[Arrivée] Marc Pfertzel
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katzo68Pfertzel signe à Berlin !
Marc Pfertzel a retrouvé le sourire. Ce mercredi, il a paraphé un contrat de trois ans en faveur de l'Union Berlin, club de 2 e Bundesliga. Archives Jean-François Frey
Après avoir effectué une pige de quatre petits mois (de janvier à avril) du côté de la Grèce et du club de Kavala, Marc Pfertzel s'apprête à retrouver l'Allemagne et le championnat de 2 e Bundesliga. L'ex-joueur du Vfl Bochum s'est en effet engagé hier pour une durée de trois ans avec le club de l'Union Berlin (11 e cette saison). Un plaisir tout autant qu'un soulagement pour le Thannois, qui a fêté ses 30 ans samedi dernier. « Quand on résilie un contrat comme j'ai pu le faire avec Kavala et que l'on n'a pas de club juste derrière, on passe forcément par une petite période de doute, explique-t-il. C'était une situation nouvelle pour moi. Mais je me suis accroché et je me suis entretenu physiquement seul dans mon coin. Les contacts avec le club de Berlin sont évidemment arrivés à point nommé. Je ne pouvais pas laisser filer une telle opportunité. »
Après avoir successivement porté les couleurs de Livourne (Serie A italienne), Bochum (Bundesliga) puis Kavala (D1 grecque), le défenseur latéral formé au FC Mulhouse retrouvera donc le 13 juin prochain, lors de la reprise de l'entraînement, l'Union Berlin. Un club qu'il connaît un peu pour l'avoir affronté à plusieurs reprises et qui réunit selon lui « tous les critères » pour être heureux. « Les dirigeants sont ambitieux. S'ils ne visent pas expressément la première place, ils ont pour objectif de figurer dans le haut du tableau et d'essayer d'accrocher le bon wagon.
L'entraîneur, M. Neuhaus, m'a donné envie de venir au bout de cinq minutes, explique-t-il. Ça fait très longtemps que je n'avais pas ressenti un tel feeling avec un coach.Il y a aussi un public qui est peut-être l'un des meilleurs de ce championnat. Lors de mon dernier match à Berlin (le 6 décembre dernier), il faisait moins 10 degrés, mais ils étaient 20 000 dans les tribunes. Et puis l'Union est l'un des deux clubs de la capitale allemande (le Hertha Berlin évolue, lui, parmi l'élite) . C'est une superbe ville, que l'on peut rejoindre facilement depuis l'Alsace. Par rapport à ma situation personnelle, cela avait une importance. »
On résume, Marc Pfertzel a déjà hâte d'y être...
L'Alsace -
A découvrir ce soir dans le Mojito Football Club : un entretien de 45 minutes avec Marc Pfertzel, qui évoquera notamment ses expériences à l'étranger (Livourne, Bochum, Kavala) et sa signature à l'Union Berlin.
Pour écouter l'émission, rendez-vous à 19h sur les ondes de RBS (91.9 FM) ou sur http://www.radiorbs.com B-)
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Marc Pfertzel : « Finir en Allemagne ou... en Alsace »
De passage dans le Haut-Rhin durant les fêtes, le défenseur thannois de l'Union Berlin, 7 e de la Bundesliga 2, est revenu sur son début de saison, son actualité allemande et sur la suite de sa carrière qu'il pourrait bien vivre outre-Rhin, voire même en Alsace. À 31 ans, Marc Pfertzel assure en tout cas être au meilleur de sa forme.
Marc, comment se passe votre première partie de saison avec l'Union Berlin ?
On a connu des débuts difficiles. Un match nul lors de la première journée puis une défaite à domicile lors de la 2 e, il n'en fallait pas plus pour nous mettre d'emblée dans le rouge. On s'est mis dans une sale spirale, avec un seul point décroché lors des cinq premiers matches. Il a fallu qu'on dégringole jusqu'à l'avant-dernière place du classement pour que l'on se réveille. Dans la foulée, on est enfin parvenu à enchaîner des bons résultats, à être plus réalistes offensivement et à remonter la pente. On revient de loin. Aujourd'hui, nous sommes revenus à peu près dans les objectifs du club.
Quels sont exactement ces objectifs ?
