Le recours au CNOSF
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redaction -
C'est la première "bonne" nouvelle depuis des mois, non ?
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Si la DNCG n'avait pas retrogradé le club en CFA, la vente aurait pu être entérinée et pas de redressement judiciaire....
Mais bon, peu importe car l'important c'est de ne pas être retrogradé en CFA2 en fin de saison et si tout cela est acté peut être que le Racing aura fait un grand pas vers un possible renouveau a une échéance pas trop lointaine même si on peut penser que nous allons connaitre 2 ou 3 saisons délicates, a commencer par celle qui vient.
Cette solution permettrait de solder une grande partie des ardoises du club, de repartir avec un repreneur comme Sitterlé, qui je l'espére saura faire l'union sacrée autour de lui et surtout a un niveau sportif ou tout reste permis pour le moyen terme...
Même si la FFF n'est pas d'accord, il restera le TAS en ultime recours mais je pense que la solution peut être acceptable pour tout le monde car la FFF ne déjugerait pas la DNCG avec la rétrogradation du Racing en CFA et sauvegarderait les intéréts du club sans perdre la face de son coté vis a vis de ses réglements car elle peut mettre en avant la séparation de l'association avec la SASP et surtout se plier a la décision du CNOSF...
De plus, cette décision irait aussi dans le sens de Grenoble et j'ai bon espoir que le bon sens général l'emporte dans cette histoire. -
dudu a écrit, le 2011-08-05 09:31:22 : Si la DNCG n'avait pas retrogradé le club en CFA, la vente aurait pu être entérinée et pas de redressement judiciaire....
Non, puisque tu ne peux pas acheter une association. Ce que le CNOSF dit c'est que l'asso support aurait du avoir le droit de présenter un budget, pas que la SASP n'aurait pas du être rétrogradée. -
strohteam a écrit, le 2011-08-05 09:33:46 : dudu a écrit, le 2011-08-05 09:31:22 : Si la DNCG n'avait pas retrogradé le club en CFA, la vente aurait pu être entérinée et pas de redressement judiciaire....
Non, puisque tu ne peux pas acheter une association. Ce que le CNOSF dit c'est que l'asso support aurait du avoir le droit de présenter un budget, pas que la SASP n'aurait pas du être rétrogradée.
Ce que je veux dire, c'est qu'a priori la DNCG n'a pas tout pris en compte lors de l'audition avec Graeff et toute la clique...donc je pense que dans l'absolu, la vente du club aurait du se faire...
D'ailleurs les commentaires de l'ALSACE ci dessous me semble bien aller dans ce sens
"La Direction nationale de contrôle de gestion (DNCG) de la Fédération française de football (FFF) avait rétrogradé hâtivement le Racing de National en CFA il y a un mois de cela. « Le CNOSF a reconnu qu'il y avait manifestement eu une erreur d'appréciation de la DNCG sur la situation du club à l'époque», explique Patrick Spielmann, président de l'association support.
Pour le CNOSF, la DNCG n'aurait pas dû rejeter des pièces telles que les abandons de créances d'Hilali, de RLS (Robert Lohr et Léonard Specht), de Pignatelli et d'Egon Gindorf pour apprécier la situation comptable du club. Surtout, elle aurait dû prendre en compte le « plan B » que voulait présenter l'association support, qui n'avait même pas pu présenter durant l'audition le budget qu'elle avait préparé pour l'occasion."
Aprés il est effectivement question de la mise en place du plan B qui lui même n'a pas été pris en compte. -
Oui, il y avait cette histoire de pièces, mais si tu regardes l'Alsace met le "surtout" à propos du plan B, donc l'erreur d'appréciation de la DNCG semble surtout concerner la dissociation SASP/Asso, ce que Spielmann dit aussi dans les DNA.
Quant à Graeff, la prise en compte des pièces concernant l'abandon de compte courant n'aurait rien changé au problème principal : avait-il les moyens et l'envie de couvrir le déficit d'exploitation maousse costaud de la SASP ? A priori, la réponse est non. l'Equipe avait cité une source interne au club disant que les garanties amenées étaient insuffisantes. Et surtout, Graeff a illico pris ses cliques et ses claques sans envisager un recours au CNOSF. -
Au vu des éléments de ce matin le CNOSF stipule que le Racing n'aurait pas dû être relégué en CFA car la DNCG n'aurait pas pris en compte les abandons de comptes courants.
