Saison 2023/2024
Racing Club de Strasbourg

Faites entrer l'accusé

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Flux RSS 218 messages · 164.875 lectures · Premier message par rcsforever · Dernier message par mediasoc

  • remember79 a écrit, le 2009-02-05 00:46:11 :
    ...Et sans doute un des meilleurs numéros de "faites entrer l'accusé" au passage...



    Et triste surtout car il touche à l'enfance..
    Un enfant victime de la connerie de personnes qui se disent adultes..
  • Je me souviens l'avoir vu cet épisode (plus long que les autres si ma mémoire est bonne) et effectivement, l'affaire est très bien expliquée, notamment pourquoi l'enquête est partie en sucette dès les premières heures, pourquoi le juge a pété une pile, comment on en est arrivé à un moment donné à soupçonner Christine...
  • J'ai à nouveau regardé l'émission de ce soir et on peut se demander si on saura un jour la vérité....
    En tout cas ce numéro de "faites entrer l'accusé" est trés bien réalisé.
  • http://www.lefigaro.fr/medias/2007/11/08/d8ef9c34-8dbe-11dc-9dc0-...

    Romain Dupuy, les infirmières de Pau

    Mardi 17 février 2009 à 20.35
    Un document de Laure de Nadaillac.

    SOIREE SPECIALE

    Le 18 décembre 2004, à 6h30, les corps sans vie de deux infirmières de l'hôpital psychiatrique de Pau sont retrouvés dans le pavillon où elles étaient de garde. Lucette Gariod et Chantal Klimaszewski ont été égorgées, et même décapitée pour la seconde. Sa tête a été posée sur la télévision. La France est bouleversée par le drame. Et cette affaire au fort retentissement politique va se trouver à l'origine d'une nouvelle loi sur l'irresponsabilité pénale.
    Pour Faites entrer l'accusé, Philippe Cholet et Dominique Tauziède de la PJ de Pau ainsi que le procureur de Pau, Eric Maurel, reviendront sur cette enquête qui a bénéficié d'importants moyens. Jusqu'à ce qu'un coup du sort trahisse le coupable. Le 29 janvier 2005, un homme est arrêté pour tentative de meurtre sur des policiers lors d'un contrôle de routine. Il s'appelle Romain Dupuy. Il a 21 ans et est un ancien patient de l'hôpital psychiatrique où il a fait trois séjours pour schizophrénie. Son ADN le confond. Romain Dupuy est bien le meurtrier des deux infirmières. Mais est-il responsable de ses actes ? Peut-il être jugé ? C'est le début d'une farouche bataille d'experts. Elle durera deux ans. Pour le Dr Jean-Claude Chanseau, le jugement de Romain était seulement altéré au moment des faits ; ce qui le rendrait accessible à une sanction pénale. Face à lui, huit psychiatres estiment que son jugement était aboli. Parmi eux, Roland Coutanceau qui nous expliquera pourquoi Romain ne peut être tenu responsable de ses actes. Marie-Claire Dupuy, la mère de Romain, reviendra avec Christophe Hondelatte sur la descente aux enfers de son fils, sur ces années durant lesquelles elle a appelé au secours sans être entendue des psychiatres, ou des services sociaux. Mais du côté des familles des victimes, la maladie de Romain n'atténue en rien l'horreur de son geste. Elles veulent que Romain Dupuy soit jugé. Et leur requête trouve un appui au plus haut niveau de l'Etat. En août 2007, le président de la République Nicolas Sarkozy intervient dans le débat et demande la tenue d'un procès. La polémique enfle : faut-il juger les fous ? Malgré la pression politique et médiatique qui s'exerce sur cette affaire, le juge d'instruction tranche et décide d'un non-lieu psychiatrique. Les familles de victimes font appel et, le 7 novembre 2007, une audience s'ouvre à la Cour d'Appel de Pau afin de décider si Romain Dupuy est accessible à un jugement d'Assises. Son avocat, Me Christian Saint-Palais, et ceux des parties civiles, Me Yves Darmendrail et Me Elisabeth Toujas-Lebourgeois, reviendront sur ces trois jours d'audience marqués par le récit délirant de Romain. Le 14 décembre 2007, au grand dam des familles des infirmières, le non-lieu psychiatrique est confirmé. Le double-meurtrier ne sera jamais jugé.
  • http://medias.francetv.fr/bibl/url_images/2009/02/11/image_514808...

