Saison 2023/2024
Racing Club de Strasbourg

Le Racing saison 2009/2010

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Flux RSS 3225 messages · 157.351 lectures · Premier message par cohade1 · Dernier message par il-vecchio

  • Le mieu serait quand même de le conserver ..
  • tout dependra de se qui se passera ce soir ..
  • Cette conclusion tragique n'est que la suite logique d'une saison noire lorsqu'on y pense,que ce soit au niveau des coulisses ou sportif.
    C'est un moment très difficile à vivre pour tous ceux qui aiment le Racing,mais à force de jouer avec le feu ce dernier s'est brûlé pour de bon cette fois ci.
    Ce cauchemar prendra t'il fin un jour....
  • En tout cas, ne brulez pas le stade. La section Rugby serait très heureuse d'en profiter pour la Fédérale 1 l'an prochain.


    Il fut un temps où les joueurs étaient accueillis en héros par une foule de supporters sur les quais de chaque gare alsacienne que traversait leur train. Je pense que l'équipe d'aujourd'hui ne doit pas s'attendre à recevoir des fleurs.
  • Sur que si on avait laissé sa chance à Gress on n'en serait pas là aujourd'hui
  • bertypoke a écrit, le 2010-05-15 07:23:23 :
    Sur que si on avait laissé sa chance à Gress on n'en serait pas là aujourd'hui

    C'est trop facile de dire ça ! :-'
  • bertypoke a écrit, le 2010-05-15 07:23:23 :
    Sur que si on avait laissé sa chance à Gress on n'en serait pas là aujourd'hui


    Arretez vos conneries avec GRESS, c'est le premier a nous avoir mis dans la merde cette année... Quand on aime un club on y met pas la merde comme il l'a fait, on essaie de faire le max pour relever la téte mais pour Gress c'est plus facile de se trémousser maintenant, en disant qu'il était le prophète parmis les prophètes, il a aussi sa part de rsponsabilité dans tout ce bordel pour moi...

    En plombant le tout début de saison , il nous a pas aidé... :(( :(( :((
    Il est content ce jambon, il est invité partout et peut raconter ses conneries à la populasse... ça ma fait gerber tous ces vautours qui se prennent pour des sauveurs.

    Si GRESS était aussi malin, il aavait qu'a mettre son blé perso dans le RCS mais là bien sur y'a plus personne....

    C'est quand même incroyable d'avoir non pas des looser aux manettes du club mais TOUT UNE REGION DE LOOSER qui est totalement incapable de mettre du blé dans le club.
    Pas un actionnaire digne de ce nom capable d'investir sa tune, le seul qui l'a fait c'est ginestet finalement mais lui pas de bol il y connaissait que dalle.. :o) :o)


    A quand un BERNANRD TAPIE ou un AULAS au RCS, y'a aucun industriel dans une région aussi riche que la notre pour investir VRAIMENT ??


    Quand je pense que je délirais encore avec des potes hier après-midi, en disant que si on pétait les 90milions de l'euromilion on investirait dans le RCS... Y'a vraiment que des cons comme nous pour penser comme ça...