Graef était donc au courant des raisons du refus de réintégration du club en national et y'avait quand même matière à faire un recours à la DNCG sans abandonner le rachat. (Voulait-il vraiment acheter ???)
Sinon je pense (si il est encore temps) que le Racing doit demander sa réintégration en national à la FFF, qui refusera au même titre que Cannes, ensuite on va au TA et on touche les indemnités tout en jouant notre va-tout en CFA. Au pire on est débouté et ça change rien. -
D'accord avec toi mais je trouve quand même que la DNCG a été trés (trop ?) sévére lors de l'audition et a brisé net toute tentative de rachat.
Maintenant c'est peut être un bien car rien n'aurait été réglé sur le fond des litiges avec ce rachat et ça je te l'accorde.
D'ailleurs on peut se demander si tout cela n'est pas lié et qu'en fait le but était d'arriver a la situation actuelle qui, si elle se confirme, reste peut être la meilleure solution que pouvait espérer le Racing et repartir sur des bases vraiment saines cette fois ci. -
strohteam a écrit, le 2011-08-05 09:54:43 : Quant à Graeff, la prise en compte des pièces concernant l'abandon de compte courant n'aurait rien changé au problème principal : avait-il les moyens et l'envie de couvrir le déficit d'exploitation maousse costaud de la SASP ? A priori, la réponse est non.
Alors pourquoi s'était-il lancé dans cette affaire ? D'après moi il en avait les moyens, je n'ai pas de preuve formelle mais quand il a proposé de racheter début juin il devait savoir où il mettait les pieds, ou alors Kientz lui avait rien dit :))
Rien ne pouvait arrêter le plan B ... -
argueti a écrit, le 2011-08-05 10:05:55 :
Rien ne pouvait arrêter le plan B ...
Et je penses que c'est très bien comme ca. O:) -
Pignatelli avait le sentiment que Kientz cachait des choses aux Graeff. Notamment sur la vraie fausse AG d'Euroracing. Sources Planète Racing du 14 Juillet.
Graeff avait prévu 2.5 millions pour la saison 11/12, lettre de sa banque à l'appui. Évidemment trop peu pour rassurer la DNCG.
Graeff est sorti aussi vite qu'il est arrivé. Il est évident que son rachat a été préparé à la va vite, sans concertation avec les actionnaires, le staff du club ou la mairie. C'était un coup de poker, il a préféré se coucher lorsqu'il a vu que la mariée n'était pas si belle que prévue.
Cela n'enlève rien au fait que la solution Sitterlé a toujours semblée être celle qui avait les faveurs des acteurs locaux. Rien de surprenant puisque ce dernier s'est placé depuis Mars 2010.
Je ne pense pas qu'il faille y voir conspiration ou autres, le monde des affaires n'a jamais accueilli à bras ouvert les parias ou les inconnus. -
Entièrement d'accord. Le fait que Graeff n'était pas la solution idéale fait qu'il n'y a rien à regretter mais il reste que la DNCG s'est comportée de façon légère, notamment en modifiant de facto sans préavis l'ordre du jour de l'audience. POur une réunion qui devait décider de l'avenir d'une entreprise de dizaines de salariés, c'est pas franchement rigoureux. La distinction asso/club étant une nouveauté depuis hier, tout raisonnement rétrospectif là dessus est un peu vain. reste les abandons de créance non pris en compte qui n'auraient pas suffi à éponger le passif.
Le coup de réclamer des indemnités pour rétrogradation non justifiée en CFA alors que le club en avait manifestement "besoin" est un peu limite moralement et à double tranchant pour se retrouver dans le collimateur des instances. J'imagine que ça serais passé comme une lettre à la poste dans un club à la culture paranoiaque comme le champion de National en titre de l'an dernier mais je ne sais pas si c'est un bonne base pour reconstruire dans la durée. -
argueti a écrit, le 2011-08-05 10:05:55 :
Alors pourquoi s'était-il lancé dans cette affaire ? D'après moi il en avait les moyens, je n'ai pas de preuve formelle mais quand il a proposé de racheter début juin il devait savoir où il mettait les pieds, ou alors Kientz lui avait rien dit :))
Rien ne pouvait arrêter le plan B ...
