[2009-2010] Châteauroux - RCS | Avant-match
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stragC'est tout de meme incroyable de lire des betises pareilles sur l'arbitre. Je pense qu'il se fout du racing comme des autres équipes. A vous lire on a l'impression que ce sont les arbitres qui font les matchs. Je pense qu'il s'agit seulement des joueurs qui sont sur le terrain. Vous etes tristes -
Et la ligue qui veut enterrer strasbourg... Oh la la!!! Il n'y a que les loosers qui se trouvent ce genre d'excuses. Vous pensez que la ligue prefère Arles Avignon? Alors arretez de délirer et regardez notre équipe moisie. Voila la vérité
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Salut, Petite info HS mais utile :) :
Pour ceux qui veulent voir le match vendredi mais sont coincés à srasbourg et n'ont pas la chaine diffusant le match :
on organise une sorte de "rendez-vous" supporters :D demain soir au bar mac carthy vers 19h30 - 20h pour y suivre le match à la télé :)
plus d'infos ici : Chateauroux - rcs, côté bar -
ouais
et pensez à aller allumer 1 cierge à la cathé, c'est sur le chemin et ce sera pas du luxe
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Ce message est une brève publiée par katzo68.
Le groupe castelroussin : Deneuve, Bouchaud, Lahaye, Pinaud, Fleurival, Dembelé, Da Silva, Giraudon, Codonnier, Cerielo, Thiago, Baby, Haddad, Chaiali, Abraw, Buengo.
Source: Site off Châteauroux -
:D si ça peut aider ! je crois que je vais le faire O:)
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On parle souvent de ce fameux arbitre. Si les arguments tiennent, il s'agirait alors d'un arbitre acheté et achetable. Donc, la ligue, notre président connait. Vous pensez toujours que l'arbitre soit contre notre club ? Vu le dernier arbitrage contre le Havre, je penserais plutôt l'inverse.
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Contre LE HAVRE, l'arbitrage nous a également défavorisé à certains moments : main d'un défenseur sur une reprise de volée de LEDY et BAH qui a été descendu, tout ça dans la surface.
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décidément, le lynchage d'arbitre est passé devant le football dans la catégorie "sport préféré" ... Les arbitres font des erreurs des deux côtés, il y en a eu pour nous, il y en a eu contre nous. C'est la faute de l'arbitre si nos joueurs tirent aussi bien que le légendaire Loué ? C'est la faute de l'arbitre si Gmamdia aurait été titulaire en attaque vu notre niveau ? C'est la faute de l'arbitre si Fontenla a racheté le club ? Je peux continue toute la nuit si vous voulez ...
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triangle a écrit, le 2010-05-14 01:00:08 : Contre LE HAVRE, l'arbitrage nous a également défavorisé à certains moments : main d'un défenseur sur une reprise de volée de LEDY et BAH qui a été descendu, tout ça dans la surface.
Et le pénalty oublié en faveur du Havre ? et le coup franc généreux qui amène l'égalisation du racing ? Faut pas non plus exagérer hein.
Après je pense que toutes les personnes qui critiquent les arbitres (et surtout Enjimmi) savent que les principaux responsables restent l'équipe et les performances pitoyables de ces dernières années. Mais bon chaque club a souvent son lot d'arbitres dont on se souvient et qui ne sont pas de bons souvenirs... c'était le cas de Viennot, de Poulat, de Ledentu, des arbitres qui ont toujours énervé le public de la Meinau comme jamais. Ben j'espère qu'Enjimmi ne va pas rentrer dans cette catégorie et que, s'il fait des erreurs, ils en fassent dans les 2 camps.
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Racing
La lumière ou le néant
À Strasbourg, Jean-Pierre Papin reste l'homme de la dernière remontée du Racing en L 1 (2006-2007). À Châteauroux depuis cet hiver, l'ancien buteur de l'équipe de France deviendra peut-être ce soir celui qui le précipitera en National pour la première fois en 77 années de professionnalisme. Archives J.-M. Loss
À 20 h 30 chez une Berrichonne de Châteauroux obligée de gagner pour se maintenir en Ligue 2, le RCS jouera sa peau. Avec, au-dessus de la tête, une terrible épée de Damoclès : la toute première relégation de son histoire au 3 e échelon national.
