Le foot en grève

Flux RSS 2 messages · 238 lectures · Premier message par changui 16/10/2008 10:27 · Dernier message par samh 17/10/2008 05:54

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  16/10/2008 10:27

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  changui
  Je crois qu'on en a déja parlé, mais j'ai pas trouvé de Topic
  
  On passe à table...
  Après avoir fourbi leurs armes chacun de leur côté, l'UCPF (le syndicat des présidents de clubs) et les autres familles du football professionnel, opposées sur le projet de réforme du conseil d'administration de la LFP, semblent désireux d'engager de réelles négociations. L'objectif: éviter une grève qui, de l'aveu de Jean-Pierre Escalettes, ne "serait pas une bonne chose pour le football français".
  
  Le président de Strasbourg, ici à la gauche de Frédéric Thiriez, est partisan d'un compromis. (L'Alsace) L'action de 1972 dans le football français trouvera-t-elle un écho 36 ans plus tard ? Pas sûr encore. Si le préavis de grève déposé par les familles du football (syndicats des joueurs, entraîneurs, arbitres, administratifs et médecins) pour la période du 24 au 27 octobre (10e journée de L1 et 12e journée de L2) tient toujours, une sortie de crise reste envisageable. A près d'une semaine de cet ultimatum, les deux parties, familles d'un côté et présidents de clubs de l'autre, semblent enfin disposées à entamer des négociations sérieuses quant au projet de réforme du conseil d'administration de la LFP à l'origine de ce conflit.
  
  Depuis près d'un mois, chaque camp avance ses arguments, des "grands principes" mis en avant de "bonne foi", comme le soulignait mercredi Frédéric Thiriez, le président de la LFP, à l'issue du Conseil fédéral de la FFF. Pour faire simple, d'un côté les présidents justifient leur désir d'obtenir la majorité au conseil de la Ligue par les responsabilités civiles, pénales et économiques qui pèsent désormais sur leurs épaules et sur celles des actionnaires de clubs. De l'autre, syndicat des joueurs (UNFP) en tête, on met en garde les acteurs d'une football pro contre cette "tentative d'OPA" qui les prive d'un contre-pouvoir, voire d'un simple droit de véto.
  
  Escalettes et Thiriez: "Ce serait à désespérer"
  
  Si certains, à l'instar de Pape Diouf à Marseille ou Maurice Cohen à Nice, ne sont toujours pas disposés à ouvrir leurs portes aux représentants de l'UNFP qui depuis deux semaines sillonnent l'Hexagone pour faire passer leur message aux joueurs, les présidents de clubs, réunis ce jeudi dans les salons d'un grand hôtel parisien, semblent décidés à faire des propositions pour sortir de ce conflit. Et l'UNFP, à l'image de son co-président Philippe Piat, veut croire à la possibilité de se mettre à la table des négociations. Un appel à la raison dont Philippe Ginestet, le président de Racing Club de Strasbourg, se faisait le porte-parole: "Dans un moment où le pays traverse une crise financière sans précédent, il est urgent, par l'intermédiaire de notre sport, de donner de la joie et des émotions au public plutôt qu'une journée de divisions ponctuée de pelouses désertées par leurs acteurs. L'heure est à l'union et à la solidarité."
  
  "Dans ce type de situation, ma petite expérience politique m'apprend qu'il faut laisser un peu de temps aux gens afin de réfléchir et se parler. Si nous ne sommes pas capables de régler entre nous un conflit qui, malgré les apparences porte sur un sujet secondaire, ce serait à désespérer de la Ligue", expliquait mercredi Frédéric Thieriz. "La solution ne peut se trouver que tranquillement et dans la discrétion", ajoutait-il comme pour faire comprendre que les choses avancent peut-être plus vite qu'on ne le pense.
  
  Après avoir justifié sa discrétion dans ce conflit par sa position d'arbitre, Jean-Pierre Escalettes voulait lui aussi croire à un dénouement heureux dans cette affaire: "Ce serait à désespérer s'ils ne trouvent pas une solution entre eux. Je suis vigilant. Je fais tout pour pousser les gens à s'entendre car une grève ne serait pas une bonne chose pour le football français." Il est vrai que le football français n'a pas franchement besoin de cette mauvaise publicité...
  
  
  Source: sports.fr
  
  
  
  
  
  
  beau coup de pub du pere Ginestet
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  17/10/2008 05:54

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  samh
  La grève annulée
  
  La menace de grève du 24 au 27 octobre dans le football professionnel français a été levée à la suite d'un accord entre les familles (joueurs, entraîneurs, arbitres...) et les présidents, a annoncé hier le coprésident du syndicat des joueurs, Philippe Piat.
  « La menace est écartée, nous allons arrêter le mot d'ordre de grève, a dit M. Piat. Nous avons trouvé un accord qui permet aux joueurs d'être moins craintifs sur l'avenir, c'était surtout ça qui était en jeu, et dans le même temps, on a trouvé une troisième voie avec les présidents, qui souhaitaient avoir les mains libres sur certains dossiers économiques ».
  Les deux partis, présidents et familles, sont parvenus à un accord à la suite d'une réunion dans un hôtel parisien près du Trocadero.
  Les présidents n'auront pas la majorité au conseil d'administration de la Ligue de football porfessionnel (LFP), ce qu'ils réclamaient et qui avait motivé l'appel à la grève, mais pourront décider seuls (voix consultatives pour les familles) sur certains dossiers économiques, comme ils le souhaitaient.
  
  
  DNA