Saga Racing

7ème billet de notre Saga Racing; les deux semaines écoulées semblent marquer un véritable tournant. La bataille alsaco-londonienne paraît sur le point de marquer sinon une fin, au moins une trève de longue durée. Mais comment le Fontenla et consorts ont-ils réussi à sortir des 40èmes rugissants dans lesquels ils étaient ballotés depuis des mois ? Deux raisons à cela.

Premièrement Fontenla a réussi à passer deux semaines sans changer d'avis et sans faire de provocation gratuite : progresserait-il ? Deuxièmement il a choisi de confier les manettes opérationnelles, sportives et médiatiques à une seul et même personne, qui en plus connaît parfaitement le monde du football : Jean-Claude Plessis.

Résultat : même si les plaies des dernières semaines ne sont pas toutes cicatrisées, loin de là, la volonté de Fontela de rester devient crédible, et les acteurs périphériques au Racing sont petit à petit tous rentrés dans le rang et dans leur rôle respectif.

Pourvu que ça dure, et pourvu que Plessis dispose des moyens et du pouvoir de sa fonction. Si ce n'est pas le cas, on peut lui faire confiance pour ne pas rester en subissant. Une lueur d'espoir est enfin apparue au bout du chemin de croix du Racing et de ses supporters

Résumé des épisodes du 14 au 27 mars 2010 :

Dimanche 14 mars : La nomination auto-proclamée de Jean-Claude Plessis est accueillie avec scepticisme dans l'entourage du club. Ce n'est pas l'homme et encore moins ses remarquables faits d'arme à Sochaux qui sont en cause, mais bel et bien la crainte d'un 3ème président sans pouvoir ni moyen aux côtés de Fontenla

Citation:
L'Alsace En nommant à la présidence un homme aussi entier et reconnu que Jean-Claude Plessis, les propriétaires du RCS espèrent se refaire une virginité à Strasbourg. Cette stratégie n'a une chance d'aboutir que si l'ex-patron de Sochaux a les pleins pouvoirs. Sinon, elle pourrait se retourner contre eux.

Lundi 15 mars : Plessis a choisit son style et son registre : les media c'est lui, le patron du club c'est lui, son patron c'est Fontenla mais celui-ci doit rester dans son rôle d'actionnaire : approuver le projet que Plessis lui proposera et lui allouer les moyens nécessaires.

Citation:
l'Equipe Le nouvel homme fort du Racing ne compte d'ailleurs pas se laisser marcher sur les pieds. «J'entends ne pas avoir autour de moi des gens qui parasitent mes décisions (...) Je choisirai les joueurs, je prendrai les principales décisions sportives. Et puis je pense être en mesure de convaincre des actionnaires qui, pour l'instant, découvrent le foot. J'ai toutes les garanties de ce côté (financier). A mon âge, je ne vais pas me laisser embêter. J'avais vraiment envie de retrouver l'odeur du vestiaire. Je vais suivre l'équipe sur tous ses matches, à la Meinau comme à l'extérieur.»

Il va vite, c'est clair, c'est crédible; et si Plessis était Le Président dont Fontenla et le Racing avaient besoin! Reste à juger les faits dans le temps.

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Mercredi 17 mars : Plessis, pas encore officiellement nommé Président, est décidément très actif. Il prend la situation par le bon bout : éduquer son actionnaire et lui demander de s'excuser auprès de la Mairie et donc des strabourgeois au sujet des propos diffamatoires qu'il avait tenus il y a quelques semaines.

Citation:
KCB Fontenla a adressé un email hier à Roland Ries afin de s'excuser pour ses propos. Par l'intermédiaire du directeur de cabinet Patrick Pincet, la mairie a réagi: "Nous constatons qu'en nous adressant un mail qu'il rend public à travers la presse, Fontenla ne met pas vraiment les formes. Rien de très nouveau ne transpire de ce courrier à l'évidence dicté par Jean-Claude Plessis avec lequel le contact a été agréable et qui est quelqu'un d'éminemment respectable (...)"

Jeudi 18 mars : Toujours le même nom qui revient dans l'actualité du Racing : Jean-Claude Plessis. C'est un signe de constance. L'homme plonge dans son nouveau sujet avec un savoir-faire indéniable et visiblement beaucoup de passion

Citation:
Sports.fr Jean-Claude, vous signez officiellement votre contrat de cinq ans comme président du directoire du RC Strasbourg dans une semaine, pourquoi ce retour, quinze mois après votre départ de Sochaux ?
J'avais finalement toujours le virus. L'occasion fait le larron, donc je me retrouve à Strasbourg. Je ne pensais pas revenir, et puis c'était l'occasion de revenir dans un grand club comme Strasbourg pour rebâtir un projet. Voilà, ça m'a intéressé et en deux-trois heures, j'ai dit oui. Je suis au club en tant que président du directoire la semaine prochaine, mais je suis déjà strasbourgeois.

Vendredi 19 mars : Les joueurs et l'entraîneur ont vu leur Président dans les vestiaires! Ils ne jouent pas très bien face à Brest, mais ils s'accrochent et gagnent 1-0 contre le 2nd de L2. Une victoire clé dans l'optique du maintien, et dans la foulée, le bon Président Plessis distribue la première prime doublée de l'année. Quand je vous dit qu'en une semaine il se sera mis tout le monde dans la poche : media, mairie, actionnaire, entraîneur et joueurs. Il sait y faire

Citation:
L'Equipe L'ancien boss de Sochaux a assisté à la victoire de Strasbourg contre Brest (1-0). Un résultat qui permet à sa nouvelle équipe de s'éloigner un peu de la zone rouge. «Le match nul n'aurait pas suffi (...). C'est une victoire cherchée au forceps. Ça va calmer un peu l'ambiance ici. On va nous faire un peu plus confiance.»

Rodrigo plus haut que tout donne de l'air au Racing

Lundi 22 mars : c'est le printemps, et le week-end s'est passé de manière on ne peut plus tranquille du côté du Krimmeri. Plessis poursuit son oeuvre, et passe au chapître 2 de l'éducation du sale gosse de Londres. Après les excuses, voila venu le temps de l'intronisation dans le milieu fermé des grands propriétaires du foot. Acte 1 avec Jean-Michel Aulas. Encore bien vu !

Citation:
Sportune.fr Jean-Claude Plessis (...) débarque à Londres jeudi prochain (...) Selon les Dernières Nouvelles d'Alsace, Il aura dans sa valise un certain Jean-Michel Aulas, président du club le plus riche de France, l'Olympique lyonnais. Celui-ci inaugurera en effet un restaurant dans la capitale anglaise en milieu de semaine. Tout ce beau monde va donc casser la croute ensemble pour... tenter de faire aimer le football à ce cher Fontenla et ses associés. « On va leur faire rencontrer des gens importants dans le football, explique Jean-Claude Plessis (...) S'il n'y a pas de joie, ce n'est pas la peine. » Faire aimer le football à un trader londonien en lui faisant rencontrer Jean-Michel Aulas... Jean-Claude Plessis a de la suite dans les idées ! (...)

Mardi 23 mars : A la veille de l'AG qui doit enfin le nommer officiellement, force est de constater que Plessis a parfaitement passé l'épreuve préliminaire qui consistait à faire place nette afin de pouvoir exercer son mandat dans les meilleures conditions

Citation:
L'Alsace Jean-Claude Plessis, lui, n'a pas attendu pour en prendre (NDLR : des initiatives), avant même son entrée définitive en scène à Strasbourg le 29 mars. Un, en priant instamment ses actionnaires de ne pas autoriser leur avocat suisse, Ralph Isenegger, décrié en Alsace dès le rachat le 4 décembre, plus encore après le mercato d'hiver (2), à venir assister à Strasbourg - Brest. « Moi à la présidence, il n'interviendra pas dans les transferts », répète le nouvel homme fort de la Meinau. Deux, en octroyant une double prime - qu'on suppose un rien supérieure à 30 euros - aux joueurs après leur succès face aux Brestois.

Mercredi 24 mars : Le mercredi, vous le savez désormais, c'est jour d'AG au Racing. Aucune surprise cette fois-ci, Plessis est nommé Président comme prévu avec les pleins pouvoirs, et les minoritaires alsaciens sont sagement rentrés dans le rang et restent au conseil. Enfin une réforme très maline est annoncée. Le Conseil d'Administration sera remplacé par un directoire, instance opérationnelle qui permettra à Plessis d'exercer son mandat de Président en toute quiétude, et un comité de surveillance, instance de contrôle qui permet de donner un statut à Fontenla et aux minoritaires, mais sans qu'ils interfèrent dans la gestion du club. Toujours très bien vu Monsieur Plessis

Citation:
DNA L'ancien président de Sochaux est disponible, sympathique et plutôt charismatique. (...) Le pouvoir se divisera entre un conseil de surveillance (un peu) et un direc! toire (surtout) (...)
Alain Fontenla a lu un texte pour réaffirmer son attachement à ne pas vendre le club. Les questions ont, par la suite, fusé, sans nécessairement trouver de réponse. Et, lors du conseil d'administration, seule l'abstention des administrateurs « alsaciens », Thierry Wendling, Léonard Specht et Dominique Pignatelli a constitué une discordance officielle et finalement symbolique.
Le dernier a donné la tendance générale : « L'ambiance a été globalement bonne, cordiale ». Jean-Claude Plessis, à la faveur de sa gouaille habituelle, a plutôt séduit l'assemblée dans la forme. (...) « Nous n'avons pas la même vision qu'eux du Racing, nous nous sommes abstenus au moment d'élire le nouveau président en raison du flou qui entoure le projet ! et parce que nous sommes dans l'attente d'actes, poursuit Dominique Pignatelli. Mais Jean-Claude Plessis a envie de faire quelque chose. Il semble bien conscient de la difficulté de la tâche, mais il espère que ses relations et son savoir-faire permettront de réussir. »
(...) le nouveau président apparaît comme le messie. Il ajoutera à son statut de numéro un, celui de directeur général. A ses côtés, Christophe Cornelie formera un binôme assez bigarré. (...) « Christophe s'occupera de toute la partie financière et administrative parce que moi, je ne tiens pas! en place, révèle le 5ème n°1 dans la saison. On est deux à avoir la signature.(...)

