Corentin Martins
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Si Baticle devait venir cela ferait deux hommes avec un super état d'esprit à la tête (point de vue sportif) de l'équipe. Cela peut être une très bonne chose pour Brest...
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Pour le moment, Coco MArtins fait des miracles à Brest puisqu'il vient d'enchaîner une troisième victoire consécutive. Pourquoi pas le voir un jour à la Meinau ? O:)
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Le multirécidiviste
Corentin Martins a soulevé, un soir de mai 2001 au Stade de France, la dernière Coupe de France remportée par le Racing. En spécialiste de l'épreuve, l'ex-capitaine alsacien évoque ses souvenirs avec une émotion intacte. Et souhaite bon vent aux petits gars de Shirrhein.
Il a porté la tunique tricolore à quatorze reprises, sillonné l'Europe sous le maillot auxerrois, bordelais et même strasbourgeois, ramené un titre de champion de France (1996) sur les bords de l'Yonne.
Corentin Martins a eu, comme qui dirait, une vie de joueur professionnel bien remplie. De celles dont beaucoup d'autres ont rêvé sans jamais en connaître le moindre frémissement.
« Le seul trophée que le vainqueur pouvait soulever »
Le Finistérien, revenu dans sa région natale pour endosser les fonctions de directeur sportif au Stade Brestois, a vécu tout cela et pourrait s'en satisfaire paisiblement. Oui, mais voilà, ses plus grandes émotions, ses peines et ses joies, c'est la Coupe de France qui les lui a procurées. Et de loin. A trois reprises - en 1994 et 1996, année du doublé avec Auxerre, puis en 2001 au Racing -, Martins est allé au bout d'un rêve dont quelques élus, comme Schirrhein cette année, récupèrent de majestueuses gerbes de poussières.
Quand il s'agit d'évoquer ses souvenirs dans la compétition, même au lendemain de l'élimination des siens - 2-0 a.p. à Guingamp -, l'ancien meneur de jeu remonte le fil du temps. Jusqu'à l'enfance, genèse de sa passion avec la coupe.
« Quand j'étais gamin, c'était le seul "vrai" trophée qui existait, raconte-t-il. Le seul que le vainqueur pouvait soulever devant ses supporteurs. Cela me paraissait donc plus important que de remporter un championnat. Je retiens les images de liesse populaire. Une aventure en coupe mobilise beaucoup de monde. C'est la victoire de toute une région. »
« La communion avec le public s'était faite à la Meinau »
Plus tard, son regard d'enfant a pu être confronté à la réalité. Force est de constater que Martins n'a pas eu à déchanter, même si sa troisième et dernière levée lui a laissé un goût d'inachevé. Quand « Coco » brandit le trophée, en cette soirée du 26 mai 2001, le Racing de Pouliquen est depuis quelques semaines condamné à la relégation.
« La joie a été tronquée par la descente, rappelle-t-il. J'éprouvais un sentiment mitigé. On avait commis trop d'erreurs dans la saison pour avoir l'esprit tranquille. »
Le championnat est une chose, la coupe une autre. Malgré les déboires à répétition, Martins ne se voyait pas échouer si près du but : « Pour un joueur de Ligue 1, la coupe ne représente que six matches. C'est à la fois peu et beaucoup. Arriver en finale, c'est bien, mais pas suffisant. On ne retient que le nom des vainqueurs. »
« Clermont n'était qu'à 60%, contre 120 pour les amateurs »
Ce soir-là, Amiens, alors deuxième du National, a donc été un finaliste valeureux qui a poussé Strasbourg à la séance de tirs au but (0-0, 5-4 a.t.b., dernière réalisation de Chilavert). Mais les Picards ne sont pas entrés dans l'histoire, offrant aux Bleus le troisième trophée après ceux de 1951 et 1966.
