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- Après-match
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- Par nikolko
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La route des 16ème est ce soir ouverte! Strasbourg se bonifie encore en UEFA et remporte une victoire méritée mais difficile. Des occasions à foison et (ouf !) un zest de chance seront venus à bout de Norvégiens trop timides.
Ne gâchons pas notre plaisir. En tête de leur groupe avec 6 points dans la musette, 4 buts marqués et 0 encaissé, les Bleus ont de fortes chances de poursuivre leur campagne européenne au printemps prochain. Cette victoire est donc du pain béni à l'heure où le public de la Meinau peu nombreux et très discret pour ce match est plus habitué à manger celui de couleur noir en championnat. L'essentiel est là !
Un Racing supérieur mais...
...mais ne nous voilons pas la face non plus. Ce succès fut trop long et trop laborieux à se dessiner pour que la confiance dont on parlait après les matches de Graz et Bâle soit à nouveau de mise, l'expérience aidant. Contre de pâles adversaires, certainement bien en deçà de leur capacité durant une mi-temps, Strasbourg a encore et toujours pêché par manque d'efficacité dans le dernier geste et comme plusieurs fois cette saison, par beaucoup de déchets dans la construction.
Non pas que la copie rendue puisse être qualifiée de mauvaise, loin de là...On pourrait même dire qu'elle a été plutôt bonne. Mais comme le soulignera un triste (résigné ?) Jacky Duguépéroux à la fin du match, c'est avec au moins deux ou trois buts d'avance que Strasbourg aurait dû se présenter en seconde période et pas 1, tout comme il aurait du finir le match en en ayant 4 au compteur. Car faute de se mettre à l'abri rapidement, les Norvégiens ont été bien proches de revenir dans le match. A quelques centimètres en fait...et avec l'aide d'un poteau. Alors peut être cette soudaine apparition de la chance rimera-t-elle avec une prochaine victoire en championnat ? L'avenir le dira. Pour l'instant, on se contentera de ce 2-0 même s'il faut certainement raison garder. Le film de la rencontre ?
Arrache tout
Le Racing se présente à l'entame de match sous un visage inédit, avec les titularisations de Faty, Bellaïd et la présence d'un Pontus Farnerud peu convaincant en soutien des deux attaquants Pagis et Diané. Arrache et lacour assurent l'animation des ailes et Deroff, Devaux et Kanté complètent la défense.
La première période des deux équipes est à l'image de l'ambiance, très discrète. (Grève des UB90 en réponse aux résultats) D'un côté des Norvégiens invisibles et beaucoup trop respectueux, de l'autre un RCS qui domine globalement son adversaire mais manque de fluidité dans les mouvements et fait preuves de beaucoup d'approximations dans les passes. Comme à l'accoutumée les 35 derniers mètres sont mal exploités et il faut attendre une trentaine de minute pour voir les premières incursions dangereuses. Logiquement cependant, mais sans briller, le RCS ouvre le score sur un joli but. Sur un centre à ras de terre d'Arrache, excellent et décisif sur son côté gauche, Pagis gagne son duel face au portier adverse et trompe Hirschfeld d'une petite balle piquée qui va mourir dans le petit filet. 1-0 (37') Dans la foulée, les Bleus se créent deux autres énormes occasions mais Lacour (42') et Arrache (44'), sur deux frappes à bout portant, ratent l'immanquable. Il faudra se rassurer en seconde période.
Les Norvégiens, plus percutants, vont pourtant s'y réveiller et jouer le coup de meilleure manière. Ademolu est ainsi tout proche de l'égalisation lorsqu'il trouve le poteau à la 57', interceptant une mauvaise passe de Bellaïd. La quarantaine de courageux supporters norvégiens a de quoi être déçue. D'autant que Strasbourg continue malgré tout de dominer et à force de persévérance parvient à creuser l'écart. Si Diané et Pagis (49'), Diané (59', 78') et Carlier (82') échouent dans leur tentative, Arrache, lui, y parvient d'un tir croisée à l'entrée de la surface de réparation après un bon service de son capitaine. 2-0 (65')
Le break est fait et plus rien ne viendra changer l'issue du résultat. Pas même Ademolu, encore lui, sur une tête pleine lucarne sortie superbement par Cassard. (84') La rencontre se termine, le Racing a enfin gagné.
Et maintenant ?
