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- Par fremen-bleu
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Retour à la réalité du terrain pour le Racing qui affronte ce soir (20h) l'OGC Nice à la Meinau. Enfin une victoire, histoire de rebondir après avoir touché le fond ?
Désormais seul et bon dernier du championnat, le Racing accueille ce soir l'OGC Nice de Mamadou Bagayoko pour un match dont il est presque inutile de rappeler à quel point il est capital. Face à un adversaire revanchard après une défaite contre Bordeaux et à l'aise hors de ses bases depuis le début de la saison, il faudra (enfin) afficher un visage conquérant malgré les multiples absences et traduire sur le terrain la bonne ambiance affichée aux entraînements : en un mot se montrer décisif...
Résumé de l'épisode précédent
Le Marseille de l'Est, voilà au moins un qualificatif indémodable du Racing. C'est qu'il s'en est passé des choses depuis le dernier non-match en date des Bleus face à Lille. Sans doute pétrifiés par leur propre ombre, ils n'ont vu que celle d'Odewinge, avec, en conséquence, un match plié après six minutes de jeu, le reste n'étant plus qu'anecdotique (encore que le but de Lichsteiner puisse intéresser les amateurs d'X Files).
Sur le plan sportif ? Rien de concret... Enfin si, quand même ! On avait annoncé que coach Jacky Duguépéroux allait devoir faire ses valises, et puis non, finalement, il est resté (Gilbert Gress n'étant pas intéressé et Gernot Rohr étant occupé) et risque bien de « mourir », que ce soit avec ses idées ou celles des autres (le résultat étant le même).
N'oublions pas le passage, éclair, de Tiburce Darrou (vous devez forcément le connaître, c'était celui de la Star Academy), préparateur physique de vedettes. Il n'aura même pas tenu jusqu'au premier prime time, le verdict décisif du jury Dugué (toujours à la recherche de la nouvelle star) l'ayant renvoyé à ses chers élèves... « Désolé, mais nous ne recherchons personne de votre profil ».
S'il présentait lui aussi un mauvais profil, il faut laisser à Fredi Bobic l'honneur d'avoir passé plus de temps du côté de la Meinau que Tiburce Darrou. Mis à l'essai en début de semaine, l'ancien international allemand (34 ans) n'a finalement pas été jugé intéressant par l'entraîneur du Racing, chose ô combien surprenante concernant un joueur qui ne l'a jamais intéressé.
Marcel Desailly, de retour du Qatar, aurait également été approché, mais là, c'est le profil du Racing qui ne correspond pas (d'après notre futur président, il aurait pourtant pu résoudre le problème offensif de l'équipe !). Mais qu'à cela ne tienne, six à huit joueurs devraient venir renforcer l'équipe au mercato, une surprise sud-américaine étant même envisageable ! On en saura plus la semaine prochaine...
Au milieu de toutes ces informations, la seule chose qu'il est vraiment important de retenir, car c'est d'elle que tout a découlé, est que le futur président du Racing ne se nomme ni Marc Keller ni Patrick Adler et encore moins Philippe Ginestet, mais bel et bien Alain Afflelou. Celui passé par Bordeaux, le PSG et Créteil, celui qui affirmait ne plus jamais vouloir s'investir dans le football...
Après tous ces non-bouleversements, on comprend mieux l'utilité d'un psychologue (en la personne de Pascal Martin) pour les joueurs... Dommage toutefois qu'aucune assistance n'ait été prévue à ce jour pour les supporters !
Au final, en ce qui concerne le secteur sportif, rien n'a changé depuis le match de Lille, même si, après tout, c'est bien sur le terrain que se scellera le sort de la rencontre (et peut-être celle de Duguépéroux, mais là c'est une autre histoire).
«Le jour où nous gagnerons ce premier match, nous partirons en trombe ensuite.»
Mickaël Pagis en est conscient, il ne saurait plus être question d'une simple victoire comme déclic. Pour encore espérer se sauver, il faut désormais enfiler les victoires comme des perles. Avec sept points de retard sur Sochaux, premier non relégable, et une place peu enviable de lanterne rouge du championnat, il y a en effet urgence. Sans jamais s'être pris de réelle valise, le Racing a touché le fond. Depuis la dernière journée, les supporters n'ont même plus la maigre satisfaction d'être devant l'honni rival grenat dont l'effectif et le jeu sont pourtant un perpétuel sujet de dérision...Un départ en trombe aussi tardif sera-t-il toutefois suffisant ?
