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- Souvenir/anecdote
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- Par marie8
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Ce dimanche, le Racing Club de Strasbourg et l'Olympique Lyonnais s'affrontent pour la 101ème fois de leur histoire. Parmi ces 101 rencontres, cinq sont des journées d'ouverture de championnat. Retour sur 5 époques, 5 contextes et 5 matchs dont certains ont une saveur particulière.
Mardi 3 septembre 1968 : Un Racing en transition
RCS 0-0 Olympique Lyonnais
Retour en arrière de plus d’un demi-siècle. En 1968 le Racing laisse derrière lui malgré des problèmes financiers (mais soutenus par la ville) une période brillante.
Les saisons 1964-1965 avec son parcours jusqu'en huitièmes en Coupe des Villes de Foire (niveau jamais plus atteint) puis 1965-1966 avec le deuxième titre en Coupe de France contre Nantes figurent parmi les plus belles de l'histoire du RCS. Cette épopée continentale entraîne le club alsacien à affronter Barcelone, l'AC Milan et Manchester United. Les années suivantes sont mitigées, en 67-68 le Racing se sauve en barrages, repoussés début juillet par les événements de mai.
L’effectif de la saison 68-69 est pratiquement identique à celui qui a joué les barrages la saison précédente, dans un climat plus qu’incertain, conséquence d'une gestion financière plus qu'hasardeuse. C’est devant 6000 personnes, un mardi soir et sur un score final de 2-2 (buts de Gérard Burcklé et Roland Merschel) que ce premier match de cette série se conclut face à des Lyonnais qui sortent d’une saison ponctuée par un exploit en Coupe d’Europe des vainqueurs de Coupes. Le club rhodanien finit 12ième à l'issue de la saison.
Ce jour-là sur le terrain, deux joueurs historiques parmi les rescapés du court âge d'or : Raymond Kaelbel et Roland Merschel. Le premier est tout simplement l’Alsacien qui a le plus de sélections en Equipe de France (35) alors que le second totalise le plus de matchs avec le maillot du Racing en Coupe d’Europe (18). Dans cette équipe et dans un autre registre, on retrouve l'éternel président de l’UNFP, Philippe Piat.
Sur le banc, un entraîneur emblématique : Paul Frantz le chef d’orchestre des très belles saisons des années 60 du Racing, il deviendra le premier Français à entraîneur en Bundesliga à Karlsruhe (à noter que le deuxième et dernier entraîneur français à avoir officié en Bundesliga n’est autre qu’un ancien Strasbourgeois : Valérien Ismaël).
13ième, au classement final, la saison 68-69 peut se caractériser par le fait d’être celle de la transition entre les belles années et la fusion à venir avec les Pierrots Vauban (RPSM).
Le stub en parle :
Raymond_Kaelbel
Paul_Frantz
Mercredi 17 juillet 1978 : La saison historique
RCS 1-0 Olympique Lyonnais
Redevenu RCS pour les 70 ans du club en 1976, le Racing s'apprête à enchaîner trois années années de folie, une remontée directe en 77, une 3ème place surprenante pour le retour au premier niveau et évidemment 78-79 : l’apothéose.
Aucune recrue à part Roger Jouve, Gilbert Gress est satisfait de cette unique recrue qui "apportera une technique supplémentaire au milieu du terrain", "ce qui compte, c'est de ne pas interrompre l'élan populaire qui s'est manifesté pour le Racing la saison dernière"
Les bleus et blanc commencent la saison avec une victoire, Jacques Vergnes sur une passe de l’ancien lyonnais Raymond Domenech marque le premier et seul but de cette rencontre pas des plus passionnantes. Les supporters n’avaient pas encore conscience de ce qu’ils allaient vivre cette saison (des sifflets venant des tribunes ont même résonné).
Impossible de sortir un joueur de cette équipe de légendes, on peut toutefois noter qu’il y avait pas moins de 15 joueurs alsaciens dans cet effectif, stat’ surement inégalable dans le futur !
Le Racing prend la tête du championnat à compter de la 6ième journée et ne la lâchera pas jusqu’à la fin de la saison s’offrant même le luxe d’une série de 29 matchs sans défaites !
