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- Par elizzz
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Pour sa dernière sortie à la Meinau avant sa finale de Coupe de la Ligue, le Racing, pas suffisamment concentré, a manqué l'occasion d'engranger les derniers points synonymes de maintien. Le premier reléguable n'est plus qu'à quatre points...
C'est une évidence. L'événement de la semaine prochaine est bel et bien dans toutes les têtes et ce ne sont pas les rappels incessants du speaker qui le feront oublier ! Ce dernier rendez-vous à la maison avant le grand saut vers la capitale aurait pu être une fête, une magnifique rampe de lancement pour une fin de saison tranquille mais au final, il s'est transformé en piège. L'équipe lilloise, bien en place, a su profiter des largesses alsaciennes pour arracher sa troisième victoire consécutive et conforter sa deuxième place au classement. Voilà qui n'arrange pas les affaires des Strasbourgeois qui comptaient sur un bon résultat pour préparer au mieux leur finale.
Bon départ...
Côté terrain, dans le onze de départ, on note les titularisations de Cédric Kanté et Salim Arrache sur le côté gauche. Alexander Farnerud, désavoué par son entraîneur dès la première période face à Auxerre retrouve donc le banc tandis que Guillaume Lacour et Jean-Christophe Devaux, préservés en Bourgogne, retrouvent leur poste. Sidi Keita retrouve sa place au milieu, profitant de la suspension de Christian Bassila. Côté lillois, on relève la présence de Bodmer et Acimovic en tant que titulairex, Brunel étant relégué sur le banc.
Alors qu'on craignait de voir le Racing prendre ce match à la légère, les premières secondes de la rencontre ont vite permis de comprendre qu'il n'en serait rien. Les Alsaciens sont en place, le ballon circule bien et vite et les trente premières minutes sont incontestablement à mettre à l'actif du Racing qui prend le jeu à son compte, dans la continuité de ses dernières prestations à domicile. Ainsi, dès la deuxième minute, Keita se retrouve en situation de marquer dans la surface après un corner tiré par Salim Arrache. La frappe du Malien est sauvée sur sa ligne par le défenseur lillois Chalmé alors que Tony Sylva s'était troué. Niang (21ème) puis Devaux (sur coup franc, 25ème) voient ensuite leurs tentatives échouer. Le Racing joue, Mamadou Niang se dépense sans compter et mène à mal Tafforeau et ses coéquipiers.
... mais Moussilou a surgi
A la demi-heure de jeu, les Lillois sortent peu à peu la tête de l'eau. Après un tir complètement manqué de Bodmer à 20 mètres du but, Moussilou récupère un eu par hasard le ballon à l'entrée des 18 mètres et trompe Cassard en face à face (34ème minute). Première occasion de la rencontre, premier but pour Lille. L'attaquant du LOSC, critiqué fut un temps pour son réalisme douteux, ajoute ainsi un 11ème but à son compteur personnel. Strasbourg - Lille : 0-1
Le réveil nordiste ne fait que commencer. La domination dans le jeu a changé de camp. Les Strasbourgeois ne répondent plus, comme assommés par l'ouverture du score. Certains commencent à baisser les bras tel Mickaël Pagis dont l'implication dans le match laisse perplexe. Ce que l'on craignait avant la rencontre mais que le début de partie avait démenti, se produit finalement : les Strasbourgeois ne jouent plus. La mi-temps est sifflée sur le score de 1-0.
Une deuxième mi-temps en demi teinte
Les Dogues, superbement organisés, entament sereinement la deuxième période et côté strasbourgeois l'engagement est toujours aussi louche. Comme les pépins ne sont jamais isolés, le Racing subit un nouveau coup dur à la 53ème minute, Sidi Keita jusqu'alors très bon dans ce match, est victime d'un hématome au mollet droit, il cède sa place à Yves Deroff mais sa participation à la finale semble compromise.
.
Comme un malheur n'arrive jamais seul, le Racing perd 5 minutes plus tard son meilleur élément du moment : Karim Haggui, souffrant de la clavicule droite après une mauvaise chute, ne peut plus continuer, il est remplacé par Arthur Boka. (58ème). La saison du Tunisien semble d'ores et déjà terminée, de quoi se mordre les doigts. Déboussolés, les hommes de Duguépéroux bafouillent leur football. Et quand Guillaume Lacour, repositionné au poste de Sidi Keita, se décide à dégager dans l'axe comme un pupille, et que Stéphane Dumont récupère le cuir aux 20 mètres, ça se paye cash. Le Lillois ajuste Cassard, sa frappe est légèrement déviée par Cédric Kanté, deuxième but pour Lille. (63ème). Nouveau coup de froid sur la Meinau. Strasbourg - Lille : 0-2
La partie semble vraiment mal engagée pour des Alsaciens qui n'avait jusqu'alors encaissé qu'un but sur les sept dernières rencontres. Alexander Farnerud, qui a fait fait son entrée quelques minutes auparavant, remplaçant Salim Arrache (56ème), va alors prendre le jeu à son compte et dynamiser l'attaque alsacienne. Rentré tête baissée dans la rencontre, sans doute revanchard et désireux de gagner sa place pour la finale, le Suédois joue juste, il joue vite et il tire alors, quasiment à lui tout seul, le reste de l'équipe vers le haut. Malgré une défense lilloise bien en place, le Racing semble vouloir enfin prendre le match en main après une longue période d'errement total, de la 30ème minute à la 70ème.