Des absents à foison
La défense du Racing est décimée par les absences conjuguées de Cédric Kanté, Karim Haggui et d'Yves Deroff. Le tout jeune Schneider a ainsi été appelé dans le groupe de 20 joueurs. Manquent également à l'appel l'attaquant Kévin Gameiro, victime d'une entorse du genou, ainsi que l'énigmatique Tunisien Haykel Gmamdia, auteur d'un doublé cette semaine avec sa sélection mais non retenu par l'entraîneur strasbourgeois. Passeur décisif lors de la même rencontre, Hosni Abd Raboh ne devrait pas débuter le match. Bonne nouvelle par contre, le Racing bénéficie tout de même du retour de blessure d'Alexander Farnerud.
Frédéric Antonetti n'est lui non plus pas épargné par les forfaits. Rod Fanni et Cyril Rool suspendus, il faut encore ajouter pas moins de six blessés, dont Bisconti, Ederson, Fauconnier, Varrault et Yahia.
La bête noire de Nice
S'il n'est pas évident de rester optimiste en ce moment, un coup d'oeil sur les statistiques des oppositions entre les deux formations a de quoi redonner le sourire. En effet, sur 35 confrontations, Strasbourg en a remporté 18, ne s'inclinant qu'à six reprises. La dernière victoire niçoise sur les terres du Racing remonte à la saison 1979-1980, l'exercice suivant le titre. L'an passé, c'était contre cette même équipe, alors entraînée par Gernot Rohr, que la belle histoire avait commencé. Ce soir là, le Racing de Duguépéroux s'était « arraché » pour remporter, sur le score de 3 buts à1 (réalisations de Deroff, Pagis et Salim Arrache contre une de Florent Balmont), son premier succès de la saison. C'était lors de la 12ème journée...
Si l'on retrouvera Oliviver Echouafni, l'autre ancien strasbourgeois, José Cobos sera, lui, sur le banc en tant qu'entraîneur adjoint.
Bilan du Racing face à Nice:
Les formations probables :
Racing Club de Strasbourg
OGC Nice
Résumé de l'épisode précédent
Le Marseille de l'Est, voilà au moins un qualificatif indémodable du Racing. C'est qu'il s'en est passé des choses depuis le dernier non-match en date des Bleus face à Lille. Sans doute pétrifiés par leur propre ombre, ils n'ont vu que celle d'Odewinge, avec, en conséquence, un match plié après six minutes de jeu, le reste n'étant plus qu'anecdotique (encore que le but de Lichsteiner puisse intéresser les amateurs d'X Files).
Sur le plan sportif ? Rien de concret... Enfin si, quand même ! On avait annoncé que coach Jacky Duguépéroux allait devoir faire ses valises, et puis non, finalement, il est resté (Gilbert Gress n'étant pas intéressé et Gernot Rohr étant occupé) et risque bien de « mourir », que ce soit avec ses idées ou celles des autres (le résultat étant le même).
N'oublions pas le passage, éclair, de Tiburce Darrou (vous devez forcément le connaître, c'était celui de la Star Academy), préparateur physique de vedettes. Il n'aura même pas tenu jusqu'au premier prime time, le verdict décisif du jury Dugué (toujours à la recherche de la nouvelle star) l'ayant renvoyé à ses chers élèves... « Désolé, mais nous ne recherchons personne de votre profil ».
S'il présentait lui aussi un mauvais profil, il faut laisser à Fredi Bobic l'honneur d'avoir passé plus de temps du côté de la Meinau que Tiburce Darrou. Mis à l'essai en début de semaine, l'ancien international allemand (34 ans) n'a finalement pas été jugé intéressant par l'entraîneur du Racing, chose ô combien surprenante concernant un joueur qui ne l'a jamais intéressé.