Jeudi 25 mars : Plessis poursuit son entreprise de séduction et de restauration d'un climat de confiance. Aujourd'hui c'est Pascal Janin qui a droit à tous les égards de Plessis. C'est vrai qu'il a tenu la barre de l'équipe dans la tempête, et qu'il est en passe d'assurer le maintien. Mais n'oublions pas que l'équipe n'a toujours aucun fond de jeu, et qu'en foot la confiance se rompt en un jour

Citation:
Mercato365.com Jean-Claude Plessis désire conserver Pascal Janin au poste d'entraîneur du Racing Club de Strasbourg la saison prochaine. « Je dois voir avec Pascal Janin comment il souhaite travailler la saison prochaine. Je souhaite qu'il reste(...) Il a fait ce qu'il a pu cette saison, et cela a été bien fait. Si je peux le rassurer, je le rassurerai. Mais, nous allons partir avec lui ».

Vendredi 26 mars : Malgré tout le talent de Jean-Claude Plessis, une semaine ne suffit pas à cicatriser toutes les plaies causées par des semaines d'affrontements, d'espoirs déçus, et de maladresses au vitriol. Roland Ries, le Maire, et Frédéric Sitterlé, le porte-prole du clan des Alsaciens, y vont de leurs déclarations afin de sortir du jeu la tête haute. Mais la messe est dite, et le terrain est libre pour Fontenla et Plessis

Citation:
L'Alsace Au travers d'un communiqué diffusé cet après-midi (...) Frédéric Sitterlé (...) détaille les raisons du retrait de l'offre régionale et met les actionnaires majoritaires actuels face à leur responsabilité. Il remercie également le maire de Strasbourg, Roland Ries, pour son soutien "indéfectible" au RCS. Le patron de la société "The SkreenHouse Factory" précise par ailleurs que le groupe d'investisseurs alsaciens reste mobilisé pour faire aboutir son projet, dont il détaille par ailleurs les principaux axes.

Samedi 27 mars : Décidément, c'est vraiment le retour aux affaires normales. Le Président Plessis a été le premier président de la saison à accompagner hier soir son équipe en déplacement à Tours. Malheureusement aucun effet sur une équipe sans âme et sans talent. Défaite 0-2 du Racing endossée par Janin qui a montré certaines de ses limites : la frilosité dans la composition de l'équipe et dans les consignes de jeu

Citation:
L'Alsace « J'ai le sentiment de m'être trompé sur ma composition d'équipe et les consignes que j'avais données et que les joueurs ont respectées. Je leur avais demandé d'attendre, de faire sortir Tours pour contrer. Mais les Tourangeaux ne sont jamais venus nous chercher. Ça a donné un non-match en première mi-temps. Cette défaite est davantage de ma responsabilité que de celle des joueurs. Mon option n'a pas été concluante. » Les précédentes l'avaient été. Cette fois, des joueurs au coach, tout le monde a raté son match. « Je leur fais confiance. Nous en allons nous en sortir », tente de se rassurer le nouveau président, Jean-Claude Plessis, qui rêvait sûrement d'un retour plus réussi dans sa ville natale.

A l'issue de ces deux semaines, j'ai envie de dire merci Monsieur Plessis pour votre professionnalisme et votre enthousiasme. Je suis bien conscient que rien n'est acquis, ni sur le plan du projet sportif et ni au niveau des moyens financiers. On parle de 12 Meuros pour l'an prochain, mais c'est déjà le budget de cette année et on voit le résultat. Mais au moins le sportif est-il redevenu le centre des débats autour du Racing, et ce en l'espace d'une seule semaine. Nous ne sommes plus la risée des media en France. Bref le Racing est à nouveau un club comme les autres. Reste maintenant à se mettre au boulot dans la durée, et à espérer que les cours d'éducation auront porté leur fruits du côté de Londres. J'ai la faiblesse de penser que l'arrivée de Jean-Claude Plessis est la première bonne décision prise par Alain Fontenla. Allez Racing !!

Le clan des Alsaciens échoue

13/03/2010 15:58

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A nouveau trois semaines folles d'épisodes à rebondissement dans notre Saga Racing. Depuis fin février le clan des Alsaciens a d'abord cru arriver à ses fins, puis, lassés par un nième refus du duo Fontenla - Hilali, c'est un véritable blocus juridico-médiatico-financier qu'ils cherchent désormais à organiser afin de forcer la vente. Mais le kid de Londres et son acolyte Jafar ne semblent pas prêts à se rendre de si tôt. Ils ont adopté le "j'y suis j'y reste" : poker menteur ou aventure au long cours ?

Résumé des épisodes du 22 février au 13 mars 2010 :

Lundi 22 février : Henri Ancel a obtenu ce qu'il voulait : plus de Fontenla à la table des négociations. C'est donc avec Jafar Hilali que devraient se finaliser les dernières discussions. En tout discrétion comme d'habitude !!??

Citation:
l'Alsace «Je maintiens ce que j'ai dit la semaine passée : je ne veux plus négocier avec Fontenla, mais avec Hilali, à condition que celui-ci ait tout pouvoir pour le faire. Pour l'instant, je n'en ai pas confirmation officielle. Nous verrons. M. Hilali me demande de respecter désormais une certaine confidentialité dans les tractations. Mais comment sera-ce possible alors que lui et Olivier Kachkach (administrateur du RCS) ont eux-mêmes annoncé la tenue prochaine de notre rendez-vous ? »

Mardi 23 février : Le rendez-vous de la dernière négociation est annoncé pour ce jeudi à Paris. Les actionnaires (ex et futur) semblent préparer les média pour un dénouement heureux

Citation:
l'Alsace Outre Sitterlé et Specht, Olivier Kachkach et Jafar Hilali seront (...) à la table des négociations, entourés comme prévu par Henri Ancel et Luc Dayan, président du Racing depuis mercredi dernier. « Maintenant, tout est possible, affirme Olivier Kachkach, optimiste convaincu. Un partenariat avec les Alsaciens reste d'actualité. » Pas sûr que les régionaux l'entendent de cette oreille (...) si le pouvoir était partagé avec Alain Fontenla et ses amis. « Il y a une volonté d'aboutir et de trouver une solution chez Jafar Hilali que je ne ressentais pas chez Alain Fontenla, se satisfait pour l'instant Henri Ancel. Accord ou désaccord, au moins on ira au bout. »

Mercredi 24 février : Le bon Léon, vous savez notre éphémère président de cet été, est revenu à un rôle plus en phase avec sa personnalité. Il joue le fédérateur, l'homme de confiance, le modérateur au service du projet des Alsaciens. Habitué des grands rendez-vous sportifs, Léonard est empli de prudence avant le rendez-vous décisif

Citation:
l'Alsace « Le contexte a créé une union inédite dans l'histoire chez les Alsaciens. Ils sont tous peinés par ce qui se passe (...) et n'ont finalement qu'une raison de se réjouir : alors qu'en début de saison, l'équipe semblait courir à la catastrophe sportive, elle a su faire fi de tout ce qui se passait autour, s'unir elle aussi et sortir la tête de l'eau. Aujourd'hui, les Alsaciens que nous sommes ont un vrai projet dans une région dingue de foot. (...) Je crois que tôt ou tard, les choses qui doivent se faire finissent toujours par rentrer naturellement dans l'ordre. »

Jeudi 25 février : c'est le grand jour, la négo finale, les Alsaciens parlent aux Londoniens ...

Citation:
KCB cette entrevue annonce l'avènement du sprint final et pourrait très probablement annoncer la fin des tractations... dans quel sens?

Vendredi 26 février : Alors que l'équipe du Racing s'apprête à affronter l'ogre caennais au stade Malherbe, la rencontre, annoncée décisive, entre les propriétaires du RCS et le pool de repreneurs alsaciens a fait pschitt ! Chacun campe sur ses positions et un accord semble de plus en plus hypothétique.

Citation:
l'Alsace « Rien n'est simple et d'ailleurs, il n'y a pas eu d'accord de principe », témoigne Dayan, mandaté par Hilali et Kachkach pour s'exprimer en leur nom, « mais au moins sommes-nous sortis d'un contexte passionnel (1). Chacun connaît très précisément les données du problème. J'ignore ce sur quoi ça va déboucher. » De fait, Léo Specht et Fred Sitterlé n'ont pas cédé un pouce de terrain hier, militant plus que jamais pour une reprise à 100 %. « Si l'offre de Hilali est aussi rejetée par les autres, nous ferons une contre-proposition à prendre ou à laisser. Mais pour le bien du club, ça ne doit plus durer 107 ans », insiste un Ancel désireux « d'éviter le clash auquel personne n'a intérêt » et d'entretenir « le ton très courtois » des discussions d'hier. »

Samedi 27 février : Le Racing a tenu tête à Caen 0-0, et, sans un loupé magistral sur pénalty de Rodrigo, l'exploit était à la portée du Racing.

Citation:
l'Alsace Après avoir raté un penalty d'entrée par Rodrigo, le RCS a subi tout le match hier à Caen face au leader. Mais arc-bouté sur une défense héroïque, il a su préserver son invincibilité en 2010 (0-0) dans un stade d'Ornano où seules trois équipes avant lui n'avaient pas perdu.

Dans les coulisses on se remet de l'échec des négociations, et on se félicite de la pression mise par le président de la Ligue sur les actionnaires

Citation:
l'Alsace « Vous n'avez pas d'autre choix que de revendre aux Alsaciens », a d'entrée asséné un Thiriez qui entretient d'excellentes relations avec le maire de Strasbourg Roland Ries. Fermez le ban »

Dimanche 28 février : le pool des repreneurs alsaciens met la main à sa dernière dernière offre. Faut-il répondre aux dernières exigences formulées par Hilali ?

