive, il démontre bien que sa convalescence se passe fort bien, et qu'il ne mérite plus de figurer parmis les relégables.
Le Racing, menant 2 à 0 sans être réellement mis en danger jusque là, arrive à la mi-temps en se faisant toutefois sa plus grosse frayeur. Sur un coup franc Auxerrois, il a fallu d'abord un reflexe de Cassard, suivi d'un sauvetage sur la ligne de Devaux pour éviter que les Bourguignons ne reviennent dans le match. Certains Auxerrois ont même cru au but sur le premier tir, ce qui a provoqué quelques discussions autour de l'arbitre, qui est resté sur sa position en n'accordant pas de but (45ème+1).
Un Racing intenable, puis solidaire
A la mi-temps, nul doute que Guy Roux a dû re-motiver ses troupes en poussant l'une de ses gueulantes dont il a le secret, mais celle-ci restera sans suite.
En effet, dès la reprise, les Strasbourgeois ont repris le contrôle du jeu, ce qui n'est pas rien pour un relégable qui affronte l'un des prétendants à la qualification pour la Ligue des Champions. Du coup, très logiquement, sur un nouveau déboulé d'Arrache, qui est totalement intenable ce soir, le centre de ce dernier arrive au second poteau pour Abdessadki qui reprend de volée pour le troisième but Strasbourgeois. Extraordinaire. (Strasbourg 3-0 Auxerre, 56ème).
Mais attention, le Racing semble reculer après ce dernier but. Et face à une équipe aussi expérimentée et forte offensivement qu'Auxerre, ce n'est pas une manière de jouer. La sanction ne se fait pas attendre. Après quelques timides tentatives Bourguignonnes, sur un coup-franc anodin, Pieroni effectue une tête qui va se loger dans le but de Cassard. (Strasbourg 3-1 Auxerre, 65ème).
Le Racing n'est plus relégable
Au même moment, une excellente nouvelle arrivait en provenance de Toulouse. Le TFC ouvrait le score face à Bastia, sortant du coup le Racing de la zone de relégation. Il ne faudrait pas que cette nouvelle soit rapidement ternie par un second but Auxerrois, ceux-ci étant beaucoup plus présent dans le match depuis ce but.
Et c'est ainsi que le Racing doit maintenant compter sur la chance en plus de son talent pour empêcher les Auxerrois de revenir dans le match, à l'image de ce coup-franc de Mignot qui est repoussé par le poteau (79ème), et qui suivait un autre coup franc qui a demandé une splendide parade de Cassard (77ème).
Le Racing tient, tant bien que mal, ce résultat qui fait énormément de bien pour le moral et au classement. Les Strasbourgeois, bien que maintenant dominés, se battent sur chaque balle, multipliant les efforts physiques. C'est beau une équipe qui se bat et qui joue. Comment ces mêmes joueurs, pathétiques sous les ordres de Kombouaré, ont ils pu se transformer en guerriers sous les ordres de Duguépéroux ?
La soirée idéale
Et c'est donc dans cet état d'esprit que se finit le match. Le Racing l'emporte face à un ténor de la ligue 1, alignant de fait sa troisième victoire à domicile consécutive. Et ceci grâce à un fond de jeu exceptionnel présenté par le Racing, qui a non seulement outrageusement dominé Auxerre sur tous les plans de jeu, du moins pendant une bonne heure, mais également su y ajouter l'efficacité qui a tant fait défaut à Marseille.
Le Racing n'est plus relégable ce soir. De match en match, cette équipe ne cesse de progresser, au point même d'avoir été étonnants lors de ce match.
Il est maintenant temps d'exporter ces bonnes performances à l'extérieur. Pourquoi pas dès la semaine prochaine, chez le second du championnat, la surprenante équipe du Lille OSC.