    Le foot me rend de plus en plus triste.... :|s
  • Bonjour amis supporters de Racing. Je profite qu'on se croise dans l'ascenseur pour vous faire part de mon soutien dans cette situation , nous avons connu la même chose il y'a un an et c'est pas facile.
    Par contre Strasbourg devra verser des droits d'auteur à l'ESTAC pour plagiat. En effet le Racing fait que de copier tout ce que fait l'Estac depuis des années!
    En 2006-2007, L'Estac avec Furlan et Paisley en L1 fait un bon début de saison avant de s'écrouler sur la fin et descend en L2. La racing recrute Furlan et Paisley , et après un bon début de saison en L1 descend en L2.
    2007-2008 : L'Estac recrute un moustachu (Troch) et après avoir compté 12 points d'avance sur Grenoble à 10 journée de la fin s'écroule lamentablement et reste en L2. La saison suivante le racing garde quand même Furlan et Paisley mais échoue également sur la fin lors de la remontée en L2.
    2008-2009 : Les troyens qui se disent que cette saison pourra être difficilement pire que la précédente se trompent, contre toute attente, ils finissent 19eme et descendent en National après avoir recruté un entraineur chauve. La saison suivante, le RCS, fait coup double en recrutant un chauve à moustaches (sans compter les très original retour de Gress l'homme qui a toujours sa tête des 70's) et finit à la 19ème place et se retrouve donc comme l'Estac.
    Il y'a donc une véritable envie du Racing de copier l'Estac!
    Saison 2009-2010 : L'Estac est donc en National, après avoir pris un président qui aime son club et ne viens pas se faire de la thune, des anciens joueurs aux postes clés, un entraineur digne de ce nom et fait le grand ménage dans l'effectif en virant les mercenaires, L'Estac, après une excellente première partie de saison atteint péniblement la L2 sur la fin, faute d'une concurrence régulière.
    Parce que le National c'est quoi : un championnat amateur ou les clubs pros n'ont pas leur place!
    La DNCG ayant saqué pas mal de clubs, il y'a eu 7 ou 8 promus de CFA, avec leurs stades en carton, parfois sans éclairage, obligeant les matches à se jouer l'après-midi.
    L'arbitrage n'en parlons même pas, les joueurs amateurs qui vont venir jouer à la Meinau devant 10 fois plus de spectateurs que d'habitude feront le match de leur vie et surtout vont jouer à 11 derrière!
    J'espère pour vous que le Racing continuera son plagiat et remontera aussitôt parce que le Racing en National, c'est une anomalie (en peu comme Arles en L1 mais c'est une autre histoire).
  • Si seulement tu pouvais avoir raison sur le fait qu'on remonte vite! J'aime mon club, mais j'ai bien peur qu'on soit dans la merde jusqu'au cou! En tout cas, merci de ton soutien
  • Minable cette équipe. En début de championnat elle avait pourtant un fort potentiel sur le papier. Individuellement il y a quand même quels joueurs moyen mais Jamin m a jamais su faire du racing une équipe collective. La descente en national c est la faut pour 30% au dirigeant ( pour n avoir pas virer Janin et les affaire interne) et 70% pour les joueur et l entraineur. Faut pas oublier que depuis deux mois et demi il y a plus d affaire inerme et que l équipe était toujours aussi nul.
  • J.-C. Plessis :

    L'équipe ne s'est-elle pas cru à l'abri d'une descente en National ?

    Je ne crois pas. Les cadres de l'équipe mesuraient bien les conséquences que pouvaient avoir une descente pour toute la région. Ils ont été irréprochables jusqu'au bout. Ce n'est vraiment pas au niveau de l'état d'esprit qu'on a failli. Bon, c'est vrai que certains pensaient trop à faire la fête. Ceux-là ne méritent même pas d'être professionnels. Mais je n'ai pas encore eu le temps de m'en occuper.

    ... #-o
  • Des noms, des noms...
    Bon y'a Jaf, Zenke, Marcos déjà.
  • Fanchone, Bah, Rodrigo, Marcos, Kébé, Gargorov, Gasmi ... Malheureusement, il y en a un paquet :(
  • bluefever67 a écrit, le 2010-05-15 16:28:55 :
    J.-C. Plessis :

    L'équipe ne s'est-elle pas cru à l'abri d'une descente en National ?

    Je ne crois pas. Les cadres de l'équipe mesuraient bien les conséquences que pouvaient avoir une descente pour toute la région. Ils ont été irréprochables jusqu'au bout. Ce n'est vraiment pas au niveau de l'état d'esprit qu'on a failli. Bon, c'est vrai que certains pensaient trop à faire la fête. Ceux-là ne méritent même pas d'être professionnels. Mais je n'ai pas encore eu le temps de m'en occuper.

    ... #-o


    Voilà le problème de cette année...
  • Pour conclure la fantastique saison que nous venons de vivre et remercier les joueurs pour tout le bonheur qu'ils ont offert aux fidèles de la Meinau,je pense qu'on peut laisser le mot de la fin à Kansas:

    http://www.kansasofelsass.fr/pub/photo%20pdt%20store/echarpeLMAA.jpg

    D'ailleurs ça ferait une bonne devise pour le Racing actuel..