Citation:
l'Alsace Selon nos sources, Jafar Hilali souhaiterait, en plus des 4,6 millions que sa société Carousel Finance et le propriétaire Alain Fontenla ont injectés dans le rachat des parts de Philippe Ginestet et le compte courant du RCS, récupérer 300 000 euros en compensation des frais annexes qu'ils ont engagés. Cette revendication plus raisonnable que les 910 000 euros de plus-value réclamés voici quinze jours par Fontenla fera toutefois l'objet d'un arbitrage serré

Lundi 1er mars : les Alsaciens et leurs médias commencent à revoir l'avenir en rose, persuadés qu'ils sont que Fontenla et Hilali vont plier

Citation:
l'Alsace Il aura suffi d'une sortie musclée du président de la Ligue de Football Professionnel, Frédéric Thiriez, pour débloquer une situation qui s'enlisait depuis des semaines. Vendredi à Paris, le patron de la LFP, qui dit-on est en possession d'un dossier de cinq bons centimètres d'épaisseur sur le Racing, a plus que fortement suggéré aux propriétaires, Alain Fontenla et son associé Carousel Finance (représenté par son président Jafar Hilali), de s'effacer après trois mois d'un chaos sans précédent à la Meinau.

http://www.lalsace.fr/fr/images/get.aspx?iMedia=13145237

Mardi 2 mars : ça avance, ça avance disent les Alsaciens ... qui ont finalement rallongé leur offre de 300000 euros pour emporter le morceau. Attention à ne pas vendre la peau de l'ours avant de l'avoir tué

Citation:
l'Alsace Le rachat de 100 % des parts d'Alain Fontenla à prix coûtant (à savoir 1,6 million d'euros) et le remboursement des 3 millions d'euros injectés en compte courant par le Tourangeau et ses camarades de Carousel Finance étaient entendus depuis plusieurs jours. Il semblerait donc maintenant qu'un terrain d'entente puisse également être trouvé à propos des quelque 300 000 euros de frais réels engagés dans le fonctionnement du club par la troupe londonienne depuis le début du mois de décembre. Tout au long de la journée d'hier, les échanges ont en tout cas été réguliers entre Frédéric Sitterlé et Jafar Hilali, sous l'oeil bienveillant de Luc Dayan ....

Pendant ce temps la gouvernance du Racing se simplifie un peu avec le regroupement d'un certain nombre de mandat entre les mains de Christophe Cornelie, homme de confiance de Fontenla et Hilali depuis le début

Citation:
l'Alsace Sans surprise, l'actuel directeur général du Racing-Club de Strasbourg, Christophe Cornélie, a été élu ce soir en assemblée générale président d'EuroRacing, la holding de tutelle du club strasbourgeois, en remplacement d'Hervé Seck, qui avait démissionné le 21 janvier dernier. On a par ailleurs appris en marge de cette réunion à la Meinau que Christophe Cornélie était devenu le 19 février dernier gérant de l'autre holding de tutelle du RC Strasbourg, la société Racing Investissements, en lieu et place de l'éphémère Raphaël Varone, proche de l'avocat suisse Ralph Isenegger.

Jeudi 4 mars : ça y est les Alsaciens ont remis leur offre définitive de rachat, assortie d'un ultimatum au vendredi 5 mars minuit : ça passe ou ça casse !

Citation:
l'Alsace les investisseurs alsaciens ont formulé hier une offre officielle de rachat aux propriétaires du RCS. Ils ont donné à Jafar Hilali et Alain Fontenla jusqu'à ce vendredi minuit pour donner leur réponse. (...) Les Alsaciens sont disposés à racheter les parts de Racing Investissements à leur prix d'achat à Philippe Ginestet (1,6 million). Ils le sont aussi à rembourser le compte courant d'actionnaire (3 millions) injecté par Fontenla et Carousel. En principe au 30 juin, puisque la DNCG (1) a consigné ces 3 millions jusqu'à cette date. Mais ces derniers jours, Ancel n'excluait pas un paiement anticipé de tout ou partie de cette somme(...) En contrepartie (...) une exigence : que les propriétaires leur fournissent une garantie de passif sur les litiges qu'ils ont initiés (...) et qui, a priori, se limitent au licenciement du PDG Julien Fournier (...) Enfin, les Alsaciens auraient désormais intégré l'idée de prendre en charge les frais annexes (Luc Dayan, Benoît Rousseau, Hervé Seck ?) déjà honorés par Fontenla et Carousel Finance, sous réserve de justificatifs (...) H. Ancel qui ne confirme cependant pas le montant de 300000 euros évoqué dans ces colonnes dès notre édition de samedi.

Vendredi 5 mars: aïe, aïe le Racing laisse passer une belle occasion de se donner vraiment de l'air au classement en s'inclinant 1-2 à la Meinau contre Angers. Il y a un coup de moins bien au niveau sportif : les blessés sont nombreux et les affaires en coulisses doivent commencer à peser sur le moral

Samedi 6 mars: Patatra, ça casse, Hilali a rejeté la dernière offre des repreneurs alsaciens qui s'y voyaient déjà. Ca sent la grande désillusion

Citation:
l'Alsace Dans un mail adressé peu avant minuit, Hilali dit avoir « pesé le pour et le contre » et constaté « que l'offre est trop déséquilibrée. » Il annonce cependant être disposé à reprendre les négociations lundi, mais ajoute qu'il comprendrait que les investisseurs régionaux se retirent. Il souhaitait notamment un remboursement immédiat des 3 millions de compte courant et garder une participation même symbolique au capital de la SASP. Les Alsaciens, qui se réunissent ce matin, décideront de la poursuite ou non des tractations. La vente semble désormais très mal engagée.

Dimanche 7 mars : ça part en vrille ; noms d'oiseaux, et menaces voilées fusent de toute part illustrant bien toute la tension des discussions des dernières semaines. Fontenla se fend d'ailleurs d'une interview dans le style sale gosse qu'il pratique visiblement avec plaisir

Citation:
l'Alsace (Sitterlé) « On ne peut pas faire boire un âne qui n'a pas soif. » (Ancel) Ce qui vient de se passer est triste pour le football en Alsace. Je suis abattu, extrêmement déçu comme le sont beaucoup d'amateurs de foot alsaciens. (Pignatelli)Leurs yeux vont s'ouvrir. Leur cote de popularité ne va pas en s'améliorant, au contraire. Ils doivent se rendre compte qu'ils vont droit dans le mur et n'ont pas d'autre choix que de s'en aller. ».

Citation:
l'Equipe «Dès le début nous avons subi des pressions, commence M. Fontenla. Lors de notre première entrevue, l'un d'entre eux nous a dit (...) qu'ils attendaient que le club tombe pour qu'ils puissent le ramasser pour zéro euro. Que l'on n'avait rien à faire en Alsace. Ce sont des méthodes de mafieux. Quand la mafia calabraise veut racheter un night-club elle dit: "soit vous le vendez, soit on met le feu". J'ai l'impression d'être tombé dans une zone de non-droit».

Lundi 8 mars : les règlements de compte continuent de plus belle, la rupture est belle et bien consommée

Citation:
l'Alsace (Ancel à propos de Fontenla) « C'est un menteur. » (...) Chaque jour, ils envoient un peu plus le Racing dans le mur. ».

Citation:
20minutes.fr (Ancel) « Nous allons rester vigilants. Il n'est pas question qu'ils dépècent le club. On les empêchera de faire un trafic de joueurs car c'est le seul moyen de faire de l'argent dans le football »

Citation:
l'Equipe Après avoir refusé de vendre le club à un pool d'investisseurs locaux, pour 4,6 millions d'euros, le trader tourangeau Alain Fontenla déclare ce lundi aux Dernières Nouvelles d'Alsace qu'il ne souhaite plus céder ses parts. «Le Racing n'est plus à vendre», assène-t-il (...). Fontenla se dit aussi prêt à investir (...) «en plus des 3 millions d'euros déjà déposés en compte courant, somme nécessaire pour assurer le fonctionnement du Racing».
«C'est un lundi noir pour le club, ça ne peut plus continuer comme cela, a réagi auprès de l'AFP (...) Egon Gindorf (...). Les discussions sont finies mais les portes ne sont pas complètements fermées. L'intention de reprendre le club est toujours là». «On est tous pétrifiés, a reconnu Luc Dayan, nommé président de la SASP le 17 février après avoir accepté la mission de remettre le club sur les rails. On ne sait pas ce qu'il va se passer et je n'ai pas tous les éléments pour communiquer mais il peut toujours y avoir une issue».

Mardi 9 mars : Exit Ancel qui a échoué, le Maire, Roland Ries, rentre en personne dans la mélée et n'hésite pas à mettre tous ses arguments dans la balance : il bloque la subvention municipale. Le blocus s'organise !

Citation:
l'Alsace Le bruit court que vous auriez convié Frédéric Thiriez à Strasbourg avant la fin de semaine. Est-ce exact ?
Je le lui ai demandé, oui. J'attends encore sa réponse.
Quelles mesures comptez-vous prendre à l'encontre du club ?
(...) j'ai personnellement bloqué la subvention de 900 000 euros en attendant d'y voir plus clair. Les faits prouvent que j'ai bien fait. Mais je ne l'ai pas fait seulement parce que la façon dont se comportent les propriétaires est pour le moins opaque. Je l'ai fait aussi parce que le RCS a une dette importante à l'égard de la Ville pour la location de la Meinau, d'un montant de 680 000 euros.

http://www.lalsace.fr/fr/images/get.aspx?iMedia=13424232

Mercredi 10 mars : Fontenla n'en est plus à une surprise près. Sans doute histoire de montrer que c'est bien lui le patron, il sollicite Roland Courbis en direct à la radio pour lui proposer un poste de consultant au Racing

Citation:
l'Alsace Avec les nouveaux propriétaires du RCS, une surprise en cache toujours une autre : hier soir en direct sur RMC, Alain Fontenla a sollicité Rolland Courbis, qui anime l'émission « Coach Courbis », pour lui proposer un rôle de consultant. Un brin désarçonné, Rolland Courbis a répondu un brin gêné : « Pourquoi pas ? Mais avec ce que je lis et entends, le projet strasbourgeois me paraît très compliqué. Je préférerais tomber dans un endroit sympa, humain où je sois bien accueilli.»

