Saison 2023/2024
Racing Club de Strasbourg

Sochaux-RCS, le compte rendu

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Après-match
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Par conan
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Le premier derby de l'Est du Racing cuvée 2007 se termine par un 0-0.

Un nul logique ponctue ce premier derby de l'Est, qui n'a eu en fait de derby que le nom. Certes la qualité de jeu, sans pour autant atteindre des sommets, était acceptable, mais ce Sochaux-RCS a donné l'impression d'être une rencontre « normale ». Pas de tension ni d'engagement particulier sur le terrain, pas de cartons distribués à l'encontre des joueurs du Racing (fait remarquable vu le scénario des derniers déplacements), pas de gaz lacrymogène dans la tribune à l'encontre des supporters visiteurs... en définitive, rien de cette atmosphère qui caractérise habituellement un derby.

Le Racing, bien en place et au jeu bien huilé, plante d'entrée de jeu les premières banderilles par l'intermédiaire de Yacine Abdessadki, dont il est à noter qu'il s'est rasé le crâne avec un sabot de 3 millimètres. Son ancienne coupe de cheveux lui allait d'ailleurs mieux. En face, l'équipe sochalienne est en quête de points suite à son début de saison raté. Les locaux, soutenus par une magnifique mascotte en forme de lion en peluche du Crédit Lyonnais que l'on distribuait jadis aux maillots jaunes du Tour de France, sont à deux doigts d'ouvrir le score dès la 7e minute, le mètre 72 de Guillaume Lacour étant nécessaire, mais suffisant pour sauver de la tête sur sa ligne. Ce sera la meilleure occasion sochalienne de la première mi-temps, Stéphane Cassard, vêtu d'une splendide tenue orange stabilo, faisant preuve d'autorité et rassurant l'arrière garde strasbourgeoise en avortant toutes les initiatives offensives sochaliennes. L'occasion de souligner encore une fois à quel point Stéphane Cassard est grand. Avec lui dans les buts, les Ecossais n'auraient jamais gagné mercredi, cela paraît évident...

Du coup, ce sont les Strasbourgeois qui mènent aux points en première mi-temps. Nos joueurs connaissent leur heure de gloire autour de la 20e minute lorsqu'un coup franc de Renaud Cohade met Teddy Richert au supplice et que, dans la foulée, Kévin Gameiro met à coté une bonne occasion de déflorer le tableau de marque. Mais dominer n'est pas gagner, et comme le disait si bien Gary Lineker, le football est un jeu qui se joue à onze et où à la fin le Racing perd. Les Sochaliens ont failli démontrer la justesse de cet adage peu avant l'heure de jeu, mais Dalmat, puis Quercia à deux reprises manquent l'occasion de libérer tout un peuple et d'apporter un peu de joie et de bonheur au monsieur payé à être déguisé en peluche du Crédit Lyonnais.

Bien heureux de la maladresse doubiste, les joueurs du Racing mettent le pied sur le ballon et impriment un faux rythme, endormant ainsi les joueurs de Sochaux et une partie du stade Bonal. Ce n'est pas très spectaculaire mais la qualité de circulation du ballon et la fluidité du jeu collectif strasbourgeois sont à louer, comme dirait l'ami Edgar. Tel le cobra, le Racing hypnotise son adversaire avant de lui infliger la morsure fatale. Malheureusement, en guise de morsure fatale, nous n'aurons droit qu'à quelques frémissements en fin de match de la part de Kévin Gameiro.

La rencontre se termine donc sur ce 0-0 équitable. Stéphane Cassard jette son maillot orange stabilo à la foule en liesse et Philippe Ginestet prend le mégaphone pour remercier les fans strasbourgeois qui ont effectué le déplacement. Beau signe de confiance de la part de notre Président, le dernier qui a fait ça à Sochaux étant Marc Keller et cela ne lui a guère porté chance.

Les deux clubs peuvent nourrir certains regrets envers ce résultat. Sochaux, qui réalise une très mauvaise opération au classement (les Doubistes sont à ce jour 19e) a loupé le coche en début de seconde mi-temps par maladresse. Le Racing, quant à lui, avait peut être les moyens d'aller chercher mieux que ce nul honorable s'il avait poussé un peu plus certaines offensives. L'absence d'un joueur de la trempe de Wason Renteria a plané sur le front d'une attaque stérile depuis trois matchs. Ce chantier donnera de quoi occuper Jean-Marc Furlan pour préparer la venue du Mans samedi. Mais en attendant, le Racing grappille quelques points par ci par là...

conan

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