Farnerud, côté droit, se joue de son vis vis, lance superbement Mickaël Pagis à l'entrée de de la surface lilloise, l'ex-Sochalien passe vite son ballon vers le point de penalty, Tony Sylva se détend mais se troue à nouveau et c'est Mamadou Niang qui est tout heureux de récupérer la balle. L'attaquant strasbourgeois n'a plus qu'à conclure l'action du pied droit (70ème). Strasbourg - Lille : 1-2. La Meinau se réveille, le Racing aussi.
Un épilogue au goût amer
Motivés par la réduction du score, les coéquipiers de Kanté retrouvent des couleurs et cherchent à enflammer la fin de rencontre en se précipitant vers l'avant. A la 84ème minute, Farnerud, toujours aussi dangereux, marque le but de l'égalisation. Pendant de longues secondes, le Suédois croient avoir remis son équipe en selle mais son but est refusé pour un hors jeu indiscutable. Dans la foulée, Niang multiplie les actions offensives mais son travail n'est pas récompensé. Dans le temps additionnel il est pris en sandwich par les Lillois Vitakic et Schmitz en pleine surface mais l'arbitre ne siffle pas le penalty réclamé, sans doute à juste titre, par tout le stade. La partie s'achève après six minutes d'arrêts de jeu.
Le LOSC a souffert mais s'impose et préserve l'essentiel : les trois points de la victoire. Une efficacité qui a fait défaut aux strasbourgeois. Cette défaite laisse un goût amer et une impression d'inachevé. Le Racing aurait peut-être mérité une meilleure issue mais paye ses manques de motivation aperçus chez l'un ou l'autre joueur et sa longue période de non-jeu entre les deux buts lillois. Le premier relégable (Bastia) pointe désormais à quatre longueurs. Le maintien des Strasbourgeois n'est pas définitivement acquis. Il leur faudra lutter jusqu'au bout pour grappiller les quelques points manquants.
Outre la défaite, le point noir reste cependant la blessure de deux joueurs, et pas des moindres. Karim Haggui, le monsieur Propre du moment voit son ascension brisée tandis que Keita, le rassurant, pourrait bien faire défaut également. A présent tous les regards se tournent vers la capitale. Espérons que le passage par la case Stade de France soit bénéfique aux hommes du Duguépéroux car il s'agira d'un tout autre match. Caen, également défait à domicile semble avoir abandonné toute ambition de maintien et n'a plus que cette finale pour briller. Le sort de ce rendez-vous est véritablement incertain. Pourvu qu'il sourit au Racing !
Bon départ...
Côté terrain, dans le onze de départ, on note les titularisations de Cédric Kanté et Salim Arrache sur le côté gauche. Alexander Farnerud, désavoué par son entraîneur dès la première période face à Auxerre retrouve donc le banc tandis que Guillaume Lacour et Jean-Christophe Devaux, préservés en Bourgogne, retrouvent leur poste. Sidi Keita retrouve sa place au milieu, profitant de la suspension de Christian Bassila. Côté lillois, on relève la présence de Bodmer et Acimovic en tant que titulairex, Brunel étant relégué sur le banc.
Alors qu'on craignait de voir le Racing prendre ce match à la légère, les premières secondes de la rencontre ont vite permis de comprendre qu'il n'en serait rien. Les Alsaciens sont en place, le ballon circule bien et vite et les trente premières minutes sont incontestablement à mettre à l'actif du Racing qui prend le jeu à son compte, dans la continuité de ses dernières prestations à domicile. Ainsi, dès la deuxième minute, Keita se retrouve en situation de marquer dans la surface après un corner tiré par Salim Arrache. La frappe du Malien est sauvée sur sa ligne par le défenseur lillois Chalmé alors que Tony Sylva s'était troué. Niang (21ème) puis Devaux (sur coup franc, 25ème) voient ensuite leurs tentatives échouer. Le Racing joue, Mamadou Niang se dépense sans compter et mène à mal Tafforeau et ses coéquipiers.
... mais Moussilou a surgi
A la demi-heure de jeu, les Lillois sortent peu à peu la tête de l'eau. Après un tir complètement manqué de Bodmer à 20 mètres du but, Moussilou récupère un eu par hasard le ballon à l'entrée des 18 mètres et trompe Cassard en face à face (34ème minute). Première occasion de la rencontre, premier but pour Lille. L'attaquant du LOSC, critiqué fut un temps pour son réalisme douteux, ajoute ainsi un 11ème but à son compteur personnel. Strasbourg - Lille : 0-1
Le réveil nordiste ne fait que commencer. La domination dans le jeu a changé de camp. Les Strasbourgeois ne répondent plus, comme assommés par l'ouverture du score. Certains commencent à baisser les bras tel Mickaël Pagis dont l'implication dans le match laisse perplexe. Ce que l'on craignait avant la rencontre mais que le début de partie avait démenti, se produit finalement : les Strasbourgeois ne jouent plus. La mi-temps est sifflée sur le score de 1-0.