Jeudi 11 mars : ]Maintenant c'est du grand n'importe quoi.[/g] Le Maire de Strasbourg, Roland Ries, lance son appel du 11 mars : « dehors Fontenla & cie, le Racing aux alsaciens ». On croit rêver ! En tous cas cette histoire commence à faire les choux gras de la presse nationale

Citation:
Ouest France Strasbourg c'est « un truc de fou » selon les mots de son nouveau président, Luc Dayan, (...) « A mon arrivée, il y avait un chaos général. » Ambiance...
Le Racing club de Strasbourg, c'est une comédie à l'italienne mais parfumée au kouglof.

Citation:
Nouvel obs La propriété du Racing est un feuilleton qui dure depuis plusieurs semaines et Roland Ries se méfie des actuels actionnaires majoritaires, qu'il soupçonne d'agir par pure spéculation.
"La meilleure façon de s'en sortir aujourd'hui, c'est que les propriétaires acceptent de vendre", a dit Roland Ries lors d'une conférence de presse.
"Je n'imagine pas un seul instant que le Racing Club de Strasbourg puisse prospérer contre le maire de Strasbourg, contre la Ligue professionnelle de football, contre de grandes entreprises locales et contre le public également", a ajouté l'élu socialiste.

Citation:
l'Equipe Nouvel épisode dans l'affaire de la reprise du Racing. Le sénateur-maire de Strasbourg, Roland Ries, a lancé jeudi «un appel solennel» à l'actuel propriétaire du club pour qu'il cède ses parts à un groupe d'investisseurs locaux. «Je lance un appel solennel à Alain Fontenla (le propriétaire du club) pour qu'il accepte la proposition faite par les repreneurs locaux, ce qui lui permettra de sortir de cette affaire la tête haute et sans perdre d'argent», a-t-il déclaré lors d'une conférence de presse.

Vendredi 12 mars : sourds à tous les quolibets et menaces dont ils font l'objet, les propriétaires du Racing font un nième pied de nez en laissant Jean-Claude Plessis, le médiatique ex-Président de FC Sochaux, annoncer son arrivée à la présidence du Racing.

Citation:
RMC.fr « Strasbourg est un club intéressant. Il y a un gros challenge. Cela va me permettre de sortir de ma torpeur. J'ai été contacté par les deux actionnaires. On s'est rencontrés. On s'est mis d'accord. Je vais remplacer Luc Dayan. Il y a quelques difficultés avec la mairie mais je vais m'en occuper. Je suis prêt à foncer. J'ai confiance. Il y a un beau projet mais c'est compliqué. C'est pour cela qu'on a fait appel à moi (rires). Je vais rencontrer les joueurs la semaine prochaine. Je suis là pour construire dans la durée. »

http://www.ouest-france.fr/photos/2010/03/12/100312180359680_89_0...

Une histoire de oufs tout celà ! Notre club est devenu la risée des médias, Fontenla a perdu la boule, et les repreneurs alsaciens font dans le populisme régional de bas étage alors qu'ils n'ont pas été capables de formuler une offre correcte à Ginestet lorsqu'il était temps de le faire proprement. Mais où va donc notre pauvre club ?

La seule conclusion que je puisse formuler à cette heure, c'est d'appeler tous les supporters du Racing à soutenir envers et contre tout nos joueurs. Ils représentent notre seule certitude, et méritent tout notre respect et notre soutien : ALLEZ RACING !!

Racing, la foire aux actionnaires

21/02/2010 17:06

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1 comm.

Il est temps de poursuivre notre grande Saga de la saison 2009 - 2010. Les producteurs de cette série, désormais installée dans le paysage médiatique alsacien à l'instar de la Foire Européenne dans le paysage culturel strasbourgeois, ont à nouveau fait preuve d'une incroyable originalité dans le scénario des épisodes de ces 3 dernières semaines.

Trahisons, humiliations, réconciliations, vexations, invectives, supputations, conspirations, ambitions ont rythmé les apparitions des différents protagonistes.

En toile de fond, réjouissons-nous néanmoins que les joueurs de l'équipe pro poursuivent leur remontée inespérée. Ils sont sans doute motivés par la rage que déclenche chez eux l'absence absolue de compétence et d'intérêt de leurs dirigeants. Continuez ainsi messieurs Janin et consorts ! Les supporters sont à nouveau avec vous. Vous êtes les seuls acteurs valables de cette Saga, et les qualités de combatitivité que vous démontrez depuis quelques semaines sont les preuves de votre professionnalisme.

29/1 : Strasbourg - Ajaccio 2-0
05/2 : Sedan Strasbourg 3-3
15/2 : Strasbourg - Nantes 1-0
19/2 : Strasbourg - Clermont 1-1

Et voila le Racing 11ème (ex-aequo) avec 5 points d'avance sur le 1er relégable, bravo les gars !

Mais revenons à nos moutons, euh ..., plutôt à nos chèvres en l'occurrence ! Résumé des épisodes du 24 janvier au 21 février

Lundi 25 janvier : Fontenla , enfin de retour en Alsace, déclare avoir régularisé la situation financière du Racing conformément aux exigences de la DNCG. Il semble choisir la voie de la raison en acceptant d'ouvrir 50% du capital aux Alsaciens. Pour tous les observateurs, c'est le signal de la sortie progressive du trader londonien

Citation:
L'Alsace Représentés par Henri Ancel, mandaté par la Ville de Strasbourg pour diriger les discussions, les investisseurs régionaux "vont pouvoir entrer au capital de la SASP à hauteur de 50%", a précisé Alain Fontenla (...)
A. Fontenla a également confirmé que 3 millions d'euros avaient été déposés sur les comptes courants du club, comme exigé par la DNCG (Direction nationale de contrôle de gestion) à la date du 26 janvier, à savoir demain.

Fontenla a même organisé une conférence de presse "tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil"
Conférence de presse FONTENLA 25 janvier 2010

Ah oui au fait Janin a enfin un adjoint, Serredszum a enfin vu son contrat être régularisé.

Mardi 26 janvier : On en avait perdu l'habitude : une information confirmée ! La DNCG confirme la régularisation de la situation financière du Racing, mais laisse le club sous recrutement contrôlé (la confiance règne)

Citation:
DNA Le Racing peut respirer. Les trois millions d'euros exigés par la DNCG, direction nationale du contrôle de gestion, ont bien été versés sur le compte-courant du club. Le gendarme financier en a pris acte sans prendre d'autre décision officielle. (...) La règle limitant les possibilités de recrutement reste de mise: pas d'achat de joueur sans vente à même hauteur.

Mercredi 27 janvier : Le mercato touche à sa fin, et les informations sur des futur-ex-futur joueurs du Racing fusent de toute part (on y reviendra plus tard). En attendant la gouvernance reste floue et "Iznogood Isenegger" continue à susciter le mystère, Fontenla annonçant son proche retrait du club

Citation:
L'Alsace Les acteurs du dossier alsacien dénoncent tous l'influence du conseiller sportif Ralph Isenegger. Or, Alain Fontenla a annoncé la fin de sa mission dès la clôture du mercato d'hiver le 1 er février...
(D. Pignatelli coupe) "Excusez-moi, mais j'ai vraiment du mal à croire que l'homme qui a monté le dossier de reprise, traite les transferts, a signé le contrat de Julien Fournier et signifié son licenciement à Pierre Ginestet, sans avoir de fonction et, donc, de légitimité au club, disparaisse de la scène dans cinq jours".

Jeudi 28 janvier : info ou intox, Henri Ancel lance à la presse qu'un accord a été trouvé permettant aux Alsaciens de reprendre 51% du Racing. Etonnante déclaration alors que pas même un protocole n'est venu sceller cet accord

Citation:
Le Monde Nouveau coup de théâtre au RC Strasbourg (L2) : Alain Fontenla a décidé mercredi de revendre 51 % de Racing Investissements, la holding de tutelle du club, à un collectif d'investisseurs locaux. M. Fontenla (...) devrait récupérer 810 000 euros dans la transaction, a expliqué le médiateur mandaté par la ville, Henri Ancel. (...) "Nous avons passé un accord de principe ce soir (mercredi). Rien n'est encore signé. Au départ, personne ne voulait faire du 50-50. Nous avons bataillé ferme, mais positivement, pour trouver un accord. On devient majoritaire", s'est félicité Henri Ancel, spécialiste en levée de fonds."

Vendredi 29 janvier : L'Alsace fait déjà la "necro" du passage de Fontenla pensant l'affaire pliée ... hum hum
Chronologie de deux mois dans l'enfer du pays FONTENLA

Dimanche 31 janvier : Pendant que les négociateurs s'accordent un repos dominical, le Mercato vient prendre le relais pour tenir en haleine les pauvres spectateurs. Un épilogue digne d'un mauvais épisode des pieds niklés, avec en victime Fanchone qui ne peut pas partir à Lille pour la seconde fois en 6 mois, et Fauvergue qui a été mis au pied du mur

Citation:
L'Alsace l'attaquant du Racing Nicolas Fauvergue aurait refusé la levée de son option d'achat d'un million d'euros en échange du transfert à Lille du jeune latéral gauche strasbourgeois, Jean-Alain Fanchone.
Le meilleur buteur du RCS, prêté cette saison au club alsacien par le LOSC, avait déjà fait savoir (voir L'Alsace du 13 janvier) qu'il avait son droit de regard sur une telle transaction. Nul doute que les événements qui ont agité ces deux derniers mois les coulisses du Racing ont dissuadé Fauvergue de s'engager plus avant avec Strasbourg

Albert Baning (milieu, ex-PSG) et Basile De Carvlho (attaquant, ex-Brest) sont finalement les deux renforts signés lors de ce mercato

Mercredi 3 février : Alors que le Racing a encore faire rire la France du foot pendant le mercato, son PDG Julien Fournier, toujours aux affaires, livre ses vérités qui lève un voile sur le capharnaum qu'est devenu le Racing, et sur la vénalité de Iznoggod Isenegger

Citation:
L'Alsace Des joueurs arrivaient de partout, alors que seul Habib Bellaïd était parti de chez nous, et que nous ne pouvions donc pas les engager. Ces trois derniers jours du mercato ont été ubuesques. Je ne peux pas expliquer l'inexplicable.