    =;
  • Bizarrement cette descente me fait même pas trop chier! C'était tellement évident et mérité!

    sur 16 matchs à l'extérieur pas une seule victoire, normale qu'on puisse pas se maintenir, alors qu'une seule victoire nous auraient permis de rester en L2.
    Tout le monde est coupable, présidents, joueurs, coach et staff, et se sont les supporters fidèle qui sont le plus touchés...

    Les RCS - SRC vont me faire chier quand même, j'me serai bien passer de ce derby (si derby y'a évidement) du moins en National! Mon coeur penchera pour Colmar étant ma ville! :((
  • Une saison en enfer

    Rocambolesque, pathétique, puis franchement consternante, la saison du club strasbourgeois s'est terminée aussi mal qu'elle avait commencé. Sur le terrain, mais surtout en coulisses. Retour, en cinq actes, sur onze mois qui ont précipité la chute de la maison Racing.
    Un départ raté, une fin consternante marquée par une relégation en troisième division française... le Racing a sans conteste vécu la pire saison de son existence. Retour sur onze mois qui resteront dans les annales (noires) du club alsacien.
    ACTE I, un départ poussif. - Arrivé à l'intersaison, Léonard Specht prend la présidence en lieu et place de Philippe Ginestet, qui souhaite « prendre du recul ».

    Specht, dépassé par
    les événements, tire
    sa révérence


    La première décision de « Léo », rappeler Gilbert Gress au chevet du club pour succéder à Jean-Marc Furlan sera lourde de conséquences. Dépassé en terme de méthodes d'entraînement, incompris par des joueurs, le retour de Gress au bercail est un échec avant même le premier match officiel.
    Après une déculottée en Coupe de la Ligue (défaite 6-1 à Istres), les Strasbourgeois perdent lors de la 1ere journée, face à Châteauroux (1-2). Quelques heures plus tard, Gress jette l'éponge et accuse les dirigeants du club - et en premier lieu Ginestet, toujours actionnaire principal - de lui avoir savonné la planche. Il est remplacé dans la foulée par Pascal Janin, son adjoint.
    Les derniers soutiens de Gress protestent aux abords de la Meinau tandis que Specht, dépassé par les événements, tire sa révérence. Au plein milieu de l'été, la crise est déjà là.
    Sur le terrain, le Racing enchaîne une série de neuf matches sans victoire et pointe, dès la 7e journée, à la dernière place de Ligue 2. Pourtant, le club est encore loin d'avoir touché le fond, comme la suite des événements va le démontrer.
    ACTE II, une revente ratée. - Philippe Ginestet l'avait annoncé depuis plusieurs mois : il cherchait un repreneur. Fin novembre, les négociations s'accélèrent avec de mystérieux argentiers londoniens. Ginestet finit par céder ses parts à un dénommé Roman Loban. Mal accueilli par les Alsaciens et les proches du club, son arrivée provoque un incroyable embrouillamini qui dure tout le mois de décembre.
    De nouvelles têtes - plus ou moins louches - apparaissent chaque jour dans l'organigramme de plus en plus confus du club. Alain Fontenla émerge comme actionnaire principal, mais a bien du mal à se faire accepter par les supporters, d'autant plus que le flou règne sur sa réelle surface financière.
    Un « pool » alsacien, emmené notamment par Dominique Pignatelli, actionnaire minoritaire, se met en place pour tenter de racheter un club qui passe la trêve de Noël dans une agitation qui ne cesse d'enfler.