Plus question de se dérober, ni de reporter à demain ce qui ne sera pas fait aujourd'hui : à 20 h 30 à Châteauroux, les Bleus seront face à leur destin et tout un club face à son avenir. Pour invraisemblable que cela puisse paraître à ceux dont les effluves enivrants d'un passé pas si lointain grisent encore la mémoire, le Racing jouera tout à l'heure pour ne pas tomber au 3 e niveau hexagonal, le National.
Depuis son éveil au professionnalisme en 1933, le club phare d'Alsace a disputé 56 saisons en Ligue 1 et 14 en Ligue 2. Mais le voilà aux portes du plus grand désastre sportif de son histoire dont beaucoup craignent qu'il ne se double, à plus ou moins longue échéance, d'une Berezina financière. La faute à qui ? Au matin de son dernier combat pour la survie, peu importe. Il sera toujours temps, après le verdict, de cerner les responsabilités.
Évidemment, la tentation est grande d'accabler les joueurs, acteurs du terrain qui n'ont pas su éviter ce dernier acte à la vie, à la mort. Arnaud Maire convient d'ailleurs volontiers que les Bleus « ont beaucoup à se faire pardonner. » Mais Pascal Janin se fait au contraire leur avocat. « Ils n'ont rien à se faire pardonner », plaide l'entraîneur bas-rhinois, « Ils se sont très bien tenus au cours d'une saison très difficile et ont exercé leur métier dans des conditions très délicates. Si, aujourd'hui, nous avons encore une chance de nous sauver, c'est parce qu'ils ont eu un comportement très professionnel. Sinon, nous aurions pu être éliminés de la course au maintien bien avant. À Châteauroux, les gars vont donner le maximum, j'en suis convaincu. »
Conscient de l'inquiétude de l'environnement, le technicien s'efforce de garder la tête froide. « Pour l'instant, ça va. Peut-être qu'à deux heures du coup d'envoi, je vais me mettre à pleurer », trouve-t-il même la force de plaisanter avant de redevenir plus sérieux. « Ce qui m'importe, c'est que les garçons se donnent, se lâchent dans un cadre défini. Je n'ai pas à être inquiet, car je suis convaincu qu'ils vont le faire. Les Castelroussins n'ont qu'une possibilité de se sauver : gagner. Nous, deux : la victoire et éventuellement le nul (voir par ailleurs) . »
La perspective de « l'accident industriel »
Les Berrichons ont toutefois pour eux d'avoir déjà assuré leur maintien lors de la dernière journée la saison passée. Dans des conditions similaires d'ailleurs, puisqu'ils recevaient Ajaccio, pas tout à fait sauvé, pour un duel à ne pas perdre et qu'ils avaient gagné (2-1). Et Strasbourg est bien placé pour savoir que leur coach Jean-Pierre Papin, ancien de la maison bleue, n'a pas son pareil pour galvaniser ses troupes avant une échéance aussi vitale. « Dans ce match, les deux équipes vont vouloir cracher leur venin tout de suite », pronostique le Ballon d'Or 1991. « Celui qui aura le moins peur s'en sortira. À nous de faire douter le Racing le plus vite et le plus longtemps possible. »
Les Racingmen s'attendent ainsi à un défi physique d'entrée. Mais malgré la perspective de « l'accident industriel » qu'il n'écarte pas, le président du RCS Jean-Claude Plessis affiche une sérénité qu'il certifie ne pas être de façade. « Je suis moins stressé qu'avant Le Havre. Je pense qu'on va gagner, même si nous ne l'avons pas fait une seule fois à l'extérieur cette saison. Je ne crois pas aux statistiques ou plutôt, je crois qu'elles sont faites pour être démenties. Les deux saisons précédentes se sont mal terminées pour le club, mais le dicton « Jamais deux sans trois » ne se vérifiera pas. »
Toute l'Alsace du foot ne demande qu'à y croire. Mais elle redoute que ce discours mâtiné de méthode Coué n'évite pas à « son » Racing un douloureux coup de fouet et un méchant retour de bâton dont il aura bien du mal à se relever.
Stéphane Godin
Suspendus : Constant, Brégerie, L. Koné (Châteauroux).