Il s'agit plus que tout de confirmer ce résultat positif dès dimanche contre Lille, récent tombeur de Manchester United. En ayant donc bien conscience que les errances commises aujourd'hui dans la finition ne pardonnent pas face à une telle équipe et dans la situation actuelle. En mettant au fond ses occasions, le Racing peut chercher la victoire dans son déplacement. A force de volonté. En ne les mettant pas...et bien Egon Gindorf a annoncé du changement. !
Un Racing supérieur mais...
...mais ne nous voilons pas la face non plus. Ce succès fut trop long et trop laborieux à se dessiner pour que la confiance dont on parlait après les matches de Graz et Bâle soit à nouveau de mise, l'expérience aidant. Contre de pâles adversaires, certainement bien en deçà de leur capacité durant une mi-temps, Strasbourg a encore et toujours pêché par manque d'efficacité dans le dernier geste et comme plusieurs fois cette saison, par beaucoup de déchets dans la construction.
Non pas que la copie rendue puisse être qualifiée de mauvaise, loin de là...On pourrait même dire qu'elle a été plutôt bonne. Mais comme le soulignera un triste (résigné ?) Jacky Duguépéroux à la fin du match, c'est avec au moins deux ou trois buts d'avance que Strasbourg aurait dû se présenter en seconde période et pas 1, tout comme il aurait du finir le match en en ayant 4 au compteur. Car faute de se mettre à l'abri rapidement, les Norvégiens ont été bien proches de revenir dans le match. A quelques centimètres en fait...et avec l'aide d'un poteau. Alors peut être cette soudaine apparition de la chance rimera-t-elle avec une prochaine victoire en championnat ? L'avenir le dira. Pour l'instant, on se contentera de ce 2-0 même s'il faut certainement raison garder. Le film de la rencontre ?
Arrache tout
Le Racing se présente à l'entame de match sous un visage inédit, avec les titularisations de Faty, Bellaïd et la présence d'un Pontus Farnerud peu convaincant en soutien des deux attaquants Pagis et Diané. Arrache et lacour assurent l'animation des ailes et Deroff, Devaux et Kanté complètent la défense.
La première période des deux équipes est à l'image de l'ambiance, très discrète. (Grève des UB90 en réponse aux résultats) D'un côté des Norvégiens invisibles et beaucoup trop respectueux, de l'autre un RCS qui domine globalement son adversaire mais manque de fluidité dans les mouvements et fait preuves de beaucoup d'approximations dans les passes. Comme à l'accoutumée les 35 derniers mètres sont mal exploités et il faut attendre une trentaine de minute pour voir les premières incursions dangereuses. Logiquement cependant, mais sans briller, le RCS ouvre le score sur un joli but. Sur un centre à ras de terre d'Arrache, excellent et décisif sur son côté gauche, Pagis gagne son duel face au portier adverse et trompe Hirschfeld d'une petite balle piquée qui va mourir dans le petit filet. 1-0 (37') Dans la foulée, les Bleus se créent deux autres énormes occasions mais Lacour (42') et Arrache (44'), sur deux frappes à bout portant, ratent l'immanquable. Il faudra se rassurer en seconde période.
Les Norvégiens, plus percutants, vont pourtant s'y réveiller et jouer le coup de meilleure manière. Ademolu est ainsi tout proche de l'égalisation lorsqu'il trouve le poteau à la 57', interceptant une mauvaise passe de Bellaïd. La quarantaine de courageux supporters norvégiens a de quoi être déçue. D'autant que Strasbourg continue malgré tout de dominer et à force de persévérance parvient à creuser l'écart. Si Diané et Pagis (49'), Diané (59', 78') et Carlier (82') échouent dans leur tentative, Arrache, lui, y parvient d'un tir croisée à l'entrée de la surface de réparation après un bon service de son capitaine. 2-0 (65')
Le break est fait et plus rien ne viendra changer l'issue du résultat. Pas même Ademolu, encore lui, sur une tête pleine lucarne sortie superbement par Cassard. (84') La rencontre se termine, le Racing a enfin gagné.
Et maintenant ?
Il s'agit plus que tout de confirmer ce résultat positif dès dimanche contre Lille, récent tombeur de Manchester United. En ayant donc bien conscience que les errances commises aujourd'hui dans la finition ne pardonnent pas face à une telle équipe et dans la situation actuelle. En mettant au fond ses occasions, le Racing peut chercher la victoire dans son déplacement. A force de volonté. En ne les mettant pas...et bien Egon Gindorf a annoncé du changement. !
