Le Racing saison 2010/2011
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oliverPour avoir vu l'équipe jouer contre le Havre, on peut effectivement s'interroger sur le management des onze. Autant les joueurs paraissaient vraiment, mais alors vraiment faibles, autant j'avais l'impression qu'ils n'avaient pas de fond de jeu, pas de stratégie.
Alors me diriez vous ? Ben c'est simple, l'équipe cumulait les deux handicaps : stratégie d'équipe imparfaite et qualités individuelles déficientes.
Mais paradoxalement, je n'en veux ni à Janin, ni aux joueurs. Les objectifs demandés dépassaient de loin leur compétence. Bien chanceux celui qui se verra offrir un contrat en L2 la saison à venir.
Ce qui me taraude davantage aujourd'hui touche à l'aspect financier du club. On peut toujours ergoter sur la venue ou le départ de tel ou tel, la situation économique du club me fait penser qu'aucun investisseur ne comblera le déficit. Je table à l'heure actuelle sur une rétrogradation administrative du club.
Ensuite, peut on chercher un fautif pour cet échec ? Oui certainement, mais on ne peut reprocher aux anciens d'avoir essayé. Contrairement au gros actuel qui fait n'imp. -
oliver a écrit, le 2010-05-20 19:10:52 : Les objectifs demandés dépassaient de loin leur compétence.
L'objectif était le maintien en ligue 2 pour rappel,à savoir le (minimum) avec notre effectif,car si ce dernier n'était peut être pas taillé pour jouer le haut de tableau,(quoi qu'Arles a prouvé que tout est possible avec un groupe solidaire et un coach qui s'est tirer le meilleur de ce dernier),il avait largement les moyens de se maintenir et il suffit de regarder les effectifs de clubs comme Istres,Châteauroux ou Vannes par exemple,pour s'en convaincre.
D'ailleurs je reste persuadé qu'avec un coach de qualité le Racing serait toujours en ligue 2 aujourd'hui. -
C'est clair, notamment quand on oublie un peu ce que font les joueurs avec le ballon (on ne rate d'ailleurs pas grand chose) pour se concentrer sur le jeu sans ballon. Je suis persuadé qu'un entraineur à une plus grande influence sur son groupe pour ce qui est du jeu sans ballon parce qu'un joueur (intelligent) sera toujours mieux placé pour savoir ou mettre le ballon (si il est assez habile pour ça) et j'ai trouvé l'équipe faible sur ce point, notamment lors du dernier match à l'extérieur de funeste mémoire.
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rcsforever a écrit, le 2010-05-20 19:30:47 : oliver a écrit, le 2010-05-20 19:10:52 : Les objectifs demandés dépassaient de loin leur compétence.
L'objectif était le maintien en ligue 2 pour rappel,à savoir le (minimum) avec notre effectif,car si ce dernier n'était peut être pas taillé pour jouer le haut de tableau,(quoi qu'Arles a prouvé que tout est possible avec un groupe solidaire et un coach qui s'est tirer le meilleur de ce dernier),il avait largement les moyens de se maintenir et il suffit de regarder les effectifs de clubs comme Istres,Châteauroux ou Vannes par exemple,pour s'en convaincre.
D'ailleurs je reste persuadé qu'avec un coach de qualité le Racing serait toujours en ligue 2 aujourd'hui.
Pas tout à fait vrai, l'objectif premier visait à remonter en l1. Les joueurs transpirait l'angoisse sur le terrain tellement cette mission semblait les dépasser. Ce n'est qu'à la lecture des résultats de l'équipe suite aux premiers matchs que l'objectif a été corrigé. Les joueurs se sont décrispés lorsque les projecteurs n'étaient plus braqués sur eux mais sur les coulisses. Mais dès que l'objectif maintien s'est fait plus pressant, le naturel est revenu au galop. Cette équipe ne valait rien, le dispositif tactique était absent. (cf Sikimic : "on est une équipe de merde").
