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Le derby annoncé au cours de la semaine a-t-il eu lieu ? Match nul sur le terrain, qu'en a-t-il été dans les tribunes ? Les réponses sont ici : Come on !
On croyait que la Franche Comté était Alsacienne ?
Le Stade Bonal n'est pas rempli, ce qui contraste avec le parcage visiteur qui est littéralement bondé. Pas moins de 9 bus et de nombreuses voitures ont fait le court déplacement vers Montbéliard. L'Alsace s'est déplacée en masse dans le Doubs et l'on peut croiser des petits hommes bleus un peu partout autour et à l'intérieur du stade. L'avant match se passe dans la bonne humeur et aucun incident majeur n'est à déplorer.
Les Ultra Boys 90 inaugurent leur nouvelle banderole dédiée aux matchs à l'extérieur. Elle représente une tête de Predator (logo historique des ultras strasbourgeois) accompagnée du lettrage UB90, le tout sur un fond tartan bleu et blanc, ce qui permet de signaler la présence du plus écossais des supporteurs du Racing parmi les quelques 800 Strasbourgeois ayant pris place dans le secteur visiteur.
Aux drapeaux écossais aperçus à Saint-Etienne s'ajoutent les traditionnelles bâches KCB et CSS, ainsi que celles des Wild Boys et Phoenix Sons de Karlsruhe, venus en voisins et amis.
Sous vos applaudissements
Si à l'entrée des joueurs les UB90 avaient décidé de colorer la « cage » de bleu et blanc, les Sochaliens avaient opté pour un tifo hommage à Jacques Martin en déployant une grande bâche plastique où on pouvait lire FCSM FANS.
En son centre, un dessin digne d'un pensionnaire de la fameuse école (des fans) représentait des maisons. Le tout était pimenté de quelques fumigènes sous la bâche pour un rendu agréable aux yeux.
Le tifo alsacien est composé de 400 drapeaux aux couleurs du RCS auxquels s'ajoute une banderole explicite : « Allez les Bleus et Blancs ». Là encore on en prend plein les yeux, et c'est d'autant plus jouissif que c'est à l'extérieur.
Derby Country ?
Et les oreilles me direz vous ? Et bien je ne veux pas faire la fine bouche mais les miennes n'ont pas vibré, comme l'ensemble du stade d'ailleurs.
Les groupes ultras respectifs des 2 clubs ont beau eu se démener comme des beaux diables, le reste des supporteurs franc-comtois et alsaciens sont restés muets.
Ont-ils été tétanisés par le jeu produit sur le terrain et l'issue incertaine du match ? Ou alors ce match est-il simplement devenu un match comme les autres ?
En effet, ce soir aucune phrase assassine, aucune spécialité maison réservée pour l'accueil de ses meilleurs ennemis, pas d'engagement spécifique ou de rage de vaincre pour défendre la suprématie du grand Est. Il faut se résoudre à l'évidence, ce ne fut qu'un banal match de Ligue 1, loin des ambiances et des tensions des dernières années.
Nous avons le Racing dans le coeur
0-0, l'arbitre renvoie tous les joueurs aux vestiaires. Tous ? Non car Stéphane Cassard vient devant le parcage pour saluer les fans de RCS. Il leur offre même son maillot orange. Les autres joueurs ont bien entendu congratulé les Alsaciens ayant fait le déplacement, mais il est difficile de comprendre pourquoi ils n'osent pas s'approcher à moins de 15 m de leurs supporteurs.
Philippe Ginestet n'est pas aussi timide et il viendra un quart d'heure après le match, féliciter et remercier les irréductibles fans strasbourgeois : « vous serez toujours là » tel fut la conclusion de son bref mais sympathique discours.
Si l'attention fut grandement appréciée, elle ne manqua pas de rappeler l'intervention d'un certain Marc Keller en ce même lieu au printemps 2005.
Enfin les courageux supporteurs du RCS sont invités par le service d'ordre à quitter le stade et à rejoindre leur mère patrie. Dans leurs têtes le match est déjà loin et les esprits sont déjà tournés vers le véritable derby de l'EST, le déplacement à Saint Symphorien...