    Le flou persiste
    à la tête du club


    Sur le terrain, ça va un peu mieux, mais les hommes de Janin sont toujours relégables avec seulement quatre victoires au compteur.
    ACTE III, la DNCG s'en mêle. - Le flou persiste à la tête du club en janvier. Mais un ennui ne venant jamais seul, le gendarme financier de la LFP (la DNCG) décide de jeter un oeil sur les comptes du Racing. Et le compte, justement, n'y est pas.
    Retoqué par l'organe de contrôle, le Racing est privé de recrutement au mercato hivernal. Pascal Janin, qui ne cesse de répéter qu'il faut un vrai renfort offensif pour s'en sortir en est finalement quitte pour perdre Bellaïd et récupère le seul De Carvalho.
    Malgré sa bonne volonté, le Brestois n'est pas l'arme absolue devant les buts, où seul Fauvergue tire son épingle du jeu.
    ACTE IV, la valse des dirigeants. - Avec l'arrivée de Jean-Claude Plessis, à la mi-mars, le Racing peut prétendre à un drôle de record : celui du plus grand nombre de présidents qui se sont succédé à la tête d'un club professionnel en une seule saison.
    Après Philippe Ginestet, Léonard Specht, Ginestet à nouveau, Julien Fournier, puis Luc Dayan, l'ancien président de Sochaux déboule à la Meinau.
    Sur le terrain, les deux mois précédant l'arrivée de Plessis ont permis de voir une réelle embellie. Bizarrement, c'est en effet au plus fort de la crise de gouvernance du club que l'équipe montre qu'elle vit encore.
    Le 15 janvier, la victoire face à Laval permet aux coéquipiers de Lacour de sortir enfin de la zone rouge. Un mois plus tard, le Racing est 11e, après une victoire face au Nantes de Furlan. Ce sera son meilleur classement de la saison...
    ACTE V, la lente descente aux enfers. - Jean-Claude Plessis parvient à faire revenir un semblant de calme - ne serait ce que médiatiquement - au sein du club comme en dehors.

    Rien ne dit que
    le pire n'est pas à venir


    Quatre jours après son arrivée, le Racing s'impose face à Brest et le maintien semble alors à portée de crampons des Alsaciens. Mais après une victoire ô combien importante face à Dijon, tout se délite. Fauvergue est à nouveau blessé et les cinq dernières rencontres de la saison ne sont qu'une lente agonie, avec seulement deux points engrangés contre des équipes majoritairement relégables.
    En coulisses, les rumeurs - dont celle, démentie par Plessis, d'un dépôt de bilan du Racing - reprennent de plus belles, malgré les propos rassurants tenus par Alain Fontenla.
    Sur le terrain, une énième défaite à Châteauroux - la 14e de la saison - douche les derniers espoirs d'un maintien en Ligue 2. Alain Fontenla assure néanmoins qu'il fera face à ses obligations financières. Mais encore faut-il que ses propos se transforment en actes et que la DNCG donne son blanc-seing. Or rien n'est moins sûr (lire page suivante).
    Ne reste finalement aujourd'hui qu'un immense gâchis. Et rien ne dit que le pire n'est pas à venir

    DNA
  • Pour moi les fautif de la descente sont Ginestet, Fontenla qui a bien foutu la pagaille , la mairie, les repreneurs et bien sur les joueurs avec leurs manque de professionnalisme, sans oublier l entraineur. Ben quasiment tout les acteur du racing.
  • Les dirigeants sont les fautifs de notre non montée, de notre présence de L2 et des futures descentes qui vont voir le RCS dégringoler en dessus du FC Mulhouse, par contre, je me permettrait, par simple commodité d'attribuer cette descente aux seuls joueurs.

    Le visionnage du dernier match de la saison m'en a convaincu. Parce que merde, même avec un entraineur pourri et un environnement instable et nocif au possible un équipe constitué de professionnels dignes de ce nom eh bien elle se serait maintenue.
  • Retour sur un désastre

    Le Racing a terminé sa saison comme il l'avait commencé : mal. Incapables de remporter le moindre succès à l'extérieur, accablés par les blessures, trop dépendants de Fauvergue, les Strasbourgeois ont affiché des lacunes rédhibitoires. Si elle ne pouvait espérer jouer la montée, cette équipe avait néanmoins les moyens, sportivement, d'éviter la catastrophe.