Comparer les effectifs des autres clubs ne rime à rien. On ne peut construire une équipe en se basant sur la cote des joueurs. A Strasbourg, pour mémoire, l'équipe fut construite dans l'urgence, avec l'unique souhait de combler chaque poste.
A qui la faute ? Aux joueurs ex-chômeurs, ex-looser de L1 et de L2, ex intouchables de clubs exotiques, ou à l'entraîneur prête diplôme ex adjoint ?
Avouez tout de même qu'à la tête du club, si on avait voulu tuer le club ... . -
[citation=oliver|2010-05-20 23:58:55| Cette équipe ne valait rien, le dispositif tactique était absent. (cf Sikimic : "on est une équipe de merde").
A Strasbourg, pour mémoire, l'équipe fut construite dans l'urgence, avec l'unique souhait de combler chaque poste.
A qui la faute ? Aux joueurs ex-chômeurs, ex-looser de L1 et de L2, ex intouchables de clubs exotiques, ou à l'entraîneur prête diplôme ex adjoint ?
Avouez tout de même qu'à la tête du club, si on avait voulu tuer le club ... .
C'est pas mal résumé. -
oliver a écrit, le 2010-05-20 23:58:55 : Avouez tout de même qu'à la tête du club, si on avait voulu tuer le club ... .
Ah mais personne ne remet en cause le fait que notre descente soit un échec collectif auquel nos dirigeants ont grandement participé,mais ça ne change rien au fait que sportivement parlant,le fait d'être incapable de se maintenir avec notre effectif est une véritable honte pour Janin et ses hommes.
Et encore une fois je reste persuadé qu'avec un mec comme Courbis par exemple,la même équipe aurait pu sauver sa tête au final.
Ce même Janin qui a tout de même eu 37 journées pour rectifier le tir à l'extérieur par exemple,sans jamais y parvenir,que ce soit avec ou sans Fauvergue pour reprendre sa principale excuse. -
Avec cet effectif de looser ? Il aurait fallu une préparation psychologique préalable de deux années, afin qu'il se remettent dans une logique de victoires.
Mais de quel effectif parlez vous ? Vous les avez vu jouer pour juger de leur qualité individuelle ? Au-delà, comme je l'ai écrit plus haut, même s'ils avaient individuellement le niveau, je rappelle juste que ces joueurs n'ont JAMAIS été recrutés pour créer une équipe cohérente au niveau du jeu. -
Une équipe est à l'image de son coach,que ce soit au niveau tactique ou du caractère,hors le discour de Janin ne passait pas.
Un bon coach aurait été capable de tirer le meilleur d'un effectif qui avait "largement" les moyens de se maintenir dans un championnat d'un niveau afligeant.
Et oui je connais bien l'effectif dont je parle en tant qu'abonné de (trop) longue date déjà. -
Donc tu as vu l'équipe du Havre à la Meinau ? Et tu penses que le niveau individuel des joueurs était supérieur du côté strasbourgeois ?
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Le Havre ne jouait pas le même championnat que nous et lors de cette rencontre j'ai surtout vu des joueurs qui avaient peur de mal faire,hors c'est le rôle d'un coach de trouver les bons mots dans les vestiaires et des solutions sur le terrain.
Et pour rappel,cet effectif de "perdants" était en grande partie composé de joueurs qui ont terminé 4ème la saison dernière,donc ces derniers ne sont pas si mauvais que ça,le football étant un sport collectif et les départs d'éléments comme Traoré,Fanchone ou Cohade par exemple,ne pouvant expliquer la perte d'une quinzaine (pas 1 ou 2..) de places d'une saison à l'autre. -
Moi, j'ai surtout vu des joueurs qui ne savaient tout simplement pas comment faire. Peur de mal faire ? Tu rigoles ou bien ? Si c'était le cas, ce serait encore pire que tout.
Ces joueurs ayant fini 4ème dont tu parles ont vécu une tragédie. Ils ont ECHOUE. Ils étaient dans une spirale de la loose depuis la chute de la L1.