Marcel Desailly, de retour du Qatar, aurait également été approché, mais là, c'est le profil du Racing qui ne correspond pas (d'après notre futur président, il aurait pourtant pu résoudre le problème offensif de l'équipe !). Mais qu'à cela ne tienne, six à huit joueurs devraient venir renforcer l'équipe au mercato, une surprise sud-américaine étant même envisageable ! On en saura plus la semaine prochaine...
Au milieu de toutes ces informations, la seule chose qu'il est vraiment important de retenir, car c'est d'elle que tout a découlé, est que le futur président du Racing ne se nomme ni Marc Keller ni Patrick Adler et encore moins Philippe Ginestet, mais bel et bien Alain Afflelou. Celui passé par Bordeaux, le PSG et Créteil, celui qui affirmait ne plus jamais vouloir s'investir dans le football...
Après tous ces non-bouleversements, on comprend mieux l'utilité d'un psychologue (en la personne de Pascal Martin) pour les joueurs... Dommage toutefois qu'aucune assistance n'ait été prévue à ce jour pour les supporters !
Au final, en ce qui concerne le secteur sportif, rien n'a changé depuis le match de Lille, même si, après tout, c'est bien sur le terrain que se scellera le sort de la rencontre (et peut-être celle de Duguépéroux, mais là c'est une autre histoire).
«Le jour où nous gagnerons ce premier match, nous partirons en trombe ensuite.»
Mickaël Pagis en est conscient, il ne saurait plus être question d'une simple victoire comme déclic. Pour encore espérer se sauver, il faut désormais enfiler les victoires comme des perles. Avec sept points de retard sur Sochaux, premier non relégable, et une place peu enviable de lanterne rouge du championnat, il y a en effet urgence. Sans jamais s'être pris de réelle valise, le Racing a touché le fond. Depuis la dernière journée, les supporters n'ont même plus la maigre satisfaction d'être devant l'honni rival grenat dont l'effectif et le jeu sont pourtant un perpétuel sujet de dérision...Un départ en trombe aussi tardif sera-t-il toutefois suffisant ?
Des absents à foison
La défense du Racing est décimée par les absences conjuguées de Cédric Kanté, Karim Haggui et d'Yves Deroff. Le tout jeune Schneider a ainsi été appelé dans le groupe de 20 joueurs. Manquent également à l'appel l'attaquant Kévin Gameiro, victime d'une entorse du genou, ainsi que l'énigmatique Tunisien Haykel Gmamdia, auteur d'un doublé cette semaine avec sa sélection mais non retenu par l'entraîneur strasbourgeois. Passeur décisif lors de la même rencontre, Hosni Abd Raboh ne devrait pas débuter le match. Bonne nouvelle par contre, le Racing bénéficie tout de même du retour de blessure d'Alexander Farnerud.
Frédéric Antonetti n'est lui non plus pas épargné par les forfaits. Rod Fanni et Cyril Rool suspendus, il faut encore ajouter pas moins de six blessés, dont Bisconti, Ederson, Fauconnier, Varrault et Yahia.
La bête noire de Nice
S'il n'est pas évident de rester optimiste en ce moment, un coup d'oeil sur les statistiques des oppositions entre les deux formations a de quoi redonner le sourire. En effet, sur 35 confrontations, Strasbourg en a remporté 18, ne s'inclinant qu'à six reprises. La dernière victoire niçoise sur les terres du Racing remonte à la saison 1979-1980, l'exercice suivant le titre. L'an passé, c'était contre cette même équipe, alors entraînée par Gernot Rohr, que la belle histoire avait commencé. Ce soir là, le Racing de Duguépéroux s'était « arraché » pour remporter, sur le score de 3 buts à1 (réalisations de Deroff, Pagis et Salim Arrache contre une de Florent Balmont), son premier succès de la saison. C'était lors de la 12ème journée...
Si l'on retrouvera Oliviver Echouafni, l'autre ancien strasbourgeois, José Cobos sera, lui, sur le banc en tant qu'entraîneur adjoint.
Bilan du Racing face à Nice:
- Victoires: 18
- Nuls: 11
- Défaites: 6
- Buts marqués: 68
- Buts encaissés 44
Les formations probables :
Racing Club de Strasbourg
OGC Nice