Le J'accuse de FOURNIER
Pendant ce temps Fontenla lance un pavé dans la mare : il veut 5,51 millions d'euros en échange de 100% des parts. C'était donc de l'intox cet accord :(

Jeudi 4 février : Henri Ancel commence à se dire qu'il se fait balader par Fontenla et le dit (à nouveau) dans la presse

Citation:
L'Alsace Alain Fontenla a beau avoir confié début décembre avoir été un piètre footballeur dans sa jeunesse, il cultive à merveille l'art du dribble et du contre-pied. Hier matin, il annonce ne pas être là « pour faire des bénéfices. » Huit heures plus tard, il fixe les conditions d'un désengagement partiel ou total. « Nous proposons de vendre notre participation soit ... 51 % de la SASP au prix de 3,81 millions, le groupe Fontenla Carousel conservant 49 % avec un pacte d'actionnaires ; soit 100 % du FC Football Capital Limited (Ndlr : la première des trois holdings de tutelle du club) à 5,51 millions. »(...) Rapporté à l'achat du RCS (1,6 million) et au compte courant injecté (3 millions, dont 1,5 pour Fontenla et 1,5 pour Carousel), la plus-value serait de 900000 euros. Pas mal pour quelqu'un qui « n'est pas là pour faire des bénéfices. »

Pour encore compliquer la situation, les différents audits en cours, révèle que le Racing a une affaire "Chilavaert" en cours en justice qui représente une véritable épée de Damoclés

Citation:
L'Alsace « Chila » est licencié à l'automne 2001. Il attaque le club aux Prud'hommes pour licenciement abusif et demande 700000 euros de salaires impayés et dommages et intérêts. Il dévoile surtout l'existence d'une convention sous seing privé, d'un montant de 4,2 millions de dollars, qu'aurait signée Proisy. Le Paraguayen affirme n'avoir perçu que 200 000 dollars et réclame le solde de 4 millions (Ndlr : environ 3 millions d'euros). L'ancien tennisman (Patrick Proisy) dénoncera cette convention comme un faux et portera plainte contre son ex-gardien pour « faux et usage de faux ». À l'été 2006, la justice renverra les deux parties dos à dos, arguant que « le doute subsiste (...) Mais la procédure prud'homale engagée par Chilavert contre le RCS est toujours en cours. Pour le club et, donc, ses propriétaires, le risque global est énorme : 3,7 millions d'euros.

Mardi 9 février : Ca y est après des semaines de discussions, et palabres en Alsaciens, Henri Ancel a réussi à transmettre à Fontenla une offre de reprise du club. Nulle doute que ce dernier va grimacer en calculant qu'elle représente une moins value de 910000 euros pour lui

Citation:
France Football L'homme d'affaires strasbourgeois Henri Ancel, nommé par la municipalité pour réunir un tour de table d'investisseurs alsaciens et racheter le Racing Club, a formulé une offre, lundi, à Alain Fontenla, l'actuel actionnaire majoritaire du RCS, dont la position est contestée. Le montant de cette proposition s'élèverait à 4,6 millions d'euros, selon Ancel. L'entourage de Fontenla, qui exige 910 000 euros supplémentaires, a fait savoir que l'offre serait étudiée.

Mercredi 10 février : Jour D'AG au Racing, et en présence de Fontenla s'il vous plait. Fontenla distribue les bons et mauvais points, mais au final rien n'est clair, mis à part le débarquement d'Isenegger (personne ne s'en plaint)

Citation:
L'Alsace « Isenegger a un carnet d'adresses », fait écho Fontenla. « Il nous a mis en relation, est allé chercher Julien Fournier, puis Luc Dayan. Mais après ce qui s'est passé, nous avons décidé de nous en séparer. Si les débats se sont focalisés sur le rôle clef de l'avocat, l'actionnaire minoritaire Dominique Pignatelli a cru déceler une lutte d'influence que laissent d'ailleurs filtrer les propos de Cornelie ci-dessus. « J'ai le sentiment d'avoir assisté à une passe d'armes entre Cornelie et Fournier. Ça laisse planer un doute sur le maintien de ce dernier à la présidence si la vente du club échoue ou si elle n'est pas conclue avant l'AG du mercredi 17 février. » Le silence du PDG hier soir était finalement peut-être plus lourd de sens que tous les discours.

Vendredi 12 février : le Racing en fait vivre plus d'un, de qui s'agit-il ? Les experts comptables bien sûr ! et encore un audit mandaté, celui-ci par Ancel et les repreneurs Alsaciens (dont la plupart sont actionnaires minoritaires depuis des années)

Citation:
L'Alsace l'audit allégé demandé par Henri Ancel(...) a débuté hier. Il devrait durer une petite semaine et sera livré par les actuels commissaires aux comptes du club, les cabinets Mazars et Segec. "Inutile de multiplier les procédures de ce genre.(...), depuis que Philippe Ginestet a décidé de vendre en juin dernier, (les salariés) ont vu passer une kyrielle d'experts comptables. » Le dernier en date le cabinet parisien Barberi est venu à la Meinau en début de semaine et travaille depuis une bonne dizaine de jours pour le compte du propriétaire Alain Fontenla.

Lundi 15 février : Julien Fournier a de plus en plus de mal à se faire respecter par le clan Fontenla, ça sent la fin de son bail. Pour de bon cette fois-ci ?

Citation:
L'Alsace J'ai toujours dit que je peux travailler avec quelqu'un s'il y a du respect mutuel. Mais si je me fais marcher dessus, ça devient plus difficile. Les gens prennent parfois ma politesse et ma bonne éducation pour de la faiblesse. Ils se trompent. (...) Mais dans tous les cas, entre un actionnaire ou un pool d'actionnaires d'un côté et un PDG de l'autre, il doit exister un minimum de confiance.

Mercredi 17 février : Au Racing, le mercredi ce n'est pas le jour des enfants (quoique ...) mais celui des AG. Cette fois-ci au jeu du poker menteur Fontenla les a encore tous mis minables : exit la propoistion d'Ancel, exit Fournier et bonjour Dayan Président

Citation:
France Football le trader tourangeau Alain Fontenla a rejeté la proposition financière des candidats à la reprise. «Il n'y a pas grand-chose à dire, depuis trois mois c'est la même chose. Ça ne leur convient pas. Il faut faire d'autres propositions», a déclaré Roland Weller, ancien président du Racing de 1994 à 1997 et acteur du projet de reprise. Ancel perd patience «Si dans quinze jours ce n'est pas réglé c'est fini», a déclaré le médiateur. «Il n'y a pas que le montant mais aussi certaines procédures à préciser», a précisé Dominique Pignatelli, administrateur alsacien.
Fournier écarté, Dayan président. Réunis en conseil d'administration dans la foulée, les administrateur ont voté la mise à pied du président Julien Fournier, nommé le 4 décembre, et nommé Luc Dayan président du conseil d'administration.

http://www.lemonde.fr/image/2010/01/05/546x273_1378955_0_f9da_ill...

Jeudi 18 février : Finis les sourires de façade, c'est réglement de compte à OK Corral. Henri Ancel dégaine le premier, cible principale : Fontenla le sale gosse de Londres

Citation:
L'Alsace « Il s'est mis tout l'environnement à dos. Aujourd'hui, c'est terminé. J'ai des valeurs et je ne peux pas m'asseoir dessus pour négocier », a affirmé Henri Ancel. Il a précisé qu'il souhaitait désormais négocier directement avec Jafar Hilali, patron de la société Carousel Finance, actionnaire minoritaire de Racing Investissements (la holding de tutelle du RCS) et partenaire financier d'Alain Fontenla. « Je demande que Fontenla parte, et je ferai tout ce qui est en mon pouvoir pour ça. Pour discuter, nous devrons savoir qui est notre interlocuteur. Cet interlocuteur ne peut plus être Fontenla. Si lui reste, les négociations sont rompues. En revanche, si Jafar Hilali a le pouvoir pour les mener, elles se poursuivront. »

Vendredi 19 février : Pendant que la foire aux actionnaires déroule son lot de mesquineries, le flegmatique Pascal Janin creuse son sillon. Outre les résultats sportifs qui commencent à plaider pour lui, son groupe est soudé, et il se laisse même aller à une petite boutade de circonstance

Citation:
L'Alsace Quatre ! C'est le nombre de présidents que Pascal Janin a vu passer depuis sa nomination au poste d'entraîneur le 12 août dernier : Léonard Specht (démissionnaire le soir même), Philippe Ginestet, Julien Fournier et, maintenant, Luc Dayan. Un fait rarissime. « C'est indépendant de ma volonté », sourit le moustachu, amusé par la remarque. « Mais bon, à Strasbourg, on ne fait jamais rien comme les autres. Je n'avais jamais vécu ça avant. Il m'étonnerait que je vive ça après. »

Dimanche 21 février : Les bons Dayan, Hilali et Cornélie sont là pour jouer les intermédiaires de service, et éviter ainsi à Ancel de se retrouver face au gamin colérique qu'est Fontenla.

Citation:
DNA (...) à entendre Olivier Kachkach, le représentant de Carousel Finance, (...) « Il y a effectivement un conflit de personnes, mais on reste dans une recherche de solution, souligne l'administrateur au CA du club strasbourgeois. Luc Dayan est au coeur de la négociation. Pour discuter, Henri Ancel a la possibilité de rencontrer les représentants de Carousel Finance, lundi, à Paris. »

Cher lecteur qui est arrivé à ce stade de cet interminable post, je salue ton courage et ton infinie passion pour les histoires à dormir debout du Racing ! Aurons-nous l'envie et la patience de raconter tout cela à nos petits-enfants au coin de la cheminée dans 30 à 40 ans ? Tout dépend de la fin de cette Saga, et là franchement on est dans le pâté !!

Suite aux prochains épisodes (si j'en ai le courage)

Racing, les apprentis actionnaires

23/01/2010 15:38

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2 comm.