« La finale ne restera pas gravée dans les mémoires, sourit Martins. Dans ce Stade de France que nous découvrions, les supporteurs nous avaient réservé un tifo extra. La communion avec le public s'était faite aux tours précédents, à la Meinau, contre Lyon (3-0 en quarts) puis Nantes (4-1 en demies). Je me souviens que le club avait à ces occasions invité les anciens vainqueurs, à l'image de René Hauss. C'était en quelque sorte un passage de témoin entre deux générations. »
De son parcours personnel, celui qui a passé cinq saisons et demie sous le maillot bleu tire quelques conclusions. « Dans cette compétition, la différence se fait selon le pourcentage de motivation, assure-t-il. Cela nivelle un peu les valeurs. Pour expliquer l'exploit de Schirrhein, on peut toujours invoquer les conditions difficiles, le terrain gelé, etc. La vérité, c'est que Clermont n'était qu'à 60%, contre 120 pour les amateurs. »
Cette « aventure extra et inoubliable » que vivent les hommes d'Hervé Sturm ne doit, selon lui, rien au hasard : « On se rend compte que les petites équipes qui vont loin s'appuient souvent sur quelques jeunes passés par des centres de formation. Les entraîneurs sont aussi mieux formés. L'aspect physique, mental et tactique n'est pas négligé. »
Même si la montagne toulousaine qui se présentera samedi à Haguenau s'avère difficile à déplacer, Martins ne condamne pas d'avance les gars d'Alsace du Nord. Question sensation, il en connaît d'ailleurs un rayon. « Avec Bordeaux, on avait échoué en demies contre Calais, rigole-t-il. Quand tu es pro, tu prends une grosse claque. Heureusement qu'on va au bout avec le Racing l'an d'après ! »
« Ils ont le même but, ils sont animés de la même conviction »
De là à penser qu'un nouvel exploit est au bout des crampons schirrheinois, il est un pas que peu de gens osent franchir. « C'est un match de foot, il y a toujours une possibilité. Tout ce que je leur souhaite, c'est qu'ils prennent du plaisir. Je vois en eux la recette collective qui permet d'y croire. Ils ont le même but, ils sont animés de la même conviction. Rien n'est impossible » Si c'est Corentin Martins qui le dit...
DNA -
Joyeux anniversaire à lui. :)
Il fête ses 40 ans aujourd'hui. :) -
Etes-vous attristé par le catastrophique début de saison du Racing ?
Oui, car cette ville et cette région méritent mieux. Strasbourg a largement le potentiel pour faire partie des 8 meilleurs clubs de France.
Quel(s) souvenir(s) gardez-vous des supporters strasbourgeois ? Et de la ville de Strasbourg ?
Exigeant mais il a une vrai passion pour son club. Il n'aime pas les tricheurs, joueurs et dirigeants ont pu s'en apercevoir dans le passé. J'ai toujours eu de très bons rapports avec les supporters parce que je pense que je me suis toujours battu pour mes couleurs. J'ai trouvé cette ville extraordinaire.
(KCB) -
Corentin revient :( Le dernier "grand" avec Niang à être passé au Racing.
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Martins c'est tout un monsieur. Merci pour sa mini interview.
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C'était un très bon joueur !!!
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Dire que des gens appelaient Renaud Cohade "Coco" récemment !
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chris68 a écrit, le 2009-10-21 18:47:41 : Corentin revient :( Le dernier "grand" avec Niang à être passé au Racing.
Pour moi Martins c'est autre chose que Niang... Il s'est imposé à l'étranger dans une équipe qui n'était pas une équipe de peintre, il a joué en EDF, puis surtout il impose le respect... Niang, pour ce que je sais un peu du personnage, hors talent, c'est moins classe... -
captainflirt a écrit, le 2009-10-21 20:46:17 : Dire que des gens appelaient Renaud Cohade "Coco" récemment !
Ca avait peut-être une connotation politique? :D -
Je doublonne ici, parce que je sais qu'il y a des fans (du joueur et du maillot :p).
dolores a écrit, le 2009-12-28 16:52:08 : Parce que ça le vaut bien!
LE maillot de la décennie floqué du n°10 de Corentin Martins.