Une deuxième mi-temps en demi teinte
Les Dogues, superbement organisés, entament sereinement la deuxième période et côté strasbourgeois l'engagement est toujours aussi louche. Comme les pépins ne sont jamais isolés, le Racing subit un nouveau coup dur à la 53ème minute, Sidi Keita jusqu'alors très bon dans ce match, est victime d'un hématome au mollet droit, il cède sa place à Yves Deroff mais sa participation à la finale semble compromise.
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Comme un malheur n'arrive jamais seul, le Racing perd 5 minutes plus tard son meilleur élément du moment : Karim Haggui, souffrant de la clavicule droite après une mauvaise chute, ne peut plus continuer, il est remplacé par Arthur Boka. (58ème). La saison du Tunisien semble d'ores et déjà terminée, de quoi se mordre les doigts. Déboussolés, les hommes de Duguépéroux bafouillent leur football. Et quand Guillaume Lacour, repositionné au poste de Sidi Keita, se décide à dégager dans l'axe comme un pupille, et que Stéphane Dumont récupère le cuir aux 20 mètres, ça se paye cash. Le Lillois ajuste Cassard, sa frappe est légèrement déviée par Cédric Kanté, deuxième but pour Lille. (63ème). Nouveau coup de froid sur la Meinau. Strasbourg - Lille : 0-2
La partie semble vraiment mal engagée pour des Alsaciens qui n'avait jusqu'alors encaissé qu'un but sur les sept dernières rencontres. Alexander Farnerud, qui a fait fait son entrée quelques minutes auparavant, remplaçant Salim Arrache (56ème), va alors prendre le jeu à son compte et dynamiser l'attaque alsacienne. Rentré tête baissée dans la rencontre, sans doute revanchard et désireux de gagner sa place pour la finale, le Suédois joue juste, il joue vite et il tire alors, quasiment à lui tout seul, le reste de l'équipe vers le haut. Malgré une défense lilloise bien en place, le Racing semble vouloir enfin prendre le match en main après une longue période d'errement total, de la 30ème minute à la 70ème.
Farnerud, côté droit, se joue de son vis vis, lance superbement Mickaël Pagis à l'entrée de de la surface lilloise, l'ex-Sochalien passe vite son ballon vers le point de penalty, Tony Sylva se détend mais se troue à nouveau et c'est Mamadou Niang qui est tout heureux de récupérer la balle. L'attaquant strasbourgeois n'a plus qu'à conclure l'action du pied droit (70ème). Strasbourg - Lille : 1-2. La Meinau se réveille, le Racing aussi.
Un épilogue au goût amer
Motivés par la réduction du score, les coéquipiers de Kanté retrouvent des couleurs et cherchent à enflammer la fin de rencontre en se précipitant vers l'avant. A la 84ème minute, Farnerud, toujours aussi dangereux, marque le but de l'égalisation. Pendant de longues secondes, le Suédois croient avoir remis son équipe en selle mais son but est refusé pour un hors jeu indiscutable. Dans la foulée, Niang multiplie les actions offensives mais son travail n'est pas récompensé. Dans le temps additionnel il est pris en sandwich par les Lillois Vitakic et Schmitz en pleine surface mais l'arbitre ne siffle pas le penalty réclamé, sans doute à juste titre, par tout le stade. La partie s'achève après six minutes d'arrêts de jeu.
Le LOSC a souffert mais s'impose et préserve l'essentiel : les trois points de la victoire. Une efficacité qui a fait défaut aux strasbourgeois. Cette défaite laisse un goût amer et une impression d'inachevé. Le Racing aurait peut-être mérité une meilleure issue mais paye ses manques de motivation aperçus chez l'un ou l'autre joueur et sa longue période de non-jeu entre les deux buts lillois. Le premier relégable (Bastia) pointe désormais à quatre longueurs. Le maintien des Strasbourgeois n'est pas définitivement acquis. Il leur faudra lutter jusqu'au bout pour grappiller les quelques points manquants.
Outre la défaite, le point noir reste cependant la blessure de deux joueurs, et pas des moindres. Karim Haggui, le monsieur Propre du moment voit son ascension brisée tandis que Keita, le rassurant, pourrait bien faire défaut également. A présent tous les regards se tournent vers la capitale. Espérons que le passage par la case Stade de France soit bénéfique aux hommes du Duguépéroux car il s'agira d'un tout autre match. Caen, également défait à domicile semble avoir abandonné toute ambition de maintien et n'a plus que cette finale pour briller. Le sort de ce rendez-vous est véritablement incertain. Pourvu qu'il sourit au Racing !