Face au succés médiatique, les producteurs ont décidé de prolonger la saga consacrée aux subresauts économico-juridico-sportifs du Racing Club de Strasbourg. Ces deux dernières semaines ont à nouveau déjoué les conjectures les plus fines, et ont malheureusement à nouveau apporté leur lot de déconvenues pour les supporters alsaciens. Aujourd'hui on est au moins champion de France de quelque chose : le championnat des clubs les plus mal dirigés.

Mais il y a une petite éclaircie dans cet océan de noirceur : les résultats sportifs. tirons un coup de chapeau à Janin et sa troupe de pros. On les croyait perdus pour le foot en novembre; ils sont en train de forcer un destin bien sombre en sortant enfin de la zone de relégation après une victoire contre Laval 4-1 et un nul à Arles-Avignon 1-1 (+)

Résumé des épisodes du 11 au 22 janvier 2010 :

Lundi 11 janvier : Lors du conseil d'administration, Julien Fournier confirme qu'il est bien un professionnel responsable. Il choisit de ne pas abuser de ses pouvoirs mandataires pour bloquer la situation. Au contraire, avec les actionnaires minoritaires , il vote la délégation de pouvoirs à Christophe Cornélie, et permet ainsi à Fontenla d'avoir les mains libres pour mettre en oeuvre toutes ses décisions. Pour autant l'avenir reste totalement flou

Citation:
DNA ... deux décisions prises par le conseil d'administration à la majorité, à l'exception de deux abstentions. Christophe Cornélie devient directeur général délégué, il représente les intérêts d'Alain Fontenla, et une assemblée générale sera convoquée avant la fin du mois, dans une quinzaine de jours.
Elle devrait se traduire par le départ du président Fournier, à la tête du RCS depuis le 4 décembre et l'arrivée de nouveaux administrateurs

http://www.lepays.fr/fr/images/get.aspx?iMedia=12516526

Mardi 12 janvier : Fontenla a les mains libres, et avant toute chose il faut alléger la masse salariale. Le meilleur joueur du Racing Habib Bellaïd est logiquement convoité

Citation:
RMC les dirigeants du LOSC souhaitent recruter dans le cadre d'un prêt jusqu'à la fin de la saison le défenseur de Strasbourg Habib Bellaïd, qui appartient toujours à l'Eintracht Francfort

Mercredi 13 janvier : Pendant que le Racing s'active pour alléger ses frais fixes, une inquiétude ravageait Janin et les supporters : quelle gravité pour la blessure de Gueye. Double bonne nouvelle : il est bien blessé donc ne pourra pas être immédiatement vendu, mais le diagnostic s'avère finalement assez modéré. On le reverra fin mars sur les pelouses

Citation:
l'Asace ... touché au genou gauche, le jeune attaquant du Racing craignait une rupture des ligaments croisés, une opération et six mois d'absence.
Finalement, le diagnostic du spécialiste est moins alarmiste. Quelques fibres sont rompues mais il n'y a pas de rupture ligamentaire totale. L'opéraiton n'est donc pas nécessaire ... Son absence est estimée à six semaines.

Vendredi 15 janvier : Pour Bellaïd ce sera finalement la L1 à Boulogne-sur-mer. Après avoir donné un sacré coup de main pour remettre de l'ordre dans la défense du Racing, le jeune espoir répond logiquement à une opportunité qui va lui permettre de reprendre une trajectoire plus conforme à ses ambitions et son talent. Sans lui ses coéquipiers réussissent une très belle performance face à Laval avec un esprit d'équipe et de combativité retrouvés. Victoire 4-1 qui permet de mettre un peu de côté les ridicules tribulations des dirigeants et actionnaires

Citation:
RMC ... Habib Bellaïd, va être prêté sans option d'achat dans les prochaines heures à Boulogne-sur-Mer. L'Eintracht Francfort, à qui il appartient toujours

Citation:
l'Alsace Très belle victoire du Racing ce soir face à Laval 4 buts à 1, grâce des buts de Bah (2), Sikimic et Brahmia ! L'embellie dans le jeu entrevue face à Lyon vendredi dernier malgré la défaite s'est donc confirmée. Le Racing a bien joué, et on retiendra le superbe match de Othon et le premier but en pro de Brahmia.

Samedi 16 janvier : Acalmie après la victoire contre Laval. Une petite info tout de même pour garder le rythme : Pierre Ginestet, frère de Philippe, est remercié par l'occulte Isenegger qui n'a aucun statut légal pour agir au nom du Racing. Curieux procédé totalement illégal : il n'a reçu aucune convocation à un entretien préalable : amateurisme dans le monde des pros

Citation:
l'Alsace « J'ai rencontré le nouveau conseiller sportif Ralph Isenegger jeudi et il m'a signifié mon départ », confirme le futur ex-recruteur ... « Maintenant, j'attends que cette annonce orale se formalise par un courrier écrit. » Son départ, qui fera au minimum l'objet d'une transaction financière, sera supporté par le RCS, tout comme l'indemnité versée au futur ex-PDG, Julien Fournier.

Dimanche 17 janvier : Amateurisme ... ? Pire que cela, en coulisse le feu couve devant l'incapacité à faire entériner les décisions. Le bon Docteur Dayan qui se fait discret depuis sa joute verbale peu glorieuse envers Julien Fournier commence à manifester son agacement. Sa mission doit être bien laborieuse à conduiree

Citation:
l'Alsace « Que Cornelie ne soit pas là et qu'à cause de son absence ou parce que de nouveaux garde-fous ont été posés par les administrateurs (*), on ne puisse pas formaliser le contrat d'un entraîneur adjoint (Cyril Serredszum) et d'un préparateur physique (Michel Dufour) , ça fait partie des choses qui m'énervent », s'agace Dayan, « Ce n'est pas normal. J'ai parfois le sentiment que les dirigeants n'ont pas conscience de la nécessité de prendre des décisions vitales avant le 31 janvier, ... Plus nous attendrons et moins nous serons efficaces pour l'avenir. »

Lundi 18 janvier : Attention là ça s'accélère à un rythme jamais vu. Désormais Dayan flippe vis-à-vis de la DNCG qu'il revoit le 19 janvier. Il faut de l'argent et vite . Rappelez-vous DrDayan ce que vous disiez il y a quinze jours à votre arrivée sur ce sujet !

Citation:
l'Alsace Alors qu'il lui (avait) demandé de ne pas accéder à la requête de la DNCG de bloquer trois millions d'euros sur le compte courant du RCS, Luc Dayan suggère désormais à Alain Fontenla de sortir le carnet de chèques. «Lors du premier passage le 6 janvier, nous avons fourni une attestation bancaire sur la surface financière d'Alain Fontenla. Mais maintenant qu'il possède, après le conseil d'administration de lundi dernier, le contrôle total du club, il serait de bon ton qu'il injecte de l'argent dans Racing Investissements. Peut-être va-t-il le faire. Il est en tout cas souhaitable qu'il le fasse avant l'audition de mardi.»

Le même jour, veille de passage devant la DNCG, Henry Ancel, grand coordinateur du plan de reprise alsacien, annonce qu'il est enfin prêt à proposer un rachat sans perte à Alain Fontenla. Mais qu'ont-ils fait depuis des mois ces alsaciens lorsque Ginestet cherchait à vendre ? Et puis quel est leur projet, leur mode de gouvernance ? Là aussi c'est bien flou et tardif. Mais au moins y-a-t-il l'espoir d'une alternative en cas de catastrophe

Citation:
l'Alsace nous sommes prêts à intervenir s'il le faut et que nous ne laisserons pas tomber le club si la DNCG le sanctionne lourdement ce mardi. Nous voulons aussi montrer à Alain Fontenla que nous sommes l'alternative la plus crédible, sauf si un investisseur capable d'injecter seul des dizaines de millions d'euros lui a fait une offre. L'important, c'est de sauver le Racing, d'être constructif, pas de jeter de l'huile sur le feu.

Mardi 19 janvier : Le Racing frôle la catastrophe devant la DNCG. Fontenla a joué et perdu. Il a tenté à nouveau de forcer la main de la DNCG sans mettre la main à la poche. La DNCG change de ton, après la mise sous contrôle de la masse salariale, là c'est l'avenir du Racing est mis en sursis. Fontenla injecte 3 millions d'euros en compte courant avant mardi prochain sinon le risque risque la relégation voire l'exclusion

Citation:
Eurosport Ultimatum pour Strasbourg
La DNCG a demandé à Strasbourg de trouver d'ici au 26 janvier 3m d'euros pour combler le déficit prévisionnel, sous peine de sanctions.
Ces sanctions peuvent aller jusqu'à la relégation administrative ou à l'exclusion du championnat.

Pendant ce temps-là l'équipe pro obtenait un nul mérité 1-1 sur la pelouse du 4ème Arles-Avignon. Le Racing pointe à la 16ème place, enfin non relégable. Jusqu'à quand entraineur et joueurs pourront-ils rester hermétiques au foutoir des coulisses ?

Mercredi 20 janvier : A fleur de peau, les journalistes s'enflamment à la moindre information. Diversion ou pas, toujours est-il que le nom d'un nouvel actionnaire minoritaire et futur président du Racing est annoncé comme si c'était déjà fait. Stéphane Tessier, vice-président de Lorient, entre dans la danse

Citation:
l'Alsace Avant même de prendre la présidence du RCS le jeudi 28 janvier, Stéphane Tessier est déjà à l'oeuvre.... L'actuel administrateur et vice-président du FC Lorient qui devra démissionner de ses fonctions deviendra le 23 e président de l'histoire du club strasbourgeois, le cinquième en seulement sept mois.... Reste à savoir si cet énième pion dans l'échiquier gigantesque étalé sur les bords du Krimmeri par Alain Fontenla est là pour durer. Hier, l'intéressé n'a pas souhaité s'épancher sur le sujet.

