- Note
- 0.0 / 5 (0 note)
- Date
- Catégorie
- Avant-match
- Lectures
- Lu 1.337 fois
- Auteur(s)
- Par royrodgers
- Commentaires
- 0 comm.
Après avoir récolté le point du match nul mercredi sur le Rocher monégasque, le Racing accueille ce soir le FC Metz, rival héréditaire et concurrent direct au maintien ou à la lanterne rouge, selon l'optimisme de chacun.
Un enjeu ? Oui, et quel enjeu !
Ce soir, aux alentours de 22h, les plus optimistes sauront s'il est encore raisonnablement possible d'entretenir la petite flamme d'espoir qui brûle encore en eux, cette petite flamme ondoyante et mystérieuse dans laquelle certains voient encore, en plissant un peu les yeux, se dessiner l'exploit d'un maintien en L1. C'est que le Racing et son adversaire du soir sont solidement installés dans la charrette brinquebalante des relégables, avec une bonne dizaine de bornes de retard sur le dernier wagon à destination de l'Elite, occupé par Sochaux et ses 22 points. En effet, si le Racing n'a remporté qu'une seule victoire en 21 matchs de L1, les Messins n'ont guère fait mieux, remportant 2 victoires et comptant par la même deux points d'avance sur le Racing, deux point qu'il conviendrait de rattraper dès ce soir, question de fierté. Car pour le moment, et même si cela doit heurter notre orgueil, il faut bien reconnaître que les Grenats sont devant les Bleus, et ce en dépit de la qualité de jeu développée par les hommes de Jacky Duguépéroux, réputée supérieure à celle de leur adversaires du soir. Alors, même si l'expression est quelque peu galvaudée tant elle a été employée cette saison, c'est donc bien à un véritable match de la dernière chance, rehaussé par un enjeu de suprématie régionale, qui aura lieu ce soir.
Que disent les chiffres ?
A la Meinau, le FC Metz réussit d'habitude plutôt bien au Racing, si l'on excepte le passage à vide 2001-2004 : sur 45 matchs de championnat, on compte 18 victoires strasbourgeoises contre 12 messines, et 15 matchs nuls. Et qui ne se souvient pas de ce soir de mai 2005, où le Racing remportait brillamment son face à face avec son rival du Grand Est par 3 buts à 1, s'assurant par la même le maintien ? Depuis, à Strasbourg, l'eau a coulé sous les ponts, la valse des joueurs et des dirigeants est devenue insensée et frénétique, et l'équipe fanion se trouve en fâcheuse posture au classement. Un coup d'oeil sur le récent parcours des deux clubs en L1 nous montre également qu'ils sont sur un pied d'égalité si l'on s'en tient aux 5 derniers matchs : le bilan est de 1 victoire, 2 nuls et 2 défaites de chaque côté.
Les forces en présence
Pour se préparer à ce match et, plus généralement, à l'improbable exploit du maintien, Messins et Strasbourgeois ont adopté deux stratégies bien différentes. Les premiers ont fondamentalement renouvelé leur secteur offensif, en recrutant deux vieilles connaissances. En effet, le Russe Ruslan Pimenov, déjà passé par la Lorraine la saison dernière, a été prêté par le Lokomotiv Moscou. L'international Guinéen Souleymane Youla, en partie formé à Metz, a lui quitté le Besiktas Istanbul pour la Moselle, et aurait bien pu faire les beaux jours du Racing. Les deux joueurs étant qualifiés pour le derby de ce soir, ils devraient être alignés par Joël Muller. En effet, jusqu'ici, l'attaque messine a déçu, le Coréen Ahn, annoncé comme une star, n'a marqué que 2 buts et ses compères Tum (1 but), Gueye (1 but) ou Zewlakov (aucun but) n'ont pas fait mieux.