Pourquoi pas? -
Belle interview dans le bulletin de la LAFA
Capitaine emblématique du Racing
au début des années 2000, Corentin
Martins a depuis retrouvé sa Bretagne
natale. Il est directeur sportif
du Stade Brestois, aujourd'hui en
Ligue 1, depuis 2007. Mais il n'en a
pas pour autant oublier son Racing...
Corentin Martins lors de la Journée du Sport
Solidaire à Strasbourg en juin 2010
D'un retour au Racing, il n'en est pour
le moment pas question. Tout simplement
parce qu'à Brest, Corentin Martins
est chez lui. C'est là-bas, un jour
de juillet 1969, qu'il est né. C'est làbas,
surtout, un soir d'août 1989, qu'il
a fait ses premiers pas en Ligue 1.
C'est là-bas, enfin, qu'il a enclenché
sa carrière de directeur sportif, à l'été
2007. Mais si l'opportunité se présente
un jour, l'ancien chouchou de
la Meinau n'en exclut pas pour autant
un retour sur les bords du Krimmeri.
« C'est simple, il y a eu trois clubs
importants dans ma carrière : Brest,
Auxerre et Strasbourg, assure-t-il.
Mon projet est à Brest, je veux y rester
le plus longtemps possible. Un retour
à Strasbourg ? Si demain il y a une
possibilité et qu'on ne s'entend plus à
Brest, pourquoi pas. »
C'est qu'à Strasbourg, « Coco » y a
vite trouvé une deuxième maison.
Une ville attachante, et un club pas
comme les autres, qu'il avait pourtant
rejoint en janvier 1998 dans l'unique
espoir de se relancer à six mois du
Mondial. « J'ai débuté à Brest, j'y suis
né. C'est mon club de coeur, reconnaît
l'ex-international français (14 sélections,
1 but). Mais j'ai passé cinq ans
et demi à Strasbourg, ce n'est pas
rien. C'est une superbe ville. J'adorais
ce stade extraordinaire avec ce public
exigeant. On jouait chaque année le
maintien, mais on a grandi dans la
difficulté. Ce public m'a aidé, c'est
sûr. » Mais voilà, lui qui imaginait
terminer sa carrière au Racing, et,
pourquoi pas, dans la foulée, en débuter
une autre de dirigeante toujours
au club, a dû se résoudre à partir à
l'été 2004. Une fin en eau de boudin
pour ce modèle d'exemplarité et de
loyauté, précipitée par le non-désir
d'Antoine Kombouaré et Marc Keller
de le conserver.
« Des criminels sont
passés à Strasbourg »
« Peut-être que si j'avais choisi de rester,
je serai encore là aujourd'hui. Mais
je n'ai pas de regrets. J'avais encore
envie de jouer, et il n'y avait plus cette
possibilité à Strasbourg », explique
Martins, qui a disputé 188 matchs
toutes compétitions confondues (21
buts) sous les couleurs ciel et blanc.
Trois mois plus tard, en septembre
2004, après une nouvelle blessure et
seulement deux matchs joués dans
son nouveau club, à Clermont, il décidera
finalement de mettre fin à sa carrière.
Sans s'éloigner pour autant des
terrains. De retour dans sa Bretagne
natale, il devient directeur du Stade
Brestois, alors en Ligue 2, en juin
2007, après une saison passée bénévolement
à Quimper en DH, assurant
même un brillant intérim sur le banc
entre octobre et novembre 2008.