Absents : à Châteauroux, Fernandez (tendon d'Achille), Grange (genou), Kashi (cuisse), Grauss (convalescence), Roumegous, Ouadah, Cherfa, Monrose, Bouchard, Camara (choix de l'entraîneur) ; à Strasbourg, Fauvergue (adducteurs), Pichot (cuisse), Kébé (genou), Baning (cuisse), Gargorov (reprise), Damour (orteil), Bezzaz (rééducation), Correia (rééducation), Gasmi, Abadie, N'Djama, Dedola, Sommer (choix de l'entraîneur).
L'Alsace -
Alsaciens en souffrance
Pour Farez Brahmia, le match à Châteauroux sera « une finale de Coupe du monde. » Archives Jean-Marc Loos
Supporters du RCS depuis tout petits, les régionaux de l'effectif professionnel n'en reviennent pas que leur club de coeur joue sa survie en L 2 lors de l'ultime journée.
Ils sont cinq. Cinq pros du Racing originaires d'Alsace, du Sud (Saint-Louis) au Nord (Eschbourg, près de la Petite Pierre). Le Mulhousien Jean-Alain Fanchone, le Ludovicien Farez Brahmia, le Wittenheimois Kévin Sommer (natif de Mulhouse), l'Aspachois David Ledy et le Bas-Rhinois Régis Gurtner (d'Eschbourg donc) sont - c'est peu de le dire - obnubilés par la situation plus que précaire de leur club de toujours. Le premier sans doute un peu moins que les autres, puisqu'il est écrit que sauf surprise, JAF, après ses deux transferts avortés à Lille en août 2009 et janvier 2010, migrera cet été sous d'autres cieux, à trois ans de la fin de son contrat. Ceci posé sans mettre en doute son implication sur ce baisser de rideau, d'autant qu'en début de semaine, Pascal Janin a recadré l'ex-international espoir pour son manque d'engagement à l'entraînement. « Les choses sont rentrées dans l'ordre », disait le coach sitôt l'entrevue dans son bureau.
Les régionaux de l'étape sont unanimes. Comme le souligne Farez Brahmia, ils « vivent mal » la dégringolade du RCS, aux portes de la Ligue 1 le 29 mai 2009 et du National aujourd'hui. Et le lutin ludovicien de rebondir sur son cas personnel. « Cette saison est mon baptême du feu en pros. Je n'avais jamais connu cette situation. Elle est assez dure à encaisser. Mais je n'ai aucun regret d'être passé pro au Racing. J'ai toujours voulu signer ici et j'assume. Je ne pense pas que ça arrive, mais si nous devions tomber en National, il faudrait tout faire pour n'y passer qu'une saison. Pour moi, ce match à Châteauroux est une finale de Coupe du monde. J'ai les crocs. Je veux absolument gagner. »
« Tout ce que nous avons dans le ventre »
Comme l'ailier de poche, le troisième gardien Kévin Sommer éprouve une légitime fierté à défendre les couleurs de « son » club. « Quand j'étais môme, mon père allait souvent à la Meinau. Je l'ai accompagné en L 1 et L 2. À mon arrivée en 2007, j'avais le choix avec deux ou trois autres clubs. Mais je n'ai pas hésité. Signer pro l'an passé (Ndlr : pour une seule saison) m'a rendu très fier. Ça me fait mal au coeur de voir le club ainsi en péril, pour la région, les supporters et, surtout, les salariés qui seront licenciés en cas de descente. »
L'autre portier Régis Gurtner est lui aussi supporter du RCS depuis ses premiers pas. « Pour nous, Alsaciens, la situation actuelle est particulièrement dure à supporter. Nous sommes tous conscients de jouer plus qu'un maintien : nous jouons notre vie, notre avenir, celui du club et de ses employés. »
« Pour des jeunes qui, comme nous, débutons dans le métier, une relégation ferait tache », complète David Ledy, au club depuis quatre ans. « Il est capital de garder Strasbourg en Ligue 2. Pour les joueurs, mais aussi et surtout pour toute une région. Je suis Alsacien. À chaque fois que je rentre à Aspach, on ne fait que me parler du Racing. Ma famille le suit depuis des décennies. Moi, depuis que je suis tout petit. Nous allons donner tout ce que nous avons dans le ventre pendant 95 minutes. »
Ce soir à Gaston-Petit, ce sens du sacrifice devra être à son paroxysme pour éviter que tout un club ne soit mis au supplice.
