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- Après-match
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- Par luyindula
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Au terme d'un match plutôt agréable malgré le score nul et vierge, le Racing n'a pas démérité face à une formation comme l'AS Monaco et aurait même pu l'emporter. Retour sur la performance du onze strasbourgeois.
Stéphane Cassard : 7
Très vite sollicité sur une frappe un peu manquée de Saviola seul aux six mètres qui lui atterrit par chance dans les bras, il a ensuite montré toute sa promptitude dans les sorties dans les pieds en remportant son duel avec Chevanton, sa cible de la soirée. Il va en effet le dégoûter à nouveau en seconde période en réalisant tout d'abord une magnifique envolée sur un coup-franc bien enroulé de l'Uruguayen, puis en sortant magistralement l'empêchant ainsi d'armer sa frappe. Très présent dans les airs, il a été irréprochable. Du grand Cassard, ou devrait-on dire du Cassard, tout simplement.
Guillaume Lacour : 5,5
Dès le début de rencontre il a été surpris par une longue ouverture d'Evra dans son dos, mais par la suite il n'a pas connu de difficultés particulières, en raison du système monégasque ne favorisant pas le jeu sur les côtés. Offensivement par contre il n'a guère franchi plus de deux, trois fois la ligne médiane.
Karim Haggui : 6,5
On l'a vu sur tous les ballons ! Taclant avec une grande maestria, jaillissant sur chaque passe rouge et blanche, le Tunisien a montré toute l'étendue de ses capacités. Il a muselé avec une facilité insolente le « lapin » Saviola et a gagné également tous ses duels aériens. Par contre au niveau de la relance, si elle est précise, on ne peut pas dire qu'il prenne de gros risques pour améliorer la vitesse du jeu. Qu'il continue ainsi, avec peut-être moins de fougue, mais toujours autant de classe, et il aura certainement un bel avenir.
Cédric Kanté : 6
Le capitaine strasbourgeois a livré un match sobre et sans grand souci, semblant juste manquer quelquefois de sérénité. Dominateur dans les airs, rarement pris de vitesse et bien placé, il montre qu'on peut toujours compter sur lui. Mais sera-ce suffisant pour reléguer un Jeannot Devaux en forme olympique au moment de rencontrer l'ogre lyonnais ?
Arthur Boka : 5,5
Une première période plutôt neutre de l'Ivoirien, qui est resté sur son côté sans toutefois essayer de déborder. Un peu plus dynamique après le repos, il a essayé de combiner avec Arrache et Johansen mais sans grande réussite, oubliant par la même occasion de se replacer de temps à autres.
Christian Bassila : 4,5
Physiquement il est là et il le montre. Sinon, quelques ballons interceptés par-ci par-là mais rien de bien folichon, mais surtout trop de passes mal ajustées ou alors inutiles au développement du jeu. De plus sur les longs dégagements son jeu de tête a été inexistant.
Pascal Johansen : 6
La mobylette a fait tourner le moteur ! Compensant tout d'abord le déficit de son compère à la récupération, il s'est évertué à se rendre disponible et à remonter le ballon proprement, allant également soutenir quand il l'a pu les deux milieux excentrés du Racing. Il est incontestablement à son meilleur niveau et ça se sent ! Dommage simplement qu'il ne soit pas plus présent dans les trente derniers mètres.
Yacine Abdessadki : 5
Les 18 et 19ème minutes résument à elles-seules son match. Il y a d'abord eu cette passe en retrait mal ajustée qui aurait pu coûter cher, puis dans la minute suivante donc cette reprise de volée d'une pureté exceptionnelle difficilement repoussée par Flavio Roma. Un coup dans le zig, un coup dans le zag, Yacine a essayé tant bien que mal d'écarter le jeu, mais sans réel effet. A-t-il déjà la tête ailleurs ?
Remplacé par Mphela, qui possède à la place des jambes deux réacteurs nucléaires ! Maintenant reste à savoir s'il sait faire autre chose que courir vite, car il a mal négocié un ou deux contres et semble juste techniquement.
Salim Arrache : 4
Mais où est donc passé l'ailier virevoltant de l'automne dernier ? On ne l'a pas vu déborder une seule fois, ni même effectuer le moindre petit centre ! En difficulté lors de chaque duel, on aurait apprécier voir son match écourté, même si défensivement il a été utile. Espérons qu'il ne soit pas déjà grillé...
Alexander Farnerud : 5
Il a semblé perdu sur le terrain par moment, ratant des contrôles faciles et se contentant d'assurer ses passes. On peut lui reprocher son manque d'initiative et de créativité dans le jeu. Il a l'air plus à l'aise quand il évolue en soutien de deux attaquants, disposant ainsi de plus de liberté. On note en revanche qu'il a gagné en agressivité dans les duels et n'hésite plus à aller au contact.
Mamadou Niang : 6
Une première mi-temps de très bonne facture, où il a fait bien des misères aux défenseurs de la Principauté, avec comme plus bel exemple cette fabuleuse percée illustrant toutes ses qualités (puissance, vitesse, technique) mais également son plus gros défaut : la finition. A trois reprises il s'est trouvé en situation plus que favorable, mais par trois fois il va voir le cadre se dérober. D'abord ce rush donc, ponctué d'une grosse frappe sans conviction, puis ce face-à-face avec le portier italien où le plus dur est fait mais malheureusement il croise légèrement trop son tir; et enfin cette tête qui s'envole alors qu'il est seul devant le but suite à une erreur de marquage. Beaucoup moins en vue lors de la dernière demi-heure, il a malheureusement semblé un peu résigné à cause de ses occasions manquées. Frustrant, il n'y a pas d'autre mot. Mais comment lui en vouloir devant une telle débauche d'énergie ?