    DÉPART RATÉ. - Le retour de Gilbert Gress avait fait rêver les supporters nostalgiques. L'état de grâce n'aura pas duré longtemps. La campagne de matches amicaux est poussive et le premier match officiel de la saison donne déjà le ton. Balayé à Istres le 1er août pour le premier tour de la Coupe de la Ligue (6-1), le Racing, mal préparé, n'est pas prêt.
    Six jours plus tard, Châteauroux vient s'imposer à la Meinau (1-2) pour l'ouverture du championnat. Gilbert Gress quitte le navire, son adjoint Pascal Janin le remplace, sans pour autant qu'un véritable électrochoc ne se produise.

    Une entame catastrophique


    Le Racing récolte son premier point lors de la 3e journée à domicile face à Arles/Avignon (1-1). Mais les Strasbourgeois ne gagnent pas, malgré l'éclosion de Gueye (cinq buts lors des cinq premiers matches) et les cinq points décrochés en neuf journées les plongent déjà dans la zone rouge (lanterne rouge au soir de la 7e journée).
    Il faut attendre le 16 octobre pour voir les ciel et blanc remporter leur première victoire, lors de la 10e journée, à domicile contre Vannes (1-0, but de Gueye).
    Ce départ raté condamne d'emblée les espoirs de haut de tableau du Racing, obligé de lutter pendant de longues semaines pour entrevoir un coin de ciel bleu. Et c'est au beau milieu de l'hiver, le 15 janvier, que les Strasbourgeois sortent pour la première fois de la zone des relégables, à la faveur d'une victoire face à Laval (4-1).

    FINISH LOUPÉ. - Le Racing va connaître une période "faste" pendant deux mois. Les joueurs de Pascal Janin vont récolter 17 points en dix journées, se montrant réalistes à domicile et plutôt solides à l'extérieur (quatre matches nuls), même si le premier succès hors de la Meinau se fait toujours attendre.

    Le Racing est même 11e le 15 février à la faveur de sa victoire face à Nantes (1-0). Le 19 mars, le maintien semble plus que jamais à la portée des coéquipiers de Guillaume Lacour après le succès à domicile contre Brest (1-0).

    Mais le Racing s'essouffle, le poids des blessures fait son oeuvre et la défaite à Tours la semaine suivante (2-0) marque le retour des ennuis.

    Lors des neuf dernières journées, l'équipe de Pascal Janin ne va prendre que six points, sans pour autant plonger dans la zone de relégation. Ce sera chose faite, au plus mauvais moment, vendredi dernier après le revers à Châteauroux qui envoie le club en National.

    Impossible de se maintenir
    sans gagner à l'extérieur


    Bien sûr, le maintien ne s'est pas joué sur deux matches, mais on ne peut s'empêcher de penser que le Racing a loupé le coche face à Nîmes (1-1) et Le Havre (1-1) lors des deux dernières rencontres à domicile. Deux occasions manquées face à des équipes n'ayant rien à jouer et qui auraient pu (dû ?) permettre au Racing de ne pas avoir à jouer son maintien à Châteauroux.

    MAUVAIS VOYAGEURS. - Peut-on se maintenir quand on ne décroche pas le moindre succès à l'extérieur ? Le Racing a donné la réponse : non. Strasbourg est la seule équipe du championnat à n'avoir jamais gagné à l'extérieur et affiche, logiquement, le plus mauvais bilan de L 2 (avec Bastia) avec 8 points glanés hors de la Meinau, en dépit de quelques sorties convaincantes mais mal récompensées à Caen ou Brest.
    Impossible, dans ces conditions, de passer une saison sereine, quand bien même le bilan du Racing à domicile est plutôt bon (7e de L 2) avec 34 points pris sur 57 possibles. Pascal Janin a d'ailleurs répété à plusieurs reprises qu'il n'avait jamais trouvé la solution pour que son équipe - manquant singulièrement de caractère - s'impose à l'extérieur.

    ABSENCES. - Elles ne peuvent pas expliquer à elles seules la piteuse saison du Racing, encore moins constituer une excuse, mais les blessures ont jalonné l'exercice 2009-2010.
    Cassard en début de saison, Khiter pendant de longues semaines, Bezzaz juste avant la trêve, Pichot et Gargorov dans le sprint final, Gueye durant l'hiver, Fauvergue au printemps et lors des deux derniers matches ont ainsi cruellement fait défaut au club strasbourgeois.
    Qu'en aurait-il été si Fauvergue, Bezzaz, Pichot et Gargorov, tous titulaires en puissance, avaient été en mesure de jouer ces dernières semaines ?