Le match pour le titre se jouera à Gerland où une marée bleue s’est déplacée. Les bleus et blancs devant 30 000 spectateurs dont une grande majorité d’Alsaciens gagnent 3-0 et privent par la même occasion l’AS Saint-Etienne de titre pour le plus grand bonheur des supporters locaux...
Le stub en parle :
RPSM_
RPSM__
Le Racing Champion
Samedi 8 août 1998 : Les américains essai 1
RCS 0-0 Olympique Lyonnais
1998-1999 coïncide avec la seconde saison de l’ère McCormack/Proisy et voit débarquer Claude Le Roy et Pierre Mankowski aux commandes de l’équipe première.
Les joueurs ayant fait les beaux jours du Racing de 94 à 97 sont pratiquement tous partis (Ismaël, Nouma, Mostovoi, Baticle...) le recrutement de cette saison est prometteur : Luyundula, Bertin, Echouafni et quelques jeunes locaux comme Ehret pointent le bout de leurs crampons.
Le Racing affronte un Lyon version 98-99 qui monte en puissance, ce qui se confirmera 3 saisons plus tard avec leur série historique de sept championnats de France remportés consécutivement. Le match se termine par un 0-0 assez miteux comme la saison 8 victoires, 12 défaites et 14 nuls et une 12ième place.
De cette saison on peut trouver quelques membres revenus ou toujours présents au club en 2023 comme Jean-Marc Kuentz alors adjoint de Pierre Mankowski, ou encore le kiné Moerckel ou le medecin François Piétra.
Le stub en parle :
Les américains débarquent
Samedi 5 août 2017 : Le retour en Ligue 1
Olympique Lyonnais 4-0 RCS
“La roue tourne. Rien n’est définitif, surtout pas le pire. Gardez espoir. Continuez à aimer le Racing” Roland Weller en 2002 a eu raison !
Impossible de faire court sur les 20 ans qui séparent ce match et celui de 98. Je vous laisse vous rappeler des années 2000 ici, ici ou encore ici.
A partir de 2011 les planètes commencent à s’aligner, en CFA, le public est là, l'ancrage local aussi (ce qui n’est pas sans rappeler les années Weller) mais ces 6 années autant belles qu’affreuses sont impossible à décrire rapidement. Peut-être peuvent-elles tout simplement se décrire avec des noms de villes : Bayonne - Mulhouse - Raon - Yzeure - Moulins - Amiens - Carquefou - Colomiers - Luzenac - Marseille consolat - Avranches - Colmar - Belfort - Bourg-en-Bresse et tant d’autres.. ou le noms de joueurs passés par le Racing pendant cette période... Kehi - Keller S - Ursch - Ledy - Golliard - Pinaud - Genghini - Grimm - Lienard - Sabo - Ndour - Blayac - Bahoken - Gonçalves...
Les Strasbourgeois, en trois ans passent de National à Ligue 1 (comme dans les années 70, 3 années de succès).
10 ans après avoir quitté la Ligue 1, le Racing est de retour !
Ce retour en Ligue 1 a été… douloureux. Défaite 4-0, un match qui a permis de voir le fossé qui séparait le promu de la ligue 1. Une confrontation à sens unique où le premier tir cadré pour nos joueurs est intervenu à la 87ème face à une équipe de Lyon qui a démarré la sienne avec les départs de ses cadres comme Lacazette ou Tolisso. C’était une "première fois" pour presque toute l’équipe du Racing, entre les recrues qui portaient le maillot bleu pour la première fois ou des joueurs qui découvraient la ligue 1. 2 à 3000 supporters alsaciens avaient fait le déplacement pour ce match historique sans rien voir : ni le match, ni une performance de leur équipe.
Comment évoquer cette saison et Lyon sans penser au match retour. Encore maintenant rien qu’en évoquant "Dimitri Lienard" et "coupfranc" on se souvient du moment et du bruit de la Meinau une fois le ballon dans les filets. On est maintenus !
Le stub en parle :
Une entame bouchonnée
Lyon-RCS coté tribunes
La saison de tous les records
Et soudain le délire
13 août 2023 : The Racing de tomorrow…
RCS - OL
Depuis 2017 et malgré une dernière saison difficile (et trois entraîneurs soit autant que sur la période 2010-2021) aucune ombre au tableau : un maintien chaque saison une victoire en Coupe de la ligue, le retour de la coupe d’Europe en 2019. Les supporters ont même eu droit d’y espérer à nouveau en 2021 au terme d’une saison surprenante !