Côté strasbourgeois, vu de loin, la tactique de préparation à l'exploit est pour le moins obscure : le Racing, en proie lui aussi à de récurrents problèmes d'efficacité offensive (11 buts marqués en championnat, tout comme Metz), s'est en effet séparé de son élément le plus talentueux et le plus efficace jusqu'alors dans ce secteur. Mickaël Pagis (4 buts en L1), la tête - de cochon, diront certains - ailleurs depuis quelque temps, a ainsi quitté le navire alsacien pour céder au chant des sirènes (des sardines ?) marseillaises. De plus, la direction du club semble encore et toujours minée par les querelles intestines entre nouveaux et futurs-ex dirigeants. Ainsi, rapport de cause à effet ou non, l'attaquant tant espéré sur les bords du Krimmeri se fait-il toujours attendre. Si l'on ajoute à cela le retour semble-t-il avorté, ou retardé, de Yacine Abdessadki, et les arrivées d'Abou Mossalem et d'Edgard Gnoleba Loué, recrues défensives, on peut douter des capacités strasbourgeoises à réduire nos amis lorrains en potée. La réponse se trouve peut être dans la détermination du jeune Kevin Gameiro, auteur de deux doublés en coupe de France et de l'UEFA, ou du côté des espoirs à confirmation tardive mais au talent réel que sont Alexander Farnerud et Amara Diané.
Les équipes probables
Bien évidemment, les deux équipes devront faire sans leurs africains sélectionnés à la CAN : Karim Haggui, Haikel Gmamdia et Arthur Boka côté Racing, Agassa, Djiba et Cherif-Touré côté FC Metz. Notons encore les pensionnaires de l'infirmerie : Sidi Keita, Habib Bellaïd, Salim Arrache et Pontus Farnerud, chez les Bleus; Ouadah, Paisley, Renouard chez les Grenats. La suspension d'Obraniak allonge la liste des absents côtés messin, et le milieu de terrain lorrain s'en trouvera fortement modifié.
La défense du Racing n'enregistrera pas l'arrivée du latéral gauche Abou Mossalem qui n'est finalement pas qualifié. Guillaume Lacour se chargera donc du côté gauche. Gnoléba Loué devrait a nouveau être chargé de la récupération au milieu, secondé par Pascal Johansen. Dans une configuration offensive, les ailes seraient occupées par Le Pen et Diané, et l'on trouverait alors Alexander Farnerud et Kévin Gameiro, pour une première titularisation en L1 en pointe.
On peut dès lors pronostiquer les compositions des deux équipes qui s'affronteront ce soir :
Racing Club de Strasbourg :
FC Metz :
L'année dernière, à l'occasion de ce derby, environ 24 000 personnes s'étaient rendues au stade de la Meinau pour assister à ce qui avait été la conclusion de l'opération maintien, dans une ambiance festive. Cette fois ci, il faudra au moins autant de ferveur pour que commence la mission impossible.
Ce soir, aux alentours de 22h, les plus optimistes sauront s'il est encore raisonnablement possible d'entretenir la petite flamme d'espoir qui brûle encore en eux, cette petite flamme ondoyante et mystérieuse dans laquelle certains voient encore, en plissant un peu les yeux, se dessiner l'exploit d'un maintien en L1. C'est que le Racing et son adversaire du soir sont solidement installés dans la charrette brinquebalante des relégables, avec une bonne dizaine de bornes de retard sur le dernier wagon à destination de l'Elite, occupé par Sochaux et ses 22 points. En effet, si le Racing n'a remporté qu'une seule victoire en 21 matchs de L1, les Messins n'ont guère fait mieux, remportant 2 victoires et comptant par la même deux points d'avance sur le Racing, deux point qu'il conviendrait de rattraper dès ce soir, question de fierté. Car pour le moment, et même si cela doit heurter notre orgueil, il faut bien reconnaître que les Grenats sont devant les Bleus, et ce en dépit de la qualité de jeu développée par les hommes de Jacky Duguépéroux, réputée supérieure à celle de leur adversaires du soir. Alors, même si l'expression est quelque peu galvaudée tant elle a été employée cette saison, c'est donc bien à un véritable match de la dernière chance, rehaussé par un enjeu de suprématie régionale, qui aura lieu ce soir.
Que disent les chiffres ?
A la Meinau, le FC Metz réussit d'habitude plutôt bien au Racing, si l'on excepte le passage à vide 2001-2004 : sur 45 matchs de championnat, on compte 18 victoires strasbourgeoises contre 12 messines, et 15 matchs nuls. Et qui ne se souvient pas de ce soir de mai 2005, où le Racing remportait brillamment son face à face avec son rival du Grand Est par 3 buts à 1, s'assurant par la même le maintien ? Depuis, à Strasbourg, l'eau a coulé sous les ponts, la valse des joueurs et des dirigeants est devenue insensée et frénétique, et l'équipe fanion se trouve en fâcheuse posture au classement. Un coup d'oeil sur le récent parcours des deux clubs en L1 nous montre également qu'ils sont sur un pied d'égalité si l'on s'en tient aux 5 derniers matchs : le bilan est de 1 victoire, 2 nuls et 2 défaites de chaque côté.