    LA "FAUVERGUE DÉPENDANCE". - C'est un euphémisme de dire que le Racing ne présentait pas le même visage selon que Fauvergue était aligné ou non. Le joueur prêté par Lille est le seul attaquant alsacien à s'être montré efficace avec régularité (13 buts en 26 matches).

    Janin : « Les joueurs ont
    été très professionnels »


    Ses périodes d'absence ont malheureusement illustré toutes les difficultés du Racing dans le secteur offensif (trois buts marqués en cinq matches au mois de mars quand le Nordiste s'est retrouvé sur le flanc). Les autres attaquants ciel et blanc, hormis Gueye en début de saison, ont souffert de la comparaison.
    Cette équipe manquait également d'un leader technique et créatif. Seul Gargorov l'a été, mais comme à son habitude en de très rares occasions.

    LOGIQUE ? - Pour autant, cette relégation historique en National aurait dû être évitée. Jean-Claude Plessis évoquait vendredi un manque de talent. Certes, Strasbourg ne pouvait pas jouer les premiers rôles. Mais avec une grande majorité de joueurs rompus à la L 2 - Lacour, Cassard, Rodrigo, Marcos, Sikimic ou Pichot pour ne citer qu'eux -, le Racing avait les moyens, sur le terrain s'entend, d'éviter la catastrophe.
    Sans établir de lien de cause à effet, c'est quand les coulisses ont semblé s'apaiser avec l'arrivée de Jean-Claude Plessis que... les résultats sportifs ont recommencé à se détériorer.

    Pascal Janin, la veille du déplacement à Châteauroux, l'avait d'ailleurs souligné : « Les joueurs n'ont rien à se faire pardonner. Ils ont bien tenu durant cette saison. Leur comportement a été impeccable et ils ont fait leur métier dans des conditions très difficiles. Ils ont été très professionnels. »
    C'est ainsi au plus fort de la tempête, à la fin de l'hiver, que le Racing avait redressé la barre. Un constat à en perdre la tête.

    DNA
  • Ô déraison funèbre...

    Nous voici aujourd'hui réunis sur ce beau stub, pour accompagner dans sa dernière demeure le RC Strasbourg. Nous qui avons partagé ses joies et ses peines, ses succès et ses échecs, nous qui l'avons soutenu avec espérance dans sa longue maladie, nous sommes aujourd'hui tristes que ce fléau qui le ronge depuis des années l'ait emporté.
    Depuis ce fameux mois de Juin 1979, où le RC Strasbourg aura atteint son apogée, nous avons tous assisté, impuissants, à sa longue déchéance. Etait-il déjà malade à ce moment là ? Ce mal sournois avait-il déjà entamé sa funeste besogne ? Nous ne le saurons jamais, toujours est-il que depuis ce jour, jamais il n'aura retrouvé son lustre d'antan.
    Oh, nous savons depuis longtemps que notre Racing est malade, mais peut être, par amour pour lui, aveuglés par son plus grand succès de 1979, nous ne voulions y croire. Année après année pourtant, il fallait bien se rendre à l'évidence : le RC Strasbourg n'était plus le club dominateur que craignaient et respectaient ses adversaires.
    Nous vivons depuis au rythme de son état de santé, il est le baromètre de notre humeur. Tantôt gais et pleins d'espérance, nous avons à plusieurs reprises cru à sa guérison ou du moins, avions le secret espoir que le mal pouvait être vaincu. Souvenez-vous des remontées en ligue 1 après des périodes de convalescence plus ou moins longues. Souvenez-vous de ces coupes gagnées, parfois dans la morosité, mais qui regonflaient le moral et redonnaient la force et la vigueur nécessaires pour sa lutte contre le mal.
    Mais rien n'y fit ! Médecins, charlatans, apprentis-sorciers passés à son chevet n'y ont rien changé. La maladie continuait son oeuvre funeste au grand dam de tout l'entourage. Les remèdes distillés étaient parfois plus dangereux que le mal. Le RC Strasbourg n'était-il pas devenu, en certaines circonstances, le cobaye de ces messieurs plus ou moins bien intentionnés. Plutôt que de vouloir guérir des symptômes que l'on n'appréhendait pas, plutôt que de rivaliser à coups de remèdes improbables, n'aurait-il pas mieux valu s'unir pour trouver et combattre les raisons de ce mal. Mais nous ne referons pas l'histoire, nous ne changerons plus le cours des choses. Le RC Strasbourg n'est plus de ce monde !
    Nous qui sommes ici pour rendre un dernier hommage à notre club, recueillons nous maintenant en observant un temps de silence...
    Lorsque cette cérémonie se terminera, nous devrons, forts de notre foi, évacuer la tristesse car pour nous qui sommes croyants, le RC Strasbourg n'est pas mort, soyons en sûrs, il n'a fait que quitter ce monde et s'en est allé dans une autre vie. Il est entré au paradis.
    Alors reprenons espoir, croyons en la résurrection qui est un des fondements de notre religion, n'allons pas prier et adorer d'autres dieux, croyons au retour de notre club sur la terre des vivants où, plus rayonnant, il nous entrainera à nouveau dans son sillage. Plus nombreux nous pourrons alors chanter à nouveau ce cantique ... ALLEZ RC STRASBOURG. AMEN
  • L'heure des comptes