Fin juin et après des rumeurs de plus en plus insistantes, c'est officiel : les Américains reviennent. 26 ans après la vente au Groupe IMG c’est cette fois-ci le consortium BlueCo qui débarque du côté de la Meinau.
Pour ce premier match, les supporters vont découvrir un Racing en chantier : les abords du stade se transforment, Patrick Vieira et son staff ont attaqué le chantier du terrain depuis quelques semaines pour que "la mayonnaise prenne" après les départs de l’intersaison et les arrivées où Gameiro fait figure de vétéran en restant en Alsace aux côtés des baby recrues que sont Deminguet, Bakwa, Baseya, Angelo, Emegha, Mwanga, Sylla et Sow.
Comme à Strasbourg, l’heure est au changement à l'OL avec un peu d’avance sur nous. Les hostilités ont débuté la saison dernière : vente du club à John Textor, éviction du président historique Jean-Michel Aulas et une très moyenne 7ème place.
Sans surprise, c'est une trêve plus que mouvementée qui a eu lieu avec un remaniement dans le board lyonnais, une sanction de la DNCG ainsi qu’un climat délétère dû à un mercato énigmatique.
Un beau bazar alors que l’OL espère retrouver sa place européenne au plus vite.
Sans objectifs ou ambition clairement affichés, la première à la Meinau du Racing va se lancer dans une Meinau qui sera encore pleine à craquer !
Nos nouveaux propriétaires quant à eux ne seront pas de la partie pour assister à toutes ses “premières”, Chelsea jouant au même moment.. Chacun ses priorités.
Le stub en parle :
Only a pawn in their game
Alors on attendait pas Patrick
Rendez-vous dimanche soir pour connaître le dénouement de cette cinquième confrontation et rendez-vous en fin de saison pour peut-être ajouter une nouvelle histoire à cette série de premières contre Lyon.
Parmi les scénarios connus des saisons précédentes, il y en a bien un qu'on voudrait bien revivre contrairement à un autre.
Allez Racing !
Sources :
- Racing DataStory, Jeoffrey Voltzenlogel
- Racing 100 ans, Pierre Perny
- Les quatre vérités de Roland Weller
- Racingstub.com
RCS 0-0 Olympique Lyonnais
Retour en arrière de plus d’un demi-siècle. En 1968 le Racing laisse derrière lui malgré des problèmes financiers (mais soutenus par la ville) une période brillante.
Les saisons 1964-1965 avec son parcours jusqu'en huitièmes en Coupe des Villes de Foire (niveau jamais plus atteint) puis 1965-1966 avec le deuxième titre en Coupe de France contre Nantes figurent parmi les plus belles de l'histoire du RCS. Cette épopée continentale entraîne le club alsacien à affronter Barcelone, l'AC Milan et Manchester United. Les années suivantes sont mitigées, en 67-68 le Racing se sauve en barrages, repoussés début juillet par les événements de mai.
L’effectif de la saison 68-69 est pratiquement identique à celui qui a joué les barrages la saison précédente, dans un climat plus qu’incertain, conséquence d'une gestion financière plus qu'hasardeuse. C’est devant 6000 personnes, un mardi soir et sur un score final de 2-2 (buts de Gérard Burcklé et Roland Merschel) que ce premier match de cette série se conclut face à des Lyonnais qui sortent d’une saison ponctuée par un exploit en Coupe d’Europe des vainqueurs de Coupes. Le club rhodanien finit 12ième à l'issue de la saison.
Ce jour-là sur le terrain, deux joueurs historiques parmi les rescapés du court âge d'or : Raymond Kaelbel et Roland Merschel. Le premier est tout simplement l’Alsacien qui a le plus de sélections en Equipe de France (35) alors que le second totalise le plus de matchs avec le maillot du Racing en Coupe d’Europe (18). Dans cette équipe et dans un autre registre, on retrouve l'éternel président de l’UNFP, Philippe Piat.