Enfin, comment peut-on taper sur un entraîneur qui à la base vient juste prêter son diplôme, puis se voit propulser entraîneur, puis virer, puis on n'en sait rien, puis conforté, puis à nouveau bousculé par Courbis ?
Non, décidément, certains perdent vraiment tout sens de la raison actuellement.
Bon, j'arrête là mon hs sur le psot consacré au rcs du futur. -
roquettesyntaxe a écrit, le 2010-05-20 20:11:30 : C'est clair, notamment quand on oublie un peu ce que font les joueurs avec le ballon (on ne rate d'ailleurs pas grand chose) pour se concentrer sur le jeu sans ballon. Je suis persuadé qu'un entraineur à une plus grande influence sur son groupe pour ce qui est du jeu sans ballon parce qu'un joueur (intelligent) sera toujours mieux placé pour savoir ou mettre le ballon (si il est assez habile pour ça) et j'ai trouvé l'équipe faible sur ce point, notamment lors du dernier match à l'extérieur de funeste mémoire.
Cette faiblesse était telle qu'elle ne pouvait surement pas être imputée qu'à l'entraîneur. Je trouvais aussi l'équipe mal coachée, mais à ce point là, où c'est la drogue, ou c'est le niveau des joueurs. Et en L2, tu peux pas revoir tous les fondamentaux des joueurs. -
C'est donc le moment de sortir le fameux "chacun son avis".
Moi j'ai vu un coach incapable de motiver son groupe,incapable de donner du caractère à son équipe car lui même n'en a pas,incapable de trouver des solutions sur le plan tactique.
Alors l'excuse du mercato ça va au moment mais ça n'explique pas une 19ème place au général et un bilan aussi catastrophique à l'extérieur.
Et pour ce qui est de l'excuse de la préparation,elle est valable lors de la 1ère partie de saison mais plus au bout de 10 mois,Janin ayant eu largement le temps de rectifier le tir.
Alors je ne dis pas que c'est l'unique responsable,sachant que ce naufrage est collectif,à commencer par les coulisses,mais simplement que Janin est tout aussi fautif que ses joueurs ou nos dirigeants,ce dernier ayant échoué dans sa mission alors qu'il avait largement les moyens de réussir.
Ainsi j'espère voir le Racing repartir sur de nouvelles bases sans lui. -
Pour en conclure, à mon avis il n'y a pas eu faute des joueurs et de l'entraîneur car ils étaient tout simplement pas au niveau. Caca quoi.
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On est ok pour le coach,pour les joueurs un peu moins,mais bon on n'arrivera pas à s'entendre sur ce sujet de toute manière (ce n'est pas une critique,le forum étant fait pour partager nos différentes opinions).
Et pour ce qui est des joueurs marqués par la saison précédente et pour répondre à certains journalistes qui aiment mettre en avant une certaine fatalité,j'ai juste envie de dire qu'il y a quelques saisons un certain Racing club de Strasbourg s'est incliné 11 fois de suite en ligue 1 avant de descendre,et que ce même Racing composé de certains joueurs qui avaient vécu cette tragédie sportive,avait remporté ses 5 premières rencontres la saison suivante avant d'échouer pour des raisons différentes au pied du podium.
Histoire de dire qu'il est facile de mettre en avant un soit disant mal au niveau mental mais que ce dernier ne peut rester crédible sur 10 mois de compétition.
Sinon j'espère que cette saison 2010-2011 offrira un peu plus de plaisir aux supporters,ces derniers étant les premières victimes du fiasco actuel,même si on a trop souvent tendance à l'oublier,préférant souligner la casse de quelques sièges.
Cette même casse qui sans pour autant être excusable n'est que le fruit d'une énorme tristesse. -
Un budget à boucler
Avant de se lancer dans la recherche d'un entraîneur et de joueurs, Jean-Claude Plessis planche toujours sur le budget du Racing. Budget qui devra être soumis à la DNCG début juin.
C'est le stand-by du côté de la Meinau. Jean-Claude Plessis l'a encore dit hier : « Je travaille toujours pour boucler le budget et pour le reste, rien n'est décidé. »
Alors que les rumeurs enflent en ce qui concerne le nom d'un futur entraîneur, Jean-Claude Plessis rétorque que les discussions ne sont engagées avec personne.