    Que faire de nos criminels fous ?

    22.15 Faites entrer l'accusé - SOIREE SPECIALE
    Présenté par Christophe Hondelatte. Réalisé par Bernard Faroux.

    Débat

    Qu'est-ce qui distingue un psychopathe d'un criminel fou ? Des experts peuvent-ils se tromper ? Peut-on, doit-on juger les fous ? La prison est-elle une solution pour ces malades mentaux dangereux ? Faut-il réformer l'hôpital psychiatrique pour qu'il puisse les accueillir ? Comment protéger la société des actes de récidive ? Christophe Hondelatte s'appuie sur l'actualité (faits divers, réformes législatives récentes et en cours) et mène ce débat en compagnie de victimes de malades mentaux, de familles de criminels fous, de juges, de psychiatres experts, de gardiens de prison.
  • rcsforever a écrit, le 2009-02-17 15:49:35 :
    http://medias.francetv.fr/bibl/url_images/2009/02/11/image_514808...

    Que faire de nos criminels fous ?



    :D
  • danidal a écrit, le 2009-01-29 19:03:40 :
    A mon humble avis (ayant lu le livre le pull-over rouge) c'est une lourde erreur judiciaire avec un gamin de 22 ans complêtement perdu à son procès et d'ailleurs suite au tollé provoqué par son éxécution la peine de mort a été supprimée peu de temps après!!!
    Enfin saluons le peu de courage de VGE alors président de la république qui aurait du reporter l'éxécution mais devant la pression populaire a envoyé ce pauvre Ranucci à la guillotine.


    Euh il me semble qu'une ou deux personnes (la dernière étant Hamida Djandoubi (*) en 77) ont encore été condamnées à la peine capitale, après Ranucci. Elle n'a été abolie qu'en 1981.

    Quant à VGE, notons qu'il s'était dit, lors de sa campagne électorale, profondément hostile à la peine de mort. Une circonstance aggravante, à mon sens ;)

    (*) selon Wikipedia
  • Le début de l'émission de hier soir faisait froid dans le dos..
    Quelle horreur...
  • zeph a écrit, le 2009-02-18 11:39:01 :

    Euh il me semble qu'une ou deux personnes (la dernière étant Hamida Djandoubi (*) en 77) ont encore été condamnées à la peine capitale, après Ranucci. Elle n'a été abolie qu'en 1981.


    c'était la belle époque... il l'avait bien mérité
    dommage que c'eût été le dernier
  • J'ai regard "le réseau pédophile d'Angers" c'est quand meme incroyable comme histoire.

    Je comprendrais jamais ces actes...
  • zoreil a écrit, le 2009-02-18 20:21:17 :
    c'était la belle époque... il l'avait bien mérité
    dommage que c'eût été le dernier



    Je ne sais pas exactement de qui tu parles,mais je pense que ni moi ni toi ne sommes en mesure de dire que telle ou telle personne a mérité sa condamnation à mort,sachant qu'on est très mal placé pour porter un jugement définitif sur une affaire dont on ne connait pas grand chose en comparaison avec la justice.
    De plus la peine de mort est totalement contraire à ma concéption de la vie donc tu m'excuseras de ne pas trouver du tout que cette époque était "belle" de mon côté.
    Il est bon de méditer sur le fait qu'il est bien plus douloureux de vieillir derrière les barreaux et de voir sa vie défiler sous ses yeux même si chacun aura son avis sur la question.
  • Hmmm, vaste débat, qu'il vaut mieux continuer ici ;)
  • En effet c'est un vaste débat et je viens de faire un tour dans le topic que tu as cité.
    Sinon pour en revenir au sujet de celui ci l'émission de mardi est rediffusée cette nuit.
  • Jacques Maire, le caïd de Dombasle

    Mardi 24 février 2009 à 22.15
    Un document de Florent Chevolleau


    http://medias.francetv.fr/bibl/url_images/2009/02/18/image_517283...