Sur le banc, un entraîneur emblématique : Paul Frantz le chef d’orchestre des très belles saisons des années 60 du Racing, il deviendra le premier Français à entraîneur en Bundesliga à Karlsruhe (à noter que le deuxième et dernier entraîneur français à avoir officié en Bundesliga n’est autre qu’un ancien Strasbourgeois : Valérien Ismaël).
13ième, au classement final, la saison 68-69 peut se caractériser par le fait d’être celle de la transition entre les belles années et la fusion à venir avec les Pierrots Vauban (RPSM).
Le stub en parle :
Raymond_Kaelbel
Paul_Frantz
Mercredi 17 juillet 1978 : La saison historique
RCS 1-0 Olympique Lyonnais
Redevenu RCS pour les 70 ans du club en 1976, le Racing s'apprête à enchaîner trois années années de folie, une remontée directe en 77, une 3ème place surprenante pour le retour au premier niveau et évidemment 78-79 : l’apothéose.
Aucune recrue à part Roger Jouve, Gilbert Gress est satisfait de cette unique recrue qui "apportera une technique supplémentaire au milieu du terrain", "ce qui compte, c'est de ne pas interrompre l'élan populaire qui s'est manifesté pour le Racing la saison dernière"
Les bleus et blanc commencent la saison avec une victoire, Jacques Vergnes sur une passe de l’ancien lyonnais Raymond Domenech marque le premier et seul but de cette rencontre pas des plus passionnantes. Les supporters n’avaient pas encore conscience de ce qu’ils allaient vivre cette saison (des sifflets venant des tribunes ont même résonné).
Impossible de sortir un joueur de cette équipe de légendes, on peut toutefois noter qu’il y avait pas moins de 15 joueurs alsaciens dans cet effectif, stat’ surement inégalable dans le futur !
Le Racing prend la tête du championnat à compter de la 6ième journée et ne la lâchera pas jusqu’à la fin de la saison s’offrant même le luxe d’une série de 29 matchs sans défaites !
Le match pour le titre se jouera à Gerland où une marée bleue s’est déplacée. Les bleus et blancs devant 30 000 spectateurs dont une grande majorité d’Alsaciens gagnent 3-0 et privent par la même occasion l’AS Saint-Etienne de titre pour le plus grand bonheur des supporters locaux...
Le stub en parle :
RPSM_
RPSM__
Le Racing Champion
Samedi 8 août 1998 : Les américains essai 1
RCS 0-0 Olympique Lyonnais
1998-1999 coïncide avec la seconde saison de l’ère McCormack/Proisy et voit débarquer Claude Le Roy et Pierre Mankowski aux commandes de l’équipe première.
Les joueurs ayant fait les beaux jours du Racing de 94 à 97 sont pratiquement tous partis (Ismaël, Nouma, Mostovoi, Baticle...) le recrutement de cette saison est prometteur : Luyundula, Bertin, Echouafni et quelques jeunes locaux comme Ehret pointent le bout de leurs crampons.
Le Racing affronte un Lyon version 98-99 qui monte en puissance, ce qui se confirmera 3 saisons plus tard avec leur série historique de sept championnats de France remportés consécutivement. Le match se termine par un 0-0 assez miteux comme la saison 8 victoires, 12 défaites et 14 nuls et une 12ième place.
De cette saison on peut trouver quelques membres revenus ou toujours présents au club en 2023 comme Jean-Marc Kuentz alors adjoint de Pierre Mankowski, ou encore le kiné Moerckel ou le medecin François Piétra.
Le stub en parle :
Les américains débarquent
Samedi 5 août 2017 : Le retour en Ligue 1
Olympique Lyonnais 4-0 RCS
“La roue tourne. Rien n’est définitif, surtout pas le pire. Gardez espoir. Continuez à aimer le Racing” Roland Weller en 2002 a eu raison !
Impossible de faire court sur les 20 ans qui séparent ce match et celui de 98. Je vous laisse vous rappeler des années 2000 ici, ici ou encore ici.
A partir de 2011 les planètes commencent à s’aligner, en CFA, le public est là, l'ancrage local aussi (ce qui n’est pas sans rappeler les années Weller) mais ces 6 années autant belles qu’affreuses sont impossible à décrire rapidement. Peut-être peuvent-elles tout simplement se décrire avec des noms de villes : Bayonne - Mulhouse - Raon - Yzeure - Moulins - Amiens - Carquefou - Colomiers - Luzenac - Marseille consolat - Avranches - Colmar - Belfort - Bourg-en-Bresse et tant d’autres.. ou le noms de joueurs passés par le Racing pendant cette période... Kehi - Keller S - Ursch - Ledy - Golliard - Pinaud - Genghini - Grimm - Lienard - Sabo - Ndour - Blayac - Bahoken - Gonçalves...
