Saison 2023/2024
Racing Club de Strasbourg

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Par nikolko
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Rudy Carlier et le RCS : toujours inefficaces © Karim Chergui

Eliminé dès le premier tour...Un bien piètre résultat pour le tenant du titre face à de courageux Normands. Souffrant de ses maux habituels, le Racing chute faute de réalisme devant le but et s'éjecte tout seul de la compétition.

Le secret espoir de voir les Bleus réitérer leur parcours de la saison précédente n'aura donc tenu que 50 minutes. Le temps pour Strasbourg d'encaisser un joli but contre le cours du jeu et dès lors de se perdre complètement pour ce qui restera comme une des pires prestations de la saison.
Certes, on sentait bien que cette coupe de la ligue n'était pas l'objectif principal du club. Tout au plus le moyen de s'évader de la grisaille du championnat et de lancer ou relancer les jeunes de l'équipe pour faire tourner l'effectif. Mais cette défaite après celle encaissée au Mans fait mal et efface les victoires européennes. D'autant plus face à un adversaire évoluant en ligue 2 et tout à fait prenable ce soir.

Une bonne première mi-temps
Les choses avaient pourtant bien commencées. Peu à l'aise en tout début de rencontre, les joueurs de Strasbourg font rapidement preuve d'une maîtrise tactique et technique supérieure face à des Caennais qui ne parviennent pas à faire circuler la balle et procèdent donc en contre.
On pouvait par ailleurs craindre le pire avec une équipe du Racing « inédite » et très jeune (titularisations de Bellaïd, Faty, Krebs, Arrache, Carlier et Gmamdia) mais le jeu développé à l'entame du second quart d'heure et jusqu'à la fin de la première période laisse présager une fin heureuse. Changements d'orientation, jeu court, en triangle, et accélérations sont autant d'ingrédients qui permettent aux visiteurs d'amener le danger près de Vincent Planté, le portier normand. La première véritable échauffourée vient par arrache, très remuant sur son côté gauche, (à l'exception de l'intégralité de la seconde période bien entendu) suite à un débordement puis un centre en retrait du jeune algérien. Le cuir traîne dans la surface mais aucun bleu n'est là pour le pousser au fond des filets. Ce manque de réalisme se reflétera par trois fois encore en première période. Deux frappes dans la surface sauvées in extremis et une reprise de volée (difficile) ratée par un Gmom fantomatique sonneront le glas des efforts strasbourgeois puisque aucune occasion ne viendra par la suite agrémenter le jeu.

Le trou normand
On entame cependant la seconde période plein de confiance et on peut légitimement penser que les efforts finiront par payer. Oui mais c'est sans compter sur des Caennais revanchards, revigorés par la pause et beaucoup plus incisifs dans cette seconde mi-temps. Profitant d'un Strasbourg qui lui commence à s'endormir et joue de moins en moins bien, le SMC ouvre le score par l'intermédiaire de Samson sur un service en cloche dans la surface. D'une belle frappe croisée, le normand crucifie Puydebois et donne à son équipe un avantage psychologique et comptable décisif. 1-0 (50').
Sans être des foudres de guerre, les locaux parviendront tout le reste du match à étouffer les quelques poussées maladroites d'un Racing qui ne montre pas d'envie. Les rentrées de Diané et Mouloungui, qui par ailleurs ont plus montré durant leurs quelques minutes de jeu que le Tunisien pendant une heure, n'y changeront rien. Encore une fois, Strasbourg aura laissé passer sa chance. Encore une fois, l'attaque strasbourgeoise n'aura pas assumer son rôle.

Z'avez pas vu Haikel ?
Voilà, le Racing est donc éliminé de la coupe de la ligue dès le premier tour. Alors on peut bien sûr tirer quelques enseignements positifs : du beau jeu est souvent produit (on le savait déjà), les jeunes ont prouvé que l'on pouvait compter sur eux (bonne prestation de Faty et Bellaïd, Mouloungui) et Strasbourg va maintenant se re-concentrer sur le championnat.
Mais reste encore et toujours ce problème d'attaque symbolisé par un Gmamdia sympathique certes, mais complètement à côté de la plaque.
Et si l'on ajoute à cela les blessures innombrables qui parsèment les titulaires (Pontus Farnerud a quitté le terrain au bout de 25 minutes), l'équation devient de plus en plus difficile à résoudre tandis que la situation mathématique en championnat impose au Racing de trouver une solution. Et vite...
Réponse samedi soir ?

nikolko

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