    Dombasle, en Meurthe-et-Moselle. Le 15 mars 1983, Odile Busset, 20 ans, part faire la fête en discothèque. On ne l'a jamais revue. Une nuit de juillet 1985, c'est Sandrine Ferry, 16 ans, qui disparaît après avoir passé une soirée en discothèque, toujours à Dombasle. Quelques années plus tard, en janvier 1987, le cadavre de Nelly Haderer, 22 ans, est retrouvé dans une décharge de Saint-Nicolas de Port, non loin de Dombasle. Deux disparitions et un meurtre dans le même secteur, sans coupable...
    Ce n'est que vingt ans plus tard que Jacques Maire, qui a toujours nié être l'auteur des crimes, est condamné pour l'enlèvement et la séquestration d'Odile Busset et pour le meurtre de Nelly Haderer. Pour la jeune Sandrine Ferry, on ne connaîtra jamais la vérité. Il y a eu un non-lieu. On pourrait croire l'affaire terminée. Seulement voilà, lors du dernier procès de Jacques Maire, la greffière n'a pas signé 32 pages du PV d'audience... Sa condamnation a donc été cassée. Jacques Maire est aujourd'hui libre. Il va y avoir un nouveau procès. Avec Christophe Hondelatte, Jacques Maire revient sur son parcours, sur les accusations selon lui infondées. Aujourd'hui encore il clame son innocence. Nous entendrons également le témoignage de l'ami de Nelly Haderer, Michel Miclo, dont la vie a été bouleversée par cette affaire. D'abord soupçonné du meurtre de Nelly, puis mis hors de cause, il désespère de voir un jour justice rendue.Pour Faites entrer l'accusé, les policiers de la PJ de Nancy, André Macel et Gérard Werguet, reviennent sur ces trois affaires dans lesquelles les enquêteurs ne disposaient au départ d'aucun indice, d'aucune piste, d'aucun élément matériel. C'est le juge Thierry Vouaux qui résout le mystère des disparues de Dombasle sous l'impulsion de l'avocate des familles, Maître Anne-Lise Bloch.
  • http://medias.francetv.fr/bibl/url_images/2009/02/25/image_519187...

    François Besse, le lieutenant de Mesrine

    Mardi 3 mars 2009 à 22.45
    Emission réalisée par Bernard Faroux.


    En 2002, François Besse, "bandit d'honneur", lieutenant de Jacques Mesrine, "l'anguille", évadé six fois de prison, a été jugé aux Assises de Paris et condamné, après un réquisitoire très "indulgent", à 8 ans de prison. Pourtant, dans les années 70, il avait été condamné à mort ! Besse : une légende, un destin exceptionnel. Trente ans de braquages et de prises d'otages d'Angoulême à Tanger, en passant par Paris, la Belgique et l'Espagne.
    Mais François Besse, c'est surtout le "roi de l'évasion..." Six fois il a tiré sa révérence, des prisons belges, françaises ou espagnoles. Et à chaque fois avec une imagination exceptionnelle : du briquet pour faire fondre les vitres blindées de sa cellule, à l'arme collée par un complice sous le banc du tribunal où il est jugé. Aucun mur ne résiste à François Besse, même pas ceux des QHS, les quartiers de haute sécurité, d'où personne n'est censé pouvoir s'évader... Pour échapper à la justice, Besse est prêt à tout : même à se tirer une balle dans le ventre !
  • Tres bon épisode! (+)
  • J'adore cette émission, le dernier en date sur Jacques Maire m'a mis la boule au ventre au moment du face à face avec Hondelatte... C'est fou cette situation, un mec qui voit un reportage l'accablant essayant de se jusitifer sur sa supposée innocence! Très fort en émotions!
  • conan a écrit, le 2009-03-02 23:40:48 :
    Tres bon épisode! (+)



    En effet. (+)

    "Le bandit d'honneur" qui a été malin jusqu'au bout (je me comprends ;) ).
  • Vu cet après-midi et approuvé (+)
    Par contre, est-ce une coïncidence de voir quelqu'un crédité au générique de Faites entrer l'accusé et portant le même nom que le créateur du groupe "racingstub" sur facebook ? :'>
  • http://medias.francetv.fr/bibl/url_images/2009/03/04/image_521614...