Le président avait d'ailleurs annoncé à plusieurs reprises qu'il rencontrerait au préalable Pascal Janin - qui est sous contrat jusqu'en juin 2011 - avant de se lancer sur la piste d'un éventuel coach. Un rendez-vous qui devrait se tenir au courant de la semaine prochaine et qui devrait permettre d'avancer quelque peu.
« Rien n'est fait »
Quant aux noms qui circulent déjà (Ollé-Nicole, Fournier...), ils sont pour l'instant sans fondement, selon le président. « C'est pareil pour l'effectif, on sait qu'il y aura des gros bouleversements, puisque certains joueurs ne voudront pas évoluer en National, mais rien n'est encore fait », souligne-t-il.
Le président a rappelé que sur les dossiers de l'entraîneur et des joueurs, les choses devraient commencer à s'éclaircir au courant de la semaine prochaine, une fois le budget bouclé.
Seule certitude : le report du passage devant la DNCG a été acté par le gendarme financier de la LFP. « Normalement, on devrait passer début juin, a priori le 2, le 3 ou le 4 », précise Plessis à ce sujet.
Ce qui donne une semaine de "rab" pour boucler le dossier financier, l'audition étant, à la base, fixée au mercredi 26 mai. A suivre...
DNA -
Entre silence et audition
Après la déflagration que constitue la relégation en National une première dans l'histoire du club -, l'Alsace du foot (ici un supporter à la Meinau contre Le Havre) continue à s'interroger, malgré les propos rassurants de Jean-Claude Plessis, sur la survie de son club phare. Photo Jean-Marc Loos
Le président du RCS, Jean-Claude Plessis, a décidé d'être moins expansif tant que son club ne sera pas auditionné par la DNCG (1) à une date reportée, mais pas encore fixée.
Jean-Claude Plessis a un peu - beaucoup ? - perdu de son ton enjoué et de sa légendaire bonhomie. Le Racing est en National et après le fiasco d'une saison ratée du début à la fin, certaines rancoeurs se font jour. Quelques vérités aussi, pas forcément bonnes à entendre pour ceux qu'elles concernent, mais sûrement bonnes à dire. Plus en tout cas qu'il y a quinze jours ou trois semaines lorsqu'elles auraient déjà pu être dévoilées sur la place publique. « L'Alsace » avait alors jugé préférable de les garder sous le coude pour ne pas déstabiliser davantage un club bien assez grand pour se mettre tout seul dans de sales draps (2). Ainsi les dirigeants ne peuvent-ils pas aujourd'hui resservir à leur sauce un couplet vieux comme le monde : « Tout ça, c'est la faute des journalistes. »
Sur le budget qu'il prépare, le président se montre ainsi plus discret que mardi, lorsqu'il évoquait une fourchette de 8 à 9 millions d'euros. « Nous avons bien travaillé. Jusqu'à preuve du contraire, il n'y a pas eu de dépôt de bilan au greffe. La DNCG a accepté de reporter l'audition du Racing, initialement fixée le 26 mai, à une date qu'elle devrait prochainement nous communiquer. »
Les premières mesures ont cependant été prises : ces jours-ci, les joueurs toujours sous contrat recevront un courrier officialisant leur baisse de salaire de 20 %, en application de la législation du foot en cas de relégation. Certains, parmi les mieux payés, se verront même demander une réduction encore plus sensible. « S'ils refusent, il y a deux solutions : soit ils reviennent aux 20 % réglementaires et restent chez nous, soit ils sont libres », détaille le président. « Mais il est impossible qu'on reprenne un Franck Dja Djedje à 30000 euros (voir ci-contre). Pour l'instant, on souhaite récupérer des joueurs qui n'ont pas beaucoup joué, particulièrement les jeunes comme Loïc Damour ou Jérémy Abadie (Ndlr : ce dernier est libre, mais devrait être prolongé) . »