Le Racing, il l'a déjà retrouvé à quatre
reprises. En Ligue 2, entre 2008 et
2010. Depuis, les deux clubs ont pris
des chemins bien différents. L'un est
aujourd'hui en Ligue 1, l'autre en
CFA2. Une descente aux abîmes que
l'ancien capitaine strasbourgeois a
suivi de très près. « Je n'aurai jamais
imaginé ça. Ca me fait vraiment mal
de voir le Racing en CFA2. Les gens
qui sont passés dans le club sont des
criminels. C'est lamentable, regrette
Martins. Il y a pourtant tout dans cette
région pour réussir. C'est un club qui
aurait dû jouer des coupes d'Europe
chaque année. Mais il y a toujours eu
des problèmes internes provoqués
par des anciens qui n'ont pas permis
au club de rester en Ligue 1. Ce qui
est génial, c'est que les Alsaciens
continuent de suivre le club. Et puis
François (Keller), qui est Alsacien,
c'est la bonne personne. » -
N'empêche, ce n'est pas pour donner raison à Jafar (qui le clamait lui aussi haut et fort) mais sur ce coup Martins qui est loin d'être une langue de p*** fait quand même référence à une responsabilité des "anciens" qui n'auraient "pas permis au club de rester en L1.
Je sais pas si c'est pour un Specht ou autre mais bon cela mérite quand même d'être souligné qu'un mec comme Martins reconnaisse ce point là. -
des criminels... il a complètement raison
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L'entraîneur de Brest Alex Dupont a été limogé, selon une information confirmée par le président Michel Guyot à l'Equipe. Le club, 18e de Ligue 1 et premier relégable, sera dirigé pour les cinq dernières journées par le directeur sportif, Corentin Martins.
Source Eurosport. -
Ce message est une brève publiée par strohteam.
L'ancien Strasbourgeois Corentin Martins remplace Alex Dupont à la tête du stade Brestois.
Source: L'Equipe -
Alex Dupont n'est plus l'entraîneur du Stade Brestois. Celui a fait remonté le club breton en Ligue 1 n'a pas survécu à la série de six défaites en sept matches de son équipe, tombée dans la zone rouge. A cinq journées de la fin de la saison, Michel Guyot a décidé d'installer Corentin Martins, l'actuel directeur sportif, sur le banc brestois pour mener l'opération maintien. N'est pas Sir Alex qui veut... Si sa cote de popularité dans la cité du Ponant atteint peut-être celle d'Alex Ferguson à Manchester, Alex Dupont n'aura jamais la même longévité à Brest que son collègue écossais à United. "Mon avenir n'est absolument pas lié à la Ligue 2 ou à la Ligue 1. C'est un club où je me sens comme chez moi. Je voudrais que Brest se donne les moyens de réussir sur le plan technique et que le club s'installe dans le monde professionnel", nous confiait-il fin mars. Son président, Michel Guyot, ne lui en a pas donné l'occasion. Après une série de six défaites en sept matches qui a plongé le Stade Brestois dans la zone rouge, ce dernier a décidé de se séparer de celui qu'il était venu chercher en mai 2009, alors que son club se débattait pour ne pas descendre en National.
Source : http://www.brest.maville.com/sport/detail_-Football-Dupont-reste-en-rade_fil-2144308_actu.Htm)
Un entraîneur de qualité. Michel Guyot inconséquent (vendre Roux à la trêve...). Cela ne vous rappelle pas un club où évolua Corentin Martins ? Lequel fait à nouveau parler de lui après un autre limogeage brestois... celui, à l'époque, de Janin... Ou comment imaginer construire sans investir durablement... Toute ressemblance, etc, etc, etc... -
On peut pas vraiment dire qu'il se soit planté en virant janin à l'époque ...
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Brest est à sa place, c'est pas réjouissant mais c'est simplement la réalité.
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Personnellement en cas de retour en Ligue 2 ou dans l'élite un jour... ça ne me dérangerait pas de voir un coach comme Alex Dupont sur le banc du Racing.
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virer alex dupont ! quelle erreur , ce coach les a fait monter et maintenant en ligue 1 , si brest tourne moins bien depuis 2-3 mois c est plus du au faite du depart de nolan roux , un peu comme au racing quand niang ou ljuboja sont partis .........
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Je suis encore un peu en contacts via les réseaux sociaux avec un fan du Stade brestois, et ça pue un peu en interne, comme dit, Coco et Dupont pouvaient pas se piffer, un peu comme la guéguerre Anigo/Deschamps à l'OM...
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