Les forces en présence
Pour se préparer à ce match et, plus généralement, à l'improbable exploit du maintien, Messins et Strasbourgeois ont adopté deux stratégies bien différentes. Les premiers ont fondamentalement renouvelé leur secteur offensif, en recrutant deux vieilles connaissances. En effet, le Russe Ruslan Pimenov, déjà passé par la Lorraine la saison dernière, a été prêté par le Lokomotiv Moscou. L'international Guinéen Souleymane Youla, en partie formé à Metz, a lui quitté le Besiktas Istanbul pour la Moselle, et aurait bien pu faire les beaux jours du Racing. Les deux joueurs étant qualifiés pour le derby de ce soir, ils devraient être alignés par Joël Muller. En effet, jusqu'ici, l'attaque messine a déçu, le Coréen Ahn, annoncé comme une star, n'a marqué que 2 buts et ses compères Tum (1 but), Gueye (1 but) ou Zewlakov (aucun but) n'ont pas fait mieux.
Côté strasbourgeois, vu de loin, la tactique de préparation à l'exploit est pour le moins obscure : le Racing, en proie lui aussi à de récurrents problèmes d'efficacité offensive (11 buts marqués en championnat, tout comme Metz), s'est en effet séparé de son élément le plus talentueux et le plus efficace jusqu'alors dans ce secteur. Mickaël Pagis (4 buts en L1), la tête - de cochon, diront certains - ailleurs depuis quelque temps, a ainsi quitté le navire alsacien pour céder au chant des sirènes (des sardines ?) marseillaises. De plus, la direction du club semble encore et toujours minée par les querelles intestines entre nouveaux et futurs-ex dirigeants. Ainsi, rapport de cause à effet ou non, l'attaquant tant espéré sur les bords du Krimmeri se fait-il toujours attendre. Si l'on ajoute à cela le retour semble-t-il avorté, ou retardé, de Yacine Abdessadki, et les arrivées d'Abou Mossalem et d'Edgard Gnoleba Loué, recrues défensives, on peut douter des capacités strasbourgeoises à réduire nos amis lorrains en potée. La réponse se trouve peut être dans la détermination du jeune Kevin Gameiro, auteur de deux doublés en coupe de France et de l'UEFA, ou du côté des espoirs à confirmation tardive mais au talent réel que sont Alexander Farnerud et Amara Diané.
Les équipes probables
Bien évidemment, les deux équipes devront faire sans leurs africains sélectionnés à la CAN : Karim Haggui, Haikel Gmamdia et Arthur Boka côté Racing, Agassa, Djiba et Cherif-Touré côté FC Metz. Notons encore les pensionnaires de l'infirmerie : Sidi Keita, Habib Bellaïd, Salim Arrache et Pontus Farnerud, chez les Bleus; Ouadah, Paisley, Renouard chez les Grenats. La suspension d'Obraniak allonge la liste des absents côtés messin, et le milieu de terrain lorrain s'en trouvera fortement modifié.
La défense du Racing n'enregistrera pas l'arrivée du latéral gauche Abou Mossalem qui n'est finalement pas qualifié. Guillaume Lacour se chargera donc du côté gauche. Gnoléba Loué devrait a nouveau être chargé de la récupération au milieu, secondé par Pascal Johansen. Dans une configuration offensive, les ailes seraient occupées par Le Pen et Diané, et l'on trouverait alors Alexander Farnerud et Kévin Gameiro, pour une première titularisation en L1 en pointe.
On peut dès lors pronostiquer les compositions des deux équipes qui s'affronteront ce soir :
Racing Club de Strasbourg :
FC Metz :
L'année dernière, à l'occasion de ce derby, environ 24 000 personnes s'étaient rendues au stade de la Meinau pour assister à ce qui avait été la conclusion de l'opération maintien, dans une ambiance festive. Cette fois ci, il faudra au moins autant de ferveur pour que commence la mission impossible.