Reste à savoir c'est toute la question comment réagira la DNCG lorsque lui seront présentés les comptes 2009-2010 et le prévisionnel 2010-2011. Pour les premiers, Plessis déclarait lui-même en début de semaine qu'il faudrait vendre pour 2 à 2,5 millions de joueurs avant le 30 juin pour atteindre l'équilibre. « Il y a des touches sur deux ou trois », se contente-t-il d'indiquer. « Je ne suis pas inquiet. Et pour la saison prochaine, le déficit n'excédera pas 1 ou 2 millions. »
Ancel : « Une impasse de 8 millions »
Les recettes garanties ? 1,2 million pour le marketing et le sponsoring (1,5 en fait, moins la commission de l'agence Sportfive voir en pages Région), 700000 euros de prime exceptionnelle accordée par la LFP pour la descente en National, 1 million pour la billetterie, quelques dizaines de milliers d'euros pour le merchandising et, bien évidemment, les subventions (ou partenariats) des collectivités. Sachant que celle de la Ville (900000 euros) est toujours bloquée par le maire Roland Ries. Dans tous les cas de figure, on est loin des « 8 à 9 millions » du président Plessis, même si ce montant n'englobe évidemment pas les cessions de joueurs et les éventuels abandons de comptes courants d'actionnaires.
« Sur les deux exercices, on se retrouve dans une impasse de 8 millions, au bas mot », a calculé Henri Ancel, porte-parole du pool de repreneurs alsaciens. « Je ne vois pas comment la DNCG pourrait ne pas demander de garanties bancaires. Hilali et Fontenla donneront-ils ces garanties, comme les présidents précédents, Egon Gindorf et Philippe Ginestet, l'ont toujours fait ? S'ils font face à leurs obligations, tant mieux pour le club. Sinon, il faut se préparer à toutes les éventualités. J'espère vraiment me tromper, mais j'ai peur d'un dépôt de bilan qui obligerait le club à repartir en CFA et à perdre le statut pro. »
Cette argumentation, Plessis, porte-parole de ses employeurs, la balaie d'un violent revers de la main. « Je sais qu'il y a une cabale pour qu'on en arrive là. Mais nous ne voulons pas y réagir. Nous le ferons le moment venu. Ma plus grande fierté sera d'avoir sauvé le centre de formation et le personnel. Le plus dur est passé. J'y arriverai. Je tiens la boutique. »
Au moins les deux parties seront-elles d'accord sur un point : seule la capacité de réaction des propriétaires aux exigences de la DNCG lèvera les interrogations. Ou pas.
Stéphane Godin
(1) Direction nationale du contrôle de gestion de la Ligue de Football Professionnel.
(2) Voir notre série intitulée « L'enfer du décor » dans nos précédentes éditions.
L'Alsace -
Un point de détail mais qui surligne la désorganisation et l'amateurisme du RCS.
De nombreux clubs ont publiés le calendrier de leur préparation, au Racing seul la date de la reprise est connue. Encore une fois rien n'a été anticipé, comme l'an dernier. -
Il faudrait un entraineur pour ça, non ?
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?
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Le calendrier n'est pas encore dévoilé?
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Je ne crois pas ! En même temps la dernière journée de National s'est déroulée aujourd'hui
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Tapi dans l'ombre
Le National, qui accueillera le Racing en août prochain, est un championnat méconnu du grand public. Zoom sur cette troisième division française, à cheval entre amateurisme de haut niveau et vrai professionnalisme.
Mon premier se nomme Aldo Angoula. Il a 29 ans et officie comme défenseur central à Evian-Thonon-Gaillard, équipe qui a survolé le championnat National cette saison. Mon second s'appelle Matthieu Bochu, 31 ans, et joue sur le front de l'attaque au club de Louhans-Cuiseaux.
« Un vrai écart »
Inconnus au bataillon ? Peut-être. Pourtant Angoula, après un passage raté en L 2 à Boulogne, vient d'être élu meilleur joueur du championnat par l'incontournable site internet « foot-national.com ».