On peut faire tourner à foison la machine à fantasmes à partir de phrases éparses et tirer des plans sur la comète à propos des intentions des uns et des autres, mais ça ne mène pas à grand chose. En face de ces supputations, il y a un constat froid et clair : le TGI a mis la SASP en cessation de paiements à partir de janvier 2010.
Sauf personnage munificent prêt à brûler des millions, le "plan B" a toujours été la seule solution réaliste à partir du moment où Hilali a décidé de saborder le club.
Mais bon, c'est un biais cognitif classique de croire que l'issue que l'on préfère est possible ou même probable. Dès lors, si elle échoue c'est qu'il y a forcément un complot, ou au moins des faits cachés... On a quelques spécialistes de ce genre de constructions intellectuelles sur les forums. C'est d'ailleurs parfois les mêmes qui nous ont expliqué pendant des mois que le plan B ce serait forcément le chaos, l'échec, qu'il n'y aurait rien, etc. -
kibitz a écrit, le 2011-08-05 09:16:12 : C'est la première "bonne" nouvelle depuis des mois, non ?
La deuxième après le départ d'Hilali....
Enfin ces deux nouvelles ont un point commun,à savoir qu'elles pourraient permettre au Racing de prendre un nouveau départ. -
La seule chose importante aujourd'hui, c'est de pouvoir faire repartir le club délesté d'une grande partie de ses casserolles et qui de toute façon l'aurait fait exploser un jour ou l'autre mais surtout de pouvoir le faire repartir a un niveau sportif a peu prés correct et en ce sens, le CFA est l'échelon certainement le plus bas acceptable car en dessous c'est beaucoup trop difficile de se projeter et surtout pour convaincre des joueurs de se lancer dans un projet acceptable et qui donne une vision positive sur du moyen terme, du moins sur 2 ou 3 ans.
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Si en plus, au passage, Hilali prend un suppo au sable et à l'acide... c'est la meilleure chose qui pouvait nous arriver
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Ce que j'espére, c'est qu'il aura a répondre devant la justice de sa gestion calamiteuse....
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dudu a écrit, le 2011-08-05 12:18:27 : Ce que j'espére, c'est qu'il aura a répondre devant la justice de sa gestion calamiteuse....
C'est mon plus grand souhait
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Je préfère une étude concrète sur la résistance du toit de la Meinau et du chanvre sous l'effet d'une certaine masse, disons 70kg.
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guigues a écrit, le 2011-08-05 10:19:37 : Cela n'enlève rien au fait que la solution Sitterlé a toujours semblée être celle qui avait les faveurs des acteurs locaux. Rien de surprenant puisque ce dernier s'est placé depuis Mars 2010.
Pas dit.
Le rachat par Sitterlé avait pris du plomb dans l'aile quand la mairie avait décidé de donner de l'air à Hilali en rachetant les bâtiments, et il semblait avoir été (encore) mis sur le carreau lorsque les Graeff sont entrés en scène.
C'est celui qui a toujours été candidat, de là à dire qu'il a toujours été le candidat favori... -
Dans les acteurs locaux il n' y a pas que les politiques mais aussi les actionnaires, l'association, le staff, etc.
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Je suis quand même curieux de savoir si il va y avoir d'autres candidatures a la reprise que Sitterle...
C'est quand même étonnant que nous n'entendions rien sur le sujet ou alors tout le monde a fait son deuil et laisse la place a Sitterlé. -
Ca ne s'est jamais bousculé pour investir au Racing quand on était en Ligue 1, alors maintenant qu'on est amateurs...
D'autres que Sitterlé auraient sûrement été intéressés pour acheter le Racing pour une bouchée de pain, mais en arrivant avec son million d'euros pour l'assoc', il a dû calmer les petits joueurs. Sauf Fritz
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Sitterlé a t-il les reins assez solide pour le futur ????? car il n'y a pas que la CFA
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N'allons pas trop vite, le présent d'abord !
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