    Roland Bondonny et Alain Bodchon

    "Le mystère des boulettes bleues"

    Mardi 10 mars 2009 à 22.15
    Un document inédit d'Isabelle Clairac


    Le 25 août 2004, Marius Lac, un gendarme à la retraite, est retrouvé sauvagement assassiné dans son garage à La Chapelle Spinasse, en Corrèze. Le lien est rapidement fait avec une affaire dans laquelle Marius avait témoigné peu auparavant. Une affaire d'empoisonnement de chiens qui a fait grand bruit dans la région : de mystérieuses boulettes de viandes truffées d'un produit chimique toxique bleu, le Carbofuran, étaient semées le long des routes et jusque dans les villages, faisant des centaines de victimes.
    Parmi les victimes, 144 chiens de chasse. Un traumatisme sans précédent pour cette région giboyeuse, comme le racontent Eric Fournial, Christian Grandeau et Suzanne Ségurel. Pour Faites entrer l'accusé, le juge d'instruction Jean-Michel Pignoux évoquera l'enquête qu'il a dirigée sur ces vagues d'empoisonnements. Il racontera l'arrestation, le 14 février 2001, de Roland Bondonny ; le notable, fort en gueule, que la rumeur a toujours désigné comme l'empoisonneur de Corrèze et que, cette fois, les faits accusent. Malgré ses dénégations, des traces de Carbofuran ont été retrouvées dans sa voiture. Au procès, en octobre 2003, 80 parties civiles font face à Bondonny. Mais deux hommes seulement acceptent de briser la loi du silence et de défier le notable. Un chasseur, Eric Fournial, et un ancien gendarme, Marius Lac. A la barre, ils parlent de ses rapports conflictuels avec les autres chasseurs, de sa chasse privée curieusement épargnée par les boulettes. Pour Me Labrousse, l'avocat de Bondonny, il s'agit d'un complot orchestré contre son client. Mais Roland Bondonny est condamné à deux ans de prison dont un avec sursis et à plus de 110 000 euros de dédommagements. Bondonny fait appel. Quand, peu avant la date de ce second procès, Marius Lac est assassiné. Comme l'explique le juge d'instruction Eric Baron, Bondonny a un alibi. Mais les gendarmes, menés par l'adjudant chef Gérard Blazy, vont découvrir que l'auteur du crime a laissé de nombreux indices : un itinéraire, une mystérieuse Alpha Roméo rouge... Et la piste les conduit bien loin de la Corrèze : à Fourmies, dans le Nord ! C'est là qu'ils découvrent qu'un certain Alain Bodchon connaît Roland Bondonny et qu'il pourrait être son homme de main. Le 19 octobre 2004, Bodchon et Bondonny sont arrêtés. Bodchon avoue. Il a tué Marius Lac à la demande de Bondonny or le notable nie toute commandite. Il est mis en examen et incarcéré pour complicité d'assassinat. Mais le 3 février 2005, jour de son procès en appel dans l'affaire des empoisonnements de chiens, il se suicide dans sa cellule. Les propriétaires d'animaux empoisonnés ne seront jamais indemnisés. Le procès d'Alain Bodchon s'ouvre en mai 2007 à Tulle. Son avocat Me Philippe Caetano raconte son terrible périple en Corrèze. En plateau, Me Martine Gout, partie civile, revient sur un procès sur lequel planait l'ombre de Bondonny. Les jurés retiennent la préméditation et condamnent Alain Bodchon à 22 ans de réclusion pour l'assassinat de Marius Lac.
  • http://medias.francetv.fr/bibl/url_images/2009/03/11/image_523659...