Très vite sollicité sur une frappe un peu manquée de Saviola seul aux six mètres qui lui atterrit par chance dans les bras, il a ensuite montré toute sa promptitude dans les sorties dans les pieds en remportant son duel avec Chevanton, sa cible de la soirée. Il va en effet le dégoûter à nouveau en seconde période en réalisant tout d'abord une magnifique envolée sur un coup-franc bien enroulé de l'Uruguayen, puis en sortant magistralement l'empêchant ainsi d'armer sa frappe. Très présent dans les airs, il a été irréprochable. Du grand Cassard, ou devrait-on dire du Cassard, tout simplement.
Guillaume Lacour : 5,5
Dès le début de rencontre il a été surpris par une longue ouverture d'Evra dans son dos, mais par la suite il n'a pas connu de difficultés particulières, en raison du système monégasque ne favorisant pas le jeu sur les côtés. Offensivement par contre il n'a guère franchi plus de deux, trois fois la ligne médiane.
Karim Haggui : 6,5
On l'a vu sur tous les ballons ! Taclant avec une grande maestria, jaillissant sur chaque passe rouge et blanche, le Tunisien a montré toute l'étendue de ses capacités. Il a muselé avec une facilité insolente le « lapin » Saviola et a gagné également tous ses duels aériens. Par contre au niveau de la relance, si elle est précise, on ne peut pas dire qu'il prenne de gros risques pour améliorer la vitesse du jeu. Qu'il continue ainsi, avec peut-être moins de fougue, mais toujours autant de classe, et il aura certainement un bel avenir.
Cédric Kanté : 6
Le capitaine strasbourgeois a livré un match sobre et sans grand souci, semblant juste manquer quelquefois de sérénité. Dominateur dans les airs, rarement pris de vitesse et bien placé, il montre qu'on peut toujours compter sur lui. Mais sera-ce suffisant pour reléguer un Jeannot Devaux en forme olympique au moment de rencontrer l'ogre lyonnais ?
Arthur Boka : 5,5
Une première période plutôt neutre de l'Ivoirien, qui est resté sur son côté sans toutefois essayer de déborder. Un peu plus dynamique après le repos, il a essayé de combiner avec Arrache et Johansen mais sans grande réussite, oubliant par la même occasion de se replacer de temps à autres.
Christian Bassila : 4,5
Physiquement il est là et il le montre. Sinon, quelques ballons interceptés par-ci par-là mais rien de bien folichon, mais surtout trop de passes mal ajustées ou alors inutiles au développement du jeu. De plus sur les longs dégagements son jeu de tête a été inexistant.
Pascal Johansen : 6
La mobylette a fait tourner le moteur ! Compensant tout d'abord le déficit de son compère à la récupération, il s'est évertué à se rendre disponible et à remonter le ballon proprement, allant également soutenir quand il l'a pu les deux milieux excentrés du Racing. Il est incontestablement à son meilleur niveau et ça se sent ! Dommage simplement qu'il ne soit pas plus présent dans les trente derniers mètres.
Yacine Abdessadki : 5
Les 18 et 19ème minutes résument à elles-seules son match. Il y a d'abord eu cette passe en retrait mal ajustée qui aurait pu coûter cher, puis dans la minute suivante donc cette reprise de volée d'une pureté exceptionnelle difficilement repoussée par Flavio Roma. Un coup dans le zig, un coup dans le zag, Yacine a essayé tant bien que mal d'écarter le jeu, mais sans réel effet. A-t-il déjà la tête ailleurs ?
Remplacé par Mphela, qui possède à la place des jambes deux réacteurs nucléaires ! Maintenant reste à savoir s'il sait faire autre chose que courir vite, car il a mal négocié un ou deux contres et semble juste techniquement.
Salim Arrache : 4
Mais où est donc passé l'ailier virevoltant de l'automne dernier ? On ne l'a pas vu déborder une seule fois, ni même effectuer le moindre petit centre ! En difficulté lors de chaque duel, on aurait apprécier voir son match écourté, même si défensivement il a été utile. Espérons qu'il ne soit pas déjà grillé...
Alexander Farnerud : 5
Il a semblé perdu sur le terrain par moment, ratant des contrôles faciles et se contentant d'assurer ses passes. On peut lui reprocher son manque d'initiative et de créativité dans le jeu. Il a l'air plus à l'aise quand il évolue en soutien de deux attaquants, disposant ainsi de plus de liberté. On note en revanche qu'il a gagné en agressivité dans les duels et n'hésite plus à aller au contact.
Mamadou Niang : 6
Une première mi-temps de très bonne facture, où il a fait bien des misères aux défenseurs de la Principauté, avec comme plus bel exemple cette fabuleuse percée illustrant toutes ses qualités (puissance, vitesse, technique) mais également son plus gros défaut : la finition. A trois reprises il s'est trouvé en situation plus que favorable, mais par trois fois il va voir le cadre se dérober. D'abord ce rush donc, ponctué d'une grosse frappe sans conviction, puis ce face-à-face avec le portier italien où le plus dur est fait mais malheureusement il croise légèrement trop son tir; et enfin cette tête qui s'envole alors qu'il est seul devant le but suite à une erreur de marquage. Beaucoup moins en vue lors de la dernière demi-heure, il a malheureusement semblé un peu résigné à cause de ses occasions manquées. Frustrant, il n'y a pas d'autre mot. Mais comment lui en vouloir devant une telle débauche d'énergie ?