S.G.
Une thérapie de groupe
Tous les Strasbourgeois, sans exception, se sont réunis mercredi soir dans une salle louée spécialement. Pour faire un point sur l'état d'esprit de chacun.
« Je regrette presque que nous n'ayons pas pris ce genre d'initiative plus tôt. C'était une très bonne idée. Sans doute ne l'avons-nous pas fait avant parce qu'inconsciemment, nous nous disions que nous avions un petit joker et n'avions pas ressenti l'urgence de la situation autant que cette semaine. »
Le Franc-Comtois Arnaud Maire a beau n'avoir disputé qu'une demi-saison sous le maillot bleu, il est devenu l'un des cadres incontournables sur lesquels s'appuie Pascal Janin. De fait, avant-hier, le défenseur central a évidemment répondu à l'appel de Stéphane Cassard et Guillaume Lacour, initiateurs d'une petite soirée entre joueurs - exclusivement - pour resserrer les liens avant le déplacement couperet de ce soir à Châteauroux.
« Nous avons bu un pot et mangé ensemble autour d'un buffet », décrit l'ancien Bastiais. « Tout le monde était là. J'en ai été agréablement surpris, parce que pour l'avoir vécu, je sais qu'il n'est pas évident, quand on joue peu ou pas du tout, de se sentir concerné par la vie du groupe et du vestiaire. Nous n'avions rien imposé. Pourtant, tous sont venus. »
« Ça a rassuré tout le monde, y compris les jeunes qui, peut-être plus que les autres, ont besoin de repères », témoigne Guillaume Lacour. « Nous voulions jauger l'état d'esprit de chacun. Maintenant, nous savons. Il faut que ça se retrouve demain (aujourd'hui) sur le terrain. Je ne suis pas inquiet. Je sens que ça va le faire. »
À l'unisson de son capitaine, Arnaud Maire estime que cette soirée a été profitable. « En deux heures, chacun a pu exprimer son ressenti. C'était intéressant. Dans le vestiaire, tu as parfois l'impression que certains, qui ne parlent pas beaucoup, s'en foutent un peu. Ce n'est pas le cas. J'ai été surpris d'en voir plus concernés que je ne l'aurais cru. »
« C'est bien », observe un Pascal Janin qui, pas plus que son staff, n'avait été mis dans la confidence de cette petite « sauterie », « ça prouve que les joueurs ne se moquent pas de la situation, comme les gens peuvent parfois le penser. »
S.G.
L'Alsace -
Fontenla là, Hilali pas
Présent mercredi à Strasbourg au conseil d'administration, le propriétaire « officiel » du Racing Alain Fontenla le sera aussi ce soir dans les tribunes du stade Gaston-Petit, au contraire de son associé Jafar Hilali qui envisageait pourtant il y a quelques jours d'y apparaître pour la première fois en public. Le patron de Carousel Finance, actionnaire minoritaire à 15 %, mais en réalité principal bâilleur de fonds du rachat du RCS et véritable homme fort du club, n'a jamais mis les pieds à Strasbourg. Les joueurs ne le rencontreront pas non plus ce soir dans l'Indre. Toujours invisible, Hilali reste l'homme de l'ombre qui tire les ficelles depuis Londres. Il est d'ailleurs l'unique interlocuteur de Jean-Claude Plessis.
Dix-sept à Châteauroux.Même si Jean-Alain Fanchone (malade) et Quentin Othon (genou gauche douloureux) se sont entraînés hier matin, Pascal Janin a préféré emmener 17 joueurs à Châteauroux par mesure de précaution. Le coach n'a rien dévoilé de ses intentions. Tout juste peut-on supposer que Simon Zenke sera titularisé en pointe pour faire valoir sa puissance et qu'il devrait disposer du soutien de Magaye Gueye. Pour le reste de l'animation offensive, motus et bouche cousue. « J'ai testé plusieurs formules cette semaine, parce que de toute façon, les garçons concernés seront tous amenés à débuter ou entrer en cours de partie », consent le technicien pour seul indice.