Le Stade Bonal n'est pas rempli, ce qui contraste avec le parcage visiteur qui est littéralement bondé. Pas moins de 9 bus et de nombreuses voitures ont fait le court déplacement vers Montbéliard. L'Alsace s'est déplacée en masse dans le Doubs et l'on peut croiser des petits hommes bleus un peu partout autour et à l'intérieur du stade. L'avant match se passe dans la bonne humeur et aucun incident majeur n'est à déplorer.
Les Ultra Boys 90 inaugurent leur nouvelle banderole dédiée aux matchs à l'extérieur. Elle représente une tête de Predator (logo historique des ultras strasbourgeois) accompagnée du lettrage UB90, le tout sur un fond tartan bleu et blanc, ce qui permet de signaler la présence du plus écossais des supporteurs du Racing parmi les quelques 800 Strasbourgeois ayant pris place dans le secteur visiteur.
Aux drapeaux écossais aperçus à Saint-Etienne s'ajoutent les traditionnelles bâches KCB et CSS, ainsi que celles des Wild Boys et Phoenix Sons de Karlsruhe, venus en voisins et amis.
Sous vos applaudissements
Si à l'entrée des joueurs les UB90 avaient décidé de colorer la « cage » de bleu et blanc, les Sochaliens avaient opté pour un tifo hommage à Jacques Martin en déployant une grande bâche plastique où on pouvait lire FCSM FANS.
En son centre, un dessin digne d'un pensionnaire de la fameuse école (des fans) représentait des maisons. Le tout était pimenté de quelques fumigènes sous la bâche pour un rendu agréable aux yeux.
Le tifo alsacien est composé de 400 drapeaux aux couleurs du RCS auxquels s'ajoute une banderole explicite : « Allez les Bleus et Blancs ». Là encore on en prend plein les yeux, et c'est d'autant plus jouissif que c'est à l'extérieur.
Derby Country ?
Et les oreilles me direz vous ? Et bien je ne veux pas faire la fine bouche mais les miennes n'ont pas vibré, comme l'ensemble du stade d'ailleurs.
Les groupes ultras respectifs des 2 clubs ont beau eu se démener comme des beaux diables, le reste des supporteurs franc-comtois et alsaciens sont restés muets.
Ont-ils été tétanisés par le jeu produit sur le terrain et l'issue incertaine du match ? Ou alors ce match est-il simplement devenu un match comme les autres ?
En effet, ce soir aucune phrase assassine, aucune spécialité maison réservée pour l'accueil de ses meilleurs ennemis, pas d'engagement spécifique ou de rage de vaincre pour défendre la suprématie du grand Est. Il faut se résoudre à l'évidence, ce ne fut qu'un banal match de Ligue 1, loin des ambiances et des tensions des dernières années.
Nous avons le Racing dans le coeur
0-0, l'arbitre renvoie tous les joueurs aux vestiaires. Tous ? Non car Stéphane Cassard vient devant le parcage pour saluer les fans de RCS. Il leur offre même son maillot orange. Les autres joueurs ont bien entendu congratulé les Alsaciens ayant fait le déplacement, mais il est difficile de comprendre pourquoi ils n'osent pas s'approcher à moins de 15 m de leurs supporteurs.
Philippe Ginestet n'est pas aussi timide et il viendra un quart d'heure après le match, féliciter et remercier les irréductibles fans strasbourgeois : « vous serez toujours là » tel fut la conclusion de son bref mais sympathique discours.
Si l'attention fut grandement appréciée, elle ne manqua pas de rappeler l'intervention d'un certain Marc Keller en ce même lieu au printemps 2005.
Enfin les courageux supporteurs du RCS sont invités par le service d'ordre à quitter le stade et à rejoindre leur mère patrie. Dans leurs têtes le match est déjà loin et les esprits sont déjà tournés vers le véritable derby de l'EST, le déplacement à Saint Symphorien...