Figurer dans la première partie du tableau, le plus près possible des cinq premiers (Ndlr : l'Union Berlin occupe actuellement la 6 e place en compagnie du FSV Francfort et Munich 1860). Bon, évidemment, on rêvait tous un peu du podium, mais on est à notre place.
D'une manière générale, êtes-vous heureux à Berlin ?
Je suis comblé, oui. Là-bas, je m'éclate. J'ai la chance de disputer tous les matches en tant que titulaire, d'être bien intégré dans le collectif et de me sentir à mon aise dans la vie de tous les jours. Berlin, c'est une ville de quatre millions d'habitants, mais où tu ne te sens jamais perdu. Ça reste à dimension humaine, ça me plaît.
Au niveau sportif, la Bundesliga 2 vous convient-elle ?
Très honnêtement, lorsque je fais le tour d'Europe des deuxièmes divisions, je me dis que la Bundesliga 2 est très certainement la plus attrayante. Dans quelques semaines, je vais disputer un match de championnat devant 80 000 spectateurs (Ndlr : le derby face au Hertha Berlin). Chaque rencontre à domicile, je joue devant 20 000 personnes et bientôt, lorsque la nouvelle tribune sera opérationnelle, ça montera à 25 000. Nos fans sont fabuleux. À l'extérieur, ils sont entre 4000 et 6000 à faire le déplacement. Où j'aurais pu espérer tout cela ? Les stades sont beaux et pleins, le niveau est très bon, tout est réuni.
Seriez-vous tenté de finir votre carrière à Berlin ?
Je n'aime pas trop tirer des plans sur la comète comme ça parce que je sais que les choses vont très vite dans le football. Mais aujourd'hui, je sais quand même qu'il y a de très grandes chances pour que je reste à Berlin au moins jusqu'en juin 2014 puisque mon contrat a été renouvelé jusqu'à cette date (Ndlr : une clause prévoyait une reconduction automatique de 18 mois après 40 matches disputés en tant que titulaire). Cela dit, finir en Allemagne ? Oui, pourquoi pas. Je vais avoir 32 ans après tout, il faudra bien s'arrêter un jour (rires).
Vous êtes-vous fixé un cap concernant une possible retraite sportive ?
Non, tant que je suis au même point que les petits jeunes de 20 ans aux tests physiques, je ne me pose pas de question. Je joue et je m'éclate. Tant que je prends du plaisir sur le terrain, je continue.
On imagine que cela ne vous empêche pas de songer à votre reconversion, non ?
Non, évidemment, j'y réfléchis. Mais aujourd'hui, la seule chose que je sais, c'est que je compte rester dans le monde du foot, mais pas forcément en tant qu'entraîneur.
Vous n'avez jamais évolué en France en tant que joueur professionnel, est-ce tout de même un petit regret ?
Sincèrement, non. J'ai joué en Serie A et en Bundesliga, deux des meilleurs championnats européens. Je n'ai rien à regretter. Et puis ma carrière n'est pas terminée ! J'ai parlé de l'éventualité de finir ma carrière en Allemagne, mais pourquoi pas boucler la boucle en Alsace aussi. Les clubs de la région marchent bien actuellement, non ?
Parce que vous suivez l'actualité du football alsacien...
Bien sûr, je me tiens au courant. Je suis heureux de voir mon ancien club du FC Mulhouse être virtuellement en tête de son championnat en CFA. C'est juste dommage que sa montée en puissance survienne l'année où le Racing Strasbourg est dans le même groupe ! J'espère qu'il parviendra à monter en National car une ville comme Mulhouse se doit au minimum d'être représentée au 3 e échelon national. Avec Laurent Croci et mon pote Gharib Amzine, le FCM a en tout cas les hommes pour réussir. Après, je suis aussi les bons résultats des SR Colmar et ceux du FC Saint-Louis où mon père est secrétaire général. De Berlin, je vois tout (rires) !
L'Alsace -
Allez hop, ce matin en lisant les DNA et la rétrospective des Alsaciens ayant joué/jouant en Bundeliga, je vois son nom, il joue au Union Berlin, (que certains stubistes suivent) en étant passé par Kavala! (Oui le club grec avec un tas de joueurs français!)
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A 35 ans il devrait s'engager en CFA à Sete
Foot national
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