    Charles et Christophe Cretello : double détente

    Mardi 17 mars 2009 à 22.10
    Un document d'Anne Ga
    utier

    Charles et Christophe Cretello, le père et le fils, sont les derniers à avoir vu vivants, dans leur pizzeria de Mulhouse, Angela et Alain Hay, un couple d'amis venus pour déjeuner et pour " parler affaires... ". Quelques heures avant cette visite, les Hay avaient sorti de leur compte en banque 500 000 F en liquide, environ 76 000 euros. Depuis ce déjeuner, plus aucune nouvelle d'Angela et d'Alain Hay. Leurs corps sont retrouvés un mois et demi plus tard, criblés de balles, dans le coffre de leur voiture immergée au fond du grand canal d'Alsace. Plus aucune trace de l'argent...
    Pour Faites entrer l'accusé, le commissaire Christian Agrhoum, de la PJ de Mulhouse, revient sur les différentes pistes de l'enquête et sur une piste plus sérieuse, la piste Cretello. Entendus par la PJ, Cretello père et fils craquent et avouent mais livrent des versions totalement différentes. Pour Christophe, le fils, c'est lui qui a tué Angela et son père s'est chargé d'Alain. Charles, lui, endosse la responsabilité des deux meurtres avant de se rétracter et d'affirmer que seul son fils a tué...Avec les témoignages de l'ex-femme de Charles Cretello et de sa nièce, nous reviendrons sur la relation ambiguë qui liait père et fils, entre manipulations, violences et calculs. Charles, le père, faisait régner autour de lui un climat de tension et de peur au point, peut-être, de convaincre son fils de lui obéir aveuglément et de tuer pour de l'argent. Au procès en appel, en juin 2004, devant la cour d'assises de Reims, Charles et Christophe Cretello comparaissent pour enlèvements, escroqueries et assassinats. Le père et le fils campent sur leurs positions. Le père, Charles Cretello, se dit innocent et accuse son fils qui écope de la perpétuité, assortie d'une peine de 20 ans de sûreté. Le fils, Christophe, qui avoue le meurtre de la femme et accuse son père du meurtre d'Alain Hay, est condamné à 20 ans de prison ferme.
  • Déjà vu ! (+)
    C'est la fameuse affaire qui a eu lieu a 5 km de chez moi.
    La voiture dans la canal a d'ailleurs été retrouvée à ... Niffer :|s
  • http://medias.francetv.fr/bibl/url_images/2009/03/18/image_526101...

    Michel Fourniret

    Mardi 24 mars 2009 à 22.15
    Un document Marie-Sophie Tellier


    Michel Fourniret. Sans doute, le pire tueur en série français. Avec sa femme Monique Olivier, ils forment le couple le plus incroyable de notre histoire criminelle. Ensemble, ils partaient à la " chasse aux vierges ". Entre 1987 et 2003, ils ont ainsi "rabattu", violé, tué, sept jeunes femmes âgées de 12 à 21 ans. A l'unique victime qui lui a échappé, Michel Fourniret a même confié : "Je suis pire que Dutroux !".
    Né en 1942, Michel Fourniret a commencé son parcours criminel par des attouchements. Il avait alors 24 ans. Condamné, il a récidivé, et a été de nouveau arrêté en 1984. Et contre toute attente, devant le Commandant Patrick Rousselot, ce n'est pas une mais quinze agressions sexuelles qu'il a avouées. Des agressions qu'il a même répertoriées, à la manière d'un entomologiste, dans un tableau truffé de détails pervers. Un cynisme incroyable, dans lequel il a révélé son obsession de la virginité. Dahina Le Guennan est l'une de ses premières victimes. Dans son tableau, Fourniret parle d'elle comme de son " cas le plus grave ". Présente en plateau, elle raconte son calvaire. L'enlèvement et le viol que Michel Fourniret lui a fait subir, avant d'être condamné à sept ans de réclusion. C'est à ce moment là, en prison, que Michel Fourniret fait la connaissance de Monique Olivier. Celle qui deviendra sa femme et sa complice a répondu à une petite annonce publiée dans une revue catholique. Ils échangent de nombreuses lettres. Peu à peu le couple passe une sorte de " pacte criminel ". Un contrat pervers que les deux amants suivront dès la sortie de prison de Fourniret. En effet, deux mois à peine après sa libération en décembre 1987, Michel Fourniret tue pour la première fois avec la complicité de Monique Olivier. Sa victime s'appelle Isabelle Laville, une Auxerroise de 17 ans. Suivront Farida Hamiche, 28 ans (à qui ils dérobent le magot du gang des Postiches !) ; Fabienne Leroy, 20 ans ; Jeanne-Marie Desramault, 21 ans ; Elisabeth Brichet, 12 ans ; Natacha Danais, 13 ans ; Céline Saison, 18 ans et Mananya Thumpong, 13 ans. Un parcours criminel qui ne prend fin qu'en 2003, lorsqu'une jeune Belge de 13 ans, Marie, échappe à une tentative d'enlèvement. Ses indications permettent alors aux policiers de remonter jusqu'à Michel Fourniret. Avec Christophe Hondelatte, le procureur Francis Nachbar revient sur l'enquête essentiellement dirigée par la police belge. Il évoque également ses face-à-faces marquants avec Michel Fourniret. Le procès du couple, qui s'est ouvert à Charleville- Mézières le 27 mars 2008, a été particulièrement éprouvant pour les parties civiles. En plateau, Jean-Pierre Saison, le père de la jeune Céline, raconte les provocations de l'accusé, son refus de parler sans huis clos ; mais aussi une Monique Olivier " pimpante ", malgré l'évocation de son abjecte collaboration. Car devant la cour, elle n'apparaît pas seulement comme une femme sous influence. Au terme des deux mois de procès, elle a finalement été condamnée à la perpétuité avec 28 ans de sûreté. Michel Fourniret a écopé de la perpétuité incompressible, la plus lourde des peines prévue par le code pénal.
  • Retour de l'émission "Faites entrer l'accusé" le 7 avril.
    France 2 a programmé "Non élucidé" à la place ce soir
  • http://medias.francetv.fr/bibl/url_images/2009/03/25/image_528497...

