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- Par jeanclaude
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Dimanche, le Racing retrouve la Beaujoire. Un déplacement jamais abordé de gaieté de coeur ! Retour sur les derniers mois du FCNA.
Passation de pouvoir
En 2000, la Socpresse, groupe de presse, devient l'actionnaire principal du FC Nantes. 2001 est une année faste ponctuée par le titre de champion mais depuis le club va de mal en pis : deux changements de président, une restructuration du club, quelques changements d'entraîneur et des résultats médiocres.
Jean-Luc Gripond, qui s'est notamment fait remarquer comme directeur général de l'écurie de F1 Prost Grand Prix, entre au FC Nantes au printemps 2001 avant d'être nommé Président du Directoire suite au changement de statut du club. Ses méthodes sont innovantes dans ce club familial : lui qui parle d' « entreprise sportive », souhaite stabiliser et assurer la pérennité du club; cela ne passe pas nécessairement que par les résultats sportifs, mais aussi par d'autres sources de revenus.
Mais ses méthodes ne fonctionnent pas, alors que les résultats sportifs ne sont guère reluisants, il gesticule pour faire passer son Manifeste pour l'esprit du foot et ne parvient pas à résoudre les problèmes internes du club.
Le FCNA, club historique qui n'a pas quitté l'élite du football français depuis 1963, est au fond du gouffre et frôle la relégation lors de la saison précédente. Jean-Luc Gripond est pris en grippe depuis longtemps par le public qui réclame sa tête. Entre temps, la Socpresse, l'actionnaire principal, a été racheté par le groupe Dassault. La restructuration du club tant souhaitée arrive à point, exit Gripond, Rudi Roussillon, conseiller de Serge Dassault, est nommé président. Serge Le Dizet est confirmé au poste d'entraîneur. Néanmoins le doute persiste quant aux réelles motivations de Serge Dassault qui n'est pas particulièrement connu pour son amour pour le sport.
Un été plus calme dans les vestiaires
Le nouveau président veut rester dans la tradition nantaise en déclarant que le centre de formation devait rester le principal vivier de l'équipe pro. Surtout que les moyens mis en place pour renforcer un effectif à un point de la L2 quelques mois auparavant ne sont pas à la hauteur : 4M d'euro sont mis à la disposition du staff technique. L'objectif principal est de recruter un attaquant de pointe confirmé qui fait tant défaut depuis plusieurs saisons, d'autant plus que le meilleur buteur Mamadou Bagayoko, qui sort d'une saison correcte, a quitté le navire. Les autres départs sont anecdotiques : Pujol, Ahamada, Drouin peu utilisés ou encore le défenseur brésilien Caceres, qui n'a jamais convaincu.
Au rayon arrivées, deux défenseurs rejoignent les bords de la Loire, l'Haïtien Pierre et l'ancien Messin Signorino, soucieux de franchir un nouveau palier dans sa carrière prometteuse. Le nouvel attaquant sera Bamogo, pas vraiment le buteur providentiel espéré.
Serge Le Dizet allait devoir s'appuyer sur un groupe peu retouché et espérer un esprit de revanche de ses troupes pour obtenir le salut après l'année de purgatoire vécue.
Le groupe nantais s'articule autour de cadres légitimes par leurs performances : l'Argentin Cetto en défense, le milieu Toulalan un temps courtisé par Lyon et promis à un bel avenir et l'inamovible Landreau au poste de gardien. Seule la ligne d'attaque manque de leader. D'ailleurs, le recrutement estival n'a pas vraiment réussi à combler ce manque, ni celui des problèmes récurrents à certains postes, comme celui d'arrière droit.
Mais cette année encore, le FC Nantes reste fidèle à son habitude et regroupe plusieurs joueurs issus du cru, les anciens comme Da Rocha ou Savinaud ou encore les plus jeunes Fae, Glombard ou Dimitrijevic (entre autres).
Mi-figue mi-raisin
La nouvelle direction est venue pour redresser le club sportivement et décrocher si possible une qualification européenne à l'issue de cette saison. Celle-ci s'annonce même prometteuse puisque le club pointe en tête après deux journées, suite à une victoire de prestige sur les terres rivales des Rennais. S'ensuivent des matches en demi-teinte ponctués par des résultats irréguliers.
Depuis la 8e journée, les Nantais marchent sur des oeufs et accumulent les revers. Même s'ils flirtent avec le bas du classement, on note un mieux, bonifié par deux victoires consécutives à domicile. Leur dernier match s'est soldé par une défaite à Marseille, de justesse, due à un coup de génie de Ribery.
A domicile, les Nantais ont acquis quatre victoires pour deux nuls et deux défaites. Lyon est venu et a vaincu, ce qui n'est pas vraiment une surprise. Par contre des mal-classés, Ajaccio et Metz, ont réussi à ramener des points de leur déplacement.
