Saison 2023/2024
Racing Club de Strasbourg

Grands regards psy sur l'humanité

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  • Alfred Adler
    Les traits de caractère ne sont pas innés mais acquis.
    L'enfant ne naît ni bon , ni mauvais, il devient ce qu'on en fait, ce qu'il se fait. Il s'éduque en grande partie pour choisir l'une de ces deux voies... Le pire est possible mais le devenir de l'humanité reste ouvert.
    L'humanité se fractionne en deux groupes :
    ¤ celui des êtres sains : il se sert de fictions, d'hypothèses pour prévoir son avenir, bâtir, réaliser ses projets, s'adapter aux circonstances, à son environnement. Ses représentations mentales ne sont pas érigées en totems, il sait faire la part des choses et crée des contre-fictions.
    ¤ celui des êtres névrosés : le névrosé, et surtout le psychotique, ne prend pas en compte la réalité, il prend le parti de "vivre" ses fictions elles-mêmes et balaie toute contre-fiction.
    La santé mentale est caractérisée par un bilan positif entre les fictions et contre-fictions, dans un sens utile à la vie.
    L'expression de notre supériorité, de notre volonté de puissance brute, n'est pas réaliste, elle ne peut espérer s'exprimer sans rompre les relations avec les autres ou les rendre difficiles.
    Sentiment de supériorité, d'infériorité, compensation, sentiment de communauté, potentiel créatif, la formation de la personnalité s'appuie sur ces concrétions :
    ¤ Le sentiment de supériorité - L'idéal pour surmonter toutes les difficultés et satisfaire tous les besoins est de se placer dans la toute puissance, en dieu-vivant, d'être ou s'inventer supérieur à tous, d'exercer sa domination. La tentation passe chez tout le monde, quelques uns y parviennent.
    Chacun pouvant en faire autant, les limites ne tardent pas à apparaître et les affrontements à se multiplier
    ¤ Le sentiment d'infériorité - L'état d'infériorité, réel ou imaginaire, est ressenti dans le psychisme et génère un sentiment d'infériorité, non pathologique. Il naît devant une tâche à remplir, une démarche délicate à effectuer, un examen à passer, un besoin à satisfaire.
    Il constitue un aiguillon qui pousse l'individu à avancer.
    ¤ La compensation - Le physiologiste Claude Bernard a montré que l'organisme sait compenser une infériorité organique, c'est la fonction vicariante : après l'ablation d'un rein le second se développe et fait le travail des deux.
    ¤ Le sentiment de communauté - Le processus de maîtrise des fictions fait apparaître une place pour l'Autre comme contre-fiction équilibrante permettant le sens social, le sentiment social. Faculté biologiquement enracinée dans la psyché à l'état potentiel, embryonnaire, comme le langage. Elle se forme, s'épanouit, s'éveille, s'intensifie, se développe par les échanges avec les autres. C'est le besoin de se lier aux autres, de s'identifier (l'empathie).
    C'est la capacité de reconnaître l'autre et d'apprécier sa reconnaissance, de le traiter en sujet, non en objet.
    Le sentiment de communauté constitue une synthèse égoisme-altruisme.
    Ce que le sujet fait pour lui il le fait aussi pour la communauté dont il fait partie.
    Ce qu'il fait pour la communauté il le fait aussi pour lui puisqu'il participe à ses avancées.
    Raccourci en libre adaptation d'un résumé de Lionel Nadaud (SFPA)
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