    Les paras de Francazal

    Mardi 7 avril 2009 à 22h55
    Un document de Vincent de Cointet


    Au cours de l'été 1989, quatre parachutistes de la base militaire toulousaine de Francazal se lancent dans une folle virée meurtrière. Ils violent et massacrent trois femmes âgées de 12 à 23 ans. Ils tuent encore un garde-chasse. Ils n'auront jamais le moindre remord. Et au procès, en 1991, l'avocat général évoquera même la peine de mort, dix ans après son abolition.
    Le 3 juillet 1989, un agriculteur découvre, dans un champ, à une vingtaine de kilomètres de Toulouse, un corps putréfié. Il s'agit d'Isabelle Rabou, une jeune kinésithérapeute de 23 ans qui a disparu un mois plus tôt. Elle a été étranglée et sans doute violée. Sa voiture a été retrouvée le lendemain de sa disparition aux abords de la base militaire toulousaine de Francazal, entièrement calcinée. La piste militaire est aussitôt privilégiée. Et la police organise des planques aux abords de la base. Mais la collaboration avec l'armée est difficile. Le corps militaire de la BOMAP s'oppose à toute opération policière à l'intérieur de la base. Comme l'expliquera à Christophe Hondelatte, un inspecteur de la PJ. L'enquête est donc au point mort. Quand, le 13 juillet, au matin, une nouvelle voiture brûlée est découverte à proximité de la base. A l'intérieur, se trouvent les corps calcinés de Luiza, 12 ans et de Noria, 17 ans. Cette fois, l'enquête est confiée à la gendarmerie de Francazal. Ce sont des militaires, ce qui facilite les choses. Et le 17 juillet, la BOMAP communique le nom de deux appelés déserteurs. Thierry El Borgi et Philippe Siauve. Deux jeunes de 19 ans, qui font aussitôt l'objet d'un mandat de recherche. Cinq jours plus tard, le 18 Juillet, à Saint Romain-de-Jalionas, dans l'Isère, le corps d'un garde-chasse, est découvert dans un bois. Marcel Douzet avait 62 ans Il a été tué d'une balle en pleine tête. Dans l'après midi, les gendarmes qui recherchaient son corps ont arrêté deux jeunes qui se cachaient dans les maïs. Ce sont les deux paras déserteurs. Siauve et El Borgi. Ils avouent le meurtre du garde chasse. Immédiatement averti, le lieutenant colonel Kouider Lakhal de la SR de Toulouse, arrive sur les lieux pour les interroger. Pour Faites entrer l'accusé, il revient sur les incroyables aveux de leur virée meurtrière. Avec deux autres appelés de la base, Thierry Jaouen et Franck Feuerstein, ils ont violé et assassiné Isabelle Rabou la nuit du 30 mai, puis Noria et Luiza celle du 12 juillet. Lorsque le procès des 4 militaires s'ouvre à Toulouse le 15 avril 1991, tout le monde cherche à comprendre comment ils ont pu en arriver là... Le psychiatre Daniel Ajzenberg explique alors comment l'effet de groupe peut entraîner de jeunes hommes dans une telle dérive criminelle. Ce qui frappe surtout la cour d'assises, c'est l'absence totale de remords, deux ans après les faits. Dans son réquisitoire, l'avocat général demande la perpétuité pour les 4, faute de peine plus lourde... Les jurés suivent les réquisitions, avec des peines de sûreté de 15 ans pour Jaouen, 13 pour Feuerstein, et surtout 30 ans pour SIauve et El Borgi, les deux leaders, soit la peine la plus lourde prononcée depuis l'abolition de la peine de mort.
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