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- Après-match
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- Par conan
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Auteurs d'un match sérieux et bien maîtrisé, les Strasbourgeois ont parfaitement réussi leur entrée en matière, s'offrant une belle option pour la qualification.
On a enfin retrouvé le Racing ! C'est sans doute ce qu'ont du se dire les 150 à 200 supporters alsaciens présents au stade Arnold Schwartzenegger pour assister à l'entrée en lice des Bleus en coupe d'Europe. Pour l'occasion, les joueurs du Racing n'ont pas tremblé et ont réalisé quasiment le match parfait. Certes, le niveau de l'adversaire ferra toujours nuancer l'enthousiasme provoqué par cette performance. Il est vrai que le Graz AK d'hier soir a semblé d'une très grande faiblesse, ce qui est inquiétant au sujet de la santé du football autrichien dont il est sensé être actuellement l'un des clubs phares... Mais il est a porter au crédit du Racing d'avoir justement fait en sorte que Graz ne puisse pas développer son jeu et que ce match, qui avait toutes les caractéristiques du parfait traquenard, devienne facile.
Pour cette rencontre, Jacky Duguépéroux a, de façon assez étonnante, opté pour un système sensiblement offensif, tactique qui pourrait être renouvelée prochainement tant le Racing s'est montré à l'aise, voire par instants séduisant. La présence a droite de Deroff au sein d'une défense par ailleurs classique (Kanté, Haggui et Boka) constituait la première surprise, annoncée la veille. Le pari fut gagnant et Yves Deroff, pourtant à l'écart du groupe ces derniers temps, a parfaitement tenu sa place. Au milieu, Keita (égal a lui même, c'est à dire excellent), Hosni (très volontaire) et Lacour (peut être le meilleur joueur de la rencontre dans un rôle très offensif) furent chargés d'un pressing très haut qui étouffèrent littéralement les joueurs autrichiens. Enfin, un Pagis en très grande forme et retrouvant son brassard de capitaine fut suppléé en attaque par Le Pen coté gauche et Alex Farnerud côté droit. Mention spéciale pour le Suédois, auteur d'une prestation de premier ordre et qui rendit complètement fou les défenseurs de Graz, par son activité, ses dribles et ses permutations avec Pagis.(On le trouva parfois au centre de l'attaque strasbourgeoise.) A se demander si le Farnerud vu hier soir est bien le même joueur que le fantôme errant depuis le début de saison en championnat...
Difficile de rêver d'un meilleur début de match pour le Racing, qui ouvrit le score après une petite vingtaine de secondes de jeu. Le temps d'un bon travail de Farnerud sur le coté droit et d'une reprise de la tête de Pagis, et le but a l'extérieur, si prisé en Coupe d'Europe, était déjà marqué. Ce but soudain eut l'effet d'un coup de massue, tant pour des joueurs autrichiens étonnamment apathiques que pour un public littéralement abasourdi et rendu muet par cette entame.
Le Racing dès lors se contenta de maîtriser la partie, sans réelle difficulté en fait. Les seuls dangers que le GAK semblaient vaguement pouvoir porter furent les longs centres sur coups de pieds arrêtés sur lesquels Haggui et Kanté se régalèrent. Il fallut attendre la 33e pour voir une véritable occasion autrichienne, Plasnegger voyant sa frappe à raz de terre frôler le montant gauche de Cassard. Pendant tout ce temps là, le pressing du milieu de terrain bleu faisait son oeuvre, interdisant toute action construite des rouges. Ce harcèlement se transformait en véritable danger, la moindre accélération de Pagis ou Farnerud mettant au supplice la très lourde défense de Graz. Malmenés, le joueurs de Graz en étaient réduits à commettre quelques tacles bien appuyés et des actes d'anti-jeu. Standfest fut d'ailleurs tout heureux de ne pas se faire expulser dès la 14e minute lorsqu'il arracha le maillot de Pagis qui venait de faire la différence au sprint pour filer tout seul face au but de Schranz.
Ce ne fut finalement pas une surprise de voir le Racing doubler la mise juste avant la mi temps par l'intermédiaire de Guillaume Lacour qui marqua pour l'occasion son premier but chez les professionnels. Il profita lui aussi d'un gros travail et d'une passe décisive de Farnerud et ajusta tranquillement du coté droit Schranz.
Ce 0-2 ponctua une mi-temps parfaitement maîtrisée de la part des Strasbourgeois face à des Autrichiens visiblement désemparés. L'addition aurait pu être plus corsée en début de deuxième période où Pagis par deux fois, et surtout Alex Farnerud dont la frappe trouva le poteau de Schranz eurent l'opportunité de définitivement tuer la rencontre. Pourtant, sans doute piqués dans leur orgueil, Graz domina la dernière demi heure de façon assez brouillonne. Quelques instants d'absences de la défense alsacienne leur permirent de se procurer quelques belles occasions, qui permirent à un Cassard qui devait relativement s'ennuyer jusqu'alors, de participer à la fête. Vainqueur autoritaire d'un duel face à Plasnegger, il détourna en corner une frappe vicieuse et précise de Bazina sur coup franc. Une frappe sur la transversale de Bazina à 3 minutes de la fin et un énorme cafouillage dans la surface strasbourgeois donnèrent d'ultime sueurs froides aux supporters alsaciens. Mais le score en restera finalement là.