    Ce matin, le Racing ressemble à un énorme chantier. Boucler le budget, puis trouver un entraîneur, telles sont les deux priorités avancées par Jean-Claude Plessis, le président, qui a répété hier qu'il ne comptait pas quitter le club.
    « Ma priorité, c'est de faire un budget, d'équilibrer les comptes et de rassurer le personnel », lance Jean-Claude Plessis. Quelques jours après la descente du Racing en National, le président du club alsacien a décidé d'adopter une attitude style « force tranquille ».

    « C'est n'importe quoi »


    « On est à Strasbourg, l'agitation, c'est pas nouveau, mais ce n'est pas la peine de s'affoler. J'ai discuté avec les actionnaires, on va se voir très rapidement et on va faire les choses le plus proprement possible, en essayant de garder un maximum de salariés, quitte à "taper" dans les gros salaires de joueurs, qui baisseront automatiquement de 20 % en raison de la relégation », souligne Jean-Claude Plessis.
    Alors que toute l'Alsace bruisse de rumeurs de dépôt de bilan et qu'un chiffre des suppressions d'emploi est évoqué avec insistance, le président veut se montrer rassurant.
    « 37 ou 40 suppressions d'emploi, c'est n'importe quoi, tout comme les rumeurs d'un dépôt de bilan... Peut-être qu'une faillite arrangerait certains, mais Fontenla et Hilali ne veulent pas vendre. Quant à moi, je suis prêt à repartir pour une nouvelle saison », ajoute Plessis.
    Questionné sur les capacités financières des actionnaires, le président joue l'apaisement. « Le déficit sera comblé comme prévu, la vente des joueurs peut ramener environ 2 millions d'€ au club et on attend toujours les 900 000 € de la Ville », précise l'ancien Sochalien.
    Des propos qui font bondir Dominique Pignatelli, actionnaire minoritaire, présent au dernier conseil d'administration. « Récolter deux millions en vente de joueurs, c'est réaliste, mais encore faut-il avoir vendu avant le 30 juin (date de clôture des comptes, ndlr). Le bilan prévisionnel des actionnaires majoritaires prévoit environ 8 millions de déficit. Pour boucler leur budget, ils prennent en compte les 3,5 millions mis en caution en janvier. Et leur calcul part aussi du principe que la Ville va verser sa subvention. Or rien n'est moins sûr », peste de son côté Pignatelli.
    Avant d'ajouter : « Au bas mot, il faut trouver 4 millions pour avoir les comptes à zéro. Et avec ça, on n'a pas encore d'équipe pour la saison prochaine, sans compter un éventuel plan social à assumer. »
    Plessis évoque un budget de 7 millions pour boucler la saison en National, dont « un million pour la location du stade, ce qui représente un vrai souci ». Mais ce volet financier n'est pas le seul chantier urgent à régler, puisque le dossier sportif est lui aussi en souffrance.