Quant à Bochu, même si son équipe de Saône-et-Loire est reléguée en CFA, il est largement en tête du classement des "Étoiles" établi par le magazine France football.
Ces deux exemples résument bien la clandestinité dans laquelle est plongée la troisième division française. Oublié des télés, le National vit dans l'ombre. Et ne voit que rarement la lumière, quand quelques gros calibres de L 2 viennent s'y engluer, comme Troyes, Amiens ou... le Racing.
« En L 2, le niveau est plus homogène. En National, il y a vraiment un écart entre les 7/8 premiers et les autres », souligne Anthony Lacaille, qui a suivi l'équipe de Troyes toute la saison pour le journal l'Est Éclair.
« Il n'y a pas un écart monstrueux entre les dix meilleures équipes de National et les dix dernières de L 2, assure aussi Pascal Janin, après, c'est forcément moins technique et il y a encore des joueurs semi-pros, avec des contrats fédéraux. Mais en National, on s'entraîne tous les jours et il y a beaucoup de bons joueurs, notamment des jeunes passés par les centres de formation ».
Au-delà du niveau de jeu, le grand changement pour le Racing sera certainement « l'environnement », dixit Anthony Lacaille. « Durant cette saison, j'ai vu des stades improbables, précise l'observateur de l'ESTAC, qui a effectué presque tous les déplacements. A Cassis-Carnoux, il n'y avait pas de tribune. Luzenac, avec son terrain en pente, vaut aussi le détour. Et quand les autres équipes venaient chez nous, il y avait beaucoup de joueurs qui se prenaient en photo au stade de l'Aube. Pour eux, c'était un événement ».
« Un an, pas deux »
Entre des clubs à la limite de l'amateurisme, qui font leur saison avec 1,5 millions d'€ de budget et les grosses écuries, habituées à la L 2, le fossé est énorme. « Avec 7 millions, Troyes avait l'un des plus gros budgets. Mais financièrement, c'est très dur, car il n'y a pas d'aide (comme les droits télés par exemple, ndlr) et très peu de retours sponsors. Donc faire un an à ce niveau, ça passe encore, mais pas deux », précise le journaliste de l'Est Éclair.
Bref, si tout n'est pas à jeter dans cette troisième division française, force est de constater que le mieux est encore... d'en sortir rapidement. Comme l'a fait l'Alsacien Anthony Weber. Défenseur formé au Racing, le jeune joueur, barré par la concurrence à la Meinau, est parti au Paris FC.
Après deux saisons à apprendre le métier, il fait aujourd'hui parti des cinq meilleurs défenseurs de National et a été recruté par le Stade de Reims, qui remonte en Ligue 2.
Au Racing de suivre cet exemple. Mais pour cela, encore faut-il avoir un groupe soudé. Parce que le plus dur, à ce niveau, est encore d'être présent mentalement tout au long d'une saison où les traquenards se comptent à la pelle.
« Sans solidarité, ils n'y seraient pas arrivés », conclut Anthony Lacaille, qui a le plaisir de retrouver la L 2 avec l'ESTAC après un an de purgatoire. Le Racing est prévenu. Le National, ce sera tout sauf une partie de plaisir.
DNA -
Cinq millions de joueurs à vendre
Le budget de la saison prochaine en National, qui pourrait se situer autour de 9 millions d'euros (en charges), prévoit 5 millions d'euros de vente de joueurs pour atteindre l'équilibre. Sachant que le RCS va déjà devoir en céder pour 2 à 2,5 millions avant le 30 juin pour combler son déficit 2009-2010, cette prévision paraît pour le moins optimiste, les joueurs à forte valeur marchande n'étant pas légion au sein de l'effectif. « Attention, ce chiffre pourrait englober le bonus que nous récupérerons sur la revente du Lorientais Kévin Gameiro (Ndlr : 30 % au-delà de 3 millions d'euros) s'il n'est pas transféré avant le 30 juin. Du coup, la somme à trouver serait beaucoup moins importante », corrige J.-C. Plessis.
L'Alsace
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