Tant par le score que par la différence de niveau apparue hier soir entre les deux équipes, il parait difficilement imaginable que le GAK parviennent a renverser la vapeur dans deux semaines à la Meinau. Même s'il ne faut préjuger de rien, le Racing, à condition de se montrer aussi sérieux et appliqué qu'hier soir et de ne pas se voir plus beau qu'il ne l'est, peut déjà se voir vivre quelques belles soirées européennes. Mais le plus important reste le fait que les joueurs du Racing possèdent enfin leur match référence et se savent capables de belles performances. Il est possible également qu'après les multiples tâtonnement de début de saison, Jacky Duguépéroux tienne enfin son bon système d'animation offensive. Il ne reste que ces belles dispositions doivent se confirmer en championnat ou la situation commence à être alarmante.
Pour cette rencontre, Jacky Duguépéroux a, de façon assez étonnante, opté pour un système sensiblement offensif, tactique qui pourrait être renouvelée prochainement tant le Racing s'est montré à l'aise, voire par instants séduisant. La présence a droite de Deroff au sein d'une défense par ailleurs classique (Kanté, Haggui et Boka) constituait la première surprise, annoncée la veille. Le pari fut gagnant et Yves Deroff, pourtant à l'écart du groupe ces derniers temps, a parfaitement tenu sa place. Au milieu, Keita (égal a lui même, c'est à dire excellent), Hosni (très volontaire) et Lacour (peut être le meilleur joueur de la rencontre dans un rôle très offensif) furent chargés d'un pressing très haut qui étouffèrent littéralement les joueurs autrichiens. Enfin, un Pagis en très grande forme et retrouvant son brassard de capitaine fut suppléé en attaque par Le Pen coté gauche et Alex Farnerud côté droit. Mention spéciale pour le Suédois, auteur d'une prestation de premier ordre et qui rendit complètement fou les défenseurs de Graz, par son activité, ses dribles et ses permutations avec Pagis.(On le trouva parfois au centre de l'attaque strasbourgeoise.) A se demander si le Farnerud vu hier soir est bien le même joueur que le fantôme errant depuis le début de saison en championnat...
Difficile de rêver d'un meilleur début de match pour le Racing, qui ouvrit le score après une petite vingtaine de secondes de jeu. Le temps d'un bon travail de Farnerud sur le coté droit et d'une reprise de la tête de Pagis, et le but a l'extérieur, si prisé en Coupe d'Europe, était déjà marqué. Ce but soudain eut l'effet d'un coup de massue, tant pour des joueurs autrichiens étonnamment apathiques que pour un public littéralement abasourdi et rendu muet par cette entame.
Le Racing dès lors se contenta de maîtriser la partie, sans réelle difficulté en fait. Les seuls dangers que le GAK semblaient vaguement pouvoir porter furent les longs centres sur coups de pieds arrêtés sur lesquels Haggui et Kanté se régalèrent. Il fallut attendre la 33e pour voir une véritable occasion autrichienne, Plasnegger voyant sa frappe à raz de terre frôler le montant gauche de Cassard. Pendant tout ce temps là, le pressing du milieu de terrain bleu faisait son oeuvre, interdisant toute action construite des rouges. Ce harcèlement se transformait en véritable danger, la moindre accélération de Pagis ou Farnerud mettant au supplice la très lourde défense de Graz. Malmenés, le joueurs de Graz en étaient réduits à commettre quelques tacles bien appuyés et des actes d'anti-jeu. Standfest fut d'ailleurs tout heureux de ne pas se faire expulser dès la 14e minute lorsqu'il arracha le maillot de Pagis qui venait de faire la différence au sprint pour filer tout seul face au but de Schranz.
Ce ne fut finalement pas une surprise de voir le Racing doubler la mise juste avant la mi temps par l'intermédiaire de Guillaume Lacour qui marqua pour l'occasion son premier but chez les professionnels. Il profita lui aussi d'un gros travail et d'une passe décisive de Farnerud et ajusta tranquillement du coté droit Schranz.
Ce 0-2 ponctua une mi-temps parfaitement maîtrisée de la part des Strasbourgeois face à des Autrichiens visiblement désemparés. L'addition aurait pu être plus corsée en début de deuxième période où Pagis par deux fois, et surtout Alex Farnerud dont la frappe trouva le poteau de Schranz eurent l'opportunité de définitivement tuer la rencontre. Pourtant, sans doute piqués dans leur orgueil, Graz domina la dernière demi heure de façon assez brouillonne. Quelques instants d'absences de la défense alsacienne leur permirent de se procurer quelques belles occasions, qui permirent à un Cassard qui devait relativement s'ennuyer jusqu'alors, de participer à la fête. Vainqueur autoritaire d'un duel face à Plasnegger, il détourna en corner une frappe vicieuse et précise de Bazina sur coup franc. Une frappe sur la transversale de Bazina à 3 minutes de la fin et un énorme cafouillage dans la surface strasbourgeois donnèrent d'ultime sueurs froides aux supporters alsaciens. Mais le score en restera finalement là.
Tant par le score que par la différence de niveau apparue hier soir entre les deux équipes, il parait difficilement imaginable que le GAK parviennent a renverser la vapeur dans deux semaines à la Meinau. Même s'il ne faut préjuger de rien, le Racing, à condition de se montrer aussi sérieux et appliqué qu'hier soir et de ne pas se voir plus beau qu'il ne l'est, peut déjà se voir vivre quelques belles soirées européennes. Mais le plus important reste le fait que les joueurs du Racing possèdent enfin leur match référence et se savent capables de belles performances. Il est possible également qu'après les multiples tâtonnement de début de saison, Jacky Duguépéroux tienne enfin son bon système d'animation offensive. Il ne reste que ces belles dispositions doivent se confirmer en championnat ou la situation commence à être alarmante.