Jeudi 21 janvier : Pour la première fois un joueur sort de sa réserve. Stéphane Pichot, l'un des joueurs expérimentés du groupe, et un proche de Dayan qu'il avait cotoyé à Lille sort de ses gonds. Ca ne sent vraiment pas bon

Citation:
l'Alsace Le latéral droit dévoile un ras-le-bol que partagent ses coéquipiers. Son coup de gueule met en lumière le risque de voir le malaise général déteindre sur le groupe... « Comme tout le monde, les joueurs attendent. Ils apprennent tout par les journaux. Un ras-le-bol s'installe, ne serait-ce que par rapport à la situation ubuesque du nouvel adjoint Cyril Serredszum. Il devait signer la semaine dernière. Ça a été repoussé de jour en jour et ce n'est toujours pas fait. Tous les joueurs en fin de contrat (14 sur 27) sont dans l'incertitude. D'autres lisent qu'ils vont devoir partir... Fontenla, nous ne l'avons jamais vu »

Vendredi 22 janvier : Ca s'accélère encore plus. En route pour un tour de Carroussel! Jafar Hilali dont le nom avait été l'objet d'un vrai jeu de piste en décembre réapparaît en tant que potentiel investisseur minoritaire. Par contre c'est déjà fini pour Monsieur Tessier (ex-futur président. Quant à Fontenla il aurait commencé à mettre la main à la poche.

Citation:
l'Alsace Selon son directeur de la communication, Alain Fontenla a viré 1,5 million d'euros hier sur le compte courant du RCS. Carousel Finance, la société de Jafar Hilali, présenté le 4 décembre comme le nouveau copropriétaire avant de retourner dans l'ombre, est pour sa part censée verser le solde (1,5 million) lundi. Quant à Stéphane Tessier, pressenti pour devenir le futur président salarié, il a déjà jeté l'éponge.
« On est chez les fous et ça continue. » Cette citation de l'actionnaire minoritaire Thierry Wendling date du 5 janvier et devrait être déposée par l'intéressé pour obtenir un Copyright

Bon arrêtons-nous là car le mal de tête nous gagne. Laissons les acteurs reprendre leur souffle le temps d'un week-end. Mais la situation est très critique. Mardi prochain la DNCG demandera les preuves matérielles d'un versement de 3 millions d'euros en compte courant sur les comptes du Racing, faute de quoi le pire est à craindre. Mais n'oublions pas que la recette du succès des grandes saga c'est de permettre au héros de toujours rebondir même dans les situations les plus desespérées. Espérons que le héros est bien le Racing !

Racing, ton univers impitoyable ....

09/01/2010 17:27

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Et oui, 3ème billet sur la saga à succès qu'a lancée notre cher ex-président Ginestet. C'est comme à la télé, il pensait que sa sortie donnerait lieu à une série de quelques épisodes nostalgico-financiers, finalement c'est désormais une véritable série à rebondissements !

Le problème c'est que le Racing n'en est pour l'instant pas la vedette. Les acteurs sont innombrables et souvent mauvais, l'intrigue est roccambolesque pour ne pas dire grandguignolesque ou mieux encore iznogoodesque, mais le Racing et ses supporters en sont les victimes acharnées :(

Résumé des épisodes des deux dernières semaines :

27 décembre : Les pseudo-candidats au rachat du Racing se bousculent, on ne sait plus où donner de la tête. Pourtant ce n'est pas le 1er avril !

Citation:
Revue de presse du Racingstub
. 22:54 - Fontenla propose un partenariat à Ciup! - KCB
. 13:27 - Thiriez soutient les Alsaciens - L'Alsace
. 13:18 - Reprise - Ciup en stand-by - L'Alsace
. 13:18 - Racing - Une demi-saison de galère - L'Alsace
. 09:53 - José Cobos : « Je suis là ! » - DNA

28 décembre : Pendant que Fontenla se tâte (vendra, vendra pas), l'équipe est au repos avec un bilan sportif à mi-saison bien peu reluisant. Le Racing est pour l'instant en position de relégable en National

Citation:
Site officiel ... l'heure est au bilan de cette première moitié de saison 2009-10. L'équipe strasbourgeoise a réalisé un parcours laborieux, avec une entame de championnat loupée. Elle termine ce cyle aller à la 18e place du classement...

29 décembre : Fontenla a fini de se tâter (pour le moment), la série commençait à tourner en rond, il décide de faire entrer en scène un nouveau personnage clé. Luc Dayan débarque au Racing. C'est un médecin diplômé qui a l'habitude de se pencher au chevet des clubs de foot français malades

Citation:
France3 Alsace Luc Dayan vient en Alsace pour une période de 4 mois, dans un rôle de "spécialiste" afin de redresser la situation du Racing. Fontenla, représentant de l'actionnaire principal du club est donc revenu sur sa décision de se retirer.

30 décembre : Premier diagnostic du Docteur Dayan : Alain Fontenla n'a pas fait une aussi bonne affaire que ce qu'il croyait. Combien ça lui coûte à Fontenla de s'entendre dire ce qu'il sait déjà ?

Citation:
l'Alsace « le club a un déficit structurel net de 7 millions d'euros par an. (...) La situation au Racing me fait penser à celle de Nice à l'époque (en 2002, NDLR), affirme le nouvel homme fort de Fontenla. En rachetant les parts de Philippe Ginestet pour 1,5 million d'euros, Alain Fontenla a cru faire une bonne affaire. Moi, je n'en suis pas si sûr. »

31 décembre : Adieu 2009 année de toutes les galères : la montée ratée d'un cheveu, le retour de trop de l'ange Gress , la double sortie vautrée de guignol Ginestet, la super-présidence de notre bon Léon, l'arrivée du Khalife Fontenla et d'Isenegger son Iznogood. Revivez cela en vidéo en cliquant sur le lien ci-dessous
L'année 2009 du Racing en vidéo

1er janvier : Ose-t-on souhaiter une bonne année au Racing ? En tout cas, le maire de Srasbourg, Roland Ries, s'inquiète toujours autant pour l'avenir du Racing

Citation:
l'Alsace "Le Racing Club de Strasbourg n'appartiendra jamais totalement à un actionnaire exclusif. Il est le patrimoine de tous les footballeurs, de tous les amoureux du ballon rond et bien évidemment un élément constitutif de l'attractivité et de l'image de la Ville de Strasbourg"

2 janvier : La conférence de presse du professeur Dayan. Un exercice de communication d'où il ressort que Dayan est certes très rompu à ce genre d'exercice, mais qu'il a aussi une très haute estime de lui-même, bien plus haute en tous cas que celle qu'il a pour la DNCG, et les supporters du Racing dont il n'évoque même pas l'existence.

5 janvier : Bon après Dayan, on croyait avoir un répit au niveau des nouveaux acteurs, que nenni, voici Hervé Seck illustre journaliste inconnu, chargé de la communication (sic!) et nouveau président d'Euroracing, la holding qui contrôle le club

Citation:
DNA L'assemblée générale d'EuroRacing, la holding qui contrôle le Racing Club de Strasbourg, a porté Hervé Seck, un journaliste de 33 ans, à la présidence. Un épisode de plus dans le rocambolesque dossier strasbourgeois. Il est en effet le septième acteur entré en scène, après Roman Loban Alain Fontenla, Jafar Hilali, Ralph Isenegger, Christophe Cornelie et Raphaël Varone.

6 janvier : jour de DNCG pour le Racing, Docteur Dayan ayant donné la leçon auparavant, la DNCG rend un verdict mi-figue mi-raisin. Le Racing est sous recrutement contrôlé, et un nouveau rendez-vous est fixé au 19 janvier. Fontenla évite de devoir sortir son carnet de chèque tout de suite, mais en a-t-il encore un ?

Citation:
l'Alsace Le club strasbourgeois est autorisé à recruter à titre non onéreux, à condition, cependant, que la masse salariale des arrivées ne dépasse pas celle des départs. Autrement dit : pour faire signer de nouveaux éléments, il va devoir se débarrasser d'autres.

7 janvier : Le recrutement est contrôlé, mais le staff du Racing ne cesse de s'etoffer. La saga du Racing va bientôt ressembler à un Peplum. Nouveau recruteur, nouvel adjoint pour Janin, et Camadini qui reste

Citation:
l'Alsace C'est Luc Dayan qui le dit : « A priori, l'encadrement de la masse salariale ne concerne que les joueurs. » Sauf contrordre, le Racing devrait donc pouvoir poursuivre la restructuration organisationnelle pilotée par Ralph Isenegger, l'avocat genevois récemment promu conseiller sportif. Engagé début septembre pour deux saisons, le coordinateur sportif Pascal Camadini a déjà été confirmé dans ses fonctions. Hier matin, le Corse a même reçu à la Meinau le nouveau recruteur recommandé par Isenegger, Jean-Luc Witzel.

Agé de 49 ans, ce Haut-Rhinois natif de Mulhouse et domicilié à Blotzheim n'est pas un inconnu sur la place. Ancien scout de Manchester City (2000-2002), proche de Gérard Houllier pour lequel il a régulièrement travaillé à l'époque où le directeur technique national entraînait Liverpool (...)

Elle pourrait s'accompagner d'une autre : celle de Cyril Serredszum (38 ans) comme adjoint.

8 janvier : Dayan ne doute de rien, il suggère à Fontenla d'ouvrir son capital aux investisseurs alsaciens! Ca sent le traitement placebo! Ils ne sont peut-être pas les rois du foot nos actionnaires minoritaires locaux, mais c'est vraiment les prendre pour des Schàmbung !

Citation:
l'Alsace La décision a été prise d'ouvrir le capital du Racing-Club de Strasbourg aux investisseurs régionaux et extérieurs, a fait savoir cet après-midi le nouvel homme fort du club alsacien, Luc Dayan, au cours d'une conférence de presse. (...) Le projet aura sans doute du mal à séduire les investisseurs régionaux, déjà lancés dans le montage d'un projet de reprise du club alsacien depuis trois semaines, avec le soutien des élus strasbourgeois ainsi que de la Ligue de football professionnel.