Les Strasbourgeois, en trois ans passent de National à Ligue 1 (comme dans les années 70, 3 années de succès).
10 ans après avoir quitté la Ligue 1, le Racing est de retour !
Ce retour en Ligue 1 a été… douloureux. Défaite 4-0, un match qui a permis de voir le fossé qui séparait le promu de la ligue 1. Une confrontation à sens unique où le premier tir cadré pour nos joueurs est intervenu à la 87ème face à une équipe de Lyon qui a démarré la sienne avec les départs de ses cadres comme Lacazette ou Tolisso. C’était une "première fois" pour presque toute l’équipe du Racing, entre les recrues qui portaient le maillot bleu pour la première fois ou des joueurs qui découvraient la ligue 1. 2 à 3000 supporters alsaciens avaient fait le déplacement pour ce match historique sans rien voir : ni le match, ni une performance de leur équipe.
Comment évoquer cette saison et Lyon sans penser au match retour. Encore maintenant rien qu’en évoquant "Dimitri Lienard" et "coupfranc" on se souvient du moment et du bruit de la Meinau une fois le ballon dans les filets. On est maintenus !
Le stub en parle :
Une entame bouchonnée
Lyon-RCS coté tribunes
La saison de tous les records
Et soudain le délire
13 août 2023 : The Racing de tomorrow…
RCS - OL
Depuis 2017 et malgré une dernière saison difficile (et trois entraîneurs soit autant que sur la période 2010-2021) aucune ombre au tableau : un maintien chaque saison une victoire en Coupe de la ligue, le retour de la coupe d’Europe en 2019. Les supporters ont même eu droit d’y espérer à nouveau en 2021 au terme d’une saison surprenante !
Fin juin et après des rumeurs de plus en plus insistantes, c'est officiel : les Américains reviennent. 26 ans après la vente au Groupe IMG c’est cette fois-ci le consortium BlueCo qui débarque du côté de la Meinau.
Pour ce premier match, les supporters vont découvrir un Racing en chantier : les abords du stade se transforment, Patrick Vieira et son staff ont attaqué le chantier du terrain depuis quelques semaines pour que "la mayonnaise prenne" après les départs de l’intersaison et les arrivées où Gameiro fait figure de vétéran en restant en Alsace aux côtés des baby recrues que sont Deminguet, Bakwa, Baseya, Angelo, Emegha, Mwanga, Sylla et Sow.
Comme à Strasbourg, l’heure est au changement à l'OL avec un peu d’avance sur nous. Les hostilités ont débuté la saison dernière : vente du club à John Textor, éviction du président historique Jean-Michel Aulas et une très moyenne 7ème place.
Sans surprise, c'est une trêve plus que mouvementée qui a eu lieu avec un remaniement dans le board lyonnais, une sanction de la DNCG ainsi qu’un climat délétère dû à un mercato énigmatique.
Un beau bazar alors que l’OL espère retrouver sa place européenne au plus vite.
Sans objectifs ou ambition clairement affichés, la première à la Meinau du Racing va se lancer dans une Meinau qui sera encore pleine à craquer !
Nos nouveaux propriétaires quant à eux ne seront pas de la partie pour assister à toutes ses “premières”, Chelsea jouant au même moment.. Chacun ses priorités.
Le stub en parle :
Only a pawn in their game
Alors on attendait pas Patrick
Rendez-vous dimanche soir pour connaître le dénouement de cette cinquième confrontation et rendez-vous en fin de saison pour peut-être ajouter une nouvelle histoire à cette série de premières contre Lyon.
Parmi les scénarios connus des saisons précédentes, il y en a bien un qu'on voudrait bien revivre contrairement à un autre.
Allez Racing !
Sources :
- Racing DataStory, Jeoffrey Voltzenlogel
- Racing 100 ans, Pierre Perny
- Les quatre vérités de Roland Weller
- Racingstub.com
