Saison 2023/2024
Racing Club de Strasbourg

Jusqu'au bout du suspense

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Après-match
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Par marc
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Pagis, meilleur buteur du championnat © Karim Chergui

Après une première mi-temps à l'avantage des Bordelais, le Racing s'est révolté pour finalement l'emporter, à l'envie, dans les arrêts de jeu grâce à un but du génial Pagis. Quelques minutes avant, Cassard avait arrêté un pénalty de Riera.

Pas de Bellaïd, pas de Lacour au coup d'envoi de ce match. Duguépéroux a tenu à faire confiance à nouveau à Arthur Boka sur le côté gauche tandis que Christain Bassila revient de l'enfer en étant titularisé d'entrée au milieu de terrain.

L'entame de match est plutôt catastrophique du côté strasbourgeois. Les Bordelais, bien en place, cumulent les offensives. Camel Meriem, en forme en ce début de saison, démarre les hostilités dès la 3ème minute avec une frappe que Cassard a toutes les peines à repousser. Le ballon dévié par le gardien strasbourgeois est dégagé in-extremis par Jean-Christophe Devaux, dont c'était la première titularisation depuis longtemps, juste devant Riera. Deux minutes plus tard, c'est le néo-international français Rio Mavuba qui frappe à son tour, au ras du poteau. Une minute après, Marouane Chamakh place une superbe tête que Cassard, au prix d'une belle détente, parvient à sortir de sa lucarne.

Ouf ! Le Racing s'en sort bien. Bordeaux confirme qu'elle est une des belles équipes de ce championnat; solides derrière, efficaces au milieu, opportunistes à l'avant, les Girondins causent bien des soucis aux Alsaciens. Car mis à part une frappe écrasée de Niang à la 11ème minute ou ce centre fuyant de Deroff transformé par Arrache en une frappe ratée 10 minutes plus tard, le Racing ne montre pas grand chose. On craint à un moment que l'équipe retombe dans ses vieux travers notamment sur cette offensive aquitaine à la demi heure de jeu où Riera teste cassard qui boxe tant bien que mal un ballon repris de la tête par le jeune Faubert, révélation de ce début de saison, ballon qui tape la barre du portier alsacien. Cassard peut embrasser sa transversale, le Racing a eu chaud.

A la mi-temps, la confiance n'est pas trop là. Strasbourg n'a pas montré quoi que ce soit qui permettrait de croire à une victoire. Toutefois, les Alsaciens reviennent des vestiaires bien plus fringants. Le RCS commence à construire ses offensives, par l'intermédiaire de ses ailiers Abdessadki et Arrache tous les deux très bon ce soir. Mais c'est un défenseur qui se met réellement dans la lumière le premier. A la 56ème minute, Arthur Boka plus que critiqué ces derniers jours et auteur d'une très bonne deuxième mi-temps hier soir, reprend de volée un ballon repoussée par la défense girondine. Sa frappe surpuissante flirte avec la barre transversale d'Ulrich Ramé.

Le jeu s'est équilibré et c'est même Strasbourg qui prend le dessus dans le jeu face à des Girondins handicapés par les blessures de leur défenseur central Cid en première mi-temps remplacé par Afanou qui lui même se blessera quelques minutes après le retour des vestiaires. Avec Julien Faubert, milieu de formation, en défense centrale, les Bordelais sont moins sereins et prennent moins de risques. C'est toutefois eux qui ont l'occasion de tuer le match à la 77ème minute lorsque l'arbitre applique le règlement à la lettre et siffle une faute de Devaux sur Chamakh synonyme de penalty. La Meinau, déjà échaudée par l'arbitrage douteux et quasi à sens unique de M. Garibian tout au long de la rencontre, gronde et témoigne sa colère. Stéphane Cassard, parti du bon côté, rassure tout le monde en bloquant la frappe trop molle de Riera.

Les Strasbourgeois sont révoltés et poussent dans les dernières minutes. Yves Deroff, excellent en deuxième période à l'image de tous ses partenaires, remonte un des derniers ballons sur le côté droit. La touche qui s'en suit arrive à Abdessadki qui adresse un centre modèle en direction de Mickaël Pagis... Tête et but du meilleur buteur du championnat. On joue la 2ème minute des arrêts de jeu, le Racing ouvre le score, la Meinau exulte, les joueurs s'enlacent et crient leur joie. Le numéro 9 du RCS, pas auteur d'un grand match hier soir, a su être là au moment où il fallait tel un renard des surfaces (qu'il se défend d'être), confirmant tout le bien que l'on pouvait penser de lui depuis le début de saison.

Le Racing remporte son deuxième match de suite à la Meinau. Comme le dit Abdessadki à la fin du match, c'est par des victoires à domicile que le maintien viendra. Les Strasbourgeois seraient bien inspirés de redonner à leur stade, l'image de forteresse imprenable qu'il avait au milieu des années 1990. Strasbourg prend l'air et gagne une place au classement et est désormais à 3 points du 14ème. Il faudra confirmer, avec la même envie, au Stade Vélodrome dans une semaine. En attendant, les Alsaciens prendront la route de Troyes pour un 16ème de finale de Coupe de la Ligue qui ne sera pas pris à la légère à en croire Jacky Duguépéroux, le « presque sauveur » du club...

marc

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