9 janvier : Et Fournier dans tout cela ? Ben il négocie son départ, mais il a toujours les clés puisque c'est lui qui détient les pouvoirs de signature. Pas une seule Assemblée Générale en vue afin de le démettre de ses mandats et clarifier l'autorité de signature. Quel bordel, quelle incompétence, quelle inconscience : Fournier qui se casserait avec la cassette de Fontenla au nez et à la barbe de Isenegger-Iznogood et de Doc Dayan. Ca ferait une suite au niveau de ce qu'est la saga Racing jusqu'à présent. Mais j'ai trop de respect (présumé) pour Monsieur Fournier, je ne vote donc pas pour ce scénario. Suite aux prochains épisodes

Racing, pire que Dallas

27/12/2009 20:10

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Je ne pensais pas si bien dire, lorsque j'écrivais le 13 décembre dernier que la saga du Racing nous réservait peut-être encore bien des surprises. Malheureusement, mis à part la victoire contre Guingamp 2-0, elles ont toutes été mauvaises.

Mais où cette descente aux enfers s'arrêtera-t-elle ? Même dans les pires séries télé américaines, le bien finit toujours par triompher du mal ...

Résumé des épisodes tragiques des deux dernières semaines :

14 décembre : Coach JPP veut des garanties, chat échaudé craint l'eau froide...

Citation:
L'Alsace Il ne dirigera pas le décrassage de ce matin. Si, entre J. Fournier et l'ancien « serial buteur », tout est réglé sur la base d'un contrat de 18 mois, JPP préfère s'entourer de précautions et a, du coup, retardé sa signature de 48 heures. Le temps pour le club bas-rhinois d'être reçu pour la 2ème fois en moins de deux semaines par la DNCG. Sa première audition le 3 décembre n'avait pas appelé de commentaire particulier

15 décembre : jour d'examen pour Fontenla (euh non lui il a séché), et Fournier devant la DNCG. C'est le jour le plus ubuesque depuis longtemps. Ce qui devait n'être qu'une formalité aux dires de tout le monde ....... La journée avance et aucune déclaration de la part de la DNCG, aucunes news sur le web, au passage lors de la même séance Bastia est reçu, toujours rien côté Racing. Ca s'interroge, ça stresse côté racingstub, ............., et puis voilà à 23h10 (!!!) un communiqué sybillin tombe sur le site officiel du Racing

Citation:
Site officiel Etant donné l'état des comptes financiers laissé par Philippe Ginestet et Jean-Luc Herzog, il a été demandé au nouvel actionnaire de répondre à une négligence de trésorerie. Il est bien entendu que M. Fontenla répondra favorablement à la demande de la DNCG. Le nécessaire sera fait dans les délais souhaités

A partir de ce moment tout le monde pressent que le racing vient de rentrer dans l'oeil d'un cyclone dont personne ne connaît ni la puissance, ni la longévité!

16 décembre : le ciel est tombé sur la tête des amoureux du Racing, et la presse se déchaîne contre le flou absolu qui entoure les nouveaux actionnaires, l'origine de leurs fonds et la réalité de leur projet

Citation:
L'Alsace Depuis bientôt quinze jours et la cession du club par Philippe Ginestet à Roman Loban, M. Jafar, Jafar Hilali et finalement Alain Fontenla - tout le monde s'y perd - cette supposée communication maîtrisée confine au pathétique. Malgré le silence radio observé hier par toutes les parties, l'information a fini par transpirer : la DNCG a mis sa décision en délibéré jusqu'au 6 janvier. Sur les motifs qui l'ont conduit à s'accorder ce délai de réflexion, rien n'a filtré. Mais on peut supposer qu'ils tournent autour de deux axes : soit Alain Fontenla n'a pas fourni la caution nécessaire pour garantir le déficit prévisionnel de 5 millions d'euros pour 2009-2010 ; soit le gendarme financier de la LFP compte diligenter une enquête sur l'origine des fonds.

Dans les deux cas de figure, l'affaire ne sent pas bon. Cet épisode semble donner raison à tous les sceptiques qui ont dénoncé les conditions du processus de vente

17 décembre : Un des épisodes les plus mouvementés de la saga. Fontenla dit qu'il en a assez et qu'il veut revendre, pour se rétracter à moitié en fin de journée. JPP ne viendra pas et Janin est donc en sursis, mais sans savoir pour combien de temps. Les politiques inquiets des retombés financières et aussi publiques de cette affaire (le Racing c'est important pour la popularité de nos chers élus), en appellent aux instances dirigeantes du foot et au gendarme de la finance. Enfin notre cher Ginestet dit qu'il a tout bien fait lors de cette vente et que là il n'en revient mais il savait pas. Bref Ginestet c'est super-neuneu. Dans cette tempête un capitaine émerge, Julien fournier, qui bien que dindon de la farce décide de rester pour tenir la barre (ce qu'il en reste ...)

Citation:
l'Alsace «J'ai effectivement présenté ma démission hier, a précisé J. Fournier. Mais j'ai reconsidéré provisoirement ma position aujourd'hui, car ce serait irresponsable de ma part de quitter le RCS maintenant.»
L'ex-bras droit de Pape Diouf à l'OM a également indiqué qu'il n'était «pas au courant du tout du renoncement d'Alain Fontenla. Je l'ai appris ce matin par l'attaché de presse du club qui l'avait lui-même découvert sur le site internet du journal L'Alsace, www.lalsace.fr».
A la question, «vous sentez-vous floué ?», Julien Fournier a répondu : «Pour le moins. J'ai l'impression de vivre un cauchemar.»

18 décembre : Fournier choisit son camp, celui du Racing, en se mettant à table et révèle le projet grand-guignolesque de Fontenla et consorts (Isenegger en particulier de plus en plus pressenti comme le mauvais génie de cette farce)

Citation:
l'Alsace Ses doutes. «J'ai commencé à en avoir ce jour-là (le 4 décembre). J'ai appris juste avant la conférence de presse l'existence d'un 2 e actionnaire dont j'ignorais l'identité (Ndlr : un certain Jafar Hilali qui s'est avéré être 48 heures plus tard le représentant d'Alain Fontenla). Le 9 décembre, je rencontre M. Fontenla pour la première fois. Je lui parle de mes deux conditions. Il m'assure qu'il n'y a pas de problème. Mais à ma grande surprise, j'apprends dans la presse qu'il va nommer un vice-président (Christophe Cornelie) et un recruteur (Ralph Isenegger). Autour de M. Fontenla gravitaient des personnes qui défendaient d'abord leurs intérêts personnels.»

Le début de la fin. «Après la réunion de la DNCG à laquelle n'assistent pas, à ma surprise, Hilali et Cornelie, qui devaient être là, nous en tenons une autre avec Fontenla et Isenegger. Là, on me fait comprendre qu'il faut se séparer d'un très grand nombre de joueurs et que ceux susceptibles de les remplacer sont déjà prévus. On me parle de joueurs exotiques, un Letton, un Moldave, un Ghanéen, un ancien Marseillais aussi. Je réponds qu'il n'est pas possible de recruter des joueurs sans les connaître parfaitement.»

19 décembre : Dans la tempête Janin et son groupe relèvent la tête. Victoire 2-0 contre Guingamp. Ce n'est pas du grand jeu, mais là on a vu une équipe volontaire. Janin gagne le respect des supporters par une attitude extrêmement professionnelle, et qui sait il va peut-être finir par durer

Citation:
l'Alsace «Mes garçons sont allés chercher des ressources supplémentaires pour donner du plaisir à des supporters sûrement envahis par le doute. C'est leur cadeau de Noël. Mais c'est aussi un cadeau pour nous. Nous avions besoin de ces points. La preuve : nous sommes encore relégables, mais nous nous sommes bien rapprochés du milieu de tableau. Mon avenir ? Je souhaiterais que l'équipe parle pour moi. De toute façon, je ne sais pas à qui m'adresser. Si on me demande de rester après la trêve ? Je suis resté alors qu'on m'avait demandé de partir. Si maintenant, on me dit de rester, je vais finir par m'incruster (rires).»

19 et 20 décembre : Fontenla assure le strict minimum en récupérant la gérance de la société Racing Investissements, propriétaire du racing, évitant la mise sous administration judiciaire. Pour renforcer encore un peu le flou ambiant, c'est un nouvel acteur qui fait son entrée en scène à cette occasion, Raphaël Varone.
Pendant ce temps les Alsaciens se réveillent mais quel désordre, et que c'est tard : les Lohr, Kientz, Pignatelli, Weller y vont chacun de leur petite déclaration. Mais rien n'avance vraiment.

21 décembre : Ciup se présente en sauveur, mais pose ses conditions à Fontenla

Citation:
l'Equpe L'homme d'affaires a rencontré Alain Fontenla, propriétaire du club alsacien depuis le 4 décembre, à deux reprises. Mais «il a déjà acheté beaucoup plus cher que ce que j'avais proposé à Philippe Ginestet (l'ancien actionnaire majoritaire du RCS) et il semble avoir des velléités de faire une plus-value». En cas de reprise de Strasbourg, Ciup pourrait emmener dans ses bagages Luis Fernandez, dont il est proche.

22 décembre : Le Racing sombre au Havre 0-3

Citation:
l'Alsace En encaissant deux buts coup sur coup en début de 2e période, les Strasbourgeois ont perdu toute chance hier au Havre. Battus 3-0, ils passeront les fêtes dans un costume de relégable.

24 décembre : les candidats alsaciens à un projet régional de reprise se sont réunis pour tenter de s'organiser.

Citation:
l'Alsace Même s'ils ont délégué Henri Ancel, mandaté par la municipalité de Roland Ries, pour être leur porte-parole, tous ont convenu que cette première prise de contacts avait été fructueuse. (...) Tout, mais pas à n'importe quel prix. Ancel est catégorique : « Le prix exigé par Fontenla ne peut se situer qu'entre 1 euro et 1,6 millions, le tarif qu'il a payé Philippe Ginestet. Il serait immoral de lui proposer un centime de plus, de lui permettre de réaliser une plus-value après le bazar qu'il a semé. Nous n'irons rien quémander. Nous n'avons pas d'échéances à honorer, lui, si

Pas mal d'intentions exprimées mais cette grande alliance semble bien compliquée à organiser, aucun leader ne se dégageant pour conduire les négociations et construire un nouveau projet. Un pétard de Noël alsacien qui va faire pschittt ? Suite aux prochaines épisodes !

Racing, le Dallas de l'Est

12/12/2009 21:08

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