L'équipe probable :
Source : JJJ'accuse !
En 2000, la Socpresse, groupe de presse, devient l'actionnaire principal du FC Nantes. 2001 est une année faste ponctuée par le titre de champion mais depuis le club va de mal en pis : deux changements de président, une restructuration du club, quelques changements d'entraîneur et des résultats médiocres.
Jean-Luc Gripond, qui s'est notamment fait remarquer comme directeur général de l'écurie de F1 Prost Grand Prix, entre au FC Nantes au printemps 2001 avant d'être nommé Président du Directoire suite au changement de statut du club. Ses méthodes sont innovantes dans ce club familial : lui qui parle d' « entreprise sportive », souhaite stabiliser et assurer la pérennité du club; cela ne passe pas nécessairement que par les résultats sportifs, mais aussi par d'autres sources de revenus.
Mais ses méthodes ne fonctionnent pas, alors que les résultats sportifs ne sont guère reluisants, il gesticule pour faire passer son Manifeste pour l'esprit du foot et ne parvient pas à résoudre les problèmes internes du club.
Le FCNA, club historique qui n'a pas quitté l'élite du football français depuis 1963, est au fond du gouffre et frôle la relégation lors de la saison précédente. Jean-Luc Gripond est pris en grippe depuis longtemps par le public qui réclame sa tête. Entre temps, la Socpresse, l'actionnaire principal, a été racheté par le groupe Dassault. La restructuration du club tant souhaitée arrive à point, exit Gripond, Rudi Roussillon, conseiller de Serge Dassault, est nommé président. Serge Le Dizet est confirmé au poste d'entraîneur. Néanmoins le doute persiste quant aux réelles motivations de Serge Dassault qui n'est pas particulièrement connu pour son amour pour le sport.
Un été plus calme dans les vestiaires
Le nouveau président veut rester dans la tradition nantaise en déclarant que le centre de formation devait rester le principal vivier de l'équipe pro. Surtout que les moyens mis en place pour renforcer un effectif à un point de la L2 quelques mois auparavant ne sont pas à la hauteur : 4M d'euro sont mis à la disposition du staff technique. L'objectif principal est de recruter un attaquant de pointe confirmé qui fait tant défaut depuis plusieurs saisons, d'autant plus que le meilleur buteur Mamadou Bagayoko, qui sort d'une saison correcte, a quitté le navire. Les autres départs sont anecdotiques : Pujol, Ahamada, Drouin peu utilisés ou encore le défenseur brésilien Caceres, qui n'a jamais convaincu.
Au rayon arrivées, deux défenseurs rejoignent les bords de la Loire, l'Haïtien Pierre et l'ancien Messin Signorino, soucieux de franchir un nouveau palier dans sa carrière prometteuse. Le nouvel attaquant sera Bamogo, pas vraiment le buteur providentiel espéré.
Serge Le Dizet allait devoir s'appuyer sur un groupe peu retouché et espérer un esprit de revanche de ses troupes pour obtenir le salut après l'année de purgatoire vécue.
Le groupe nantais s'articule autour de cadres légitimes par leurs performances : l'Argentin Cetto en défense, le milieu Toulalan un temps courtisé par Lyon et promis à un bel avenir et l'inamovible Landreau au poste de gardien. Seule la ligne d'attaque manque de leader. D'ailleurs, le recrutement estival n'a pas vraiment réussi à combler ce manque, ni celui des problèmes récurrents à certains postes, comme celui d'arrière droit.
Mais cette année encore, le FC Nantes reste fidèle à son habitude et regroupe plusieurs joueurs issus du cru, les anciens comme Da Rocha ou Savinaud ou encore les plus jeunes Fae, Glombard ou Dimitrijevic (entre autres).
Mi-figue mi-raisin
La nouvelle direction est venue pour redresser le club sportivement et décrocher si possible une qualification européenne à l'issue de cette saison. Celle-ci s'annonce même prometteuse puisque le club pointe en tête après deux journées, suite à une victoire de prestige sur les terres rivales des Rennais. S'ensuivent des matches en demi-teinte ponctués par des résultats irréguliers.
Depuis la 8e journée, les Nantais marchent sur des oeufs et accumulent les revers. Même s'ils flirtent avec le bas du classement, on note un mieux, bonifié par deux victoires consécutives à domicile. Leur dernier match s'est soldé par une défaite à Marseille, de justesse, due à un coup de génie de Ribery.
A domicile, les Nantais ont acquis quatre victoires pour deux nuls et deux défaites. Lyon est venu et a vaincu, ce qui n'est pas vraiment une surprise. Par contre des mal-classés, Ajaccio et Metz, ont réussi à ramener des points de leur déplacement.
L'équipe probable :
Source : JJJ'accuse !
