Saison 2023/2024
Racing Club de Strasbourg

Difficile d'y croire encore

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Après-match
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Par marc
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Diané a sonné la révolte à son entrée en jeu © Karim Chergui

Tétanisés par la peur pendant plus d'une heure, le Racing a dû attendre l'entrée en jeu de Diané pour enfin se montrer conquérant face à de pâles Niçois qui étaient largement prenables. Au final, le Racing doit encore une fois se contenter du ma

Le Racing débute bien sa rencontre. Le Pen, Arrache et Pagis s'activent bien sur le front de l'attaque, mais petit à petit, l'équipe lève le pied visiblement très soucieuse de ne pas encaisser de contre attaque. Le remplacement de l'expérimenté Devaux, blessé au mollet, par le tout jeune Yann Schneider (son premier match chez les pros) n'a pas eu pour effet de rassurer tout le monde, même si au final le jeune pensionnaire de la CFA a livré un copie plus qu'honorable.

C'est donc Nice qui se montre le premier dangereux par l'intermédiaire de son petit feu follet Baky Koné, servi par Bagayoko dans la surface. Nicolas Puydebois, finalement préféré à Stéphane Cassard, ferme parfaitement son angle et empêche l'Ivoirien de cadrer son tir qui échoue à côté (38ème). La mi-temps se termine sur un faux rythme opposant deux équipes beaucoup trop prudentes pour se montrer réellement dangereuses.

La seconde période reprend exactement comme la première s'est terminée. Rien ne se passe ou presque. C'est l'entrée d'Amara Diané, à 25 minutes de la fin du match, qui va réellement pousser le Racing à se porter aux avants postes. C'est d'abord Mickaël Pagis qui aurait pu ouvrir le score suite à un bon centre de la droite. Sa reprise à bout portant du pied gauche échoue malheureusement à quelques centimètres du poteau gauche de Gregorini. (69ème). Puis Amara Diané qui après un raid solitaire dans le camp niçois se retrouve en position de frappe à 16 mètres du but. Son tir est facilement bloqué par Grégorini. Soutenus par un public qui veut y croire et qui donne de la voix dans les 20 dernières minutes, les Alsaciens font le siège du camp niçois. Les tentatives se multiplient mais la défense niçoise articulée autour du géant Traoré et du teigneux Abardonado ne rompt pas. Sur un énième corner alsacien, Pontus Farnerud arrive à trouver le cadre mais Gregorini est suppléé par un de ses défenseurs qui repousse la menace (85ème). C'est finalement Salim Arrache, qui aura passé le match à alterner le très bon et le très mauvais, bien lancé par Pagis dans la surface, qui a une chance de tuer la rencontre. Sa frappe croisée est malheureusement détournée par Gregorini (88ème).

La rencontre se termine sur un coup franc très ambitieux d'Arthur Boka qui part dans les nuages. 0-0 score final, le Racing s'est malheureusement libéré beaucoup trop tard pour espérer gagner. Avec seulement 7 points au compteur et 7 points de retard sur le premier relégable, on voit mal comment le RCS pourrait s'en sortir. Alain Afflelou se dit optimiste et promet des recrues d'envergure au mercato, mais ne sera-t-il pas déjà trop tard ? Après Rome (ce jeudi), le Racing ira à La Beaujoire à Nantes où il n'a jamais gagné dans son histoire, puis recevra Sochaux, un candidat direct au maintien, avant d'aller chez d'étonnants Nancéiens et d'accueillir l'OM à la Meinau. Le programme a de quoi faire peur. Mais aujourd'hui, quel match ne fait pas peur ?

marc

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