L'aveu de Janin. Si l'entraîneur strasbourgeois s'efforce de dédramatiser l'enjeu de ce dernier match, il reconnaît aussi qu'une relégation en National le toucherait au plus profond de lui-même. « Si l'issue était négative, je ne serais pas bien pendant plusieurs semaines, plusieurs mois même. »
Deux bus de supporters seulement. Alors que trois bus de supporters étaient initialement prévus, seuls deux feront le déplacement : le premier affrété par les UB 90, le deuxième par le Kop Ciel et Blanc (Ndlr : ce dernier véhiculera une vingtaine d'UB). Avec les véhicules particuliers, quelque 200 Strasbourgeois devraient être présents à Gaston-Petit.
Les salariés du Racing en train.Pour soutenir les joueurs qui tiennent tout ou partie de leur avenir entre leurs pieds, une quinzaine de salariés, invités par le club, se rendent aujourd'hui à Châteauroux. Ils voyageront en train.
Affluence record à Gaston-Petit.En proposant des places à tarif très bas, les dirigeants castelroussins ont réussi leur coup. Ils attendent environ 10 500 spectateurs ce soir. L'an passé, pour le baisser de rideau contre Ajaccio, avec un enjeu similaire, 9 735 spectateurs s'étaient massés dans les tribunes. Quoi qu'il arrive, le record d'affluence de la saison sera battu.
L'Alsace -
Au bord du gouffre
Ce soir, le Racing a une ultime chance de sauver sa tête en Ligue 2, à l'issue d'une saison éprouvante de bout en bout. Mais pour cela, les Strasbourgeois sont condamnés à l'exploit face à une équipe de Châteauroux qui joue elle aussi sa peau.
La saison passée, à quelques heures de cette dernière journée de Ligue 2, toute l'Alsace retenait son souffle. Montera, montera pas ? Telle était la question que tout le monde se posait aux abords de la Meinau quand on évoquait le sort du Racing.
« Quel que soit l'enjeu,
ça reste un match de foot »
Un an jour pour jour après cette « finale de la montée » disputée à Montpellier, les Strasbourgeois jouent une nouvelle fois leur saison lors d'un match à quitte ou double.
Mais cette fois, on est loin des flonflons de Ligue 1. Car à 1 h 30 du dénouement d'une saison qui s'est avérée aussi catastrophique sur le terrain qu'en coulisses, le Racing est au bord du gouffre. Et a pour seule mission d'éviter une relégation historique en National, qui pourrait mettre le club alsacien à terre pour de longues années.
« Les supporters et les dirigeants sont tendus, c'est normal. Mais nous sommes acteurs, nous allons nous exprimer, tenter notre chance et faire de notre mieux. Je n'ai pas à être inquiet », expose pourtant Pascal Janin avec son calme habituel.
« Quelle que soit l'importance de l'enjeu, ça reste un match de foot à onze contre onze, à nous d'être volontaires, plus malins et plus adroits que Châteauroux », ajoute encore l'entraîneur alsacien.
Pour ce faire, pas de bouleversements majeurs au programme. Pascal Janin compte sur ses habituels titulaires (lire ci-dessous) pour faire face à une équipe castelroussine emmenée par son capitaine et buteur Titi Buengo.
« Je fais confiance au groupe, évoque encore le coach strasbourgeois. Et je suis sûr que les gars vont tout donner et faire le maximum. Après, je ne peux pas savoir à l'avance si ça suffira... »
Face à une équipe castelroussine qui reste sur deux succès probants à domicile (face à Arles-Avignon et Le Havre) et qui jouera elle aussi son va-tout lors de cette rencontre, beaucoup ne donnent pas cher de la peau des Strasbourgeois.
Reste ce - léger - avantage avancé par le clan alsacien. Au contraire de leurs adversaires berrichons, les Strasbourgeois peuvent se contenter d'un nul en cas de résultats favorables ailleurs*. « Même si les deux équipes ont quasiment le même objectif, Châteauroux a le désavantage de n'avoir que la victoire pour s'en sortir », précise Janin à ce sujet.
Avant d'ajouter : « Jouer le nul est dangereux, puisque l'on dépendra des autres résultats, mais se lancer à dix devant est tout aussi dangereux, parce qu'on peut prendre un but sur contre. Le tout sera de ne pas faire n'importe quoi. Ni dans un sens, ni dans un autre... »
Bref, ne pas se contenter de défendre en évitant de se précipiter en attaque, le tout en espérant profiter d'un contre pour marquer... tel est le scénario idéal de cette rencontre.