    DNA
  • Alors qu'on devrait se souder autour du sauvetage et de la reconstruction du club, que lit-on dans la presse? Bonjour les règlements de compte incessants et stériles, c'est la cour de récré!
    Pour faire le point
    -Gress gerbe sur le club,
    -Furlan crache sur Ginestet, qui lui crache sur Gress,
    -le centre de formation est critiqué, celui-ci met en cause la cellule de recrutement.
    -Les actionnaires locaux critiquent les londoniens, qui eux restent silencieux
    -Janin est vilipendé comme les joueurs, qui eux mettent à l'index les soucis dans la direction
    -Plessis critique la ville qui elle met en cause les londoniens

    J'ai du en oublier, mais rien qu'en résumant la situation, on voit bien qu'il faut un grand ménage, car c'est le bordel à tous les échelons ou l'on court à la catastrophe
  • Fallait s'y attendre que les vautours se manifestent ! Les Ries, Pignouf et cie :-w on dirait presque que ses gens là aiment le bordel par voie de presse #-o maintenant, ils en profitent de la relegation pour se manifester, toujours la meme rengaine...Fontenla doit vendre ! ils vieillissent mal ses gens là, ils rabachent toujours la meme chose ! si tous ses gens là étaient plus intelligents, ils auraient attendu que le club passe par la DNCG avant de critiquer et cela commence meme à etre lassant ses critiques qui fusent de partout, si on voulait couler le club encore plus, on ne s'y prendrait pas autrement.

    Les verités de Bouachera, de Ginestet, de Ries, de Pignouf, de Furlan etc... #-o ras-le-bol :-w
  • Ce que je vois c'est que Guingamp a déjà un entraineur, alors que nous nous en sommes encore à gerber dans la presse pour savoir qui est responsable.
    Après on ose parler d' "amoureux du club"? (Ries, Pignatelli)
    Je suis d'accord avec toi Jean-Marie, quand j'entend pignatelli que c'est de la responsabilité unique des actionnaires londoniens ( par ailleurs clairement au mieux incompétents, au pire malhonnetes), j'aimerai bien entendre un autre refrain.
    Le club était de toute façon relegable avant leur arrivée, preuve que les torts sont multiples et que le mal plus profond que la simple responsabilité d'un tel ou un tel

    Car après tout, on s'en moque de savoir qui est responsable. Le problème est surtout que faisons-nous maintenant?
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Stammtisch
  • takl @mediasoc c'est un sacré bimbele, il cherche du bruit
  • takl b'esch verruckt!
  • takl yeeeuuuuh!
  • mediasoc 🙉 🙊🙈
  • takl et j'ai fait exprès!
  • takl je viens d'insulter tous les stubistes de manière extrèmement viuolente et irréversible
  • takl je viens de faire les 3 singes devant mon écran pour énerver un peu @matteo ;)
  • mediasoc une bonne soirée en perspective
  • mediasoc la course d'orientation, la meilleure épreuve de koh lanta
  • matteo mais bravo pour le drapeau comorien (+)
  • matteo le prénom d'Emegha reste orthographié Emmanuel
  • matteo il y a pire
  • wt-snacks j'ai connu un temps où on était plus à cheval sur les détails intégristes
  • wt-snacks un scandale de ne pas l'avoir à jour sur un site pointu et intellectuel comme le stub
  • wt-snacks ça fait 22 ans et presque 5 mois qu'il a été remplacé par le drapeau actuel, qui est plus joli
  • wt-snacks le drapeau des Comores qui est sur la fiche de Aymeric Ahmed n'est plus en vigueur depuis 2001
  • kitl Même à me prendre une porte dans la gueule ou dans les doigts
  • kitl Je suis prêt à beaucoup pour qu’il jette définitivement par terre le maillot du Racing
  • denikes Avec double ration.s'il finit par claquer la porte
  • denikes On fêtera son départ en grande pompe

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