S'assurer une issue heureuse
Mais pour s'assurer une issue heureuse lors du clap de fin, les acteurs strasbourgeois doivent montrer mieux que les pâles prestations entrevues ces dernières semaines.
Sinon, le mauvais mélodrame pourrait bien tourner au film d'épouvante. Car au-delà du sort d'une équipe, c'est bel et bien la survie de tout un club qui est en jeu.
Barbara Schuster
* en cas de match nul, Strasbourg se maintiendrait si Metz s'impose face à Vannes ou si Guingamp concède le nul ou s'incline face à Ajaccio.
DNA -
Je suis derrière l'équipe de tout mon coeur car le club ne doit pas descendre , je bosse aujourd'hui sinon je serai sûrement aller les voir même s'ils ne le méritent pas .
Si seulement les joueurs se sentaient autant impliqués que les supporters .
ALLEZ RACING -
katzo68 a écrit, le 2010-05-14 06:37:12 :
Janin: « Quel que soit l'enjeu, ça reste un match de foot »
Ben non moustache, avec la perspective de voir couler un club mythique et d'envoyer plusieurs de dizaines de personnes à l'ANPE, c'est plus qu'un simple match ... -
eken a écrit, le 2010-05-13 23:37:08 : ouais
et pensez à aller allumer 1 cierge à la cathé, c'est sur le chemin et ce sera pas du luxe
Déjà essayé pour le match contre Le Havre. Avec le succès que l'on sait... ~o) -
Il était une fois...
Ce soir il n'est pas question de vie ou de mort, de guerriers, de combats, de licenciements et autres joyeusetés pour adultes. Non. Voici la fabuleuse histoire de ce Châteauroux RC Strasbourg racontée aux enfants.
Cliquez ici pour lire la suite de cet article -
lenain2jard1 a écrit, le 2010-05-13 19:21:21 : Pourquoi j'ai la cruelle impression que nos gars vont aller là bas la fleur au fusil et se prendre un bon 3-0 des familles ?
P'tin j'ai la même impression. :(
Et même si on prend le meilleur des scénarios (possibles) : le 0-0 à 15 minutes de la fin. Châteauroux étant obligé de l'emporter, ils vont se ruer à l'attaque et là autant dire que je vois mal les notre tenir et ne pas rompre.
Enfin voila, j'ai beau retourner la chose dans tous les sens, je n'arrive pas à m'imaginer comment on peut s'en sortir. J'irais même jusqu'à dire que si aujourd'hui les joueurs sur le terrain arrivent à faire quelque chose, j'oublierais UN PEU notre saison de merde. Sinon -> [] -
Excellent article sur le fond et la forme. Tout est dit. Merci OUDIN
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Ce soir, plus de Ginette, plus de Fontenla, juste le racing ! Bravo à ceux qui y seront ! Aux autres dont moi, devant la TV ou la radio, voyons si la force de la pensée peut les aider ...
Allez les bleus, allez racing ! -
Citation: DNA :
Pour composer son attaque, Pascal Janin a seulement admis avoir procédé à quelques essais dans la semaine, sans toutefois lever le mystère. L'entraîneur du Racing a emmené 17 joueurs en Indre-et-Loire. Marcos restera-t-il en tribunes comme lors du dernier match à la Meinau ?
Et ils sont à combien à relire l'article et à pas savoir ouvrir une page wikipedia ? -
En effet, ils ont fumé un petit pet chez les DNA. Et dire qu'ils seraient les premiers à critiquer un berrichon qui mettraient Strasbourg dans le Haut-Rhin ! :D
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Il faut absolument qu'ils surmontent la pression et j'espère qu'ils y parviendront.
ALLEZ RACING !!! -
La phrase
« Si je dois faire descendre le Racing en National, je le ferai sans états d'âme. Ce vendredi, la pression sera sur toutes les épaules, mais davantage sur celles de Strasbourg qui va jouer pour éviter que le club ne disparaisse. »
De Jean-Pierre Papin, l'entraîneur de Châteauroux, ex-coach du RCS l'année de la remontée en Ligue 1 en 2006-2007.
lalsace.fr
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